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Tous au Bois-Joli, merci !
Organiris
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Bonjour à tous,

Pour diverses raisons, tout ce que je peux faire pour l’instant est de garder un lien ténu sur Oniris.
Ainsi donc, j’ai proposé ce conte du Bois-Joli, conte moderne où la part du rêve de splendeur n’est pas sa finalité.
Un conte est un texte à multiple tiroirs. Peut-être que pour que le lecteur soit attiré à en ouvrir un plus grand nombre, il faut qu’il soit sensible au sujet de la métaphore.
Mais je ne sais pas vraiment, en fait.

Dugenou : je n’ai vraiment pas l’impression d’écrire de façon sibylline, comme tu le dis. Simplement, un conte dont il faut, si cela nous « parle », ouvrir différents tiroirs. Mais tout est facultatif, le conte est un genre qui a ceci de fascinant : il est intemporel par sa structure même.
Peut-être conterai-je une autre fois une histoire qui te plaira plus.

Jeanphi : je ne pense pas décrire un simple d’esprit ; mais plutôt un « simple de vie ». Son rêve l’emmène dans des contrées associées à son travail (qu’il aime) et à partir de là, sous un dehors serein, quelque chose lui échappe : il ne sait pas trop gérer son rêve. Il préfère dormir plutôt que de se questionner.
Ta remarque sur sur une polytonalité philosophique tape juste, et c’est souvent qu’un conte, s’il ne reste pas en surface, est un bon vecteur philosophique. Comment tous ces Jean (gens?) comptent-ils habiter poétiquement la terre ?
Pour répondre à ta question plus précise de fin de commentaire, non, il n’y a pas de dualité entre le travail de Giovani et son rêve, ni de dualisme nécessité/ conséquence, il y aurait plutôt, justement, dans ce que j’essaie de dire dans ce texte, une unité : la Terre pourvoira toujours à nos besoins si nous devenons capables de ne pas les artificialiser.

Marité : tu n’aimes jamais mes textes et pourtant j’apprécie au plus haut point que tut te penches sur eux, au point de me faire part de ta perplexité.
Un conte n’est pas un histoire d’enfant, ou disons pas seulement. Les contes philosophiques ont ceci, justement, qu’ils touchent un très large lectorat du fait d’une structure à tiroir.
Ainsi, «  Le petit Prince », ou les contes de Voltaire avec un Candide voyageur curieux de tout ne sont pas à proprement parler contraints à un lectorat jeune.
Je pense que tu trouveras réponse à tes questionnements en lisant les commentaires et mes réponses à ceux-ci. Et quoiqu’il en soit, mes remerciements sont toujours un lieu d’échanges entre lecteurs qui le désirent et l’auteure.

Pouet : Je ne sais pas si j’aurais pu écrire plus, parce qu’au fond il me semble avoir abordé toutes les faces que j’avais envie d’attaquer avec mes petits doigts sur le clavier.
Oui, grand oui pour « le faire » qui ne veut pas dire aimer. Sauf qu’une connaissance exacerbée de ce que l’on fait devrait, doit, aboutir à une vision plus encline à considérer un alpha et un oméga de la tâche, c’est indispensable pour comprendre qu’il n’y a pas d’alpha et d’omega, et que ça nous plaise ou non, tout est lié, ce que l’on fait d’un côté aura des conséquences de l’autre.

Robot : … et j’en arrive à toi, Robot ! Je te sens assez vindicatif dans ton commentaire, entre la grossièreté de la ficelle et l’abattage des arbres vu négativement.
Autant le dire tout de suite, je ne suis pas une « vegan » de l’écriture, je n’ai pas de dogme et je m’autorise tout, politically correct or not. Aux lecteurs de suivre mon chemin, même si ça peut paraître plus du trekking que de la ballade au parc.
J’ai toujours pensé qu’une métaphore, c’est bien gentil comme système, mais qu’elle ne peut fonctionner que si l’auteur connaît à fond le sujet, afin de ne pas se perdre dans des considérations de peu d’intérêt.
Je ne condamne absolument pas l’abattage, Robot, pour la bonne raison que je coupe moi-même mon bois de chauffage. Dans le texte, le carter de la tronço est orange parce que c’est la couleur de ma machine. Tu vois, je ne m’éloigne jamais trop d’une réalité qui me sert d’appui pour aller plus loin.
Si j’ai imaginé cette histoire, cela n’a rien d’une « morale » (crénom, on n’arrête pas de me parler de morale au sujet de mes textes!?), c’est parce que oui, j’avais envie de parler de bois, de forêt, de son utilité intrinsèque à nos vies.
Le rêve de Grosse Ficelle doit être interprété comme une déviance de nos besoins : le crucial, qui nous nourrit et nous chauffe, qui se transforme en soif de jouissance à consommer plus, toujours plus, ici en coupant plus, toujours plus, sans que Grosse Ficelle n’ait précisément davantage de besoins. Les conséquences, il préfère les occulter et dormir… et il se réjouit de cette nouvelle opportunité que son rêve du Bois-Joli lui ouvre : des arbres qui l’ont comblé par leur beauté devront mourir.
Naturellement, chaque lecteur lit comme il l’entend, ce n’est pas un souci. Et c’est ainsi que leurs retours sont riches d’enseignement pour l’auteur.

Eskisse : Ah aha ah, perdre sa tronçonneuse, non mais ça va pas dans ta tête ?
J’aime beaucoup que tu associes Sisyphe à ce conte, cela image exactement les errements d’une société qui ne sait plus le chemin pour revenir à penser ses besoins, plutôt que compenser ses manques de toutes sortes en achetant, en coupant.

Papipoète : Oui, il faudrait apprendre à épargner ce qui nous fait vivre, à être heureux autrement qu’en cherchant constamment des nouveaux filons de toute sorte, à n’être jamais satisfait. Car la vraie question est là : comment se fait-il que davantage ne soit jamais assez ?

Luz : eh bien là, tu me fais vraiment plaisir en disant associer une douceur du texte et un mal à l’aise. On est pile-poil dans l’objet de ce conte !!!

ferrandeix : j’avoue, je n’ai pas tant d’appétence pur l’euphonie ferrandienne. Non pas qu’elle ne me semble pas intéressante, mais je ne peux imaginer une méthode, une façon de faire, qui pourrait être utilisée systématiquement pour que le texte soit « bon ».
je ne sais si c’est ce que tu regardes en premier dans un texte, ce qui est ton droit, et si l’histoire, le contenu, n’aurait d’importance que s’il est euphonique selon tes souhaits.
Je raconte, je m’exprime, j’extrapole, je m’éclate, quand j’écris. Je préfère une langue cacophonique (sans que j’en ai réellement conscience) parce que la cacophonie ne me semble pas « mal » et l’euphonie « bien ». Il y a l’écriture et toutes ses formes à prendre en compte.
eu- vs kako- n’a pas lieu d’être selon moi.

Anthyme : bigre, « il a deux trous au côté droit » ! Je n’avais pas été si loin en écrivant, je ne voyais pas la perte de Jean si expéditive ! Tu es plus rude que moi dans ton analyse des temps modernes.
Tu vois bien que j’entends ce que tu me dis, sans pour autant t’avoir vu avec mes yeux ni entendu avec mes oreilles…

Louis : bon, et bien voilà, après ton com, la commode est dans un bel état, avec tous ses tiroirs grand ouverts, ceux de face, de derrière, de dessus et de dessous ! Il n’y a que les tenons et mortaises auxquels tu n’as pas touché, tout tient donc debout.
Top !
Un commentaire qui, avec quelques autres, explique parfaitement ma démarche.

A tous, un très grand merci pour vos lectures et commentaires. Et le dernier tiroir, celui de l’échange, reste ouvert, si l’envie vous en prenait.

Contribution du : 26/09/2023 15:50
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Re : Tous au Bois-Joli, merci !
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Merci hersen pour ce retour intéressant.
Je crois que je n'ai décidément rien compris à ce tour de passe-passe que tu crées avec la disparition puis la réapparition de la tronçonneuse.
( Mais ce qui me rassure un peu c'est que j'ai lu que je n'étais pas la seule !) Je m'en vais relire le com de Louis...

Contribution du : 26/09/2023 17:37
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« Et pendant qu'il la regarde, il lui fait un enfant d'âme. »

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Re : Tous au Bois-Joli, merci !
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Bonjour Hersen et ton retour m'a fait sourire car je ne me souvenais pas du tout que je "n'aimais jamais tes textes" ... j'ai lu les commentaires divers et du coup, ma perplexité a fondu comme neige au soleil ! C'est aussi pour ces échanges que j'apprécie Oniris bien que je n'y sois plus autant présente qu'à une époque : la succession des "paliers" de l'âge modifie en profondeur les comportements et en particulier le rythme de nos activités diverses,même celles que l'on aime ... Bonne semaine !

Contribution du : 27/09/2023 14:05
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J'aimerais être esprit pour traverser l'espace et modeler le temps, à jamais, à l'infini.
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Re : Tous au Bois-Joli, merci !
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Bonjour Cyrill,

« Il n’y a pas de retour à la réalité » Oui, c’est un des points fondamental du texte, de l’idée qu’il soutient. Parce qu’avoir touché du doigt non pas une autre réalité, mais une réalité élargie, le premier réflexe de l’homme est «d’en profiter ». la réflexion viendra peut-être, mais après, mais trop tard. Comme je le dis plus haut, naturellement c’est une métaphore d’un appétit humain que l’humain ignore lui-même, il n’est jamais repu.

Et voilà donc pourquoi il n’y aura « pas de retour à la réalité », l’Homme intègre d’emblée ce qu’il pense lui être offert, et élargit sans limite ses horizons.

Le bûcheron a pourtant des signes, mais il les enfouit dans un sommeil qu’il pense juste, parce que réparateur après son dur labeur.

Un très grand merci pour la clarté de ta vision de ce conte, et une * pour avoir remarqué qu’une forêt sans orée est un infini. Que les choses se répètent.

Je sais, l’utopie n’est pas une vertu.

Le point aussi que je voulais mettre en avant ici est que malgré une passion de son travail, de son activité, des ses loisirs, il faut piétiner pas mal de couches de bonne conscience pour en arriver à des questions qui pourraient amener des réponses qui auraient du sens.

A plus ici ou là, Cyrill, merci.

Contribution du : 05/10/2023 14:35
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Re : Tous au Bois-Joli, merci !
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Ah, j'attendais avec impatience de savoir si j'avais tout bien compris. Ouf, au moins je n'étais pas complètement à côté.
Merci Hersen pour ces précisions supplémentaires qui seraient malvenues dans le corps du récit mais que j'accueille ici avec plaisir.
Au plaisir !

Contribution du : 05/10/2023 14:45
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Re : Tous au Bois-Joli, merci !
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Oui, Cyrill, je suis un peu en retard...
Mais je ne pensais pas que tu étais dans tous tes états, que tu n'en dormais plus la nuit !


Contribution du : 05/10/2023 15:00
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Re : Tous au Bois-Joli, merci !
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Je t'en parle pas ma pauvre !
Sueurs froides, impressions de mort imminente...

Contribution du : 05/10/2023 19:21
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Re : Tous au Bois-Joli, merci !
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C'est fini, Cyrill, c'est fini làlàlàlà


Contribution du : 05/10/2023 19:37
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Re : Tous au Bois-Joli, merci !
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Zultabix,

Merci de ton incursion en forêt et je confirme : avec tous ces nouveaux critères d'écriture, le H subit des tempêtes. Ainsi, en liaison avec l'être, l'hêtre humain nous embarque un peu loin dans la fiction tandis que le "être humain" n'est pas facile tous les jours, surtout si on ne sait pas si c'est le H qui vient tout chambouler, ceci dit, la hache a aussi une part de responsabilité. Mais l'ache des montagne pousse encore. Ouf !

Je ne sais pas trop comment finir, du coup !
A te relire ?

Contribution du : 17/10/2023 13:32
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