Merci tout d’abord au CE d’Oniris d’avoir retenu mon poème « Les silences », après presque deux années… de silence sur le site.

Merci aux lecteurs et aux commentateurs dont les mots me touchent très sincèrement.

À l’origine de l’écriture de ce poème, je m’étais imposé plusieurs contraintes :

- Faire court, simple, quotidien, avec un brin de mélancolie et de nostalgie
- Utiliser un minimum de substantifs et « jouer » avec eux sur leur sens : yeux, mots (ou maux), vent (ou brise), pas, cœur, aube, importance, souffrance, absence.
- Travailler la métrique, le rythme et les assonances pour qu’ils se fassent oublier au profit du sens. Je n’ai pas particulièrement cherché à valoriser les rimes (elles devaient aller de soi sans être trop sonores).
- Enfin, travailler sur deux types de sonorités : des sons courts et fermés (dans les deux premières strophes), des sons longs et ouverts (3ème et 4ème strophe) et une chute à la sonorité courte et fermée.

Il m’a fallu du temps pour que ce poème aboutisse à quelque chose de présentable, pour que mon oreille entende la variation des sons que je souhaitais et que tout ça se fasse oublier pour qu’il puisse faire sens au quotidien et pas seulement « joli ».

J’espère y être parvenu et vous avoir procuré un agréable moment de lecture. Vos commentaires chaleureux me le laissent penser.

Merci à vous tous et bien cordialement
Chene