Bonjour ,
je me lance dans un nouvel exercice : le retour sur commentaire. Je tiens d'abord évidemment à remercier tous ceux qui ont lu mon texte et plus encore ceux qui m'ont laissé un commentaire, avec par ordre d'apparition :

- Volontaire : heureux de vous avoir fait sourire, c'est déjà beaucoup !

- Lebarde : j'étais certain que vous n'apprécieriez pas mon petit texte, qui trace ses flèches pour indiquer que les règles ne sont pas faites pour être suivies mais utilisées. Votre goût unique et radical pour la poésie dite classique que je préfère nommer formelle vous honore certes (car elle oblige à un sacré travail !) mais, me semble-t'il, vous bride peut-être aussi parfois. Le but n'est pas de comprendre mais de ressentir.

- Cyirill : merci, vous êtes mon lecteur idéal ! Je me sentirais presque plus intelligent quand je lis vos commentaires !

- Ornicar : vous avez raison, c'est un petit exercice de style que je m'étais lancé, puis mes doigts ont couru d'eux-même sur le clavier. Ensuite, il a fallu tout retravailler pour justement enlever l'aspect besogneux du travail. Merci.

- Papipoète : j'aime chouiner comme une mauviette de temps-en-temps, et même assez souvent en fait : ça me soulage et m'évite les produits chimiques. Et personne ne m'a jamais traité de fragile pour autant. Quant au chagrin, qui peut prétendre ne pas le connaître ? Les brutes obsédées de donner un sens à tout ce qu'on ne peut comprendre ? Merci en tout cas pour votre travail infatigable de commenter toutes les publications : j'en suis bien incapable !

- Boutet : heureux de constater que vous voyez le travail ; quant au contenu, désolé qu'il ne vous touche pas : le ressenti ne se commande pas !

- Provencao : heureux que vous ayez relevé ma tentative de jouer entre le vide de la page et le ressenti de mon narrateur. Merci pour votre sensibilité.

- Robot : là aussi, je suis heureux : laisser le lecteur perplexe me semble être un but quand on se lance dans l'exercice absurde de la poésie. Vous déplorez fadeur et monotonie, mais c'est ce que je veux exprimer. Je parle de vie sans joie, pleine d'ennui, de désirs inassouvis. Comment faire autrement ?

- Cristale : très content de vous plaire. Vous êtes sans doute une des contributrices du site dont les texte m'impressionnent le plus, voire me rendent jaloux. Vous avez perçu le second degré de mon texte, avec mon entame au pluriel alors que le narrateur se complait dans sa solitude. Merci de votre commentaire élogieux.

- Eskisse ; nous avons tous, j'espère, notre poète fétiche, modèle, indépassable. Pour moi, c'est Apollinaire. Lui être comparé est donc le plus beau compliment qui soit !

- Lapsus : merci d'avoir autant apprécié et ressenti ce que je voulais exprimer !

- Ramor : merci pour ce grand moment de rire que vous avez provoqué. Autant de condescendance intelectualisante et méprisante cachée sous la forme de pseudo conseils, bien emballée de mots transformant la poésie en un infâme brouet resseupi (mot d'argot vosgien signifiant trop cuit) des termes savants qu'affectionnent les précieuses ridicules, bravo ! Quant à mes fôtes d'axent et d'akor, je ne haie pas relevai, mais je ne prétends aucunement à la perfection. Enfin, "l'accumulation qui remplace l'élan" : euh, vous vous êtes relu ?

- Bodelere : merci d'avoir apprécié mon petit exercice de style sans prétention et de relever que le sens dépend aussi du contexte.

Et merci encore une fois à tous ceux qui lisent mes pauvres vers. J'aspirais à être Apollinaire, mais je ne suis que moi. Et c'est déjà pas si mal.

Bonjour Laurent-Paul,

je n'avais pas commenté votre poésie, dérouté par sa présentation. Mais, merci, il faut que je sorte de ma zone de confort pour aller me frotter à d'autres façons décrire et de ressentir. Ce n'est pas si facile, mais ça viendra !

Par contre, je commente vos commentaires de commentaires : exercice réussi, pour un coup d'essai... J'apprécie pleinement notamment votre délicieux avant-dernier ... Au plaisir de vous lire : promis : j'aurai progressé.

Bonjour Laurent-Paul
Eh bien, vous voyez, vous y arrivez ! Je trouve ce commentaire agréable, et bien argumenté, écrit en " français ", à la portée ainsi de tout le monde.
Il y a ici des gens fort lettrés, dont le savoir impressionne, rend humble.
Il y a aussi des gens aimant écrire, tout simplement.
Il y a les autres...
papipoète

Des "Apollinaire" y'en a plein, mais des Laurent-Paul y'en a qu'un alors ne changez rien.

L'exception est souvent signe d'excellence.

Bonjour et merci pour votre bienveillant retour sur commentaires. Exercice réussi ! Un réel plaisir que cet échange, à renouveler lors d'un prochain opus, vous le faites si bien.

La commentatrice que je suis en est friande. C'est aussi une belle façon de prolonger le poème en instaurant le dialogue entre l'auteur et ses lecteurs.

Bravo ! ...et encore merci.

Bonjour Laurent-Paul

Merci pour votre intéressant retour mais pour tempérer et expliquer mon commentaire sévère (en EL), sachez que sur mon portable j'ai lu votre poème sous la simple forme d'une longue liste indigeste de distiques ( sans l'aspect flèches!!).
Voilà peut être la cause de ma mauvaise humeur ce jour là!

Sans rancune j'espère.
Cordialement

Bonjour Lebarde,
la rancune est une passion triste à éviter absolument ou à réserver à ceux qui nous trahissent.
Et j'avais d'abord écrit mon poème sous forme de distiques, ce qui donnait effectivement un aspect indigeste. L'idée des flèches m'est venu plus tard.
Cordialement.

nb : un commentaire sévère, du moment qu'il est argumenté et ne me prend de haut, ne me gêne pas.