Chaque printemps, dans son époustouflante débauche, m’évoque cette œuvre formidable, musique et chorégraphie, et corrobore l’idée que L'énergie vient du sol. C’est la sève qui monte. C’est elle qui fait se mouvoir les danseurs et les instrumentistes.
J’ai tenté d’exprimer mon vertige pour cette création, et pour le printemps.

Merci BSL, pour avoir vécu ce ballet dans son contexte. L’éplucher de ballerine m’a bien plu.

Merci Don. Igor Stravinski ne se retournera pas dans sa tombe : c’est également mon vœu. Visuel, littéraire, tout en restant poétique : un beau compliment !

Merci Provencao. Poésie très initiée, dites-vous. Je réponds : initiée un peu, mais surtout inspirée par l’écoute et l’immersion.

Merci Papipote, ne serait-ce que pour l’ultime quatrain, horrible à souhait.
Je n’ai pas revendiqué le néo-classique mais le contemporain. Mon poème n’est donc en aucun cas exclu de quoi que ce soit.

Merci Myndie. Même force suggestive, même magnétisme tellurique que Le Sacre : quel beau compliment !
La poésie, la musique, la danse. J’espère bien réitérer ce mariage à trois. Manque l’art graphique pour compléter le tableau, je n’ai pas dit grand-chose des costumes ni du décor.

Merci Vadim. Je ne me souviens plus d’une conversation autour de L’Oiseau de feu, mais Stravinski n’est pas loin d’être en effet mon compositeur fétiche. Je suis flatté par la très haute voltige !

Merci Ramana. Quelques vers sont à lire dictionnaire en main. Un poème composé aussi dico en main !
Le populaire franchouillard n’est toutefois pas pour me déplaire, chaque chose en son temps.
J’ai eu le plaisir de réécouter Brassens, et Nougaro dans Paris Mai. Que de finesse et de virtuosité !

Merci Mokhtar. Vous avez parfaitement compris mon objectif : par un vocabulaire déconcertant, désorienter le lecteur, comme pour reproduire les réactions des premiers spectateurs. Honoré que mon poème vous semble participer par un troisième art à cette révolution artistique.
Heureux aussi que votre épluché de Larousse ne vous ait pas semblé rébarbatif.
Pensacre, une variante de la ciguë si j’en crois wiki. C’est en effet sa toxicité que j’ai retenu pour l’effet de l’ostinato.

A vous lire, Cyrill

Merci pour le retour.
Vous m'avez donné l'envie de revoir l’œuvre...
Et, dès le début, les danseurs accroupis, comme rivés au sol, se redressent, se délient, comme les plantes qui s'élancent vers le ciel dès que le printemps arrive.

Citation :
La poésie, la musique, la danse, bah c'est déjà pas mal !
Ceci dit, je peux comprendre que le dessinateur, aquarelliste -et j'en passe- talentueux que tu es, s'y attache également. Personnellement, ce qui me fascine et m'inspire plus que les décors, c'est par exemple le mouvement incarnat, virevoltant et vaporeux d'une robe , comme celle d'une bohémienne dansant sur le parvis d'une cathédrale...
Mais je m'éloigne, je m'éloigne

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devrait me faire rebondir, mais je reste quasi en mode coi

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