Toute ma gratitude à l'équipe du comité éditorial qui a jugé mon poème digne d'être publié malgré le peu de hâte que les lecteurs en Espace lecture ont mis à se prononcer.
A vous, lecteurs de passage qui vous y êtes arrêtés, à vous, commentateurs qui avez eu le courage d'attaquer la falaise (le volcan plutôt) et les mots pour le dire, je vous dois autant de remerciements que d'explications.
Je me rends bien compte de ce que son côté abstrus peut avoir de rebutant. Mea culpa donc.
Pour moi, à l'évidence la création poétique émane de l'espace du dedans ; ainsi l'insolite, le sibyllin, l'hermétisme même, n'ont-ils pour but que d'amener le lecteur à donner libre cours à son imagination et à sa propre sensibilité. Ce qui vaut toutefois pour un poème ne fonctionne pas toujours avec la prose. Ici, le but recherché n'était pas d'engager le lecteur à imaginer mais de l'amener à comprendre et à ressentir. Je me rends compte cependant que trop d'opacité ne peut y contribuer.

En fait, ce texte raconte plus qu'il n'exprime, même si le problème évoqué m'émeut prodondément.
C'est d'une maladie bien contemporaine et toujours occultée par qui en est victime qu'il s'agit : l'anorexie mentale. Ce « vilain petit canard », c'est un gamin, un ado qui se voit comme un cygne noir à travers le prisme déformé des miroirs, c'est le rejet de lui-même, la meurtrissure physique qu'il s'inflige, comme s'il pouvait se scarifier pour se débarrasser de sa « graisse ».
J'ai voulu en exprimer le caractère obesssionnel autant que les souffrances et la jouissance qu'elle provoque. Danser sur un volcan, n'est-ce pas se mettre en danger en toute conscience des risques ?
Par des expressions que je sentais aussi précises que possible, par des mots rigoureusement choisis, j'ai tenté de semer de petits cailloux qui auraient indiqué le chemin. Ce ne fut pas assez, je le regrette et j'apprécie énormément les efforts de réflexion qu'ont dû vous coûter vos tentatives pour percer le mystère. En même temps, je garde précieusement toutes vos interprétations, elle sont diverses et enrichissent ma propre réflexion au-delà de ce que vous pouvez imaginer.
Alors j'adresse à chacun de vous Provencao, Papipoete, Cyrill, jfmoods, A2L9, Cristale, mon sourire le plus chaleureux et un grand merci.
Promis, mon prochain opus sera plus transparent !

Merci pour votre retour.
Cordialement

Hello Myndie,

J'enlève le sable entre mes orteils, vestige de mes vacances malheureusement terminées, et je vais lire ton poème et le commenter.



J'aime bien le titre.



A +
Don

Hello Don!
Merci pour le titre, c'est déjà ça! Et pour les chocolats aussi!
J'ai hâte d'avoir ton avis; et en même temps désolée pour tes vacances terminées. Faut bien que ça se fasse... Moi les miennes commencent demain!