L’Antéchrist fait partie d’un recueil de dix nouvelles qui paraîtra bientôt en autoédition et sera distribué par une librairie de Pau ainsi qu’en vente sur Amazon. J’en dirai davantage quand ce sera effectif. Toutes ces histoires, dont beaucoup sont passées par Oniris, ont un aspect fantastique et se déroulent dans les Pyrénées. Ça reste la spécificité du recueil, son thème dominant.
L’antéchrist ayant été écrit sur le tard j’avais besoin d’avis, d’où mon retour ici alors que je pensais ne plus jamais revenir tant le secteur des nouvelles n’attire plus. Bien m’en a pris, 6 commentaires à l’heure actuelle pour un texte de 32 000 caractères c’est plus que je n’espérais ! D’où un énorme merci, d’abord au CE, aux correcteurs, ensuite aux courageux lecteurs qui ont accompagné mon pèlerin.

« L'intrigue est habilement amenée », voilà qui ne pouvait me ravir davantage Lapsus quand on connaît l’importance que j’attache au scénario. À partir du moment où je suis engagé dans l’écriture d’un récit, je me creuse les méninges jour et nuit afin d’assembler le plus finement possible tous les éléments.

Quelle fin auriez-vous préféré Germain, ça m’intéresserait de savoir ? Je précise, car j’ai l’impression que ça n’a pas été bien saisi, l’histoire n’est pas un rêve ! Le pèlerin a basculé dans un passé médiéval après sa sortie de l’auberge, on peut considérer elle-ci comme une porte temporelle. Il n’y a rien de plus facile et bateau que les récits fantastiques où le héros s’éveille à la fin.

Du mystère, oui Robot, on est en plein dans un fantastique sans réponse. Il est bien plus intéressant, je trouve, de laisser le lecteur échafauder ses propres hypothèses. C’est mieux pour l’appropriation de l’histoire que de lui servir un mode d’emploi tout fait.

Votre façon de commenter ne me gêne aucunement Papipoete tant qu’elle vient du cœur. Et du cœur, il en faut en effet pour avaler 32 000 caractères ! Je constate avec plaisir que vous avez tenu la distance et êtes resté avec mon pèlerin jusqu’au bout.

« ce chemin revêt de multiples facettes », absolument Matcauth, comme le narrateur de l’histoire l’explique au début. En vrai, il y a autant de chemins qui vont à Compostelle que de pèlerins, chacun ayant ses raisons propres, souvent irrationnelles au regard de la difficulté du parcours. Cette forme de folie, du moins de dépassement de soi, me paraissait idéal pour introduire du fantastique.
Vous regrettez l’absence de sens, pourtant vous pouvez voir la venue funeste de l’antéchrist comme une comparaison avec la déliquescence actuelle de notre planète. Elle se meurt, donc la bête (l’apocalypse) arrive, mais il reste de l’espoir si on se bat : "mort à l’anticrist !"

Heureux de te retrouver Cherbiacuespe, moi aussi je ne viens plus beaucoup sur Oniris. Probable d’ailleurs que je m’éclipse en suivant, trop attristé par la désaffection des nouvelles quand on a connu l’âge d’or.
Concernant le récit, je le répète, ce n’est pas un rêve ! Relis ma réponse à Germain. En fait, tout déraille quand l’aubergiste fait sortir le pèlerin par la porte de derrière. Il change alors de cadre temporel pour atterrir au moyen-âge, en pleine mission mystique de pèlerins survoltés. Une fois l’antéchrist repoussé, il regagne son époque par la voie du Saint-Esprit ou autre procédé qui te convient.

Oui, tu as raison, j'avais oublié ce passage où ton héros sort par derrière, mais, justement. Je pense que tout le problème vient de ce qu'il se réveille dans son époque. Tu me demande d'imaginer un procédé quelconque, c'est celui qui vient facilement à l'esprit du quidam, dont je suis un exemple éclatant. Donc, je pense que ton récit gagnerait beaucoup à trouver ce procédé de sortie. Par exemple, si tu me le permets, épuisé et dépenaillé après sa chute dont il ne garderait aucun souvenir, tu pourrais le faire sortir d'une grotte (tu peux même en préciser une si tu en connais), et tu enchaînes avec la petite fille. C'est un exemple qui me vient comme ça, à l'emporte-pièce. Tu peux même aller chercher du bizarre, comme à l'auberge. Je ne sais pas ce que tu en penses, à toi de voir.