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la guerre par rapport à la guerre
Onirien Confirmé
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17/08/2024 17:07
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Alors effectivement, récemment j’écris beaucoup, et je propose trop d’idées, qui sont absurdes, artistiquement bof, ou qui font un peu peur, ou qui sont tentaculaires, ou qui n’ont strictement aucun rapport avec le truc. mais bon voilà.
En fait, mes deux premiers lecteurs, ce sont ma mère et un voisin toujours dans son jardin, à chercher soit les papillons, soit sa tortue que j’ai vue s’évader il y a looongtemps, mais j’aime bien chercher avec lui, c’est l’occasion de lui lire mes textes.
Et du coup, récemment, à chaque fois, ils me disent '''Parle de la guerre !''' Mais laquelle, en fait ? Et comment ? Et pourquoi ?

par rapport à ce texte
de quelle guerre je dois parler

.
.
.

BlaseSaintLuc franchement, non mais franchement, t’as le droit de pas aimer, mais dire que c’est pas pratique ??? c’est genre comme reprocher à un cauchemar de pas avoir de début. Maisss

alors tu veux que je t’explique de quoi ça parle ?
mais justement, c'esst ça le truc , c'est le flou, ce trouble, le grand bordel intérieur qu’on arrive pas à dire.

dis moi, tu n'as jamais eu envie de pleurer sans trop savoir pourquoi ??? voilà

ouf et t’attends que je mette des sujet, verbe, émotion, morales, mais alors, j’écris pas une fiche wikipédia sur mes tripes, oulalala.

en fait ce que tu lis, c’est un mélange de sensations, de peur, de colère rentrée et Y’a pas de résumé, parce que cette douleur ne s’écrit pas avec une intro développement conclusion, tu vois.

Les métaphores te paraissent pas "poétiques" ? Peut-être parce que j’ai pas cherché à faire joli. J’ai cherché à faire vrai. Et parfois, le vrai, c’est moche, confus, ça pue un peu.
Mais c’est vivant.

(les intentions de l’auteur sont peu claires. Veut-il en parler ? De quoi ?))
J'ai pas compris, mais stp ne viens pas me demander d’écrire avec des moufles pour pas t’écorcher.

.
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.

Provencao je penses que tu écris comme si tu avais peur de dire ce que tu penses vraiment. lalala.

dis moi, est ce que tu crois que j’ai choisi un thème avec des fiches ? et que je me suis assis avec un thé et des gants blancs pour parler de ta (gravité)?

J’ai un nœud dans le ventre et des visions dans la gorge. Et tu viens de me vexer. Merci.

ça passe peut-être en un clin d’œil pour toi, mais moi, j’ai mis des années à écrire ce texte, à regarder les boutons qui tombent et ne rien faire.

et si t’as cligné trop vite, tu as juste raté le feu. Attiention

Contribution du : 10/07 23:06:01
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Re : la guerre par rapport à la guerre
Expert Onirien
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29/03/2021 22:01
De Ailleurs que nul part
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Pardon, mais je suis abasourdi par ce que je lis, vous vous adressez à des Poétesses et des Poètes et du tact serait peut-être à envisager.

Contribution du : 10/07 23:32:57
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Re : la guerre par rapport à la guerre
Onirien Confirmé
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17/08/2024 17:07
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papipoete, tu m'as manqué, j'espère que tu vas bien

et je suis choquée en fait, tu dis ne rien comprendre à mes lignes, ne rien comprendre ???!

en fait, basic, j’écris au moment précis où le sens n’est plus sûr, genre le moment où les mots viennent avant les explications.

j'aime pas le film La vie est belle, mon texte ne joue pas à faire rire, je joue à ne pas mourir du sérieux!

est ce qu'on doit faire des exposés PowerPoint sur l’atrocité du monde ?

je ne crois pas que l’écriture doive consoler, je crois qu’elle doit gratter là où ça brûle, même si on comprend pas tout de suite pourquoi ça fait mal, même si on comprend pas tout court.

alors alors non, nop, c’est pas facile de rire de tout, mais parfois, c’est dur de tout prendre au sérieux. :)

Contribution du : 11/07 13:37:19
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Re : la guerre par rapport à la guerre
Maître Onirien
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bonjour poète
Si je vous " t'ai " manqué, c'est que l'on se connait ? Alors, fissa je suis allé voir dans les couloirs d'ONIRIS, bingo, t'es connu !
Moi, je raconte des histoires aux grands, après avoir inventé des contes à ma fille, puis à mes petits-enfants ( tu sais papi, on te faisait croire qu'on te croyait ) devenus grands plus de 20 ans.
J'ai un peu romancé ma vie, pour qu'elle passe en octosyllabes, et je taquine le vers libre, la prose aussi.
Tu joues " à ne pas mourir " ? si je suis encore là à 75 ans, c'est que la polio ne voulut pas de moi, contrairement à ma copine Patricia poème " je t'aimais "
si je suis encore là, c'est que j'ai envoyé chier ma harceleuse poème " harcèlement ", malgré des séjours en psychiatrie hôtel peu recommandable !
si je suis encore là, c'est parce qu'une femme admirable m'a tendu la main, après 4 années de célibat forcé...mon ex-femme partie avec un affreux mac !
si je suis encore là, c'est parce que j'aime la vie et que je me bagarre... tiens, de mon oeil rescapé je vais aller tantôt ,contempler le paysage derrière mon déambulateur !
si je suis encore là, c'est que je veux voir encore plein de films comme " la vie est belle " !
mais poète de là-bas, pardonne-moi de goûter modérément tes lignes ; l'écriture me console de ne pas courir avec mes pieds, en les faisant courir dans un sonnet, un maillet, une gérardine.
tu peux même voir que j'ai poétisé sur l'atrocité de la guerre, " en vert de gris " et j'ai près de moi des textes à la gloire de Malala, de femmes après le passage de SS dans leur maison forestière, en 1940
Mais je ne me prend pas au sérieux ; j'écris et je parle aux gens.
à te relire avec grande curiosité, et me voir peut-être par ton talent, épaté ?
papipoète

Contribution du : 11/07 14:21:37
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Re : la guerre par rapport à la guerre
Maître Onirien
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Vous êtes trop au top tous les deux !

Laissez béton !

Contribution du : 11/07 16:48:14
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Re : la guerre par rapport à la guerre
Maître Onirien
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Bonjour,

Je tiens à vous présenter mes sincères excuses si mon commentaire vous a vexé.
Ce n'était absolument pas mon intention, et je suis vraiment désolée que cela ait pu vous blesser et vous toucher.

Parfois être vexé nous renvoie à nous seul, seul avec soi, sans démesure, sans discordance, seulement là.

Prenez soin de vous.

Cordialement

Véronik

Contribution du : 11/07 17:53:35
_________________
"La poésie, c'est tout ce qu'il y a d'intime dans tout"
V. Hugo
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Re : la guerre par rapport à la guerre
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Bonjour Provencao Je te pardonne, :) mais sans cérémonie. hihi

en fait parfois être vexé, ça nous renvoie à nous-mêmes mais aussi à ce petit monstre qui écrit, pas pour plaire mais pour respirer, genre

et j’aimerais te proposer de relire mon texte, mais avec des lunettes roses, je parle des lunettes qui révèlent les cicatrices derrière les images, tordues!!!?
lis-le comme si t’étais moi, un instant.

Et si ça ne marche pas, au pire, tu gardes les lunettes pour regarder le monde. :)

Prends soin de toi aussi,
Et merci d’avoir pris le temps de répondre.

Contribution du : Hier 13:50:37
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Re : la guerre par rapport à la guerre
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oulalalala Papipoète , j'aime de ouf, tu racontes la vie comme une épopée cabossée, tu vois ce que je veux dire, et franchement, ça me parle plus que n’importe quel discours bien repassé.
et je sens que t’as pas vécu dans un musée, et que tu as eu droit aux coups, à la fièvre, aux chambres froides, brrrr

je sais que tu écris pour consoler ce que t’as pas pu courir,
et moi, j’écris pour survivre à ce que je ressens trop fort.

en fait je viens d’un monde où la guerre est interne, liquide, plus mentale que frontale, et elle se cache dans les ascenseurs, dans les écrans bleus, dans les colères rentrées, les absents, les zombies, les tentacules, les voix qui s’étranglent avant d’arriver.

tu vois, j'ai moins vu la guerre, mais je la porte en moi comme un héritage honteux.

je répète que Tu as le droit de ne pas goûter mes lignes, bien sûr. Mais et mais ce qui me touche, c’est que tu m’aies écrit tout ça, encore j'aime de oufff, tu m’as raconté ton corps, ta vue, tes douleurs, tes émotions quoi.

tu sais, peut-être qu’on n’écrit pas pareil, mmais on écrit pour pas mourir trop vite. :)

Contribution du : Hier 14:01:55
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Re : la guerre par rapport à la guerre
Maître Onirien
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hello poète
J'ai parcouru un peu ce que de Oujda, tu écrivis comme
" ne hurle pas tout le temps, brule !
- ne hurle pas n'importe comment, brule ! "
et
" je me griffe jusqu'à l'os, je dois me nourrir "
En voilà des tirades que je verrais bien poétisées, in french langue de Molière, pour que je comprenne et sois ému impressionné ; comme je te le disais, par tes lignes, épaté !
Je me griffais l'os, non point pour me nourrir, mais quand un soignant me faisait mal... je détournais cette souffrance à travers mes ongles, pour ne pas avoir trop mal à cette plaie, à cette sonde qu'on m'enfilait...
j'ai toujours hurlé, même en silence mais hurlé, du haut de ma colossale stature de 50 kilos, lorsqu'il le fallait quand un costaud s'écrasait, alors qu'il eut fallu le faire.
je suis sûr poète d'Oujda, que je te re-lirai, et que tu m'épateras !
papipoète, béat devant mon jardinet, mon rosier du poème " renaissance "

Contribution du : Hier 15:01:37
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Re : la guerre par rapport à la guerre
Maître Onirien
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J'ai un peu honte de mon post. Veuillez m'excuser.

Contribution du : Hier 15:26:53
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