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BlaseSaintLuc
26/6/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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Pas pratique comme texte, je pense que même en libre (surtout en libre !) il y avait davantage à faire, autrement, les intentions de l'auteur sont peu clair, veut il oui ou non en parler ... De quoi ?
Justement, c'est à lui de nous le dire. Métaphores ? "Les boutons tombent au sol." "C'est la fée qui lance," etc... Le côté poétique n'est pas le marqueur le plus présent du texte non plus. |
Provencao
10/7/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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Bonjour tentacule_du48,
Ces confessions qui portent ces réflexions ne sont à mon sens la goutte d’eau de ce sujet choisi où tout se dit et passe en un clin d’œil... Ces phrases seraient arbitraires s’ils étaient confiées sans la gravité dont elles dérivent. Au plaisir de vous lire, Cordialement |
ALDO
10/7/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Je ne suis pas certain de savoir ce qui se passe ici.
Mais je suis certain qu'il se passe quelque chose ! Quelque chose de rapide, de profond, glisse en nous sa tentacule de souffrance, presque une menace ! Les mots prennent le masque de l'enfant pour mieux dire la viscère. Je ne suis pas assoiffé de surréalisme morbide, mais je trouve ici, quelque chose de noir et qui palpite, et qui s'implante, quelque chose de malin. |
papipoete
10/7/2025
trouve l'écriture
très perfectible
et
aime un peu
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bonjour tentacule_du 48
Parler de guerre, mais au fait de laquelle ? Pas difficile depuis que le Monde vit sur la Terre, on se bat à gauche et à droite, et le sans coule rouge bleu noir, sous le glaive ou la mitraille ! Nulle guerre n'est moins atroce qu'une autre, et les soldats meurent, mais aussi tellement de mères, d'enfants dont la seule arme est ce visage qui supplie... NB je ne comprends rien à vos lignes ( elles ont sûrement un sens profond, traitant de ce cancer éternel ) mais je songe au film " la vie est belle ", où ce papa dans le camp de prisonniers de la Shoa, fait croire à son fils détenu aussi, que c'est un endroit " pour rire ", pour gagner des lots. le dernier vers pourtant me conforte un peu dans mon scénario. Mais pas facile de Rire de tout... |
hersen
10/7/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Un très gros coup de cœur pour cette poésie. La guerre est partout, en chacun de nous, elle éclôt ou se résorbe.
Ou absorbe Il y adans l’écriture une réelle recherche, l’enfance, première victime des guerres, transpire dans chaque ligne. Cette façon d’écrire me touche beaucoup, ilfaut extirper plutôt que se conformer. "Je me promets que si je tombe je vole" Poétiquement de haute volée. Humainement déchirant. Un très grand merci. |
Eskisse
10/7/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Bonjour
Votre poème pose un style. Phrases lapidaires. Opacité. Il m'a paru étrange au premier abord. C'est peut être cette étrangeté qui séduit. Comme une confidence qu'on aurait retenue. Le corps est très présent. Très beau final. |
Cyrill
11/7/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Un beau texte, de la puissance en peu de mots. Il y a une logique énigmatique qui ressemble à celle d’un enfant. Les boutons associés à la guerre m’évoque le film La Guerre des Boutons : les enfants tombent comme les soldats. Il peut s’agir aussi des boutons d’uniforme.
Il y a aussi cet aparté d’adulte «Toutes les guerres sont simples et vulgaires », autrement dit compréhensibles par un enfant, qui retient l’essentiel. J'aime particulièrement l'image des « ongles qui ne font pas que caresser le crâne ». Il y a un non-dit entre ce qui raconté par la « langue, timide », et ce qui est creusé par les ongles, comme les pensées insupportables. La dernière phrase est tout à fait particulière à la pensée magique. Bravo ! |
EtienneNorvins
12/7/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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La guerre est indicible (« ma langue, timide, ne raconte pas tous les détails ») - elle ne peut qu’être éructée, cauchemardesque, grand-guignolesque comme un tableau d’Otto Dix ? Avec son vernis de propagande aux échos judéo-chrétiens (notamment : « Je creuse des tombes pour respirer l’odeur de l’essence et proposer ma chair à la cantine », qui sonne comme une caricature de paroles christiques…) avec appel morbide au sacrifice des héros pour conclure ? (« Je me promets que si je tombe je vole »).
Mais en fait j’avoue me sentir face à ce texte un peu comme Fabrice à Waterloo – baguenaudé par ce travail sur la prose entre les Chants de Lautréamont (« Les ongles ne font pas que caresser le crâne ») et les sentencieuses Poésies d’Isidore (« Toutes les guerres sont simples et vulgaires ») - ceci pour essayer de me raccrocher à du connu. |
Donaldo75
12/7/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour,
Bon, je ne vais pas couper les cheveux en mille vingt-quatre voire en deux mille quarante huit dans une analyse de type commentaire composé de classe de première littéraire because ça me saoule d'entrée de jeu. J'ai aimé ce poème. Pourquoi ? Parce qu'il se lit d'une traite, ce que permet la poésie en prose sans avoir à chichiter sur la forme, la construction, la spatialité (un terme bien savant pour dire comment le texte m'apparait sur la page) et le découpage. Ici, point de fioritures. C'est du brut où les idées tangentent les images et dégagent de la poésie si naturellement que je ne l'ai pas vue venir avec ses gros sabots et ses verres à foyer. L'usage de la première personne du singulier en rajoute encore une couche sans se la péter grave mais juste en incarnant le propos. Bravo ! |
Cristale
13/7/2025
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Bonjour,
«Les boutons tombent au sol » «C’est la fée qui lance » « Des pierres sont avalées par mes blagues déplacées et enfantines. » ... Désolée, je pige que nib, que tchi, que dalle, bref rin du tout pourtant j’ai avalé un bidon de destop pensant curer la tuyauterie de mon comprenoir à prose. Le narrateur n’y est pour rien il narre et c’est moi qui suis dans la brume littéraire. Déjà ma mère-grand disait : « Toué, faut tout t’espliquer par A + B ». J’entends comme un drame à cause d’une guerre mais je n’y vois guère qui c’est qui cause. «Toutes les guerres sont simples et vulgaires. » D’accord, c’est prosaïque et ça tombe bien. « Je me promets que si je tombe je vole. » Un peu de poésie, ça j’aime aussi. Pour ces deux lignes je note écriture « très aboutie » « j’aime beaucoup ». Comment estimer la qualité globale de l’écriture ? J’ois pourtant le clapotement d’un clavier aguerri... (tiens, encore le mot guerre). Si j’aime ? Je ne sais pas. C’est flou. Ma lecture fut ponctuée de points d’interrogations mais sans doute que, les pieds sur le sable et la tête dans les étoiles, je cherche trop midi à quatorze heures et que le discours est bien plus simple qu’il ne me paraît. Gandhi a dit : « C'est une erreur de croire nécessairement faux ce qu'on ne comprend pas.» Donc je m’abstiens de noter. Quoi qu'il en soit, merci du partage et au plaisir d'autres lectures. Cristale en mode relax |
Vadim
13/7/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Voilà un texte qui semble abrupt mais qui ne tenaille pas le lecteur entre deux pauses pour capter ce qu’il lit. J’ai apprécié ce sens de la phrase qui impacte, sans que je ne comprenne entièrement le fil conducteur. Pour moi, des réflexions à la volée tout en étant étudiées, des phrases jetées au vent avec suffisamment de kérosène pour s’embraser dans la pensée. Un talent pour la prose indiscutable est à l’oeuvre.
Bravo à vous |
GLOEL
22/7/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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C'est un ressenti plus qu'une suite de mots et d'idées. Il faut suivre et s'accrocher, puis relire et deviner non pas un sens mais une émotion timide, faite de frayeurs et de douleur.
Certaines phrases sont fortes. Cette prose est courte à souhait : l'horreur ne se raconte pas. J'ai beaucoup aimé la chute de la fin : "Je me promets que si je tombe je vole"... Mais qui tient encore ses promesses dans la guerre ? Et pourtant, quelque part je suis resté sur ma faim... |
Salima
25/7/2025
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Bonsoir Tentacule,
Bin voilà, c'est malin. J'ai dit sur le forum que je viendrais vous commenter, mais au pied du mur, je ne vois pas comment. Quand je pense que vous m'avez dit "trop d'image tue l'image" !!! Non mais franchement, vous n'écrivez que par l'image. Le problème, c'est que je ne comprends rien. Je ne reconnais aucune cohésion, aucune cohérence, aucun lien avec l'annonce sur la guerre. Alors s'il faut mettre la raison en veilleuse, je dirais qu'il se dégage un malaise, pareil à celui des cauchemars, dans un monde distordu avec des grandes zones d'ombre inquiétantes. Mais reste que l'ensemble, comme dans un cauchemar, n'a ni pied ni tête, ni objectif ni méthode, ni respect des conventions de la communication. Alors, comment voulez-vous que votre lecteur vous comprenne ? Ça par exemple : "Mon souffre sent." ??? Je ne comprends pas. |
Volontaire
29/7/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour,
J'aime beaucoup ce texte déroutant, où la désorientation du narrateur (sauf errreur de ma part) semble se refléter dans les écarts poétiques au sens ordinaire. Lire ce texte me donne la sensation d'être assise à une table et d'avoir le tournis, que tout bouge alors que j'ai fait l'effort de m'asseoir. Une sorte d'angoisse me saisit : quand est-ce que cela va s'arrêter ? Pourquoi cela tourne autant ? Que faut-il faire pour que ça s'arrête ? Oui, le tournis, vraiment. Merci pour ce partage :) |