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Poésie en prose
tentacule_du48 : De quelle guerre je dois parler ?
 Publié le 10/07/25  -  7 commentaires  -  654 caractères  -  144 lectures    Autres textes du même auteur

Récemment, et à chaque fois que je lis mes textes à ma mère, elle me dit : « Parle de la guerre. »
Mais laquelle, en fait ?


De quelle guerre je dois parler ?



Les boutons tombent au sol. Toutes les guerres sont simples et vulgaires. Mon souffre sent. C’est la fée qui lance. Des pierres sont avalées par mes blagues déplacées et enfantines. Je creuse des tombes pour respirer l’odeur de l’essence et proposer ma chair à la cantine. Mes confessions oublient le goût du lait, avant même le sourire d’une porteuse en colère. Les ongles ne font pas que caresser le crâne, c’est pour cela que ma langue, timide, ne raconte pas tous les détails. J’ai peur que les cordes qui m’entourent encore cessent de murmurer leurs instructions et deviennent des tentatives échouées de chute. Je me promets que si je tombe je vole.


 
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   BlaseSaintLuc   
26/6/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
Pas pratique comme texte, je pense que même en libre (surtout en libre !) il y avait davantage à faire, autrement, les intentions de l'auteur sont peu clair, veut il oui ou non en parler ... De quoi ?
Justement, c'est à lui de nous le dire.

Métaphores ? "Les boutons tombent au sol."
"C'est la fée qui lance," etc...

Le côté poétique n'est pas le marqueur le plus présent du texte non plus.

   Provencao   
10/7/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
Bonjour tentacule_du48,

Ces confessions qui portent ces réflexions ne sont à mon sens la goutte d’eau de ce sujet choisi où tout se dit et passe en un clin d’œil...
Ces phrases seraient arbitraires s’ils étaient confiées sans la gravité dont elles dérivent.

Au plaisir de vous lire,
Cordialement

   ALDO   
10/7/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Je ne suis pas certain de savoir ce qui se passe ici.
Mais je suis certain qu'il se passe quelque chose !

Quelque chose de rapide, de profond, glisse en nous sa tentacule de souffrance, presque une menace !

Les mots prennent le masque de l'enfant pour mieux dire la viscère.


Je ne suis pas assoiffé de surréalisme morbide,
mais je trouve ici, quelque chose de noir et qui palpite, et qui s'implante,

quelque chose de malin.

   papipoete   
10/7/2025
trouve l'écriture
très perfectible
et
aime un peu
bonjour tentacule_du 48
Parler de guerre, mais au fait de laquelle ?
Pas difficile depuis que le Monde vit sur la Terre, on se bat à gauche et à droite, et le sans coule rouge bleu noir, sous le glaive ou la mitraille !
Nulle guerre n'est moins atroce qu'une autre, et les soldats meurent, mais aussi tellement de mères, d'enfants dont la seule arme est ce visage qui supplie...
NB je ne comprends rien à vos lignes ( elles ont sûrement un sens profond, traitant de ce cancer éternel )
mais je songe au film " la vie est belle ", où ce papa dans le camp de prisonniers de la Shoa, fait croire à son fils détenu aussi, que c'est un endroit " pour rire ", pour gagner des lots.
le dernier vers pourtant me conforte un peu dans mon scénario.
Mais pas facile de Rire de tout...

   hersen   
10/7/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Un très gros coup de cœur pour cette poésie. La guerre est partout, en chacun de nous, elle éclôt ou se résorbe.
Ou absorbe
Il y adans l’écriture une réelle recherche, l’enfance, première victime des guerres, transpire dans chaque ligne.
Cette façon d’écrire me touche beaucoup, ilfaut extirper plutôt que se conformer.
"Je me promets que si je tombe je vole"
Poétiquement de haute volée. Humainement déchirant.

Un très grand merci.

   Eskisse   
10/7/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
Bonjour

Votre poème pose un style. Phrases lapidaires. Opacité. Il m'a paru étrange au premier abord. C'est peut être cette étrangeté qui séduit. Comme une confidence qu'on aurait retenue. Le corps est très présent. Très beau final.

   Cyrill   
11/7/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Un beau texte, de la puissance en peu de mots. Il y a une logique énigmatique qui ressemble à celle d’un enfant. Les boutons associés à la guerre m’évoque le film La Guerre des Boutons : les enfants tombent comme les soldats. Il peut s’agir aussi des boutons d’uniforme.
Il y a aussi cet aparté d’adulte «Toutes les guerres sont simples et vulgaires », autrement dit compréhensibles par un enfant, qui retient l’essentiel.
J'aime particulièrement l'image des « ongles qui ne font pas que caresser le crâne ». Il y a un non-dit entre ce qui raconté par la « langue, timide », et ce qui est creusé par les ongles, comme les pensées insupportables. La dernière phrase est tout à fait particulière à la pensée magique.
Bravo !


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