Damy, puisque vous me le dites, je comprends que vous n'êtes pas un censeur, mais juste un critique !

Opus ! la réponse ci-dessus était à Cyrill, et non à Damy, désolé.

Mokhtar, je ne crois pas qu'il faille nous censurer sur l'orthographe et les règles prosodiques lorsqu'on commente en EL. C'est le jeu, celui qui publie et propose une catégorie est censé avoir relu et vérifié son texte, et tant pis pour lui s'il a laissé une coquille. Bien sûr qu'on aime présenter son texte tout beau tout frais gravé dans le marbre, mais la frustration contribue à l'apprentissage.

Puisque vous me citez dans votre commentaire, Gil, je me permets de préciser que je n'ai visé personne parmi ceux qui ont commenté avant moi, ni parmi les futurs. Je pointais simplement un risque avec ce genre de parodie.
Mais après tout, pourquoi ne pas le prendre !

Citation :
Et pour moi alors ?

(Zut, j'en ai encore oublié un !) Damy : il est vrai que ce prénom (Kevin), d'origine irlandaise, se trouve plus fréquemment dans les milieux populaires, mais c'est le premier qui m'est venu à l'esprit (mon inconscient est un éléphant qui se cache à ma vue). Ce faisant, les tendances que j'ai voulu imager se retrouvent à tous les niveaux de la société. Heureux que vous ayez apprécié ma bafouille, et pardonnez-moi cette omission impardonnable.

Non !

Pour apporter un peu d'eau à ce moulin de " belle pensée ", je viens dire que
- tant que l'on n'est pas concerné, par la question hétéro/homo et celle bien plus harde du genre, il est très facile de déclarer... aux murs
- moi, ça ne me gêne pas ! j'suis pour !
Concrètement ; lorsque l'on a une fille, qui dès l'âge de7 ans déclara :
- je ne veux plus mettre de robe !
- je veux faire " menuisier "
et entendre la maîtresse d'école dire :
- Cél...a voulu faire pipi, debout !
Son père ne pas le tolérer, et presque bannir sa fille
Se mettre en ménage avec un garçon, pour voir et s'écrouler...
Lorsque j'épousai sa maman, je lui demandai gentiment
- tu ne mettrais pas une robe pour moi, ce jour-là ?
- hum, hum...
- la voir consentir et paraître telle poupée de chiffon...
- vas vite remettre ton pantalon, va !
Depuis plus de 20 ans, elle vit avec une femme et très heureuse, malgré les regards encore assassins ;
nous nous entendons fort bien et cette compagne, qui n'a plus de père ( homophobe ) me chouchoute un peu comme le papa, qu'elle aurait aimé avoir...
Mes belles-filles apprécient le climat, qui règne dans ma tête et celle de ma mie...
Dernièrement, nous croisâmes la maman d'Axel ( copain d'école de ma Ninon à la primaire ; maintenant étudiant comme ma petite...
- comment va Axel Madame ?
- y'a plus d'Axel !
- comment ?
- c'est Emy maintenant !
Cette situation est autrement plus complexe, que homo/hétéro pour laquelle j'écrivis un poème ( paru ici " même si " )
Et nous sommes dubitatifs, face à ce cas de conscience...
Tant que nous ne sommes pas concernés, on peut dire " pas d'problème, j'suis pour " mais dans la vraie vie...
C'était la minute de papioète/papa/beau papa...

Vincente, merci donc d'apporter votre contribution à ces évaluations, lesquelles incitent visiblement à prendre la plume. A vous lire, je comprends sans aucun doute possible que vous n'aimez pas, et même vraiment pas ce texte ; mais hélas, il n'y a que cinq degrés d'appréciation, et pas un sixième pour adapter encore mieux vos propos à votre ressenti ! Je vois aussi que vous connaissez mieux que moi-même mon propre mental, qui transpire à travers mon écriture, et vous y décelez la bête immonde de l'apocalypse, pour le moins !
Je ne suis pas indifférent à la souffrance des individus quelle qu'elle soit, mais devrais-je me justifier sur ce point, alors que vos propos ne relèvent que de votre interprétation personnelle ? Je suis attristé par le fait que certaines instances, prenant fait et cause pour les personnes voulant changer de genre au nom de leur souffrance bien réelle, suscitent, exacerbent ces tendances au sein de la société pour de toutes autres raisons que la souffrance individuelle. Je vous invite à vous renseigner au bon endroit... Pensez à ceux, adolescents, jeunes adultes principalement qui, ayant vu leur transition facilitée par les dispositifs mis en place accompagnés d'une abjecte propagande, le regrettent ensuite amèrement, jusqu'au désespoir. Alors si votre sensibilité à la souffrance d'autrui vous honore, je vous invite à ne pas jouer, sauf respect, "l'idiot utile" pour les instances auxquelles je fais allusion, en fustigeant plus que de raison une intention d'ailleurs absente de ma pensée.
Bien cordialement,
Ramana.

Papipoete, merci pour votre témoignage qui montre que les choses peuvent aller positivement si l'on s'en tient à votre cercle familial. Et pourquoi ne le pourraient elles pas ? Beaucoup d'exemples sont là pour le confirmer. Le texte que j'ai commis montre avec bienveillance les intolérances du quotidien : le (la) mère de Kevin insupportée par la tenue de son fils, et le fils désapprouvant la transition de (sa) son père.
Au point de vue de la collectivité, nul ne peut encore prédire véritablement quelles conséquences vont entrainer la multiplication de ces faits. On peut dire là aussi qu'il y a une transition en cours ; souhaitons que la famille humaine ne s'en trouve pas trop déstabilisée, et que le cas échéant, elle puisse franchir les possibles obstacles et trouver la meilleure voie possible.