Oui, je voulais écrire Havre, oui bon, personne ne me l'a demandé. Je suppose que ça coule de souce :)


HavRe de solitude, médiation de la vie
Plaine de mesuétude du corps à l'esprit
Galope sous le vent rebattu par la pluie
Sur l'enkilosement glacé de tes habits.

Une fée de l’automne
A mené par le vent par le licol
A pris le chemin du marais
Pour y dompter la pluie

Très joli quatrain Tom, mais il y a un "par" de trop, me semble-t-il. Ne faudrait-il pas enlever celui qui se trouve devant "le vent"?
(de quoi elle se mêle, celle-là?!)

Effectivement, merci !...
La bonne version ci-dessous :



Une fée de l’automne
A mené le vent par le licol
A pris le chemin du marais
Pour y dompter la pluie

À son cœur j’ai pendu ma raison
qui de droite et de gauche balance.
De ma chair ne fume qu’un tison,
il tournoie dans l’espace en béance.

J'ai des trous dans mon cartable,
sur le bitume de la destinée.
Ils sèment une pensée Effroyable,
le brouillard, bientôt, va m'effacer.

Sous ton rire vermeil, un oiseau s'est posé
faisant de toi ma foi un joli gamin-fée.
Pas un jour ne se passe sans que je le revoie,
cet oiseau du divin ferait bien un envoi.

Sous le sombre labour d’un ciel mélancolique,
elle déploie son arc-en-ciel de polyester.
La pluie sur le tambour décuple la rythmique,
tel un convoi providentiel hachant l’éther.

Le déluge ruisselle et le vent crie sa rage ;
L'Aa gonfle son cours, s'épanche en tourbillons ;
Son écume jaunâtre engloutit le village
Et ses vagues de boue figent les pavillons.

Quatrain estrambot :

Amour m'en voudras-tu d'
Avoir tant attendu qu'
Elle m'aime ? Fini l'
Espoir, mon coeur banni s'
Afflige car sans règne, c'
Est par devoir qu'il saigne.