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A propos de Ce qui me manque
Expert Onirien
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05/09/2009 17:49
De France - Grenoble
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Merci à ceux qui ont lu et commenté le texte : Ce qui me manque.

Avec un tel sujet l'écriture se devait d'être sobre et sans fioritures pour le moins, indigente si possible, choix que certains lecteurs ont bien ressenti.
Les vers métrés étaient en conséquence : 4 et 8 syllabes, des vers courts, presque syncopés.
Le texte est construit en symétrie, avec la reprise de la même idée : l'action est inutile, si l'essentiel est absent.
Un glissement est opéré sur écrire et vivre, puis revient conclure sur écrire. Les deux verbes se recoupent, lorsque l'écriture est là aussi chose essentielle.

Le Diogène cité est Diogène de Sinope, le philosophe à trois-quarts timbré qui vivait dans une jarre ou une amphore et qui parcourait les rues d’Athènes, une lanterne à la main, en criant : « Je cherche un homme » ou « Je cherche l’homme ».
Pas peureux pour un sou ce ténébreux, puisqu’il aurait lancé à Alexandre le Grand la fameuse formule : « Ôte-toi de mon soleil ! ». Le même Alexandre qui ne s’encombrait pas des casse-têtes ou des difficultés et qui, devant le nœud gordien qui attachait le timon du char du roi Midas, n’a trouvé rien de plus adroit que de le trancher.
Qui ne connait François Villon et son immortel « Où sont ils, où Vierge souveraine ? Mais où sont les neiges d’antan ? » (Ballade des Dames du temps jadis) ? Ce poète-brigand manqua de peu d’être pendu (Ballade des Pendus). Oui, là encore une histoire de nœud. Le monde est à la fois petit et cruel.
Un commandeur était l’officier supérieur en charge d’une commanderie, structure à la fois religieuse et militaire.

Entre le dément et le manant, difficile de situer celui qui perd la raison et goût de vivre/écrire. Il a quelque part raison de chercher l'homme qui s'est enfui, jusqu'à l'ultime résignation.

Contribution du : 10/12/2010 12:42
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