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Re : A propos de "Salut romain"
Maître Onirien
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Merci aussi Incognito :)

Hum, si j'ai pris cette phrase (''Cet air, c'est celui de partout, et de nulle part lorsqu'on en a perdu la partition'') ce n'est pas parce qu'il y a un ''et'' et que je suis rigoriste de ce point de vue.
La réaction que tu as (faire le contraire de ce que la règle ou le bon sens préconise), si elle me parait un peu enfantine ^^, me semble tout à fait recommandable, particulièrement dans le cas d'un exercice de style comme c'était le cas pour ton texte.
Ce texte ne m'a pas plu, je te l'ai dit, pour son style ; et la ponctuation me semblait être un élément important parmi les autres. Sans doute aurais-je préféré un point-virgule ou un point avant ce "et", mais en état de cause je n'ai pas compris l'intention derrière la phrase et n'ai pas aimé l'ensemble uni "et de nulle part lorsqu'on en a perdu la partition". Peut-être que l'expression "lorsqu'on en a perdu la partition" me plait moyennement également.

Bon, après, je n'ai pas vu beaucoup de phrases qui m'ont dérangé pour leur ponctuation, je te l'avoue :)

J'attends avec impatience ton prochain texte,
placebo

Contribution du : 29/06/2011 23:15
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Re : A propos de "Salut romain"
Chevalier d'Oniris
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Bon, la dernière fois que j'ai été invité à éclaircir mes propos sur un forum, ça s'est mal passé. Bref.

Incognito,

J'ai voulu tout simplement dire que tu avais franchi un cap avec cette nouvelle. Style maitrisé, personnages intéressants, et thème intéressant.

j

Contribution du : 30/06/2011 02:13
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Re : A propos de "Salut romain"
Visiteur 
Mais non, ici, ça va bien se passer, tu vas voir... sauf évidemment si tu dis le contraire de ce que je veux entendre... mais jusque là, ça se passe bien

Je suis allé voir dans mes archives pour trouver le texte que tu avais commenté et ton com (même si j'ai supprimé les textes, j'ai conservé tous les coms).
Et voilà qui est bien intéressant ! Je savais que je faisais bien de te poser la question, même si j'aurais aimé que tu développes un peu la réponse.

Il s'agit de "Ni d'Ève, ni d'Adam", un texte qui parle des déboires d'un enfant qui essaie maladroitement de plaire et rendre service à une mère qui se sacrifie pour lui.
Le style y était fort différent, en effet. Et c'est très intéressant pour moi, parce c'était peut-être le texte pour lequel le curseur était poussé le plus loin dans le sens opposé à "Salut Romain" (et puis, tu verras qu'il y aura une chute amusante à mon post) : familier, argot, élisions de négation, libertés grammaticales poussées à limite, parfois franchie mais volontairement, de l'erreur pure et simple.
Je viens de relire ce texte et la différence est en effet énorme.
Toutefois, le style de "Salut romain" n'est pas réellement le style que je veux adopter, bien qu'il en constitue une partie.
Il est très intéressant de comparer ta réaction à celle de socque. Tu n'avais pas aimé le style de "Ni d'Ève, ni d'Adam" (ni le fond) et tu as aimé celui de "Salut Romain". Socque a aimé (je crois, du moins pour partie), le style de mon précédent texte publié ici (plus proche du style de "Ni d'Ève, ni d'Adam") et trouve que celui de "Salut Romain" est pédant.
En fait, le style que je veux adopter se situe entre les deux ou, plus exactement, est une superposition des deux. Je serais très curieux d'avoir vos deux avis sur mon prochain texte qui vise cet objectif. Peut-être qu'il vous plaira à tous les deux, ou alors à aucun des deux... à voir.

Et voici donc, comme promis, la chute amusante :

En parcourant les coms sur "Ni d'Eve, ni d'Adam", je suis retombé sur celui de Caillouq qui commence par cette ligne :

"Le style, j'adore. Presque aussi réjouissant que du Gary version Ajar."

Depuis que j'ai écrit "Salut romain", j'ai terminé la lecture de "La promesse de l'aube" (Romain Gary) et bien entamé celle de "La vie devant soi" (Emile Ajar).
Et bien, maintenant, je comprends le com de Caillouq, car "Ni d'Ève, ni d'Adam", c'était le fond de "La promesse de l'aube" avec la forme de "La vie devant soi" (ou approchante).

Aurais-je donc fait du Gary/Ajar en pensant faire du Céline ?

Contribution du : 30/06/2011 12:11
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Re : A propos de "Salut romain"
Visiteur 
Menvussa,

Merci pour votre commentaire, qui est en effet un exemple de concision dont j'aurais sans doute à m'inspirer.

C'est amusant. Comme je suis un auteur extrêmement bavard, j'ai voulu prendre ce texte, entre autres, comme exercice de concision. J'aurais donc échoué.

J'aimerais vous poser une question. Ne vous inquiétez pas, vous pourrez y répondre très concisément par oui ou par non.
Auriez-vous davantage apprécié le texte s'il s'était limité à sa première partie (c'était mon intention initiale) ?

Contribution du : 02/07/2011 14:55
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Re : A propos de "Salut romain"
Visiteur 
Mais j'y songe : j'ai exagéré. Vous pouvez répondre par O ou par N, je comprendrai et ça m'ira très bien.

Contribution du : 02/07/2011 15:06
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Re : A propos de "Salut romain"
Maître Onirien
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Ou "1" ou "0" si on a des profils informaticiens parmi nous ^^

Sinon, j'ai emprunté (juste avant de lire ton texte) le livre de Gary, parce qu'il était mentionné dans la liste des livres lus par des oniriens avec des éloges.

Je repasserai faire un tour sous ton texte une fois la promesse de l'aube terminée (vers fin juillet, donc :)

Contribution du : 02/07/2011 15:46
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Re : À propos de "Salut romain"
Visiteur 
Et dans la foulée, tu pourrais prolonger jusque fin Août avec "La vie devant soi" (publié à l'époque sous le pseudo de Emile Ajar).
J'ai beaucoup aimé le fond de "La promesse de l'aube", l'écriture aussi, mais le style de "La vie devant soi" est excellent et par moments prodigieux, d'une intelligence d'expression à méditer pour sa propre écriture. C'est même une très bonne suite de lecture car on retrouve, dans "La vie devant soi", quelques éléments, dont certains extrêmement précis (notamment la ville de Nice et une bicyclette) qui étaient présents dans "La promesse de l'aube", à tel point que je me demande si "Emile Ajar" ne les a pas placés pour qu'on y reconnaisse Romain Gary.
Je ne l'ai pas encore terminé, mais je sais déjà que je relirai "La vie devant soi" pour m'en imprégner.

Bonne lecture.

Contribution du : 03/07/2011 12:24
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Re : À propos de "Salut romain"
Maître Onirien
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En même temps, le style d'une vie devant soi est très spécifique, il est censé traduire l'expression d'un gamin d'une dizaine ou douzaine d'années (je sais plus), venant d'un certain milieu et observant le monde d'une certaine manière. Je ne crois pas qu'il faille tant s'en inspirer car il est vraiment lié au contexte et à l'origine du narrateur, je vois mal comment on pourrait en faire une façon d'écrire plus généraliste.

Je ne veux pas paraître condescendant, mais j'ai le sentiment qu'il y a dans cette vénération pour la manière d'écrire de tel ou tel auteur tout l'enthousiasme d'un jeune lecteur/auteur qui cherche encore son style. S'imprégner du style d'un autre est une maladresse récurrente chez les auteurs débutants, peut-être inévitable d'ailleurs, avant de se détacher un peu de ses enthousiasmes pour trouver sa propre voie.

Contribution du : 03/07/2011 13:17
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Re : À propos de "Salut romain"
Maître Mêmepavu
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Bonjour Incognito,


Aurais-je blessé par excès de concision ? Je me suis contenté de donner mon ressenti sur un texte dans lequel j’ai trouvé trop d’emphase. Le style se veut soigné, trop à mon goût, s’appuyant sur des références dont je n’ai que faire. J’aime quand on me donne son avis, pas celui d’un autre. C’est ainsi.

Pour moi l’idée du texte est double, d’une part montrer la complicité qu’il peut y avoir entre lecteur et auteur ce qui n’est pas évident de prime abord, d’autre part de montrer le bien que l’on peut procurer par le don d’un livre, la transmission de quelques mots.

L’exemple de l’ivrogne en valait sans doute un autre mais ne méritait pas, à mon sens, d’être ainsi développé.

Cependant je ne m’autorise pas à vous indiquer comment vous devez écrire. Cela n’appartient qu’à vous. Je me contente de donner un avis, plus ou moins explicite. Faites en ce que bon vous semble.

Au plaisir.

Contribution du : 03/07/2011 14:01
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Et sans les mains te toucher de Catherine Peintre, chez Edilivre.
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Re : À propos de "Salut romain"
Visiteur 
Bonjour Toc-art,

Méditation, imprégnation, inspiration (ceci est d'ailleurs votre terme, pas le mien), ne sont que des mots qui laissent toute latitude à l'interprétation, voire au malentendu, dès lors qu'il n'est rien d'autre de plus précis pour développer la pensée.
Un style, c'est une globalité perçue par le lecteur, qui l'emporte d'autant mieux qu'il n'en saisit pas les fondements.
En ce qui nous concerne, puisque notre intention, au delà de la lecture, est aussi d'écrire, il nous est je crois profitable d'explorer ces fondements pour en extraire les éléments fonctionnels.

Vous évoquez la maladresse d'un jeune lecteur. J'ai à cet égard un point de vue totalement opposé au vôtre, mais cela s'est déjà perçu à d'autres occasions sur d'autres forums.
Je le dis avec d'autant plus d'assurance que j'ai perdu beaucoup de temps, dans les domaines les plus divers, lorsque ma jeunesse obstinée me poussait à vouloir conserver (comme vous, à ce qu'il semble, mais j'ai peut-être mal compris) la magie des choses en occultant le fait qu'il ne s'agissait pas de magie, mais d'illusion.

Il y a dans "La vie devant soi" bien des choses à prendre dès lors qu'on y prête un minimum d'attention. Je ne consigne pas ces choses dans un calepin, mais je sais bien qu'à force de lecture je finis par les identifier et les mémoriser. C'est ce que je désigne par "imprégnation". Je ne désire pas noter ces choses pour utiliser des techniques comme l'on suivrait un manuel de montage Ikea. Je préfère les laisser maturer en m'y baignant, pour qu'elles deviennent miennes, en faisant confiance en mon inconscient pour qu'il en conserve ce qui peut me servir dans les circonstances dans lesquelles je serais amener à en faire usage.

Je vais vous donner un seul exemple, très concret, mais il y en a sans doute une multitude.
Faire parler un enfant n'est pas chose facile. Je ne suis pas certain que les mécanismes de pensée soient très différents chez l'adulte et chez l'enfant. Par contre, l'enfant suit des raisonnements en se basant, de par sa faible expérience, sur des hypothèses incomplètes ou même fausses. Il est particulièrement évident que Gary s'est abondament servi de ce principe dans "La vie devant soi". Momo est un enfant très intelligent, mais son ignorance dans des tas de domaines lui fait aboutir à des conclusions erronées. Restituer cela à l'écrit est déjà particulièrement réaliste, mais Gary va encore plus loin, lorsqu'il fait parler Momo pour s'adresser au lecteur et lui expliquer, avec la meileure bonne foi, des choses fausses. C'est non seulement particulièrement réaliste, mais encore très touchant.

Vous allez me dire que Momo est un enfant très particulier, ne connaissant rien de ses parents ni presque rien de ses origines, qu'il est élevé par une ancienne prostituée dans un quartier défavorisé de Paris, dans les années soixante-dix (je crois), que cela n'est pas généralisable.
Pour moi, ceci est totalement faux. Non seulement, c'est généralisable à n'importe quel enfant, de n'importe quelle origine, de n'importe quel milieu et de n'importe quelle époque, mais encore c'est transposable à un personnage adulte auquel l'on voudrait conférer une candeur par la naïveté qu'il aurait dans sa vision du monde. Il y a suffisamment de choses incompréhensibles, pour un adulte, pour rendre crédible la vision naïve qu'il pourrait en avoir, comme l'aurait un enfant sur des sujets différents.

Vous avez raison, malgré la quarantaine passée, je suis un très jeune lecteur, et c'est bien parce que je n'ai pas vingt ou trente années de lectures derrière moi que je n'ai pas de temps à perdre.

Contribution du : 03/07/2011 15:15
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