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Re : Fable de la Mouche et des Dieux
Maître des vers sereins
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11/02/2008 03:55
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C'est subjectif de penser que la prosodie d'un poème lui donne des qualités objectives, ça implique une définition de la poésie qui place la prosodie en bonne place.

Si on ne s'en rend pas compte, on en vient à définir un poème par sa poésie. Ça serait comme de juger si c'est un cheval est équestre ou pas, la question montre bien qu'elle ne peut se poser que si la définition de "cheval" est en jeu.

Pareil pour la poésie, quand un poème n'est pas jugé poétique, c'est qu'une définition de la poésie est en jeu. Cette définition repose sur des critères, dont certains peuvent être objectif comme la prosodie, encore que ce n'est pas si carré que ça dans le détail, mais le fait d'en faire un critère est bien subjectif à la définition d'une poésie.

À l'époque où sont parus les trois poèmes dont le classement vous étonne, il y aurait sans doute eu peu de lecteurs pour apprécier le travail du poème de MichelMartinez.

Je crois que c'est en ouvrant la définition de la poésie, en dépassant la question de la "poésie poétique" que les textes en question ici ont pu chacun être lu. De nombreux lecteurs se sont exprimés dans leur commentaire sur leur définition ou leurs critères de poésie, et sur la base réellement objective d'un texte à chaque fois.

Les évaluations sont pondérées suivant les lecteurs, ils sont classés automatiquement en sévère, moyen, ou laxiste, suivant aussi la moyenne des notes de chaque catégorie.

Le fait de poser en règle à l'initiative de plusieurs lecteurs la qualité de la prosodie comme critère poétique, et vu que les textes publiés en catégorie classique, même en neo plus relativement, n'ont pu l'être qu'après avoir satisfait à des critères formels sur cette même prosodie, il en découle naturellement une surévaluation des poèmes classiques, vu que la prosodie est jugée deux fois en quelques sortes.

Je pense que les poèmes classiques doivent être notées généralement entre 10 et 20 alors que les proses, les textes que vous prenez à partie, sont eux plus souvent évalués entre 0 et 20, grosso modo. Les bonnes notes ont plus de valeurs en prose car elle ne bénéficie pas d'une assurance prosodie, d'autant plus qu'elle est acquise à la publication du poème classique.

C'est un "laxisme" sur Oniris de noter la prosodie d'un poème publié en classique, parce qu'il a déjà satisfait justement à des critères prosodiques, et ça n'a pas été orchestré comme cela, ça s'est trouvé ainsi.

Comme pour l'orthographe, lui aussi un critère objectif suivant une définition de la littérature, la prosodie a été choisi comme pouvant faire l'objet d'une correction préalable : les erreurs relevés sont détaillés aux auteurs. Une fois le poème publié, le lecteur ne peut pas savoir s'il a fait l'objet de corrections ou pas, la conformité strictement prosodique est uniformisée.

Mais même cette conformité est ouverte à la subjectivité des règles qui la définissent. Sur Oniris, elle est basée notamment sur le traité de prosodie de Sorgel, qui a des différences avec celui de Banville, par exemple, même s'ils se rejoignent sur la plupart des points. La prosodie n'est pas non plus univoque, totalement indiscutable, mais pour pouvoir en parler, il faut savoir qu'il existe des nuances dans ses définitions.

Si les "Fragment" de Larivière n'avait pas attiré l'attention sur la "poésie" indistinctement, je ne suis pas sûr que la "Fable de la Mouche et des Dieux" serai ici aujourd'hui. Les textes ne sont pas simplement concurrents par leur nombre de plumes, ils font vivre des lectures de poésie indistinctement de la définition qu'on peut lui prêter, jusqu'à un prochain poème.

Contribution du : 21/02/2012 13:44
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Un Fleuve
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