Bon puisque vous semblez tout deux un peu seul dans votre petit jeu, voilà ma proposition:

Incendie:

L'appart' brule... J'aimerais pouvoir vous raconter tout depuis le début mais j'ai pas vraiment le temps : je reçois un appel. La fumée emplit mes poumons. Bon je sais c'est pas très sérieux, mais j'arrive à garder mon sang-froid au milieu des murs ardents, alors autant décrocher:
- "Oui soeurette ? Papa va mieux ? Génial, roh il m'a fichu une sacrée trouille ce vieux grincheux ! Tu lui feras un bisou de ma part ? Merci ! Bon je te laisse je suis un peu occupée ici ! Porte toi bien !"
La chambre est déjà calcinée et je suis coincée au milieu des flammes. Ma coloc' va me tuer ! Il faut vraiment que j'arrête de ramener n'importe qui à la maison... Je savais bien que coucher avec un cracheur de feu canadien était une mauvaise idée.
Bon je suppose que j'ai plus qu'à m'en griller une dernière. J'ouvre mon paquet de clope... et merde, j'en ai plus une seule...

Très beau texte Ethimor.

Un Québécois Libre...


Assis en face de moi sur la banquette du train:
Le sosie de Charlebois!...Il m'a dit bonjour avec un accent à pulvériser du béton.

Drelin du téléphone: c'est Odile, ma frangine.
Quelles sont les nouvelles de notre papa préféré?
Bien meilleures! Il a demandé une bière en reprenant conscience!
Superbe! Fais lui de gros zous de moi!

Charlebois se lève et entoure avec force mes épaules de ses bras:

Génial!... Si j'ai bien compris... le papa malade va pas mal mieux? Faut fêter ça! On va se rincer le bec à sa santé!

Un grand merci Martin !

XIXème:

Père est souffrant et moi je pars à l'aventure. Hier il s'est évanoui dans l'après midi et depuis il reste inconscient. Ma propre personne me dégoûte. Je reste inquiète et impuissante... Aujourd'hui, je rejoins la grand ville pour y commencer mes études. Le vieux bonhomme aurait souhaité que je reste à la maison, que je me mari et que j’élève mes enfants comme elles le font toutes. Mais moi je veux sauver des vies et guérir des maladies. Je ne veux plus voir de petites filles pleurer devant le corps sans vie de leur mère au coin des rues. Je me hâte, je ne voudrais point rater le coche. Je vois maintenant l'embarcation se profiler au loin. Un jeune homme, à ma vue, aussi tôt lâche son imposant barda pour me venir en aide, moi demoiselle en détresse. Je suis ridicule, tout le trajet durant j'ai pleuré à en finir déshydraté. Il m'aide alors à monter sur l'esquif. Il esquisse un "attention" charmeur ; à son accent je découvre son pays natal. Sa main reste attachée à la mienne, un frisson me parcours. Je lui offre un de mes sourires forcés et plonge mes yeux dans les siens. Il comprend ma douleur. Je fond en larme. Tout à coup j'entend une voix féminine crier au loin "Flore ! Flore ! Attend" Je détourne mon regard de celui du Canadien. "Père s'est réveillé !" De joie, je saute alors dans les bras du jeune homme. Je ne sais pourquoi, à ce moment précis j'eu l'impression que ma vie allait prendre un grand tournant.

12 lignes...
Pardonnez-moi, j'écris gros quand l'inspiration m'éprend.

Je trouve dommage que de moins en moins de personnes contribuent à ce jeu, personnellement je le trouve très intéressant puisqu'il fait à la fois marcher l'imagination, notre style d'écriture et que cela reste un jeu court qui demande très peu de temps
Alors peut-être aurions-nous besoin d'un nouveau texte ? :)
Je ne fais que proposer hein !
En attendant vos réponse pour cette proposition, Ethimor

Dans le "précision' s bar".


Je suis assise sur ce tabouret -de ce bar sombre- instable menaçant de lâcher prise sous mes 55 kilos. En face de moi ce jeune barman dans la vingtaine d’année, cheveux bruns coiffés de ces affreuses couples surfer, qui me semblent démodées, au visage mince, yeux bleu, regarde d'un aire hébété mon décolleter plongeant.
Et MOI, le sait-il seulement, que vêtue de noir je reviens de l’hôpital et que mes yeux rouges de tristesse menacent de verser des larmes si d'affreuses nouvelles de mon père, en ce moment même en réanimation, me parviennent.
Sirotant ma bière dans un instant de dégoût vis a vis de cette "chose " en face de moi, mon téléphone me surprend en sonnant. Je décroche brusquement et n'ai pas besoin d’écouter ma pipelette de sœur m'expliquer tout dans les moindres détails, juste le timbre de sa rugueuse voix. Lâchant mon portable j’enlace ce ringard de barman qui stupéfait lâche sa bouteille d'alcool, c'est alors que j'hurle:
"Mon père est vivant, avant d'embrasser à nouveau le jeune homme"



P-S: Excusez moi s'il-vous-plait pour la longueur, c'est bien une des choses dont j'ai le plus mal à maîtriser et malgré que j'ai déjà appris a raccourcir beaucoup avec mon prof j'en arrive encore avec plus du double de ligne demander...
Excusez moi...

texte original et distrayant c'est concluant

J'espère n'avoir oublié aucun élément ?


Narratif

Nokomis est canadien pure souche. Il descend en ligne directe des Iroquois de l’Ontario et a troqué son arc et ses flèches pour la chemise à carreau traditionnelle. Le premier baiser torride de ma vie je l'ai reçu dans le train qui m’emportait de Vancouver à Montréal. C’est là que nous nous sommes rencontrés. Assis face à face son regard de braise brûlait ma peau. Je n’ai pas résisté longtemps lorsqu’il m’a proposé de me faire visiter sa cabane à sucre. Par un coup de fil le matin même, le régisseur de notre domaine de Buzet venait de m’apprendre que mon père était revenu de trépas et je me sentais légère.

Bon, allez, vous attendez quoi pour venir jouer...



Nature, très...

Fan de la chichourle, je me suis trompée ! C'est pas le régisseur de Buzet, c'est ma soeur Thérèse qui m'a bigophoné pour m'apprendre que le papounet qui était tout escagassé, le pôvre ! il avait recollé sa pipe.
Du coup, dans le train que filait grand... train, j'ai proposé au canadien – celui à la chemise à carreaux qui me reluquait comme on reluque une quiche un jour de carême - un interlude guilleret, du genre : je te papouille, tu me papouilles et on s'fait des guiliguili et des gouzi-gouzi partout.
Hé bé M'sieur dame, vous me croyez si vous voulez, après un baiser des plus baveux, il a refusé l'invite.

Sons et Ponctuations

Tchou tchou
Dring dring dring

?

!

smaaaaaaaaaaaackkkk