Citation :

Réponse facile : il y a trois personnes sur un nombre bien plus grand qui ont apprécié mon poème, c'est à eux que je m'adresse et la critique des autres m'importe peu. Vous nous accordez le droit de ne pas apprécier votre poème (encore heureux !), mais vous déniez à la critique toute utilité ou toute pertinence, sous prétexte de liberté d'expression. N'est-ce pas là un paradoxe ?

Votre style n'est pas vif, toutes les personnes qui vous ont mal noté, et c'est une majorité, l'ont jugé laborieux. Nous sommes riches de nos différences, c'est vrai, mais nous sommes aussi riches de ce que nous apportent les autres.

re bonjour CharlesVerbaud,
Quant à mon poème "l'ascenseur", que vous avez également descendu en flèche, c'est l'inverse : vous êtes le seul sur les 13 commentaires reçus à ne lui avoir trouvé aucune espèce de qualité.........

Conclusion ?

c'est clair : alors, la majorité a raison quand ça vous arrange ?...

Disons que la minorité VOUS agace quand ça VOUS arrange.

Toutes ces discussions techniques - au demeurant intéressantes - sur la prosodie, me font penser à la phrase de Ferré (je cite de mémoire):
"Les poètes qui comptent leurs pieds sur les doigts de la main ne sont pas des poètes, ce sont des dactylographes."
Mais bon, Ferré (que j'admire énormément) n'était pas Hugo non plus.

:)...
c'était juste pour répondre à ceci, adressé à stellamaris :
"Votre style n'est pas vif, toutes les personnes qui vous ont mal noté, et c'est une majorité, l'ont jugé laborieux."

et non, personnellement, cela ne m'agace pas du tout d'avoir un seul commentaire négatif sur 13, (rires)...

par contre, ce qui m'agace, c'est que vous soyez capable de formuler des excuses en privé mais que vous ne les assumiez pas en public, par exemple en cliquant sur "édition" pour corriger la partie de votre commentaire qui s'avère inappropriée, à savoir votre affirmation péremptoire que je me suis "visiblement" inspirée d'une chanson - que je ne connais pourtant pas...
(d'ailleurs je vous remercie de ne pas avoir douté, en privé, de ma bonne foi)..

Je ne sais à qui je m'adresse et j'aurais beaucoup à dire sur les post de chacun des intervenants. Par sagesse... ou lâcheté (vous pouvez choisir), je m'abstiendrait. Talentueux, faisant l'unanimité ou pas, je doute fortement que les poètes présents en soient encore à compter leurs pieds. Les bonnes paroles (je ne parle pas de la mienne) sont ignorées et, sont saisis les passages pouvant donner lieu à polémique (certains sont là pour ça d'ailleurs... mais pas forcément).

... et Dieu fait toujours salle comble!

Je partage l'avis de funambule selon lequel les poètes d'Oniris n'en sont plus à compter les syllabes : pour peu qu'on ait (sans même parler de talent) une petite facilité pour le rythme, on écrit l'alexandrin "à l'oreille", à l'instinct. Ceux qui doivent compter y renoncent très vite, d'une part parce que c'est extrêmement fastidieux et décourageant, d'autre part parce qu'ils n'ont aucune disposition pour ce genre d'écriture.
Toutefois, lorsqu'on choisit d'écrire en classique, on fait voeu d'en accepter les contraintes, y compris la disgracieuse synérèse des mots en "tion", par exemple, ou le banissement de l'hiatus écrit alors que tant d'hiatus oraux sont réglementaires.
Avez-vous vu "Uranus", ce film où Gérard Depardieu joue un aubergiste, personnage touchant, qui s'est découvert une passion pour la poésie et qui compte laborieusement ses syllabes ?

Bah, moi ça m'arrive de compter les syllabes quand j'écris en vers, et je n'en ai pas honte ; ça peut aider.