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À propos du "Poème qui se laisse tranquille"
Maître Onirien
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15/12/2010 11:48
De Pézenas, France
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Bonjour titato, vous nous avez tous enchantés avec votre merveilleux poème.
Je suis plutôt amateur de poésie classique, mais en flânant dans mon espace lecture j'ai été attiré par votre titre, et je ne regrette vraiment pas de m'être aventuré à vous lire.
Il y a quelque chose d'africain dans cette approche simple, dans cette évocation si authentique de la vie, qui nous la révèle dans ce qu'elle a de plus précieux.
Dans ma jeunesse, un ami me cita un jour cette phrase qu'il avait lue chez un philosophe oriental : "Merveille des merveilles, je puise de l'eau et je scie du bois." Voilà ce que votre poème me rappelle ; l'émerveillement d'être et la simplicité de ce bonheur ; à quoi vous ajoutez, toujours dans une simplicité poignante, le sentiment de sa fugacité.
Une autre fois, j'eus la chance extraordinaire d'échanger quelques mots avec Léopold Sedar Senghor ; il me dit : "Ma poésie doit tout à la poésie négro-africaine, que je définis : une suite d'images harmonieuses et rythmées". Cela s'applique encore aux quelques lignes délicieuses que j'ai lues de vous.
Croyez bien que lorsque je verrai une nouvelle publication de vous, je m'empresserai de la lire.
Vous nous arrivez discrètement, sans bruit, sans commencer par ferrailler sur les forums, et votre texte est le meilleur qu'il m'ait été donné de lire sur Oniris et sur les autres sites et revues.
Encore une fois, bravo et merci.

Contribution du : 29/10/2012 08:53
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Re : À propos du "Poème qui se laisse tranquille"
Onirien Confirmé
Inscrit:
04/10/2012 09:17
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Bonjour Miguel,

Je suis très touché de ce billet déposé au regard des mots de « poème qui se laisse tranquille » et je suis heureux qu’Oniris ait offert à ce poème l’opportunité de vivre, de prendre l’envol.

J’écris la poésie comme j’arpente la vie et la côtoie…enfin, « je compose »…non…je préfère le terme de « cueillette » ou de « pêche », je cueille les poèmes nés du vivant, de la vie, qui se présentent à moi. Je ne créé pas – les poèmes existent, ils sont là, déjà – alors je traduis, tout au plus, je le pense, la vie, en tous ses éléments, ses identités, le monde, l’autre, au filtre de la sensibilité humaine qui est la mienne, et à nu, comme elle tonne et résonne, et sensibilité qui a ses affinités.

Je quête, et je suis attiré, naturellement, et en toutes strates, par l’arôme premier, fondamental, qui vibre, et palpite dans le vivant, alors « simplicité », oui – je l’affirme et l’arbore même – et c’est intimement lié à mon identité, et lors, cela se retrouve, je crois, dans la poésie que je compose humblement.

Tout comme moi, ma poésie aime la mer, la forêt, la pluie, l’écorce de l’arbre, le fruit qui grandit, et vivre prend sa saveur dans le tangara qui violone par le manguier, le moineau qui pépie par le pin. Il n’est pas de saveur plus intense que celle qui se touche nue, et pure, en ce qu’elle est, en ce qu’elle existe…et défardée d’une certaine superficialité qui fait carcan, me semble-t-il, aujourd’hui, et qui tient l’humanité loin de ce qu’elle est, et loin de son propre sang, de la vie même.

Il des joies, il est des tristesses…et des merveilles, des éclats fascinants dans le vivre nu.

Africaine ? Oui, plus que certainement, là vont les affinités que j’ai exprimé plus haut…sud-américaine, et créole, amérindienne, tout autant, et vers l’est de l’Europe aussi, lors que la poésie remet l’homme vers l’homme…et lors, la poésie que j’aime, ressent, entend, qui me parle, me fait écho, en sa manière d’être, de dire, de chanter, en son cœur, de se débattre aussi, d’asseoir son identité, est de ce giron…Neruda, ( pas tant celui de « chant général » que de « la mer et les cloches », « les odes élémentaires », « vaguedivague » ), Léon-Gontran Damas, Senghor, oui, Akhmatova, bon, pour ne citer qu’eux…et j'aime le chant du tambour, de la musique naturelle au rythme des moments de la quotidienneté.

Je suis peut-être longuet en mon propos mais il me tenait à coeur de vous répondre et de vous remercier pour l'accueil et la chaleur que vous avez accordé à cet humble poème "poème qui se laisse tranquille".

Je vous prie des heures d'eaux, et toute de vireyas à la belle saison.

Mes amitiés

Contribution du : 30/10/2012 10:04
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Re : À propos du "Poème qui se laisse tranquille"
Maître Onirien
Inscrit:
15/12/2010 11:48
De Pézenas, France
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Votre réponse me fait croire que, si vous n'avez pas lu un ouvrage d'Henri Bosco intitulé "L'Enfant et la rivière", vous en goûterez la poésie. D'ailleurs ce sont vos propos qui me le rappellent. Histoire d'un enfant, accessible aux enfants, mais, loin des médiocrités de la "littérature-jeunesse" d'aujourd'hui, un chef d'oeuvre que je ne me lasse pas de relire: poésie des personnages, de la terre, de l'eau, du feu, du sentiment, du risque fantasmé, de la tentation ... Une merveille que je recommande à tous, puisque l'occasion m'en est donnée.

Contribution du : 30/10/2012 12:04
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Re : À propos du "Poème qui se laisse tranquille"
Onirien Confirmé
Inscrit:
04/10/2012 09:17
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Il est assez drôle - en le sens d'un troublant et joli naturel - que vous parliez d'enfants, Miguel, car c'est un univers avec lequel j'ai des affinités, en lequel j'évolue...et je vais m'empresser d'aller me promener par cette oeuvre que vous citez, que je ne connais absolument pas, et sous vos mots, qu'il me fait grand souhait d'aller découvrir.

Amicalement

Contribution du : 01/11/2012 14:25
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