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"Pour nos graphes", refusé mais commenté !
Maître des vers sereins
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Salut à vous,


Pour les curieux qui se questionnent sur la nature des commentaires reçus en Espace Lecture, et pour échanger quelques mots avec ceux qui ont bien voulu les déposer, je viens vous parler de ce poème qui ne sera pas publié sur Oniris à travers les retours que j'ai pu obtenir.

C'était un second envoi, il est définitivement refusé et comportait une erreur de prosodie et d'orthographe la première fois, une diérèse avait échappé à ma vigilance pour celle-ci.

Voilà ce qu'il en est des commentaires :

Citation :
Bonjour David,

Votre poésie « Pour nos graphes » a été présentée auprès de quelques lecteurs réguliers d'Oniris. Vous trouverez les différents commentaires de ces lecteurs à la suite de ce courrier. Votre poésie n'a cependant pas été retenue par le comité éditorial pour une publication sur le site.

Voici quelques remarques du comité éditorial à votre intention :

Et plus jovial encor que les premiers rayons
Le Littré confirme la remarque de l'un des commentateurs. Il y a bien une diérèse à jovial.
http://littre.reverso.net/dictionnaire-francais/definition/jovial


Voici les différents commentaires recueillis auprès des lecteurs d'Oniris.

*****
Commentaire :
TOTO dit simplement qu'il faut réparer ce poème pour le classique ou le changer de catégorie car l'auteur a oublié la diérèse à jovial, ce qui fait 13 pieds.

[C'est vrai, heureusement que ça a été vu à temps, j'ai complétement oublié de vérifier cette diérèse en deux envois.

Pour l'anecdote, le mot "pied" est souvent jugé impropre et en l'occurrence ici, c'est bien un problème de syllabes. Pour que l'on discute des "pieds", il faudrait que je prononce le poème de vive voix et qu'on rentre dans ce qui est appelé la "scansion", mais le mot "pied" correspond bien à une réalité en français et n'est pas forcement un amalgame. je n'arrive pas à digérer cette connaissance (ça veut dire que je n'y comprend rien ou trop peu, c'est pour ça que je rallonge à ce sujet d'ailleurs). Les "pieds" permettraient d'identifier les accents toniques internes aux hémistiches dans les alexandrins par exemple, c'est intéressant pour faire des vers, pour les lire, mais je ne n'arrive pas à l'utiliser sans avoir les yeux sur les exemples (que je ne retrouve plus aujourd'hui, d'ailleurs... ).]


*****
Commentaire :
J'aime beaucoup ce texte qui m'emporte dans ses mots, sa musique, son absence de sens en apparence. Je le soupçonne néanmoins de se vouloir porteur de message mais d'une façon sybilline. Défenseur de Léonarda ? Je ne le sais pas, mais comme un pressentiment.
Si j'ai ici un seul reproche face à cette belle écriture c'est justement ce manque de clarté, de déchiffrement s'il se veut porteur de message.
Le dernier tercet dit et dissimule. C'est un peu agaçant; tant qu'à faire, pourquoi ne pas dire de façon plus claire puisque l'auteur en a manifestement le talent ?
Eviter le pornographe ?... L'incipit reste tout aussi obscur tout en étant limpide. Un peu énervant non ?

[Merci de vous être pris au jeu, c'est un petit bonheur apprécié pour moi. Mais ah... vous dites bien aimer ce que vous regrettez quelques lignes plus loin ! Le poème n'est pas à décrypter, je n'ai aucune clé ou travail écrit préalable à présenter. Je trouve que Leonarda est un emblème sinistre d'une dérive sécuritaire au relent nauséeux, elle a été instrumentalisé, l'histoire de son arrestation ressemblerait presque au récit d'un groupe mafieux faisant pression sur la famille d'un commerçant pour la rançonner. Je ne pense pas être trop naïf, de nombreuses injustices sont tolérées pour tenter de préserver des situations précaires, la misère morale des forces de l'ordre est parfois la seule réponse à la misère plus palpable d'une population. Sous couvert de rigueur, c'est bien un laxisme à mon avis.

Le sentiment d'injustice nait d'une émotion, avant la larme à l’œil il faut l'inspiration violente qui bloque la poitrine : "Ahhh !!!", c'est de l'impuissance et de la prétention à redresser les torts mélangés, c'est de la suspicion et des doutes de part et d'autres, ce sont des associations d'idées pour se traduire mentalement ce que l'on vit, ce dont on est pris à témoin. J'évoque une histoire mafieuse comme illustration, c'est bien celle je crois qui m'est venu en premier, mais la plus grande angoisse est bien entendu d'être citoyen d'un pays qui multiplient les déplacement de population, les "reconduites à la frontière", l'expression est presque polie.

nazi, national socialisme, c'est le mot qui plane. Ils avaient comme nos expressions une très belle apparence.

C'est mon opinion cela, ce n'est pas le poème que je voulais écrire, je voulais livrer des impressions brutes, rendre l'espèce de "sérénade", une musique de sirène je veux dire, quelque chose d'à la fois beau et à l'intention intestine, celle de t'attirer à l'intérieur des idées noires qui trainent après l'émotion : un sentiment d'injustice.

C'est un principe de mantra, ou de chapelet qu'on égraine, j'écris le poème et le sentiment devient moins douloureux, la pensée s'apaise simplement, mais je voulais dans cette poésie comme dans une méditation fuir le raisonnement, je ne pratique pas vraiment la méditation mais écrire des poèmes est un moyen de faire le vide, et de l'exprimer d'une certaine façon, ce n'est pas un vide c'est une "matière brute" en fait, je ne voulais pas faire un discours ou raconter.]



*****
Commentaire :
Je n'accroche pas à ce poème. Probablement en raison du mélange des registres de langage qui dans le cadre d'un poème classé dans la catégorie de la poésie classique dérange le lecteur que je suis. Par exemple ce vers :

" Un horizon de trousse ondulé des crayons"

manque de richesse poétique de même que

"Au niveau des pigeons que le sort canarda,"

ou encore

"Et la soif fatidique aux besoins qui se banquent,".

Le mot pseudo détone dans une poésie de type classique.

Il serait peut-être judicieux de retravailler vos images en ayant le souci d'un registre de langue univoque.

[Je vais faire une comparaison, il y a dans le catalogue onirien un poème que j'écrivais : Encore c'est en forme de sonnet, ce n'est pas très long, je ne sais pas si vous trouverez plus de richesse poétique dans les images mais c'est un poème que j'ai écrit pour "plaire", j'ai choisi des rimes avec des mots "positifs", des mots jolis qui évoquent des choses également jolis, un tercet peut sembler bizarre avec son image de mobile et de cabane mais c'est le seul moment où je fournissais une émotion qui m'était sincère, qui venait de moi. Pire encore comme auteur, les lecteurs aiment mais ne semblent pas comprendre ce que je dis non plus, le poème me parle d'un amour impossible parce qu'on ne peut pas vraiment mordre la paume d'une main, avec la mâchoire face à la paume du moins, l'image est joli alors le sens, ce n'est plus très important.

Ce que je veux dire, c'est que si je cherche une "richesse poétique" j'ai peur que les lecteurs ne lisent plus, aiment le joli fait avec du joli qui décrit du joli. Ce que j'ai pu ressentir, ce n'est pas vraiment que mon poème soit apprécié alors que je ne l'aime pas, c'est bien que j'aimais écrire des poèmes qui ne plaisent pas ou laissent indifférent un nombre assez grand de lecteurs potentiels.

Je cherche une langue des émotions, dans une écriture classique, c'est comme un instrument dont j'aimerais jouer, c'est la musique des mots qui doit être entendu, le "sens" n'est pas très important, du moins pour revenir au poème effectivement commenté, je n'ai guère plus à dire prosaïquement que des opinions qui ont déjà été exprimé. Les registres de langue élaborés sont lourds en concept, on dit amour, liberté, beaucoup d'abstraction, "banquer" pour dire "payer", c'est une langue argotique mais c'est une langue expressive, tactile, palpable en quelques sortes.

Je sais que ce genre d'écriture a pu déclencher des haines, ou du moins un bon paquet de mots écrit en majuscule, alors merci de cet avis pondéré, je vous souhaite de trouver des lectures à votre goût]


*****
Commentaire :
Je ne comprends pas ce poème aux images complexes "Un horizon de trousse ondulé des crayons" après "une attitude, un serpent dans la courbe".

Je peine à comprendre ce texte qui manque de fluidité. De fait, je ne suis pas touchée par ce poème, même si une lecture attentive me permet de dégager une humeur au fil du texte, plus que quelque sens.

Je suis étonnée de trouver une phrase, dans le dernier tercet, commençant par "Où".

Bravo pour le travail effectué. Il s'agit bien d'un sonnet travaillé, mais je ne peux l'évaluer favorablement, étant passée à côté, faute d'avoir pu le saisir.

["humeurs !" c'est assez formidable ce que vous m'offrez avec ce mot, je répond à des commentaires à chaque parution ou tentative et c'est une chance, mais comme avec le lecteur précédent, il est difficile de parler des émotions, le mot est trop marqué en poésie, son sens est assez perdu, c'est un synonyme de sentiment, voire de plaisir, parler de la peur comme d'une émotion peut être difficile par exemple, du moins c'est mon impression. Comme le mot "poésie", c'est à la fois un compliment, parfois une ironie, et ce qui s'écrit communément et qui peut être apprécié ou non. Du coup, si je dis "je parle d'émotions", j'ai l'impression que c'est pris non pas comme un fait neutre, à trouver bon ou pas, réussi ou pas, mais comme une prétention a suscité un plaisir poétique.

Humeur est géniale, c'est un meilleur synonyme de "émotion" que "sentiment" ou "plaisir" pour le sens, et son petit côté médical à l'ancienne pourrait peut-être améliorer les échanges, en occultant l'aspect "compliment " qui étouffe le sens du mot à mon avis.

Si vous vous relisez ici, je suppose que vous trouverez des phrases communes commençant par "où", n'importe quelle question d'orientation que l'on peut avoir à poser par exemple : "où est la rue ? où vas-tu ? etc.". Dans le poème c'est une inversion du genre "Où je veux, je vais" au lieu de "je vais où je veux". Je n'écris pas vers à vers, j'écris un quatrain ou un tercet, je me rend compte que j'écris avec plaisir des phrases dont la lecture demande un effort particulier, du fait de la versification, je décale facilement la rime ou la césure de la ponctuation, le cerveau doit "loucher" entre une lecture musicale et une lecture syntaxique. Je tente d'attraper un "point de vertige" avec ça, un équilibre entre l'inconfort et le mouvement créé.

Mais c'est un travail sur la syntaxe qui est peut-être la cause de cette impression, je dois citer quelques vers un peu plus largement que vous :

"Pas de mine et pourtant, c’est là que l’on s’embourbe.

Au niveau des pigeons que le sort canarda,"

C'est la fin du dernier quatrain et le début du premier tercet, on pourrait lire "s'embourbe au niveau des... " mais en fait ce sont deux phrases différentes commandées par la ponctuation.

"Des mensonges craignaient parfois que l’on s’attarde.

Où se croisent la faim de ces sens qui nous manquent,"

C'est le passage que vous citez et le vers précédent, il y a le même "effet", on est amené à lire "s'attarde où se croisent... " mais un point interrompt le verbe comme précédemment.

C'est peut-être cela qui vous a fait trouver étrange de commencer une phrase par "où" ?

Merci d'avoir laissé un mot, bonnes futures lectures.]



Je ne pense pas retravailler le poème dans l'immédiat, la décision n'est plus un "retour" mais un "refus", il ne suffira plus de corriger un mot ou de bricoler un vers pour y revenir. j'ai une piste d'écriture grande ouverte sur le thème de l'interpellation de cette jeune femme innocente et meurtrie, "déplacée" au Kosovo.

Devant les craintes politiques des conséquences de ce que certain qualifie d'invasion, des cadavres de noyés flottent dans la méditerranée, les vivants se pressent comme des zombies à Ceuta. Toutes les richesses de leurs pays sont consommés par les nôtres. Les balles de leur guerre ne viennent pas de leurs usines. L'inspiration n'est plus un vrai problème pour nous tous malheureusement.




Le poème est visible en cliquant ici

Des commentateurs en EL évoque parfois qu'ils voudraient savoir comment leur avis sont reçus, j'espère répondre à ceux qui m'ont commenté, je peux compléter ou discuter plus avant bien entendu.

Les quatre commentaires ont été déposés entre le 24 juillet et ce matin du 21 aout, j'avais fait la demande dans la case destinée aux correcteurs de garder le texte un mois en Espace Lecture.


Amicalement,



Contribution du : 21/08/2014 19:52
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Re : "Pour nos graphes", refusé mais commenté !
Visiteur 
Je viens de lire ton poème David et m'étonnes surtout du mot -Encor-
qui évidemment permet ici l'alexandrin.
Mais peut-on encore vraiment l'utiliser en 2014 ?
Ce n'est pas la première fois que je le vois écrit de cette manière dans un poème. (Sur Oniris)
Et donc, je m’interroge.
D'autant plus que ton poème ne semble pas encré dans une période où (je ne sais quand) le mot encore s'écrivait encor ?

Contribution du : 21/08/2014 20:15
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Re : "Pour nos graphes", refusé mais commenté !
Maître des vers sereins
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j'écris encor/encore comme j'accorde mes rimes au pluriel, bien que ça n'ait aucun sens musical en poésie, sans doute pas un sens ludique ou graphique non plus.

En fait, le pluriel des rimes à un sens obsolète je crois, bien que en français on n'ait jamais prononcé les S, donc aucun public n'a jamais entendu l'accord d'une rime plurielle d'une poésie classique. Ça daterait du bas latin, de la période de formation du français où on aurait exprimé le pluriel d'un mot non en faisant entendre le s mais en prolongeant la syllabe finale (genre une fleur, des fleurrrrrrrrrrrrrrrrrs:) enfin en bas latin)

Encor/encore joue sur le E finale, un E "féminin", étouffée à la scansion (la marseillaise : "de la patri-i-heu", c'est un E féminin, finale en général, qu'on peut élider sans risquer de ne pas être compris à l'oral) par rapport à un E de petits mots, "masculin" et ferme comme on disait alors (que, le, me, ne, se, etc.)("il faut qu'tu viennes" c'est de l'argot, "c'est comm' ça", c'est usuel dans tous les registres de langue, à cause du sexe du E différent dans les deux cas)

Une idée géniale avec un E qui tombe mal dans un alexandrin, c'est un drame musicale, donc l'alternative est comme une pédale de piano pour alexandrin qui fait baisser le ton de la fin de ce mot assez fréquent, c'est un outil. (je ne sais pas vraiment ce que fait la pédale d'un piano, ni comment une note "descend")

Hugo en fait un là :

"A André Chénier

Oui, mon vers croit pouvoir, sans se mésallier,
Prendre à la prose un peu de son air familier.
André, c'est vrai, je ris quelquefois sur la lyre.
Voici pourquoi. Tout jeune encor, tâchant de lire
Dans le livre effrayant des forêts et des eaux,
J'habitais un parc sombre où jasaient des oiseaux,
Où des pleurs souriaient dans l'oeil bleu des pervenches ;
Un jour que je songeais seul au milieu des branches,
Un bouvreuil qui faisait le feuilleton du bois
M'a dit: -Il faut marcher à terre (heu) quelquefois.
-La nature est un peu moqueuse autour des hommes ;
-O poète, (heu) tes chants, ou ce qu'ainsi tu nommes,
-Lui ressembleraient mieux si tu les dégonflais.
-Les bois ont des soupirs, mais ils ont des sifflets.
-L'azur luit, quand parfois la gaîté le déchire ;
L'Olympe (heu) reste (heu) grand en éclatant de rire ;
-Ne crois pas que l'esprit du poëte (heu)descend
-Lorsque entre deux grands vers un mot passe en dansant.
-Ce n'est pas un pleureur que le vent en démence ;
-Le flot profond n'est pas un chanteur de romance ;
-Et la nature, au fond des siècles et des nuits,
-Accouplant Rabelais à Dante (heu) plein d'ennuis,
-Et l'Ugolin sinistre au Grandgousier difforme,
-Près de l'immense (heu) deuil montre le rire énorme.-"

http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/victor_hugo/a_andre_chenier.html

Outre le "encor", j'ai marqué tous les E "féminin", ceux qui ne font pas liaison bien entendu, ceux que la prosodie amène à faire entendre sans avoir les compétences musicales à priori de différencier le sexe des E.

Là, ce sont ceux que lirait un lecteur de poésie classique en prenant ton message comme des vers :

"Je viens de lire (heu) ton poème (heu) David et m'étonnes (heu) surtout du mot -Encor-
qui évidemment permet ici l'alexandrin.
Mais peut-on encore (heu) vraiment l'utiliser en 2014 ?
Ce n'est pas la première (heu) fois que je le vois écrit de cette (heu) manière (heu) dans un poème (heu). (Sur Oniris)
Et donc, je m’interroge.
D'autant plus que ton poème (heu)ne semble (heu)pas encré dans une période où (je ne sais quand) le mot encore (heu) s'écrivait encor ?"

Je voudrais montrer que tu as mis plus de E féminin spontanément que Hugo dans son poème assez long relativement à ton message.

Le français usuel ne peut être utilisé en vers sans une opération sur la syntaxe pour limiter ces E féminins au maximum, c'est dur et chiant et parfois vain, d'où la pérennité incroyable de ce qui est bien une faute d'orthographe tout a fait intentionnelle, consciente, préméditée, avec l'intention de la donner ;)

Contribution du : 21/08/2014 23:00
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Un Fleuve
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Re : "Pour nos graphes", refusé mais commenté !
Visiteur 
Bonsoir David,

J'ai relu votre poème, je l'avais dans mon EL, je l'ai lu mais je n'ai pas réussi à rentrer dedans.
Vos images sont si difficiles, si personnels, qu'ils deviennent incompréhensibles pour la lectrice que je suis. Je n'ai pas l'information suffisante pour saisir ce qui justifie certaines images proposées, rien que la 1ère strophe est un mur pour moi.
Je comprends vos explications, mais je vais devoir utiliser le mot: hermétisme.

Citation :

David a écrit :

1708.html]Encore[/url] c'est en forme de sonnet, ce n'est pas très long, je ne sais pas si vous trouverez plus de richesse poétique dans les images mais c'est un poème que j'ai écrit pour "plaire", j'ai choisi des rimes avec des mots "positifs", des mots jolis qui évoquent des choses également jolis,


Comme je vous l'ai déjà dit gardez votre unicité. Et c'est bien, ne vous enchaînez pas à faire des mots jolis. Soyez libre.

Citation :
Ce que je veux dire, c'est que si je cherche une "richesse poétique" j'ai peur que les lecteurs ne lisent plus, aiment le joli fait avec du joli qui décrit du joli. Ce que j'ai pu ressentir, ce n'est pas vraiment que mon poème soit apprécié alors que je ne l'aime pas, c'est bien que j'aimais écrire des poèmes qui ne plaisent pas ou laissent indifférent un nombre assez grand de lecteurs potentiels.


Le système sur Oniris fait que les lecteurs n'ont pas l'occasion à s'habituer à votre écriture, je m'explique, ma sensibilité ne pourra jamais comprendre vos images car vos poèmes étant rarement publiés je ne pourrais pas m'habituer à vos écrits, m'accaparer de leur essence, m'imprégner de vos vers, entrer plus en relation avec votre plume. Après je parle uniquement en ma personne, votre poème peut toucher des lecteurs et par leur sensibilité en comprendre les images et ressentir l'émotion.

Contribution du : 21/08/2014 23:10
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Re : "Pour nos graphes", refusé mais commenté !
Visiteur 
Citation :

David a écrit :
Pire encore comme auteur, les lecteurs aiment mais ne semblent pas comprendre ce que je dis non plus, le poème me parle d'un amour impossible parce qu'on ne peut pas vraiment mordre la paume d'une main, avec la mâchoire face à la paume du moins,


Morte de rire, mordre la paume d'une main ça n'a rien de glamour, ça c'est sûr.

Citation :


l'image est joli alors le sens, ce n'est plus très important.


Oui le piège des métaphores

Contribution du : 21/08/2014 23:17
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Re : "Pour nos graphes", refusé mais commenté !
Visiteur 
@diva-luna : David rarement publié ???
Cliquez un peu sur son nom pour voir...

Bon, sinon sur cette histoire de - encore - ça m'étonnait que l'on puisse encor l'utiliser de nos jours, mais pourquoi pas ?
Ce n'était pas une critique, j'étais juste curieux.
Merci David

Contribution du : 21/08/2014 23:29
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Re : "Pour nos graphes", refusé mais commenté !
Visiteur 
Fugu,
Je parle de cette année, en 2014 oui.

Contribution du : 21/08/2014 23:33
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Re : "Pour nos graphes", refusé mais commenté !
Visiteur 
David, je pense être l'auteur du premier commentaire, désolé, je n'en conserve pas d'archive. Que lui reprochez-vous? C'est vous qui citez "un fait concret", un seul, sujet de polémique, mais n'allez pas plus loin dans un texte à décoder. Tout en restant "obscur" par la suite sur ce sujet-là. A ma lecture en EL s'entend...

Contribution du : 22/08/2014 20:58
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Re : "Pour nos graphes", refusé mais commenté !
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je ne reproche rien à aucun lecteur, quelle passage vous fait penser ça ?

Le premier commentaire est signé par TOTO, vous êtes peut-être le 3ème ou le 4ème ?

Ce n'est pas un texte à décoder, il n'y a aucun code, je ne sais pas comment vous répondre, je ne retrouve pas le "fait concret".

Je ne comprend pas non plus où il y aurait polémique, je dis bien que je sais que ça ne plait pas à tout le monde, comme tout texte.

Contribution du : 22/08/2014 21:16
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Re : "Pour nos graphes", refusé mais commenté !
Visiteur 
Bon voilà en copié-collé ce que je pense être mon commentaire :
Commentaire :
J'aime beaucoup ce texte qui m'emporte dans ses mots, sa musique, son absence de sens en apparence. Je le soupçonne néanmoins de se vouloir porteur de message mais d'une façon sybilline. Défenseur de Léonarda ? Je ne le sais pas, mais comme un pressentiment.
Si j'ai ici un seul reproche face à cette belle écriture c'est justement ce manque de clarté, de déchiffrement s'il se veut porteur de message.
Le dernier tercet dit et dissimule. C'est un peu agaçant; tant qu'à faire, pourquoi ne pas dire de façon plus claire puisque l'auteur en a manifestement le talent ?
Eviter le pornographe ?... L'incipit reste tout aussi obscur tout en étant limpide. Un peu énervant non ?

Que lui reprochez-vous, compte tenu qu'il ne représente que peanuts ?

Contribution du : 22/08/2014 21:26
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