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Re : Romanesques quotidiens
Visiteur 
L’affaire Sixtine Hamilton

L’affaire se présentait corsée. Je n’avais guère d’indice pour élucider le mystère : une perle, sans doute échappée d’un collier (il devait y avoir eu lutte) et puis un mystérieux pseudo. « Faye Dunaway », ce n’est guère plus éclairant que « Fantomas » pour découvrir la véritable identité d’un coupable. Comme à l’habitude, tout se jouerait sur un détail.

Voilà plus de vingt ans que la police de Los Angeles a fait l’acquisition d’ordinateurs. Moi, je ne me ferai jamais à ces techniques modernes, mais ma femme s’y trouve comme un poisson dans l’eau. Je ne sais pas si je dois lui en savoir gré ou, au contraire, regretter que son appui ait réveillé quelques souvenirs pénibles au sein de notre couple (un cheveu blond découvert sous mon imperméable quelques années plus tôt). C’est Madame Columbo, pourtant, qui a levé le voile sur ce pseudo en interrogeant… comment appelle-t-on ça, déjà ?... un moteur de recherches, je crois. Le meurtre était signé.

Des photos avaient été prises à mon insu chez Barney où j’ai pour habitude de commander mon chili, le meilleur de tout le comté. C’était irréfutable : je connaissais l’identité du coupable… de LA coupable. Nous avions même trinqué ensemble. Sur deux photos, on distingue très nettement un collier de perles. J’ai demandé au sergent Somerset de m’en faire un agrandissement. Elles sont en tous points pareilles à celle découverte à côté du cadavre de Miss Hamilton. Je sais également que « Faye Dunaway » connaissait la victime. J’ai fait lire à Madame Hingaud la liste de ses droits. Conservera-t-elle le silence ?

Les photos chez Barney

Contribution du : 01/11/2016 10:26
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Re : Romanesques quotidiens
Chevalier d'Oniris
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Bonjour Stony,
Voilà un récit intriguant, joliment raconté! Le souci c'est que je n'ai pas tout compris et que je n'arrive pas à discerner quelle est l'histoire réelle dont vous êtes le héros ici.
Est-ce que votre femme aux sens aiguisés a retrouvé un cheveu blond qui n'était pas le sien dans le lit conjugal? Ou est la propriétaire d'une perle perdue que vous avez identifié? Ma lecture, relecture ne m'aide pas à résoudre cette énigme…

Pouvez-vous m'éclairer?


merci :) Ora

Contribution du : 01/11/2016 10:52
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Re : Romanesques quotidiens
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Bonjour, Ora,

Je comprends votre désarroi. Hélas, ma fonction m'oblige à un certain devoir de réserve duquel il me serait impossible de me soustraire sans m'exposer à une sanction de ma hiérarchie. J'aime mon métier et je tiens à le conserver.
Cependant, vous pourriez débuter votre enquête par un coup d'oeil au post #15. Un petit clic sur le lien "Les photos chez Barney" pourrait finir de vous éclairer.
Il y a, je le reconnais, certains éléments de l'affaire qui vous resteront sans doute insondables et je vous prie de bien vouloir m'en excuser.
J'aurais pu choisir "La disparition" pour titre de mon historiette, mais je crois que c'est déjà pris. "Le collier de la reine" aussi, je pense.

Bien à vous,
Lieutemant Stone

Contribution du : 01/11/2016 11:14
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Re : Romanesques quotidiens
Chevalier d'Oniris
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J'ai compris!! Grace à l'indice du post #15. Je laisserai dans l'ombre ce qui doit y rester, ne voulant surtout pas nuire à votre carrière. Pour cette disparition et bien nous sommes tous deux victimes de cette même Perle- Faye ! Voyez vous-même les traces de sa récidive au post #22!


Contribution du : 01/11/2016 11:47
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Re : Romanesques quotidiens
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Au fait, Lieutenant Stone, j'oubliais! Cette Perle Faye semble bien influente dans ces cornées oniriennes, pensez-vous qu'elle puisse renommer ce fil?
Il me semble dans l'après coup que Réelles Fictions serait bien plus hmmmm, disons dynamique, attractif que romanesques quotidiens.
Et pensez-vous vous-même que cette idée soit judicieuse?

Contribution du : 01/11/2016 11:52
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Re : Romanesques quotidiens
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Certes, peu furent témoins de ce pot chez Barney (celui qui trainait là le soir où j'ai rencontré votre mère).
Certains sont encore de ce monde, mais ils restent muets comme un caillouq une pierre.
D'autres, que celle qui se faisait surnommer Faye croisa sous l'ombre d'un réverbère, eurent moins de chance: on ne les revit que comme âme damnée de succube littéraire (charmante au demeurant)

Je vous raconterais bien des aventures autobiographiques, mais quelques témoins sont encore en vie.

Contribution du : 01/11/2016 12:03
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Re : Romanesques quotidiens
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Ora,

Vous connaissez le lieutenant Columbo, je présume ?
Je crois que j'ai dû voir une dizaine de fois chaque épisode depuis une quarantaine d'années.
J'ai revu encore récemment celui auquel je fais référence. Il y a en réalité deux meurtrières : "Faye Dunaway" et sa fille. Je crois ne pas me méprendre en affirmant que c'est le seul épisode dans lequel le lieutenant laisse sa liberté à un coupable. Certes, il ne s'agit pas de "Faye Dunaway", il s'agit plutôt de sa fille, mais pour ce qui me concerne, je laisse volontiers sa liberté à Madame Hingaud. Elle n'a fait qu'appliquer ce que sa charge lui impose.
Et puis, je n'ai guère eu de modèle, au cinéma ou ailleurs, mais, étant enfant, j'avais une affection particulière pour Steve McQueen, et j'aime aussi "L'affaire Thomas Crown". En titrant "L'affaire Sixtine Hamilton", ce n'était qu'un clin d'oeil supplémentaire.

Vous avez su transformer votre crime en acte acceptable en dégraissant votre voyage au Pays Dodon. Je devrais peut-être m'en inspirer pour vous présenter Miss Sixtine Hamilton sans avoir à faire porter sur les épaules de Madame Hingaud la responsabilité d'un pénible coup de sécateur.

Concernant le titre de votre fil, l'actuel me convient très bien. Pour ce qui me concerne, je n'ai fait que présenter deux petites histoires auto-biographiques, qui n'étaient que transposées et/ou légèrement romancées. Mais votre titre alternatif est intéressant également.
Pourquoi pas le titre suivant : "Réalités romanesques ou réelles fictions ?"
J'aime assez l’ambiguïté de celui-ci, de nature à faire sortir l'histoire du papier... ou de l'écran.

Contribution du : 01/11/2016 12:11
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Re : Romanesques quotidiens
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Que d'intrigues que mon intuition me suggère de laisser sous l'ombre des réverbères! ;)
Mais je suis sûre ue celle qui se faisait surnommer Faye a sous le manteau quelques aventures autobiographiques dont le partage n'impactera personne!
Et pour ce titre "Réelles Fictions", qu'en pensez-vous? Une idée saugrenue, inutile ou plutôt tout le contraire sans conséquences fâcheuses et même plutôt bienvenue?

Contribution du : 01/11/2016 12:14
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Re : Romanesques quotidiens
Visiteur 
Je pense notamment à l'histoire de la naissance de Pepito relatée au post #14.
Il m'avait déjà écrit ce début d'histoire il y a longtemps. Si l'histoire reste la même, elle était écrite un peu différemment, preuve que sa plume n'est pas figée.

Je ne savais pas si cette histoire est réelle et ne le sais toujours pas. Que m'apporterait finalement de savoir s'il s'agit de la réalité ? Si cette histoire était vraie, ce serait la preuve que la réalité n'est pas aussi inintéressante qu'il le pense lui-même. Si elle ne l'était pas, ce serait la preuve qu'une part de légende ne peut nuire au crédit.
Dans un cas comme dans l'autre, c'est la preuve de la qualité de sa plume. N'est-ce pas le but de la littérature que de fournir une "réalité augmentée" (terme à la mode) ?
Tout ce que je sais, c'est que si je lisais cette anecdote au début d'un roman, je l’achèterais très probablement.

Contribution du : 01/11/2016 12:53
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Re : Romanesques quotidiens
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En avant pour de nouvelles aventures! Cette anecdote en début d'un roman vous donnerait-elle envie de l'acheter?


UNE IMPROBABLE BENEDICTION

24 septembre 2008:

Ce jour comme un autre, un jour parmi d’autres le vent du changement s’est levé. Il est venu souffler sur notre famille, nous a transportés moi et mes 95 printemps de l’autre côté du voile. Il a aussi dégagé le sol sous les pas de mon figliulinu* Antoine, qui signe aujourd’hui la rupture de son contrat de travail. Mon petit fils a 30 ans tout rond et pour une raison qui nous échappe il laisse tout tomber : un bon poste de consultant, l’appartement qu’il vient d’acheter, ses amis de longue date… avec pour seul motif dit-il le besoin de vivre au soleil.

15 Janvier 2010:

Aujourd’hui Antoine entame un nouveau chapitre de sa vie sur les bords de Méditerranée. Il sait que mon passage de l’autre côté y est pour quelque chose dans l’achat de son nouvel appartement. Un héritage tombé à point nommé que mon fils Jean a su partager avec le sien, j’en suis heureuse ! Comme j’aimerais le protéger du mauvais oeil et lui souhaiter moi-même bonne chance pour cette vie nouvelle ! L’occasion se présentera c’est bientôt son anniversaire et dans ces moments là, le voile se fait plus étroit.

11 mars 2010:

Voilà, mon figliulinu vient tout juste de fêter ses 32 ans alors je saisis ma chance, aidée de celui que vous nommez « hasard ». Ce matin le facteur lui a laissé un avis de passage, il y a un colis pour lui à la poste. Vu la période, il s’attend bien à recevoir un cadeau de sa famille ou de ses amis restés là-haut sur les bords de Loire.

Regardez, Antoine sort de son immeuble, s’engage dans cette rue qu’il commence tout juste à faire sienne, la traverse pour venir marcher au soleil. Affectueusement la lumière se dépose sur son front, l’air est doux. Il s’apprête à passer devant cette galerie d’art minimaliste à deux pas de chez lui lorsque soudain le projectile s’écrase de tout son poids, de toute sa force sur sa tête. Explose sur sa pommette droite semble rebondir sur son épaule pour venir finalement se répandre jusqu’au trottoir en de long filets gluants.

Un œuf de poule vient de lui tomber sur la tête. Antoine est choqué, ça lui a fait mal et les larmes lui montent aux yeux. Au dessus il ne voit rien ni personne qui puisse être l’auteur de l’attaque. Il entre un instant dans la galerie à la recherche d’un miroir pour évaluer s’il peut continuer sa route jusqu’à la poste, fait constater les traces de jaunes et blanc, les fragments de coquilles sur le trottoir puis poursuit son chemin le cœur serré. Il se demande s’il a fait le bon choix de venir s’installer dans une rue où des projectiles sont ainsi jetés au hasard sur les passants !

A la poste un livre l’attend envoyé par son amie Merryl. Le geste lui fait plaisir d’autant qu’il adore lire. Le soir même Antoine se plonge dans ce nouveau roman. Il y découvre l’histoire d’une jeune femme juive qui s’apprête à se marier. A la veille de ses noces, sa grand-mère vient la voir dans sa chambre et lui explique qu’à l’aube de cette vie nouvelle, elle aimerait lui casser un œuf sur la tête pour la protéger du mauvais sort.



(Merci Mémé! Je t'aime)

* figliulinu : petit fils en Corse
Le livre : « Sépharade » d’Eliette ABECASSIS, p76

Contribution du : 01/11/2016 14:30
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