Bonjour,
Je voudrais remercier ici tous ceux qui ont lu ma nouvelle, et spécialement ceux qui l'ont commentée. Il semble qu'un commentaire ait été supprimé pour non conformité à la charte, j'aurais aimé en prendre connaissance, en message interne au moins.
Si j'ai mis mon texte ici, c'est aussi pour avoir des critiques d'auteurs et de spécialistes confirmés, donc tout commentaire est le bienvenue, cela me permettra de mieux me perfectionner pour améliorer peut-être ce texte, et pour de futures publications également, afin de mieux cibler mes lecteurs.
Je vous encourage donc à le faire, en vous sentant libre d'y exprimer votre vrai sentiment.
Avec mes meilleurs sentiments
Meriem

Bonjour.

J'ai conscience d'avoir publié un commentaire confus : il a été supprimé – aucune importance.
Mon intention était de vous voir ouvrir le présent sujet.

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Dans l'écriture comme dans toute forme d'expression, il y a le « comment » et le « pourquoi ».

Dans une réalisation, le « comment » a son importance, bien sûr ; mais la considération que je lui porte se mesure à l'aune du « pourquoi » qu'il porte.
( C'était le sens de mon billet concernant cette fripouille de Céline.)

… … … …

Ma citation préférée d'Olympe de Gouges :
« Quelles que soient les barrières que l'on vous oppose, il est en votre pouvoir de vous en affranchir ; vous n'avez qu'à le vouloir. »

Le courage de vouloir …
Le personnage décrit, Dounia, est une femme qui a le courage de faire un choix ; c'est ce qui fait d'elle une femme libre.

… … … …

En mon for intérieur, je pense que tout homme qui admet la soumission d'une femme est prêt à se soumettre lui-même.
C'est certainement la raison de l'admiration que j'ai pour celles qui ont …
… (eh oui!) qui ont « les couilles » de s'insoumettre !
– Je pense ici à Aliaa Elmahdy –


C'est pourquoi je vois en chaque femme qui lutte contre la domination masculine un être de courage qui combat pour ma liberté.
Dans ce cas, peu importe l'« art » qui exprime ce combat !

Ceci pour expliquer le « Passionnément » de mon appréciation.

Merci beaucoup Anthyme pour tes explications.
Je pense que tu as parfaitement saisi le sens du message que j'ai voulu faire passer par ma nouvelle: lutter pour la Liberté de la femme, quelque soit, et encore plus, à partir, du pays où l'on vit...

Anthyme a dit :

"C'est certainement la raison de l'admiration que j'ai pour celles qui ont …
… (eh oui!) qui ont « les couilles » de s'insoumettre !"

Tant qu'avoir du courage ou de la volonté, dans quelque sens que ce soit, sera associé à "avoir des couilles", c'est à dire associé à un attribut masculin qui sert de référence admise par tous, je ne vois pas en quoi on fait un progrès contre le sexisme.

Ce n'est pas une abolition intellectuelle des genres, c'est une instance de se conformer à ce qui se fait de mieux en matière de courage. (?)

Je tiens avant tout à te remercier pour ton 'tutoiement' que je reçois comme un honorant témoignage de sororité de lutte.

Bahhh oui, c'est vrai : pourquoi parle-t-on toujours de « fraternité humaine » au féminin, sans oser franchir le pas de la « sororité humaine » ?
Pfffffff …
J'ai toujours détesté cette grammaire de phallocrate salique qui donne la priorité au masculin :
« Mille femmes et un homme unies dans le bonheur de leur sororité. »
Ça aurait plus d'allure et surtout de cohérence, non ?

J'ai un temps servi dans un syndicat 'ouvrier' ; lorsqu'un type me « prenait-de-haut » (comme on dit) en refusant mon « camarade », je lui répondais par du « j'te-donne-mon-avis ; citoyen ».
– Un peu ringard certes, mais j'aime le tutoiement républicain –

C'est en 2009 que j'ai abordé pour la première fois les forums ; j'y tutoyais toujours tout le monde …
Jusqu'au jour où, après m'avoir signifié qu'on « n'avait pas gardé les cochons ensemble [sic] », un type a exigé de moi le 'vouvoiement'.

'Tutoyer' les uns, 'vouvoyer' les autres, je trouve ça très indélicat ; aussi j'ai décidé après cela de toujours 'vouvoyer' tous mes correspondants.

La distance n'est qu'apparente, car mes amis se savent acceptés ainsi que leur sororal et honorant tutoiement …
… comme je reçois le tien ... le vôtre, chère Mériem.

… … … …

Vous dites ci-dessus :
« …/… lutter pour la Liberté de la femme » 
… et dans le premier billet :
« avoir des critiques d'auteurs et de spécialistes confirmés …/… cela me permettra de mieux me perfectionner pour améliorer peut-être ce texte …/… afin de mieux cibler mes lecteurs.» 

Pour ce qui concerne l'art de l'écriture, je ne peux malheureusement pas vous aider : je ne sais pas écrire …
… par contre, pour ce qui concerne le texte militant … là oui !

« …/… cibler mes lecteurs.»  … ça commence là.

À qui écrivez-vous ? C'est ça la question importante.

Si c'est à la femme qui a du mal à habiller ses 5 marmots, à faire son ménage, bouillir la marmite, se reposer de sa journée pendant que son époux lui plante son sixième dans le ventre …
… alors mieux vaut faire un dessin façon Charlie-Hebdo illustrant la phrase « J'veux-changer-d'sexe ! », de l'imprimer et le distribuer là ou vous pourrez croiser votre lectrice : le marché où elle fait ses courses.

Je suis certain de ne rien vous apprendre en vous disant que ce genre de tâcheronnes de la domination masculine ne retiendra rien du dessin, ni du texte ; mais tout de votre regard.

À qui écrivez-vous ? …

Si c'est à la femme cultivée, votre semblable … ? …
Pour lui apporter quoi ? … Peut-être … Oui …
Pour lui apporter le sentiment de ne pas être seule dans sa révolte ; c'est déjà quelque chose, mais ne sert objectivement à rien.

Si c'est à la jeune femme en recherche, alors il faut écrire ce qu'il vous aurait aidé de lire, lorsque vous aviez 16 ans.

Les hommes ?

Si vous écrivez aux bons-hommes qui se complaisent dans le confort de leur domination, c'est gâcher votre temps.

Écrire pour un homme qui se rêve libre …
Voilà un bon public auquel vous pouvez offrir quelque chose de précieux !
… or …
… or c'est lui, le grand absent de votre nouvelle.

La victoire de ce compagnon aurait été de se grandir dans sa masculinité en participant au combat d'une Dounia surmontant les préjugés sociétaux, heureux de s'en libérer lui-même.

… … … …

Oui c'est cà !
Manque un bonhomme dans cette histoire.
– Un vrai ! –

Bien à vous.