L’impression de déjà vu Animal, j’ai essayé de l'atténuer en imaginant une petite famille sympathique (papa, grand frère, petite sœur) qui a recours à des procédés ignobles. Ce ne sont pourtant pas d’horribles cannibales mais des gens comme tout le monde qui doivent se nourrir à tout prix.
Les insectes n’ont pas besoin de grand-chose pour s’alimenter, qu’ils s’attaquent aux humains me semble exagéré et, pour le coup, on tomberait franchement dans un récit d’horreur. Merci de votre lecture !

"Déjà vu" n'avait rien de péjoratif puisque ce qui compte c'est la façon de raconter l'histoire et j'ai bien aimé la vôtre.



Je ne qualifierais pas des gens qui en dévorent d'autres, quelles que soient leurs bonnes raisons, de "comme tout le monde" mais pourquoi pas si c'est devenu la norme. Par contre, quid des végétariens dans ce monde en déliquescence ? En reste-t-il ?

Pour ce qui est des insectes, il existe déjà les fourmis magnans qui dévoreront sans problème un humain inconscient (ivre mort, évanoui, grabataire...) et, dans des circonstances de famine, ne cracheraient pas sur autant de viande. Idem pour les sauterelles ; enfermez un humain avec des milliers de sauterelles affamées dans un lieu clos, il n'en restera pas grand chose.

Mais ne sombrons pas dans l'horreur, donc.

Vous me gâtez en ce moment Ioledane avec les commentaires, j'en suis évidemment ravi. Ça fait plaisir de voir exhumer d'anciennes nouvelles. Ce texte est proche de "La route", en effet, j'avais autant apprécié le film que le livre. Nombre de scénarios post-apocalyptique envisagent le cannibalisme comme une alternative à la famine. Glaçant mais possible...
J'aime rendre la pareille à ceux qui me lisent, je vais aller jeter un œil sur vos écrits, sans complaisance, car nous cherchons tous de la sincérité je crois.