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Merci pour "Passerêves"
Expert Onirien
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Un grand merci renouvelé aux membres du comité éditorial pour la publication de Passerêves et un grand merci aux commentateurs !

En préambule, je dirai qu’il il existe deux versions de ce poème : une première, plus "noire", que j’ai gardée secrète, et une deuxième, Passerêves, qui s’est vue publiée sur Oniris. J’ai peu de choses à dire sur cette version publiée, vos commentaires ayant été clairvoyants, presque exhaustifs, sinon que j’aurais dû garder le titre initial, Aquarêves, plus à propos sans doute que ces Passerêves contrefaisant d’obscures passerelles bien ténues (une signification bien ténue, je veux dire, pas très claire). Si, pourtant, je tiens à remercier Annick, qui m’a signalé une énôôôôôôôrme faute de conjugaison passée inaperçue : en effet, la déclinaison du verbe "découdre" au passé simple donne un curieux "je décousis" (et non "je décousus") !


Eclaircie (bien ↓) :
"( Préambule, Il me semble avoir déjà croisé ce poème.)"
Si c’est vraiment le cas, soit tu as piraté mon ordinateur, soit tu es entrée chez moi par effraction, car je n’ai jamais publié ce poème nulle part ailleurs !


"Je me suis demandée si le décalage des trois derniers mots étaient volontaires ou pas."
Oui, ce décalage est tout à fait volontaire, c’est un figuralisme poétique ; j’ai voulu retranscrire visuellement l’enroulement des rêves contre le narrateur. De plus, la dernière section (à partir de Désormais) est un calligramme – approximatif, je sais – ressemblant à un foetus/bébé. Si si, je t’assure, re-regarde bien !

"Un poème tout doux, avec du meilleur…"
Je ne garde que le "meilleur" pour te remercier ! Mais… même pour le "moins bon", je te remercie très chaleureusement !


socque (bien) :
"Pour une fois, je trouve la disposition centrée adaptée au propos, elle ajoute selon moi à cette impression d'aérien, d'onirique, portée non seulement par les mots mais aussi par leur disposition : vers courts, beaucoup de lignes sautées, délicats séparateurs."
Oui, l’idée du centrage m’a paru évidente, en particulier pour donner cette "impression d’aérien" dont vous parlez. Bonne remarque !

"ôter par-ci par-là quelques qualificatifs qui me semblent superflus. Je pense notamment au premier vers et, dans l'expression
la blancheur ouatée
d’un vieux pull en mohair
j'ai le sentiment que ne conserver que deux mots entre "ouatée", "vieux" et "mohair" pourrait se révéler intéressant.
"
C’est vrai qu’il y a pas mal de qualificatifs, presque trop. Je vais réfléchir à votre proposition.

"Le sujet, en principe, ne me passionne guère (j'ai tendance à le trouver nombriliste), ici la légèreté habile du poème parvient à vaincre mes préventions."
Je m’en réjouis. Merci beaucoup pour votre passage.


Donaldo75 (bien) :
"J'aime bien la disposition centrée de ce poème. Et puis, il est fluide, avec cet usage de la première personne du singulier qui le rend incarné. Certes, il y a quelque artifices mais ils ne dénaturent pas l'ensemble, ne le rendent pas surchargé et restent cohérents dans la durée. Oui, ce poème est long et étiré mais jamais délayé. C'est un bon moment de lecture, aérien."
Merci beaucoup pour ton commentaire, Donaldo ! Je n’ai rien à ajouter…


Queribus (beaucoup) :
"Un poème avec de très belles images poétiques (que d'aucuns trouveront peut-être un peu mièvres) disposées de façon très habile et harmonieuse avec un enchainement très original des "lignes", des mots et des strophes."
Ce que d’aucuns appellent "mièvrerie", je l’appellerai plutôt "préciosité". C’est sans doute vrai, il y a une once de mièvrerie dans ce poème, une recherche de raffinement dans l’écriture qui peut gêner, voire déplaire. Mais bon, je dirai juste que c’est mon style et que j’aurais bien du mal à m’en départir. En tout cas, je suis très heureux que vous ayez aimé cette lecture. Merci beaucoup pour votre commentaire sympathique et rafraîchissant !


papipoete (bien ↑) :
"" sur mon coeur soliterre " est-il volontairement ainsi écrit ?"
Je fais souvent des fautes de frappes, des fautes d’étourderie, comme tout un chacun, mais là, quand même, ç’eût été grossier si ç’eût été involontaire !!! Donc oui, le cœur " soliterre" est un cœur esseulé soudain devenu fertile, un cœur enfin abreuvé de larmes bienfaitrices.

"des passerêves, ça ne s'achète pas en magasin, ce pourrait être pourtant matière " essentielle " par les temps qui courent ?"
Tout à fait d’accord. Si jamais vous en trouvez dans un magasin un jour (ou une nuit, j’ai connu des poètes nyctalopes !), on ne sait jamais, n’oubliez pas de me prévenir ! Je compte sur vous. Merci beaucoup votre commentaire et pour votre inénarrable gentillesse.


Vincente (beaucoup) :
"par mes rêves j'existe, de fait je suis une présence/réalité grâce à celui, le rêve, qui est intrinsèquement une sublimation du réel, une absence d'effectivité formelle/physique."
J’aime beaucoup cette idée de "sublimation du réel" ! Rêver, c’est certain, donne une consistance à la réalité, à notre réalité, un ancrage, si tant est que l’on ne laisse pas le rêve être notre maître, pour paraphraser le plus célèbre poème de Rudyard Kipling.

"certaines poésies trouvent la justesse de ton qui portent au saisissement de l'insaisissable ; celle-ci en est une à mon sens. (…) Voilà une aventure pour tout esprit porté à l'espérance, comment ne pas s'y laisser tenter ?"
Sans doute faut-il une once d’ingénuité pour "croire" aux rêves, mais il en faut en quantité pour se laisser embarquer dans le sillage sans à-coups de ce poème un brin éthéré. Et plus encore pour en apprécier le substrat onirique et la substance qui s’y déverse à flots continus. Tu y as été réceptif et tu t’es laissé gagner par l’attendrissement. J’en suis ravi ! Merci tout plein, cher Vincente.


Wencreeft (beaucoup ↑) :
"J’y vois la métaphore de notre sempiternelle poursuite du bonheur : on cherche, on cherche (…) et toujours, toujours, ce courant trop fort, cette rivière, le flux et reflux de l'existence qui balaie nos certitudes comme un bulldozer, malgré nos envies, nos ambitions, nos exaltations.... Et un jour, on arrête de lutter. On abandonne la poursuite de ces rêves fugitifs. On se résigne. Et alors, les pleurs (l'eau bleue des prunelles), remplissent un cœur devenu de pierre (soliterre, belle trouvaille). On sombre dans les ténèbres. Mais... c'est alors, quand on nage dans les affres de l'existence... qu'entendons nous gazouiller ?"
C’est un bien joli cadeau que vous me faites-là : à travers ces mots, je vois que avez finement décelé la métaphore filée de la "sempiternelle poursuite du bonheur", commune à chacun, et qui innerve tout entier ce poème. Ayant été pensé comme un récit allégorique, cet écrit offre, de fait, deux lectures possibles : l’une au sens propre, mais qui pourtant se suffit à elle-même, et l’autre, sous-jacente, qui utilise symboles et métaphores en vue de personnifier l’idée directrice, celle d’une quête de soi, éperdue, désir fou de rassembler sa "totalité", mais qui, in fine, n’est autre qu’une fuite de soi dans des pré-occupations accessoires.

Vous mentionnez à raison le magnifique poème de Paul Eluard, je vous répondrai par ces vers de Sabine Sicaud, extrait de son poème Chemins de l’Ouest :

"Mais, ô ma liberté, plus chère qu’une sœur,
C’est en moi que tu vis, sereine et sédentaire,
Pendant que les chemins font le tour de la terre
."

Enfin, pourquoi ne pas se laisser tenter par cette chanson de Lââm, J’écris ton nom ?

"La mise en page de "se love contre moi" est une bonne idée. Beaucoup de pudeur, de jolis mots, de musique. J'ai aimé beaucoup de chose dans votre texte, et cette lecture me laisse mélancolique mais souriant."
Merci beaucoup pour votre lecture attentive Wencreeft !


Myo (beaucoup ↑) :
" La vie, ses aléas, son brouhaha ont emporté vos rêves, prisonniers des eaux du ruisseau du temps. Mais vous n'y avez pas renoncé pour autant... là est votre force. Et vous avez bien fait. Vos rêves sont beaux comme cette blancheur ouatée, ces saules en pleurs, les nuages de lait. Beaucoup de très belles images et de jeux de mots tout en légèreté. Bravo pour ce cœur soliterre, ces rêves qui se débrident, l'ambiance touchante que vous avez su créer, cette présentation originale et bien à propos."
Que vous répondre ? Je me réjouis que vous ayez autant aimé mon poème. Merci tout plein !


Absolue (beaucoup ↑) :
"C'est difficile de mettre un commentaire lorsqu'on est touché par les les images qui dépassent les mots. J'ai tendance à savourer, m'imprégner, sans forcément vouloir analyser avec mon esprit ce qui pénètre dans mon âme. Mais puisque, jusqu'à présent nous n'avons que les mots pour exprimer notre ressenti, je peux affirmer que votre poème m'a touchée. Ah, la blancheur ouatée d'un vieux pull en mohair et les tiroirs d'un meuble remplis de plumes... Love love à cette poésie remplie de tendresse!"
C’est la première fois, il me semble, que je vous croise sur Oniris (vous qui y êtes inscrite depuis bien longtemps, pourtant !), et c’est un plaisir que ce soit au carrefour de l’un de mes poèmes. Ainsi, les images vous ont parlé et vous ont rendu mutique… Alors, chut, taisons-nous et savourons ce moment partagé. Le silence est d’or, dit le proverbe. Merci beaucoup.


Atom (Un peu ↑) :
" Je suis assez mitigé après lecture de ce poème qui me donne avant tout l' impression de trop donner dans le "cocooning". Les images, bien que jolies cherchent en ce sens trop souvent à rassurer, au point de parfois en devenir mièvres. (…) trop lisse à mon goût."
Oui, bien sûr, ce poème est un récit allégorique, une sorte de "parabole", sans toutefois se prévaloir d’une telle qualification. Tout y est lissé pour que le sens y apparaisse et, surtout, y transparaisse. L’histoire est donc un monde en soi, un monde clos, intimiste et surréel. Il y a donc lieu d’y entrer avec des yeux d’enfants, des yeux ingénus, vidés d’attentes et de concepts, pour en embrasser/enlacer toute la "naïve" évocation.


"Tout cela est évidemment bien écrit, bien composé."
C’est déjà ça ! Merci beaucoup pour votre commentaire Atom.


Angieblue (beaucoup) :
"Par contre, j'aime moins la dernière strophe avec "brune" qui a déjà été utilisé plus haut"
Tu as l’œil ! Je n’avais pas fait attention aux deux occurrences du mot "brune", mais cela ne pose pas de problème puisqu’ils sont homonymes : le premier fait référence à la couleur tandis que le deuxième est un terme poétique désignant le soir.


"Par contre, j'aime moins (…) "lovent" qui est un peu too much et trop mielleux. Et je ne vois pas ce que ce mot anglais vient faire là."
Le verbe "lover" est un verbe français apparu en 1678 (selon le CNTRL et le wiktionnaire) et qui serait probablement issu de l’allemand. Il n’a donc rien à voir avec le mot "love" anglais, encore moins avec le Macho Love d’un certain Bellini. Donc, désolé, pas de "smacks" aujourd’hui, ni de "I kiss you !".


En fait, le verbe "lover" – d’ailleurs plus souvent employé dans sa tournure pronominale "se lover" –, désigne l’action de s’enrouler sur soi-même, de se blottir. Dans ma réponse à Eclaircie, j’explique justement le choix figuraliste de son emploi.

""gazouillent" non plus je n'aime pas, c'est trop fleur bleue."
Ce verbe s’utilise souvent, par extension de sens, pour évoquer le bruit qu’émettent les bébés. Je le trouvais donc plutôt à propos dans ce vers. Après, je suis d’accord avec toi, c’est très "sweet", "chou", "miaou", "kawaï" et tout c’que tu voudras !


"Je trouve que c'est un poème d'une douceur onirique qui berce mélancoliquement. J'aime beaucoup le rythme avec la phrase-accroche "mais le courant les emporta" (…) tu as ton propre style avec les néologismes que tu aimes créer. Je me rends compte que ta poésie n'est pas torturée, genre poètes maudits, mais plutôt suave. Je préfère la poésie sombre, mais je trouve que dans ton style tu excelles. Alors bravo!"
Merci beaucoup pour tes mots ! Sache toutefois que j’ai dans ma besace quelques poèmes assez "glauques". J’exprime simplement avec un certain lyrisme les noirceurs de l’âme, mon écriture est assez "souple" et "déliée", souvent très soignée ; en somme, elle reflète à merveille ma personnalité de gros macho caïd des cités du 9-3. Wesh gros ! T’as un blèm ?


Si vous avez des questions, des remarques… ce fil est à vous. Haters et lovers s’abstenir (restons courtois !).

Contribution du : 13/12/2020 10:17
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Re : Merci pour "Passerêves"
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Bonjour Davide,

Le "je décousus" me plaisait bien… je n'avais même pas vu en lui une "faute" tant le sens du participe passé se prêtait fortement à l'intention du vers.
En fait, et du coup, je me demande s'il ne faudrait pas que tu réécrives ce vers, parce que ce "décousis" est vraiment "cucul" je trouve. Que dirais-tu par exemple de :

"Je cherchais les plumes de Pan
dans un meuble à tiroirs,
dans les replis de l'enfance,

et les matins et les soirs,
en vain décousus.
"

Contribution du : 13/12/2020 10:40
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Re : Merci pour "Passerêves"
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Coucou Davide,

Puisque l'occasion m'est donnée, je profite de mon passage sur ton fil pour te dire que :

1° - trop souvent je n'ai que le temps de lire et pas celui de commenter.
Donc, je t'ai lu, et j'aime vraiment beaucoup ce dernier poème de toi.

2° - j'aime ton nouvel avatar, aussi. Et au vu de ce forum, je peux en déduire que tu aimes beaucoup le jeu des couleurs, non ?
Bienvenu au Club !



Cat

Contribution du : 13/12/2020 10:44
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Re : Merci pour "Passerêves"
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Hello,

Désolée pour "lover", je ne connaissais pas ce mot .
Je trouve que le double sens que l'on peut y voir est intéressant, surtout avec l'image du bébé, du fœtus...qui renvoie à la pureté, la protection, et ici à une sorte de nouvelle naissance...
Bravo pour cette subtilité au niveau du visuel et de l'implicite.

Hâte de lire tes poèmes glauques car j'adore ça .


Contribution du : 13/12/2020 10:46
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Re : Merci pour "Passerêves"
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Vincente : oh, tu as totalement raison ! Ce "décousis" ne me plaisant pas plus qu'à toi, je retiens ta proposition :

"et les matins et les soirs,
en vain décousus.
"

J'avais également pensé à ça, mais le verbe "découdre" me plaît mieux, je le trouve plus visuel et d'une belle sonorité :

"J'éfaufilai les matins et les soirs".


Cat :

Citation :
1° - trop souvent je n'ai que le temps de lire et pas celui de commenter.
Donc, je t'ai lu, et j'aime vraiment beaucoup ce dernier poème de toi.

C'est le cas de tout le monde, ou presque : nous voyons tous passer des poèmes qui nous touchent, parfois beaucoup beaucoup, mais nous n'avons pas la disponibilité pour les commenter tous. Quoi qu'il en soit, ton passage ici me fait plaisir !


Citation :
2° - j'aime ton nouvel avatar, aussi. Et au vu de ce forum, je peux en déduire que tu aimes beaucoup le jeu des couleurs, non ?

Ben oui, j'aime bien les couleurs, c'est vrai, et les films d'animation japonais, aussi... Mais c'est une autre histoire. Je nous fais donc le cadeau de m'abstenir de mettre en lien la chanson Colore, des Innocents. Mais je suis ravi de faire partie du Club-Couleur avec toi. D'ailleurs, si je peux me permettre une petite blagounette, "club" désigne l'une des quatre couleurs des cartes traditionnelles (in English, of course) : le !

Contribution du : 13/12/2020 11:01
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Re : Merci pour "Passerêves"
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Angieblue :

Citation :
Désolée pour "lover", je ne connaissais pas ce mot .
Je trouve que le double sens que l'on peut y voir est intéressant, surtout avec l'image du bébé, du fœtus...qui renvoie à la pureté, la protection, et ici à une sorte de nouvelle naissance...
Bravo pour cette subtilité au niveau du visuel et de l'implicite.

Oui, c'est l'idée ! Pas grave pour cette erreur ! C'est vrai que c'est un drôle de mot, ce "lover", il n'est pas très très employé, quoiqu'on le trouve de-ci de-là dans certaines lectures d'auteurs contemporains (et chez certains oniriens, aussi !).

Citation :
Hâte de lire tes poèmes glauques car j'adore ça.

Merci ! L'un des poèmes "glauque" que j'ai proposé récemment m'a été refusé ! On verra la suite...

Contribution du : 13/12/2020 11:08
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Re : Merci pour "Passerêves"
Visiteur 
Davide, j'ai eu cette impression en EL. J'ai pensé que le poème avait peut-être été retravaillé et présenté à nouveau.
En le relisant après publication, l'impression n'était plus là.
Un peu comme parfois, on se trouve en terrain connu dans un lieu où l'on n'a jamais mis les pieds. (Non, non, je ne suis pas sorcière ni virus dans ton ordi, enfin pas que je sache…)

Ta proposition "J'éfaufilais" me plait vraiment, Belle consonnance aussi et belle apparence.
Et j'ai vu le calligramme ! Je m'en veux parfois (surtout dans tes poèmes) de ne pas voir tout ce qu'ils contiennent. Mais bon, ainsi lire et relire apportent toujours un nouvel éclairage, plus encore après tes retours.
Et je ne pense pas être indiscrète, je me suis régalée des réponses à chacun.
(perso depuis l'anglicisme "love" que l'on voit un peu trop souvent, j'aime moins ce verbe bien français qui se décline si bien à la forme pronominale)

Contribution du : 15/12/2020 05:42
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Re : Merci pour "Passerêves"
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Eclaircie :

Citation :
Davide, j'ai eu cette impression en EL. J'ai pensé que le poème avait peut-être été retravaillé et présenté à nouveau. En le relisant après publication, l'impression n'était plus là. Un peu comme parfois, on se trouve en terrain connu dans un lieu où l'on n'a jamais mis les pieds. (Non, non, je ne suis pas sorcière ni virus dans ton ordi, enfin pas que je sache…)

Oui, je comprends bien, peut-être ce poème t’a-t-il rappelé en mémoire un autre poème déjà publié, ici ou ailleurs ? Quoi qu’il en soit, je n’ai jamais présenté celui-ci sur Oniris auparavant, ni d’ailleurs sur une autre plateforme. Et ne t’inquiète pas, je sais très bien que tu n’es ni une sorcière ni un virus. Je plaisantais.

Citation :
Ta proposition "J'éfaufilais" me plait vraiment, Belle consonnance aussi et belle apparence.

C’est vrai que ça rend plutôt bien, finalement, avec cette allitération en [f]. Je vais y réfléchir !

Citation :
Et j'ai vu le calligramme ! Je m'en veux parfois (surtout dans tes poèmes) de ne pas voir tout ce qu'ils contiennent. Mais bon, ainsi lire et relire apportent toujours un nouvel éclairage, plus encore après tes retours.
Et je ne pense pas être indiscrète, je me suis régalée des réponses à chacun.

Merci ! Pas d’indiscrétion, non, les réponses faites à chaque commentateur s’adressent à tout le monde. En outre, tu n’as pas à t’en vouloir de ne pas "tout" voir ! Là n’est pas l’intérêt, je pense. Si effectivement certains commentaires se plaisent à tout décortiquer, d’autres se contentent d’une impression globale, de ressentis, d’images "parlantes"… Il n’y a pas de vérité ! C'est justement la diversité de ces pratiques/approches qui fait la richesse de ce site.


Citation :
(perso depuis l'anglicisme "love" que l'on voit un peu trop souvent, j'aime moins ce verbe bien français qui se décline si bien à la forme pronominale)

C’est pas faux ! Le verbe français "lover" fait bien trop entendre, par résonance, le "love" anglais.

Merci à toi pour toutes ces précisions !


Vincente, je souhaitais revenir sur un point de ta remarque : si tu as lu la forme "décousus" comme un participe passé, c’est peut-être parce que le poème a été initialement écrit au passé composé, un temps de l'indicatif somme toute assez simple et "familier", très en adéquation avec l'esprit du poème ; malheureusement, c’était au prix de nombreux hiatus et de vers un peu bancals, notamment celui-ci, peu mélodieux : "Mais le courant les a emportés". J’ai donc eu l’idée de tout réécrire au passé simple avant l’envoi sur Oniris.
Du reste, je pense qu’il serait possible de conserver la forme "je décousus" et d’y voir une licence poétique (pour cela, il suffirait d’ajouter une petite note en bas de page pour éviter les malentendus).


oiselle (beaucoup) :
" Les rêves que l'on recherche, dans "les replis de l'enfance" trop beau ! "au fond des tiroirs" (de la mémoire ?) "dans un nuage de lait", très nostalgique ! La quête est vaine, et s'achève en se confiant à la terre, en "enfantant la nuit" Les yeux bleus sont devenus noirs, mais "ajourés" cette dernière strophe est lumineuse et chante de tendresse et de gazouillis... Un parcours de vie dans lequel le rêve garde sa puissance et ses désillusions... j'aime beaucoup la délicatesse et la pudeur du ton."
Les tiroirs pourraient bien être ceux de la mémoire, en effet. J’ai beaucoup apprécié lire votre commentaire, tant il reflète tout ce que j’ai pu (ou voulu) mettre dans ce poème. Merci beaucoup !


Lulu (beaucoup ↑) :
"Très joli poème composé à la manière d'un jeu, semble-t-il. Ainsi l'ai-je ressenti avec ce vers refrain qui nous amène presque à chanter l'ensemble. La musicalité est là et toute imprégnée de belles images. "
Je ne sais pas ce que tu entends précisément par/dans le mot "jeu", peut-être y vois-tu un poème ne se prenant pas au sérieux, un ton badinant, une légèreté malicieuse, une histoire réjouissante… ? Dans tous les cas, ce mot "jeu" me paraît très à propos. Puis tu parles de musicalité, et là aussi, tu remarqueras que les vers sont en majorité des hexasyllabes (6 syllabes), parfois brisés, entrecoupés de quelques octosyllabes (8 syllabes) : en fait, il n’y a que des vers de 2, 3, 4, 6 et 8 syllabes dans ce poème (et un vers de 10 syllabes). Bien sûr, le mot "nuage", par exemple, doit être prononcé sans diérèse (mais bon, là, c'est du détail dans le détail) :

"Dans / un / nua / ge / de / lait"

"La quête de soi dans l'écriture paraît donner lieu à une humanité où le rêve ne peut être exclu. Si évident et pas tant que ça. Très belle idée, donc de l'exprimer si bien ici. De ce point de vue, je trouve que le choix des vers libres est pertinent. Il est alors plus facile de recentrer le fil conducteur poétique sur l'essentiel."
En effet, une société déshumanisée exclut (ou détruit, plutôt) cette part de rêve essentielle à chacun. Merci beaucoup pour ton commentaire, Lulu !


Ombhre (beaucoup) :
"un beau texte, touchant et simple, presque sous forme de comptine enfantine, avec ce leitmotiv des rêves enfuis qui revient comme pour égrener le temps. (…) Un texte dont l'apparente longueur est trompeuse tant il se lit vite et facilement, et laisse comme une douce nostalgie dans le cœur du lecteur. Et j'ai beaucoup aimé le final de ces rêves lovés tout au fond de nous qui gazouillent."
"Une comptine enfantine" ? C’est vrai que la magie alimentant l’histoire, la simplicité du vocabulaire et le choix des vers courts, voire très courts, vont totalement dans ce sens. Merci beaucoup pour votre passage enthousiasmant !

Contribution du : 15/12/2020 06:49
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Re : Merci pour "Passerêves"
Maître Onirien
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oui, la proposition de Vincente est tout-à-fait jolie, pour l'oeil et l'oreille mais " je décousus " était mignon, chantait comme " si j'aurais su, j'aurais pas venu... "

Contribution du : 15/12/2020 10:32
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Re : Merci pour "Passerêves"
Expert Onirien
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papipoete : cela ne m'étonne pas de vous, car je sais combien vous aimez le passé simple !


Personnellement - le verbe "découdre" étant rarement employé au passé simple ! -, la forme "je décousus" ne me choque pas vraiment.

J'hésite entre la proposition de Vincente, très séduisante, le fait de garder "je décousus" (licence poétique) ou le fait d'opter pour un sifflant "j'éfaufilai". De ces trois-là, je préfère la première, celle de Vincente, mais je n'ai pas encore décidé...

D'ailleurs, la savoureuse punchline de Petit Gibus (extraite de La guerre des boutons) est fort à propos : les enfants de Longeverne et de Velrans ont bien dû en découdre, au sens propre (découdre des boutons) comme au sens figuré !!!

Contribution du : 15/12/2020 13:08
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