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Re : Du bruit de vos ressentis sur mes gouttes intimes naît l'infini merci
Maître Onirien
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Rhaaa Cat !

Ta bigornette adore quand tu subodores

Contribution du : 14/08/2021 11:26
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Re : Du bruit de vos ressentis sur mes gouttes intimes naît l'infini merci
Expert Onirien
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Cat : L’envie, je la voyais dans ce qu’elle a de positif, cette force qui nous meuh meut de l’intérieur et nous pousse à faire de belles choses, à créer, comme la "nuit" de ton poème et son "fardeau". L’émulation, ce n’est, somme toute, qu’une envie qui se partage…

Il y a souvent dans les poèmes "écrit[s] d’instinct" quelque chose qui me plaît, une sorte de vérité surgie de l’intérieur, une urgence parfois, ou bien un déversement de pensées qui défilent comme les derniers nuages au meuhtin matin d’une belle journée d’été… c’est doux et frais, impalpable, beau dans la spontanéité. Et je l’ai vraiment ressenti à te lire.

Le seul point négatif, c’est qu’il émerge parfois d’une plume si leste, de cette liberté qui s’offre et qui offre tant, quelques salmigondis de mots, expressions en déroute et syntaxe foncièrement mise à mal, tel cet "à l’envi", pas sympa, et qui m’a croché la papatte. Tu l’as vu, hein ? En effet, certaines expressions ou images ont parfois du mal à s’intégrer au décor poétique, ils jurent un peu, contrastent trop. Un travail de formalisation s’impose parfois, pour limer les bords, aplanir le terrain. Meuh Mais alors, en effet, ce n’est plus une écriture instinctive !

Bon, quoi qu’il en soit, heureux de t’avoir lue sur Oniris, je te savais une âmeuh âme de poétesse, mais je ne savais pas que tu publiais ici. Et de tels remerciements, qui plus est individualisés, font très plaisir au commentateur que je suis.


PS : Désolé pour la vache ! C'est pas que je suis vache, mais je fais parfois des vacheries quand je mange un vacherin...

Contribution du : 14/08/2021 13:41
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Re : Du bruit de vos ressentis sur mes gouttes intimes naît l'infini merci
Visiteur 
Davide : ma papatte étant parfois crochée comme la tienne, je comprends cinq sur cinq le fait de mal ressentir certaines expressions en déroute, avec cette impression tenace, dès lors que tu as posé les yeux dessus, de ne plus voir qu'elles.

Malheureusement (ou pas ), je suis allergique au travail que tu me suggères pour limer les bord et aplanir le terrain. Pour moi, travail et poésie sont deux mots qui vont très mal ensemble. Tout simplement à cause de la faille de taille qui existe entre le fait d'avoir l'âme poétesse, comme tu dis, et d'être poète. L'une ne fait pas nécessairement l'autre, et je sais de quoi je cause. ^^

En ce qui me concerne, ce que tu appelles l'âme poétesse agit comme un filtre dont j'ai un besoin vital si je veux pouvoir regarder la vie en face. Sans lui, sans ce filtre qui tamise les couleurs en faisant s'ébattre gracieusement les petits zozios dans ciel, la brutalité de la réalité me laisserait chaos sur le carreau, incapable d'avancer trois pas face au soleil. D'où cette nécessité impérieuse d'ajouter des frous-frous partout afin de me protéger du cru d'un destin qui me percute de plein fouet à chaque fois que je côtoie notre monde tellement complexe, mais où je lis, pour mon malheur, comme dans un livre ouvert.

De là à écrire comme un poète, c'est une autre histoire...

Parfois, quelques fulgurances font penser que, mais, non, il faut rester réaliste.

C'est pourquoi, en règle générale, je ne publie nulle part ailleurs que dans l'intimité. De toutes façons, il n'y a que Oniris que je fréquente sur Internet. (Mamma mia, où trouver le temps d'aller voir ailleurs, sinon ?)

Il faut prendre le bruit de mes récentes gouttes d'eau sur la vitre d'Oniris, comme une soudaine pluie d'été qui aurait aimé faire éclater aux yeux de tous l'insaisissable secret qui a effleuré l'ombre de mon ombre.

Le plaisir est complètement partagé avec ton retour sur mon retour de commentaire. Merci encore une fois à toi.

Après les publications et les commentaires, se sont ces forums d'échanges qui rendent vivant notre site préféré, et j'avoue faire tout ce qui est en mon pouvoir pour animer cet espace comme il le mérite, même si parfois, pour ne pas dire souvent, c'est vraiment lourd de vouloir tirer l'attelage avec si peu de bras et de bonnes volontés pour aider à la manœuvre.


Cat

PS : ne sois pas désolé, je suis plutôt bombe glacée (à la crème de marrons) que vacherin.
À croire que les vacheries, c'est pas mon truc, mais gare à la castagne ! Comme on dit chez moi... (entre 1'17 et 1'30)

Contribution du : 15/08/2021 01:55
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Re : Du bruit de vos ressentis sur mes gouttes intimes naît l'infini merci
Expert Onirien
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Merci beaucoup Cat pour ces retours d'explications, aussi touchants que nécessaires, et qui m'aident à mieux cerner ton positionnement, et ton engagement, vis-à-vis de la poésie.

Dans le cas de l'écriture instinctive, que je préfère appeler moi-même écriture intuitive, il y a souvent lieu de ménager le plus d'espace possible en soi, de faire le vide, d'entrer dans un état proche de la méditation. Ainsi, à la faveur de circonstances particulières, favorisées par cet état de présence accrue, parfois, des mots, des bribes de vers, des éclats de soi, affleurent du silence, sortent des abysses et d'espaces insaisissables. C'est beau, troublant, thérapeutique aussi.

En attendant impatiemment la prochaine pluie d'été, sa fraîcheur bienfaisante et sa vertu purificatrice, je te dis à tout bientôt.


PS : La castagne, je connais bien, j'ai vécu cinq ans à Toulouse et j'aime assez Claude Nougaro (surtout Cécile ma fille, qui me fait vibrer à chaque fois que je l'écoute !). Et tant pis pour mon vacherin ; de toute façon, il avait déjà fondu... en larmes.

Contribution du : 15/08/2021 13:54
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Re : Du bruit de vos ressentis sur mes gouttes intimes naît l'infini merci
Visiteur 
Rhaaa, mazette ! J'avais oublié de te faire un à mon dernier passage par ici, ma copinou bigornette D'amour.
Cristale, si tu me lis



Merci pour ces retours intéressants, Davide. Cela a été un vrai plaisir d'échanger avec toi.

Il ne me reste plus qu'à m'essayer à tes sages conseils
Citation :

Davide a écrit :
Dans le cas de l'écriture instinctive, que je préfère appeler moi-même écriture intuitive, il y a souvent lieu de ménager le plus d'espace possible en soi, de faire le vide, d'entrer dans un état proche de la méditation. Ainsi, à la faveur de circonstances particulières, favorisées par cet état de présence accrue, parfois, des mots, des bribes de vers, des éclats de soi, affleurent du silence, sortent des abysses et d'espaces insaisissables. C'est beau, troublant, thérapeutique aussi

Cela semble si facile dit ainsi.


Oui, bien sûr, Cécile, ma fille... Une belle et tendre chanson, à te donner envie de devenir papa (maman).
Mais ne dit-on pas, Toulousain un jour, Toulousain toujours ?
Tu étais de quel quartier ? (si ce n'est pas indiscret, œuf corse !)
Moi, je me suis partagée entre la Roseraie et le Faubourg Bonnefoy, puis Place du Cap' pour le travail.

Je m'en vais de ce pas te lire encore...

à très bientôt

Contribution du : 16/08/2021 08:58
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Re : Du bruit de vos ressentis sur mes gouttes intimes naît l'infini merci
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Cat :

Citation :
Mais ne dit-on pas, Toulousain un jour, Toulousain toujours ?

Œuf corse !

Citation :
Tu étais de quel quartier ? (si ce n'est pas indiscret, œuf corse !)
Moi, je me suis partagée entre la Roseraie et le Faubourg Bonnefoy, puis Place du Cap' pour le travail.

Ok ! Je logeais dans la cité universitaire du Mirail lorsque j'étais étudiant (licence et master), avec le Conservatoire à côté (pas loin du Capitole, donc).


Citation :
Merci pour ces retours intéressants, Davide. Cela a été un vrai plaisir d'échanger avec toi.

Plaisir partagé ! A très vite...

Contribution du : 16/08/2021 13:19
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Re : Du bruit de vos ressentis sur mes gouttes intimes naît l'infini merci
Visiteur 
Davide, la cité U du Mirail à côté du Conservatoire ?
Je sais que le métro raccourci pas mal les distances, mais à ce point...
C'est pas plutôt l'université de Toulouse 1 Capitole ?

Dire qu'on s'est peut-être croisés sans le savoir. J'avais ma cantine attitrée durant des années rue Pargaminière, une des rues qui mènent du Capitole au Conservatoire. Un petit resto sympa, à se pourlécher les doigts l'après-midi entière. Le Chateaubriand, était son nom. Tout un programme...

Cette petite vidéo en prime, histoire de te rappeler des (bons ?) souvenirs.


à tout de suite, je viens de voir que GRAMMAIRE est de retour dans l'espace des exercices. Je vais vite rejoindre mes petits camarades, Cristale, et Reca... en attendant que d'autres se joignent à nous

Contribution du : 16/08/2021 14:43
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Re : Du bruit de vos ressentis sur mes gouttes intimes naît l'infini merci
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Citation :
Davide, la cité U du Mirail à côté du Conservatoire ?
Je sais que le métro raccourci pas mal les distances, mais à ce point...
C'est pas plutôt l'université de Toulouse 1 Capitole ?

C'est marrant, parce qu'il n'y a aucune erreur dans ma réponse, c'est juste que le "à côté" voulait plutôt dire que "à côte de tout ça, de mes études à l'Université du Mirail, je fais aussi le Conservatoire"... et j'y vais en empruntant la fameuse rue Pargaminière, après avoir pris le métro... C'est d'ailleurs un des rares nom de rue que je me rappelle plutôt bien ! En revanche, je ne sais pas si je t'ai croisée, mais je n'ai pas le souvenir du Chateaubriand ; pour moi, c'était sandwich ou resto U, le plus souvent.


Oui, Grammaire a décidé de rouvrir ses portes aux onirien(ne)s intéressé(e)s. J'aurais grand plaisir à t'y croiser !!!


Ah, oui ! Et merci pour la vidéo, même si... ben... j'étais pas dans cette université...

Contribution du : 16/08/2021 15:09
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Re : Du bruit de vos ressentis sur mes gouttes intimes naît l'infini merci
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Citation :

Cat a écrit :

Bellini

Oserai-je vous demander le nom que vous avez donné à l'arbre ?



Coucou Cat,
Je ne suis pas l’homme d’un unique totem. Le nom change avec les saisons. Quand par hasard deux arbres se croisent dans mon rêve, allez savoir pourquoi, ils s’écharpent.
Merci encore, grâce à vous il me semble mieux entendre le bruit des gouttes. J’arrive même dorénavant à distinguer l’ondée du déluge. Les aléas de ma modeste expérience, sans doute.

Bellini

Contribution du : 17/08/2021 12:18
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Re : Du bruit de vos ressentis sur mes gouttes intimes naît l'infini merci
Visiteur 
@ Louis :
Votre commentaire m'aurait manqué, Louis.
Vous savez comme personne déchiffrer la part de lumière qui embrase chaque ombre. J'ai beau, depuis toutes ces années, m'ébahir devant vos capacités exceptionnelles d'écoute à la lecture, je reste encore une fois la bouche arrondie et les yeux remplis de paillettes à lire votre interprétation magistrale.

Il faut être doté d'une sacrée belle empathie pour vos semblables, pour arriver à déchiffrer aussi bien les figures qu'ils ont alignées sur leurs tablettes. Au point même de leur offrir des facettes qui avaient échappé à leurs intentions.

L'arbre, bien sûr !
Il m'intriguait depuis que mon encre l'avait imprimé d'office, m'interrogeant tant et plus sur sa signification entre mes lignes.

L'arbre, symbole du soi. Je le savais, mais je l'avais oublié...
« Un arbre se profile, un arbre rayonnant, un arbre solaire. » dites-vous.
Et ainsi le définissant, vous avez apaisé mes doutes et m'avez autorisée à ne plus lui en vouloir de s'être érigé en héros solitaire au milieu du décor.

Quant à la justesse de la corrélation que vous faites entre la dernière phrase du poème et le titre, elle est tout simplement à tomber par Terre.

Votre conclusion, construite à coups de préfixes privatifs, surligne le tableau final d'une manière à laquelle je ne m'attendais pas. Il me restera donc à méditer encore un peu sur tout cela avant de quitter mon estrade de spectatrice pour endosser le premier rôle, et ainsi tenter de pénétrer « Les châteaux de lumières (...) »

L'auteure vous remercie à l'infini, Louis.




@ Ericboxfrog :
Enchantée de faire votre connaissance ! Je vois que vous êtes arrivé depuis peu sur Oniris. Nous aurons donc bientôt le plaisir de découvrir votre style et vos préférences en matière d'écrits.

En attendant, je prends celui que vous me donnez en intervenant sous ma prose. Surtout lorsque vous parlez de re-re-lecture. :))

Votre question boucle joliment la mienne dans l'exergue. Je vous propose, que le premier qui trouve la réponse en fasse part à l'autre. Qu'en pensez-vous ?

À vous lire bientôt, donc !
Et merci pour votre passage sous les gouttes d'eau.



@ Davide :
La confusion s'éclaircit, j'ai bien pris note pour l'Université et le resto-U.
Pour quelle discipline as-tu suivi le Conservatoire ? (si ce n'est toujours pas indiscret, re-œuf corse !)



@ Bellini :
Très Celte dans l'âme, j'aime énormément l'idée de l'arbre protecteur.

Vous m'apprenez, d'une part, qu'il est possible d'en avoir plusieurs, au gré des saisons, d'autre part, que certains s'écharpent entre-eux. Aïe !

Votre modeste expérience, comme vous dites, est la voie (voix ?) même de la raison. Le seul hic, c'est que la raison arrive souvent avec les années qui s'installent sur nos épaules et la jeunesse qui fout le camp. Aïe, là aussi ! ^^ Même si ce n'est pas toujours une mauvaise chose..




@ Mes camarades du forum GRAMMAIRE, Davide, Cristale, Dugenou, Recanatese,... si vous me lisez :
Je reviens bientôt jouer m'entraîner avec vous. Ces jours ci, je suis tendrement occupée à la cueillette des mûres à la campagne avec mes petits-princes...



Cat

Contribution du : 18/08/2021 06:12
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