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Remerciements pour « Le songe de Léda »
Expert Onirien
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Tout d’abord merci à vous, Miguel, socque, papipoete, Myo, Robot, Lariviere, fidèles commentateurs ainsi qu’à vous, jfmoods, commentateur plus occasionnel, donc particulièrement apprécié !
Ce sonnet éminemment classique tant par la forme que par le sujet a failli être publié en poésie contemporaine ! J’avais en effet commis un faute de genre, affectant une rime (faute repérée en EL par Miguel et soque*) ; prévenu par Oniris, j’ai invoqué la déesse Éléos qui, dans sa grande mansuétude, m’a permis de corriger cette erreur avant publication. Un grand merci à la déesse et à toute l’équipe de sélection et de correction.

Le mythe de Léda m’a toujours passionné. L’image de l’accouplement du Cygne et de Léda a inspiré (émoustillé ?) des générations d’artistes : j’ai relevé plus de 300 peintures et plus de 100 sculptures sur ce thème, allant du plus académique (Léonard de Vinci) au plus potache (Rudi Hurzlmeier, Léda) en passant par l’érotique le plus débridé ! Mais ce qui m’a toujours fasciné dans cet épisode, c’est qu’il est indirectement (à travers le destin d’Hélène) à l’origine de la guerre de Troie. Et la guerre de Troie c’est le point de contact entre la mythologie grecque et l’histoire…

Mon sonnet vaut surtout par ses deux derniers vers qui évoquent cette dualité. Le reste est un exercice de versification parnassienne où je me suis amusé à trouver des rimes à Léda et à Cygne et à accumuler les références mythologiques. Je m’attendais à ce qu’il ne suscite, à part la chute, qu’un intérêt d’ordre technique ; et c’est bien ce qui apparaît dans vos commentaires.

Je ne m’y attarderai donc pas sinon pour vous remercier encore d’avoir fait l’effort d’y consacrer votre attention et votre temps.
Une mention particulière pour Lariviere et jfmoods :
Lariviere, vous vous demandez « si la Léda qui nous est décrite est mélancolique ou autre chose » : eh bien, ni l’une ni l’autre, elle est résignée : « sa candeur se résigne /Au destin qui l’enchaîne au dieu du mont Ida. » Elle est, comme toutes les autres, victime de l’appétit de Zeus pour les belles mortelles qui se traduit toujours par des conséquences tragiques sur leur progéniture.
jfmoods, je vous tire mon chapeau pour le regard analytique détaillé et étayé dont vous avez le secret.

Chers commentateurs, je vous souhaite une bonne semaine et vous donne rendez-vous pour ma prochaine publication !
GiL

http://www.oniris.be/poesie/gil-le-songe-de-leda-11214.html#comment170049

(*) En principe si la faute est mentionnée explicitement dans un commentaire en EL, l’auteur ne peut plus la corriger ; d’ailleurs Myo s’en est étonnée : « Vous avez eu l'autorisation de corriger une erreur mentionnée dans deux commentaires ... vous êtes un chanceux. ». En effet... et je crains que cela ne se reproduise plus !
C’est pourquoi, pour ma part, je ne cite jamais en EL le mot ou la tournure incriminés pour laisser à l’auteur la possibilité de corriger avant parution lorsqu’il est averti du problème. J’utilise systématiquement une formulation allusive, du genre : « dans le quatrain un pluriel me semble singulier » ou « quelques mots auraient mérité un contrôle (définition, genre) », suffisante pour attirer l’attention des correcteurs.
J’invite donc les commentateurs en EL à adopter cette pratique, s’ils y pensent...

Contribution du : 09/08/2021 07:58
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Re : Remerciements pour « Le songe de Léda »
Maître Onirien
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Bonjour GiL,

Je n'ai pas encore eu le plaisir de commenter votre poème mais je m'immisce sur votre page de remerciements juste pour dire que les fautes d'orthographe et/ou grammaticales peuvent être corrigées avant la parution même si des commentateurs les ont signalées.
En effet, il ne serait pas acceptable qu'un texte publié comporte des erreurs de ce genre. La correction est donc obligatoire et n'influe en rien sur la catégorie.

Par contre, les erreurs de prosodie pour un texte présenté en classique, si elles sont signalées explicitement en commentaires en espace lecture, ne peuvent être corrigées et le texte sera classé dans une autre catégorie.

J'utilise désormais la même méthode de signalement que vous pour éviter de pénaliser l'auteur et lui laisser une chance de corriger son poème avant sa parution.

Au plaisir de vous lire,
Cristale

Contribution du : 09/08/2021 08:36
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Re : Remerciements pour « Le songe de Léda »
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Merci, Cristale, pour cette précision.
GiL

Contribution du : 10/08/2021 13:24
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Re : Remerciements pour « Le songe de Léda »
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Je me demande pourquoi tout le monde ici parle de prosodie pour parler de versification, ailleurs de pieds pour parler de syllabes, de hiatus pour parler d'hiatus, est-ce l'effet d'une contagion circulaire ?

C'est amusant parce qu'étrange à mes yeux pour un site aussi spécialisé et élitiste qu'Oniris, mais je me demande pourquoi personne ne s'est gaussé de tenir rôle de police langagière ; c'est tout de même drôle d'être assez pitre pour se faire tatillon (comme Jacques — Playtime, grand film ! —) d'insignifiantes choses telles.

Votre poème, GiL, je n'ai si rien à dire de ses vers, bien écrits mais trop parnassiens et référentiels pour mon goût, que je m'en suis allé en commenter un autre, particulièrement plus inspiré crois-je, et, des explications que vous en donnez, très fortuné d'effets hasardeux tombant à pic (l'intuition dépasse de très loin, à mes yeux, la volonté d'un auteur, je l'ai déjà dit ailleurs et autrement, mais me répète car j'y crois). Je ne sais pas si votre poème est un hommage à Hananke, cela me paraîtrait étrange, mais je dois bien dire que la mythologie (particulièrement grecque, mais romaine, mais antique) m'est un thème que je trouve très excluant en plus d'être redondant, et j'aime son usage restreint, minimaliste et généreux dans la rareté. Un poème ne peut plaire à tous.

Contribution du : 10/08/2021 13:45
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Re : Remerciements pour « Le songe de Léda »
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La Prosodie, selon l'étymologie et l'acception primitive de ce mot, est la prononciation régulière des syllabes conformément à l'accent et à la quantité.

On a ensuite donné, par extension, le nom de Prosodie à l'ensemble des règles de la versification.


Source : Bibliothèque Nationale de France, département Littérature et Art

Contribution du : 10/08/2021 14:43
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Re : Remerciements pour « Le songe de Léda »
Expert Onirien
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Pardonnez-vous d'intervenir comme ça, mais je souhaitais juste apporter mon petit grain de sel suite à la remarque de Beaufond :

Citation :
Je me demande pourquoi tout le monde ici parle de prosodie pour parler de versification, ailleurs de pieds pour parler de syllabes, de hiatus pour parler d'hiatus, est-ce l'effet d'une contagion circulaire ?

De nos jours, on peut dire le hiatus ou l'hiatus, les deux étant autorisés. Toutefois, les puristes préfèreront l'hiatus.
Comme les erreurs d'autrefois deviennent les "tolérances" d'aujourd'hui, on ne s'étonnera pas non plus d'entendre dire "les personnes z'handicapées", n'est-ce pas ?
Pareil pour "prosodie" et "versification", devenus quasi-synonymes.

Ah, en revanche, utiliser le mots "pied" au lieu de "syllabe" est, à ma connaissance, une erreur de langage ! Le "pied" désigne une combinaison spécifique de syllabes courtes et de syllabes longues, comme l'iambe (U —) ou l'anapeste (U U —) ; dans ce genre de poésies anciennes ou non occidentales, certaines syllabes seront accentuées, d'autres pas. Le système de métrique syllabique que nous connaissons et utilisons sur Oniris n'a donc pas grand-chose à voir avec celui-ci, et il serait fâcheux d'en confondre les termes.

D'ailleurs, parallèle musical, au Moyen Age, fin XIIe siècle, cette métrique latine a même été mise en musique par Léonin, à l'école de Notre-Dame. Ainsi, le trochée, l'iambe, le dactyle, l'anapeste, le spondée et le tribraque sont devenus des modes rythmiques, tous ternaires évidemment (référence à la Trinité). C'est la naissance d'une véritable notation rythmique, qui ne cessera d'évoluer par la suite, émancipant la musique religieuse (nouvelles formes complexes : organum, motet...) que le chant grégorien multiséculaire avait sclérosée. Donc, big up à Léonin (Leoninus pour les intimes) !

Contribution du : 10/08/2021 14:58
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Re : Remerciements pour « Le songe de Léda »
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Qu'est-ce que je peux m'instruire dans ces colonnes ! mais cela me servir-t-il lorsque j'aurai, contraint à l'insu de mon plein gré, définitivement rangé mes " vers à pieds " dans un... carton à chaussures...
bonne nuit à vous !
papipoète

Contribution du : 10/08/2021 22:47
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Re : Remerciements pour « Le songe de Léda »
Visiteur 
Certes, et l'on peut écrire "ognon" d'après l'Académie française, il n'est pas choquant d'entendre "une clope", certains disent "une pétale" et sont des locuteurs français tout à fait respectables, là n'est pas mon propos, et j'ai beaucoup de respect pour les différences linguistiques et n'ai aucun goût pour les normes prescriptives.
Mon propos étant que le terme le plus précis et juste pour parler de versification est versification et non prosodie, qui sert à désigner précisément la prosodie, que pied peut être employé pour désigner la syllabe mais vainement, que l'hiatus n'a pas besoin d'hiatus externe pour se désigner, et qu'il m'étonne de ne pas trouver de puriste rabâchant cela ici. Mais chaque milieu a son petit langage, et c'est plutôt amusant.

Contribution du : 11/08/2021 10:56
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Re : Remerciements pour « Le songe de Léda »
Maître Onirien
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Je me suis toujours demandé si ceux qui disent l'hiatus font la liaison au pluriel (et si le choix laissé, h muet / h aspiré, n'est pas, au passage, une solution élégante pour éviter ce fâcheux léziatus).

Contribution du : 11/08/2021 16:12
_________________
Outre fables
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Re : Remerciements pour « Le songe de Léda »
Visiteur 
J'en fais moi-même la liaison, et en prononce généralement la diérèse, sauf si je suis en compagnie de personnes auprès de qui je ne veux pas avoir l'air pédant — mais je parle plutôt alors du prix du carburant et de la bière dégueulasse que d'hiatus…

Contribution du : 11/08/2021 16:23
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