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Merci pour "Le goût de vivre"
Expert Onirien
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15/11/2018 14:19
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Tout d’abord, un grand merci au CE pour la publication de mon poème Le goût de vivre et à vous, chères commentatrices et chers commentateurs, qui avaient laissé quelques petits mots d’appréciation, souvent bien sympathiques.

Le thème du concours Rire à profusion !, couplé à notre envie à tous de mettre un peu de côté la morosité de cette période compliquée, invitait naturellement à l’écriture d’un poème comique, du moins joyeux, truculent, décalé… Cependant, la seule contrainte donnée dans la consigne était de s’inspirer d’une des citations proposées, toutes ayant pour thème le rire. De fait, et je pense ne pas avoir été le seul, j’avoue avoir trouvé ambigu, et désorientant, le titre Rire à profusion ! Il faut croire que la profusion du mot rire ne prête pas toujours à rire à profusion. Rien de grave dans tout ça, bien sûr, mais je tenais à signaler cette ambiguïté avant de répondre aux commentaires.

socque (bien) :
"Cela dit, j'ai le sentiment [que la présentation] est trop colorée, trop contrastée, pour le propos que je perçois en demi-teinte : l'être aimé est absent (…) peut-être des couleurs plus pastels pour les caractères, ou un fond grisaillou au lieu de noir, lui auraient-ils mieux convenu ?"
Pourquoi pas, en effet, mais il ne faut pas oublier le penchant humoristique de ce poème, son décalage surréaliste.

"Je salue la présentation très sophistiquée du poème ! (…) Un texte sympathique à lire au réveil, justement, Une recherche intéressante en tout cas."
Merci tout plein !

Cristale (beaucoup ↑) :
"C'est la première fois que je vois une telle présentation de texte en espace lecture. Point de vue poésie, oui, pourquoi pas, mais rire, non, je n'ai pas été sensible à l'aspect humoristique. Je note surtout la beauté de la présentation."
Une présentation qui demande un minimum de travail, mais pas tant que ça au final… Et j’avoue que je ne pensais pas que c’était possible avant de le tester ici, en particulier faire se mouvoir le texte. Pour l’aspect humoristique, c’est normal que tu n’y aies pas été sensible, puisque ce poème n’a pas vraiment l’intention de faire rire, j’y cherchais plutôt une certaine insouciance ou légèreté, sans pour autant tomber dans la superficialité, un peu comme dans les films de Jacques Tati ou Le fabuleux destin d’Amélie Poulain. Merci beaucoup à toi, d’avoir commenté et apprécié ce poème.

Donaldo75 (beaucoup) :
"Originale, cette proposition de mise en page, elle a tout de suite captivé mes neurones et donné à mon esprit l’envie d’en savoir plus, de m’attarder sur ce poème. Et je ne suis pas mécontent de ce choix car le texte est léger, surréaliste, bien dans le thème de ce concours et surtout dans la veine de ce que j’aime vraiment en poésie libre."
Oui, "léger", "surréaliste", c’est tout à fait ça ; c’est ce que je voulais donner à ressentir à mes lecteurs/lectrices. Un grand merci pour ton commentaire.

Gemini (bien ↓) :
"Plus gourmand qu'amusant malgré quelques jeux de mots et images poétiques plaisantes. La présentation apporte un plus indéniable. Un Arlequin de l'infra-rouge à l'ultra-violet ? Dans le final, la transition entre la dégustation (délectation ?) et l'éclat de rire me parait abrupte."
Assez d’accord, mais la dégustation est toute métaphorique : "Le goût de vivre". C’est pour cette raison que toutes les images distordent la réalité, et se déploient pour le plaisir retrouvé, non pas de manger, mais de rire… et de vivre. Merci beaucoup.

Corto :
"Il semble que la bouche du narrateur soit surtout accaparée par tout ce qui se mange... Trop occupée sans doute pour mettre en valeur un rire, sauf à la chute qui semble servir de rattrapage. La présentation colorée m'apparait comme un artifice. Il y avait pourtant une piste à explorer entre "cicatrisent ton absence" et "éclot un rire aux éclats d’Arlequin". Je trouve un peu triste ce résultat."
Pour la présentation artificielle, je peux comprendre, j’ai d’abord voulu m’essayer au langage html et m’amuser un peu avec les possibilités de mise en forme. Néanmoins, les éclats d’Arlequin (référence aux bonbons d’Arlequin et aux "petits trucs" sucrés dont on saupoudre les gâteaux des enfants) en final légitiment tout à fait cette mise en page couleur arc-en-ciel – ou couleur "Demoiselles de Rochefort" (pas de blague, j’adore ce film !) – avec toute sa générosité et ce désir de vivre à fleur de pot peau. Ne dit-on pas, d’ailleurs, "voir la vie en couleurs" ? En fait, on pourrait qualifier cette poésie de chromothérapique et de synesthésique, car chaque couleur symbolise une émotion particulière, un geste reconstructeur à se réapproprier, à réintégrer. Il y a vraiment une volonté de profondeur dans cet écrit, toutefois bien dissimulé derrière l’apparat. Pour le reste, c’est une question de… goût ! Merci beaucoup pour le commentaire.


Eskisse (beaucoup ↓) :
"Une scène matinale plutôt douillette grâce à tout ce sucre qui déborde même du lit avec ces "chaussons vert pomme" et ce " je me lève en douceurs" ( au pluriel comme si des sucreries jonchaient le sol de la chambre ). Ce qui fait la singularité de ce poème, c'est donc pour moi la superposition du monde de la nourriture sucrée sur celui du quotidien comme " croquant le jour" ou " friand d'amour" ou les chaussons vert pomme cousins du chausson aux pommes. Les alliances concret-abstrait aussi."
Tout à fait, tu as farpaitement su lire entre les feuilles du mille-feuille. Réveillée par les " rayons melliflues" (c’est-à-dire ayant l’aspect du miel) du soleil sucrant, la faim de vivre trouve une illustration ou confirmation (c’est-à-dire un sens propre) dans les moindres gestes et recoins de cette scène matinale surréaliste.

" La paronomase "éclat / éclot" vient mettre en valeur le rire du solitaire. Un texte où rien n'est laissé au hasard, me semble-t-il. "
Pour être honnête, si j’avais bien pensé (à) tout le reste, cette paronomase, pourtant pleine de sens, m’avait totalement échappé ! Si je l’eusse su, j’eusse été bien content, comme aurait dit Petit gibusseeeee. Comme quoi, personne n’est farpait. Merci beaucoup d’être passée.


papipoete (bien) :
"je lis ce jour ce poème, comme servi à la table du petit-déjeuner ! Entre-t-il dans le cadre du " rire à profusion " ? je ne crois pas, et songe plutôt que c'est une carte de bienvenue, à celle qui manque à l'appel ( une absence non pas un départ ) et je la mettrais à l'honneur dans un cadre de tendresse, où l'on sourit gentiment... Présentation on ne peut faire plus originale, et sofistiquée ! je noterai sur le contenant, plutôt que sur le contenu !"
Comme précisé en intro, ce texte entre bien dans le cadre du concours, il est inspiré d’une des citations, mais il n’est foncièrement drôle, en effet. Merci beaucoup pour le commentaire.

BlaseSaintLuc (bien ↑) :
"une absence , surement, mais on ne la sent pas trop, le sucre sans doute adouci le présent ,belle présentation ,originalité du texte , j'aime beaucoup cet éclat d'arlequin , il à sans doute la couleur arc en ciel."
Merci beaucoup pour ces mots. En effet, le sucre édulcore l’absence, apaise le présent.

Myo (beaucoup) :
"Un menu que je trouve très original autant dans sa présentation que dans ses nombreux jeux de mots. Un éclat de rire pour couronner le tout et choisir de continuer à cultiver une attitude positive malgré l'absence. "
Un menu ? Oui, pourquoi pas. Le menu du jour, c’est le programme du jour. Et lorsque ce menu consiste à croquer la vie à pleines dents, je suis de la partie. Merci beaucoup.

jfmoods :
"Sur le crêpe du deuil amoureux, le glissement du texte de la droite vers la gauche met en exergue la charge symbolique du passé tandis que l'inversion du spectre des couleurs préfigure une recomposition, la refondation du monde intérieur. (…) Si, comme l'affirme Robert Sabatier, "le rire sucre les larmes", c'est parce qu'il possède une vertu cathartique : il nous purge, nous libère de nos passions tristes."
Une analyse pertinente et surtout, très touchante, à laquelle je renvoie les lecteurs/lectrices qui souhaiteraient mieux comprendre ce que j’ai mis, ou voulu mettre, dans ce petit poème. Un grand merci pour votre regard généreux et clairvoyant.

Lariviere (bien ↑) :
"J'ai bien aimé ce poème. J'aime beaucoup ces trois vers de fin. J'aime aussi beaucoup l'entame... Pour la présentation originale, j'y vois comme une chromatographie des émotions... Un mélange sucré salé très appréciable."
Je ne pensais pas spécifiquement à une "chromatographie des émotions", mais le parallèle est vraiment bien trouvé. Merci beaucoup d’avoir apprécié ce poème.

Provencao (passionnément ↑) :
"Merci pour ce manque, cette absence, ces éclats d'Arlequin avec cet amour café passe crème n'étant pas l'unique composante de la gourmandise croquant le jour...j'en ai aimé cette affinité presque artistique liée au sentiment..."
Je n’ai rien à ajouter devant ces mots si justes et cette très haute appréciation. Merci beaucoup.

Luz (beaucoup ↑) :
"C'est un poème original : sa présentation, mais aussi son contenu. J'aime beaucoup : "ses rayons melliflues cicatrisent ton absence" et tous les jeux de mots ainsi que le titre."
Vous avez apprécié l’originalité du poème et la présence de jeux de mots. J’en suis ravi. Merci beaucoup.

Merci encore. Prenez soin de vous.

Contribution du : 15/08/2021 13:31
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Re : Merci pour "Le goût de vivre"
Expert Onirien
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Cat (beaucoup) :
"D'abord, la présentation. Originale, inventive, elle invite le sourire aux lèvres. C'est coloré comme j'aime, mouvant, subtilement dégradé... Quand on connaît la difficulté d'une mise en page qui sorte un tant soit peu de l'ordinaire sur Oniris, je ne peux qu'applaudir aussi le savoir-faire technique (Dis, tu m'apprendras ? ;)"
Merci Cat ! T’apprendre ? Oui, si tu veux. En fait, je me suis servi de deux sites internet, Initiation au langage HTML, où tout est expliqué sur les fonctionnalités de mise en page, dont la couleur des arrière-plans, les textes défilants etc. et Text Color Fader, qui permet, entre autres, de colorer un texte HTML, en dégradé ou non. C’est pas trop compliqué d’utilisation, mais j’ai dû faire quelques essais avant d’obtenir le résultat escompté. Si t’as des questions plus précises, n’hésite pas à me demander.


"Ayant cherché vainement la concordance avec le rire à profusion, j'ai lu et relu pour le simple plaisir de jongler avec cette façon tellement inspirée de se réveiller d'une absence. Pour survivre et continuer à vivre, tout simplement."
Oui, j’ai expliqué plus haut que ce poème ne prêtait pas rire (qui plus est à profusion) mais qu’il respectait tout à fait le thème du concours, c’est-à-dire de s’inspirer de l’une des citations proposées. Mais tu as bien cerné le propos, continuer à vivre malgré l’absence, survivre à l’absence.

"Je me suis laissée happer par la joyeuseté qui émane de ce petit nuage de crème aigre-douce voulant flotter à tout prix sur le bon côté des choses. (…) Par contraste avec autant de douceurs (au pluriel, s'il vous plaît !), le côté surréaliste appuie mine de rien sur l'intensité du drame latent."
Très intéressant ce que tu dis ici, car cette volonté farouche de vivre, miellée au surréalisme très – trop – ostentatoire, a peut-être quelque chose d’exagéré, d’excessif, on pourrait croire en une sorte de méthode Coué étriquée, extrémiste et jusqu’au-boutiste. Le "drame" de l’absence en profondeur est d’autant plus patent, en effet.

" Merci à toi, Poète, et merci à tes muses. Elles ont le subtil parfum de la brioche gourmande et dorée à peine sortie du four qui embaume la cuisine le matin, mêlé à un je-ne-sais-quoi de tristesse (?) en toile de fond."
Même si je ne pense pas que muses m’aient beaucoup aidé à écrire ce petit poème sans prétention, je te remercie grandement pour ton commentaire généreux.


PS : Je profite de repasser par ici pour corriger la vilaine fôte que j’ai faite dans la phrase d’introduction à mes remerciements : "…qui avez laissé" au lieu de "…qui avaient laissé". Il y a en sûrement d’autres dans le post, mais celle-ci m’a écorché les yeux.

Contribution du : 18/08/2021 13:24
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Re : Merci pour "Le goût de vivre"
Visiteur 
Citation :

Davide a écrit :

Merci Cat ! T’apprendre ? Oui, si tu veux.


C'est vraiment gentil de ta part, mais devant l'énormité de la tâche je baisse déjà les bras. Si, si, pour moi c'est énorme !
N'empêche, merci pour ton sens de la camaraderie, et encore bravo pour ton poème.


Citation :

Davide a écrit :PS : Je profite de repasser par ici pour corriger la vilaine fôte que j’ai faite dans la phrase d’introduction à mes remerciements : "…qui avez laissé" au lieu de "…qui avaient laissé". Il y a en sûrement d’autres dans le post, mais celle-ci m’a écorché les yeux.


Rooh... J'ai toujours su que les profs n'étaient pas des gens parfaits. qui savent tout mieux que tout le monde.
Surtout ne change rien ! C'est ce qui les rend plus sympathiques et moi moins tarte lorsque j'accumule les fautes (surtout les grammaticales :)).



Contribution du : 18/08/2021 14:34
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Re : Merci pour "Le goût de vivre"
Expert Onirien
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15/11/2018 14:19
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Post(s): 8034
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Cat : Merci pour tout ! Mais je suis loin d’être farpait. Comme tout le monde, je fais pas mal de fautes d’inattention, des étourderies, surtout lorsque j’écris sur ordi, et puis y a tellement de mots que je ne sais pas comment écrire, des mots composés, des pluriels, des consonnes doubles, des accords particuliers etc. Le français est une langue particulièrement difficile, je trouve. Pour ta défense, je ne trouve pas que tu fasses beaucoup de fautes d’orthographe, pas plus que moi, en tout cas. En outre, j’ai connu tellement de personnes (sans même parler des élèves) qui n’ont pas eu la chance d’aller à l’école ou d’étudier, d’autres encore n’ayant pas réussi à se faire ami-ami avec notre belle langue pour des raisons qui leurs sont personnelles, souvent liées à une certaine misère sociale ou à des griefs contre l’école, que je ne blâmerai jamais personne de maltraiter notre langue française si sophistiquée. Ce serait oublier la souffrance qu’il peut y avoir derrière tout ça…

Bon, pour répondre à la question que tu m’as posée sur le fil de remerciements dédié à ton poème, j’ai fait formation musicale (anciennement appelé solfège), écriture/harmonie et analyse au Conservatoire. La pratique instrumentale, le piano notamment, je l’ai faite ailleurs.

Allez, à bientôt de te recroiser dans les ruelles oniriennes...

Contribution du : 18/08/2021 17:29
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