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Troubles
Maître Onirien
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Mes remerciements sincères au CE qui a permis à cette nouvelle de voir le jour et aux commentateurs ou simplement lecteurs. Aux correctrices qui œuvrent avec abnégation et dans l’ombre.
Je n’ai pas spécialement d’éclaircissements à donner pour ce texte, à part pour les prénoms, je m’explique :

« ...  nous nous montions à plus que le minimum. Si on considère que les doigts d’une main équivalent au minimum ». À partir de là j’ai imaginé six personnages en comptant le narrateur, et donné des noms ou prénoms, comme on voudra, en fonction du nom des doigts :
Aurike pour auriculaire.
Anoul pour annulaire.
J’ai laissé tomber l’affaire pour les doigts qui n’ont qu’un rôle secondaire ou moins encore, c’aurait été lassant : Major eût été pas mal à la place d’Anoul pour son rôle de général, mais Index se prête mal à un travestissement.
C’était donc à la base des marionnettes à doigts que je me représentais, mais elles se sont transformées en route en poupées de plus grande taille. Quant au prénom de mon narrateur, je dis : Quine ! Je n’ai pas eu l’occasion de le nommer, voilà qui est réparé.
Du coup, Quine ( ça y est, je m’attache déjà ) est bien content que son écriture ait été jugée pour la majorité aboutie voire mieux, le convenable lui convenant tout à fait en tant qu’amateur. Il a savouré vos éloges sans vergogne.
Quant au plaisir de lecture les avis sont plus partagés et c’est tant mieux, nous ne sommes pas tous fait du même papier.

Asrya : vous semblez penser qu’il faudrait être rien moins que fou à lier pour aller en HP, hors pas mal de gens en proie à seulement de la déprime ou de l’agitation les fréquentent, de leur plein gré le plus souvent. Je me suis représenté mon narrateur comme étant déjà traité, donc avec un délire atténué par la chimie, je trouve que de cette façon ça se tient. Je ne vois pas non plus où vous situez l’émotion qui manque alors que le narrateur agit sous sa gouverne presque totale, au détriment de la pensée rationnelle. Ce pourquoi d’ailleurs il interprète comme « ultra-conformiste » un comportement qui n’y fait pas spontanément penser. Quant au rythme, ma foi, j’ai préféré creuser dans peu d’évènements tangibles plutôt qu’en faire des tonnes en rebondissements. Vous jugez d’ailleurs déroutante la scène où Aurike ( et non Anoul ) se déhanche sur du scat. Voilà pourtant qui donne du rythme, non ?
Chute penaude pour vous, et creux général. Moi aussi ça m’arrive d’être au creux de la vague et de ne rien trouver de plaisant ou profond à lire sur ce petit site d’amateurs passionnés.
Couilles ? Non, trop trivial pour mon narrateur qui soigne ses phrases.

Don : j’ai pris le risque de ce too much parce que le sujet s’y prêtait, sachant bien que ça ne plairait pas au plus grand nombre et je ne suis d’ailleurs pas là pour ça. Je m’intéresse davantage à la description d’un univers qu’à la trame narrative, qui ici n’a rien de nouveau, comme il a été remarqué. Je sais bien que je n’ai rien inventé en la matière.
« Allez, faut finir sinon ça va rester », disait Luis Rego dans ses réquisitoires. C’est aussi ce que je me suis dit et c’est en ça que le format nouvelle me frustre : la nécessité de faire chute et l’importance qu’elle a. C’est plutôt le chemin qui m’intéresse. Et c’est avec l’art consommé de la transition que j’en viens à :

Hersen : « le chemin est le but », c’est le leitmotiv de quelqu’un qui m’est proche, et tu le dis autrement : « si on aime bien le chemin c’est pas un problème ». Je crois bien que mon narrateur va se fabriquer un sixième personnage pour son théâtre et le prénommer Hersen : une pote sympa et baroudeuse qui le comprendra et l’aidera dans ses dissimulations. Je suis d’accord aussi avec ce monde intérieur propre à chacun mais qu’on peut cependant partager, histoire perso légère ou pas.

Alfin : je n’aurai pas bossé inutilement cette atmosphère jusqu’à la saturation si pour toi elle a eu pour résultat d’oppresser. Ce n’était pas vraiment mon intention, de mon point de vue je me suis amusé, bien que partie prenante de l’enfermement mental que vit le narrateur, et je pensais être parvenu à faire passer cet amusement. Je n’ai pas imaginé un interrogatoire mais pourquoi pas, certains détails comme le joug dictatorial peuvent évoquer un régime où cette charmante pratique est à la mode, et c’est d’ailleurs le fond délirant. La piqûre de la fin ne dément d’ailleurs pas qu’il puisse s’agir d’un interrogatoire.

Socque, j’ai déjà parlé de la conclusion plus haut mais pour tout dire, je la regrette un peu telle qu’elle est. J’aurais dû, me semble-t-il maintenant, l’intégrer plus habilement au délire du protagoniste, pour laisser planer un doute un peu plus grand quant à la réalité de ce qui est vécu jusqu’à ce dernier paragraphe inclus. Ce pourquoi d’ailleurs je ne le mettrais pas au présent.

Disciplus
, Épargnez-moi s’il vous plaît cette courtoisie surjouée envers le travail de la correction et des commentateurs en EL, quand elle n’est là que pour dire que vous avez perdu votre temps de façon fort désagréable en vous astreignant à me lire. Il me semble que nous sommes libre ici de renoncer à une lecture que nous jugeons ennuyeuse.
Et soyez certain que je ne conteste ni cet ennui ni la hauteur des notes, encore que je les trouve bien élevées par rapport à la teneur négative de votre commentaire.

Jeanphi : voilà, le style c’est bien selon les avis de chacun, et je suis flatté mais sans enfler des chevilles, sachant que tout est relatif, de la génialerie que tu lui attribues. Et je vais dire même plus en quelques banalités d’usage : il en faut pour tous les goûts, il faut de tout pour faire un monde et les fûts des canons d’écriture sont faits pour être nettoyés une fois refroidis. Je ne connais pas Ken Follet, je lis vite fait qu’il a une écriture journalistique… et … très descriptive…Ah ! ça doit être ça qui matche, mais très certainement en moins bien, veux-je bien admettre.

Jemabi : oui, je me suis demandé si je n’allais pas ennuyer avec cette profusion descriptive, et je savais que oui, ce pourquoi je me suis tout de même brimé sur la longueur. Mais cette nouvelle est celle de la gesticulation, alors j’assume. Aurais-je dû distiller des éléments guidant le lecteur vers une sorte de résolution d’énigme ? Pourquoi pas, mais pas certain. Le flou que j’ai entretenu sur la longueur n’avait pas pour but de dévoiler une situation bien réelle à la fin. Comme je l’ai dit plus haut je regrette presque d’en avoir tant dit.
Je lis la fiche technique de « Onoda » : tiens tiens, un film que je regarderais volontiers.

Plumette : je fais mes remerciements au fur et à mesure des commentaires reçus sinon je vais me sentir débordé ! Tu salues l’écriture mais trouves le texte étouffant, un peu comme Alfin plus haut. Loin de moi cette volonté, ou alors c’est que je me sens bien dans les climats oppressants, je trouve qu’il y a là matière à creuser.
Ça me fait vraiment plaisir que tu aies pris cette lecture comme une expérience. Il faut avoir l’esprit ouvert pour aborder des styles d’écriture dans toute la diversité qu’on rencontre ici. Je comprends tout à fait ce que tu dis à propos de la forme qui prend trop de place.


Encore merci à tous,

Contribution du : 01/05/2023 12:14
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Re : Troubles
Maître Onirien
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Bonjour JohanSchneider, vous reprochez une surenchère langagière mais vous semblez oublier que celle-ci appartient au narrateur, qui a besoin de dramatiser les situations qu’il vit ou croit vivre. Le délire se nourrit de métaphores.
Je vous accorde volontiers qu’il frise le ridicule, c’est volontaire. Je ne suis pas le narrateur, je choisis sa façon de s’exprimer et d’exprimer ses fantasmes, pour laquelle il a besoin d’un langage autre que le langage parlé.
Je n’ai pas voulu donner dans la prouesse stylistique. Ce n’aurait guère d’intérêt pour moi. Mais rendre compte d’un état de doux délire dans lequel d’autres lecteurs ont trouvé leur compte. Désolé de ne pas vous avoir convaincu.
Merci pour votre lecture.

Contribution du : 01/05/2023 18:39
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Re : Troubles
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Merci Angie pour votre commentaire que j’ai loupé dans un premier temps ! Et pour les éloges à propos de l’écriture. Ça change du commentaire plus haut.
J’ai recherché l’endroit qui avait pu vous faire penser que la scène se situait dans une voiture : je pense que c’est la vitre. Mais il s’agit d’une fenêtre dans une pièce, chambre d’hôpital et seul lieu de l’action, comme au théâtre. Le narrateur est maître du jeu donc le bar est créé par lui de toute pièce.
Vous aimez le fantastique et vous n’en avez pas eu votre compte dirait-on. Au fantastique pur, je préfère les situations complexes et floues qui peuvent éventuellement avoir un sens rationnel.
Je ne tenais pas non plus à la virilité de mon narrateur, au contraire peut-être. Bien qu’ayant des fantasmes de grandeur guerrière, ses subterfuges pour se duper lui-même sont assez ‘minables’.
Il n’a guère de capacité à vivre, pas plus que de faire avancer une action.
Le fantasme est ainsi fait qu’il lui manque du concret pour avancer dans l’action, son créateur piétine sur quelques scènes dont il enfle la portée dramatique pour ressentir quelque chose. C’est du moins ce que je crois pour mon personnage. Il compense un déficit d’émotions.

Au plaisir de vous lire.

Contribution du : 01/05/2023 19:08
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Re : Troubles
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Oui, j'avais bloqué sur le mot "vitre", et comme après j'ai vu "fenêtre constellée de boue", j'ai pensé qu'ils étaient dans un véhicule.
En tout cas, merci pour les explications. Et, en effet, ça n'est plus un secret pour personne que j'ai un faible pour le fantastique pur.

Je viens de jeter un œil aux autres commentaires. Note quand même qu'il faut être plus modéré sur les formulations poétiques pour ne pas perdre le lecteur en route. Il faut savoir doser entre sophistication et plus de simplicité. Il ne faut pas chercher la fulgurance à toutes les lignes. A quelques endroits bien précis, c'est suffisant, et ça séduira davantage le lecteur plutôt que de l'étouffer avec une surcharge poétique. Dans le texte "La mouche", c'était parfait.
Un auteur qui a une écriture poétiquement et stylistiquement épatante mais bien dosée, c'est Jean Ray, je trouve.

Au plaisir

Contribution du : 01/05/2023 19:42
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Re : Troubles
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Angie, Je note Jean Ray que je ne connais absolument pas et dont je viens de parcourir vite fait la fiche wiki. Je regarderai pus en détail.

Je note aussi

Citation :
qu'il faut être plus modéré sur les formulations poétiques pour ne pas perdre le lecteur en route.


mais le hic c'est que mon but n'est pas de pas perdre le lecteur ni de lecteurs, ni de chercher à séduire. Je pars du principe que ceux qui resteront auront adhéré, n'en resterait-il qu'un.
Par adhéré, je veux dire qu'il peut se faire une rencontre de la pensée ou pas. Si elle ne doit pas se faire, mektoub.
Je préfère ne pas renoncer à ce que je veux dire et à ma façon de le dire. La forme du langage a une fonction et si je l'ai chargé, métaphoriquement parlant, jusqu'à la nausée, ce n'est pas gratuit.
Mon personnage en a besoin.
Ça ne convaincra pas les non convaincus mais voilà, c'est dit

Contribution du : 01/05/2023 20:09
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Re : Troubles
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Ok, je comprends que la surcharge stylistique était pour les besoins du personnage-narrateur.

Sinon, moi ça m'intéresse de séduire le lecteur.

Contribution du : 01/05/2023 20:24
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Angie
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Re : Troubles
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Je précise tout de même que je suis content d'être lu et d'avoir des commentaires, quelque soit leur teneur, négative ou positive. C'est quand même pour ça que je ne garde pas mes écrit pour moi tout seul !

Les lecteurs qui n'ont guère aimé le disent avec pertinence et j'en prends acte comme une subjectivité propre à chacun, je ne vois pas pourquoi ça devrait remettre en question mes choix stylistiques.
C'est en cela que je ne ferais pas tout pour séduire.

Contribution du : 02/05/2023 07:19
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Re : Troubles
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Je reviens sur votre retour (je préfère le tutoiement mais puisque vous utilisez le "vous", je ne souhaite pas vous embarrasser).
Si j'ai semblé exprimé le besoin d'être "fou à lier" pour aller en HP, j'ai probablement été maladroit dans ma manière de m'exprimer en commentaire. Ce n'est absolument pas ma manière de penser ; je faisais seulement référence à la fin de votre nouvelle où "la clique en blanc susurrante et perfide" , "dans un grelotement satanique" , "fut-ce sous la torture" , "dans une gangue d'imbécilité", qui font de votre personnage un être paraissant en cours de traitement (et pas qu'à base d'eau). Or, dans le reste de votre nouvelle, ce dernier ne paraît pas du tout atteint de trouble particulier ; c'est seulement ce que je voulais mettre en avant (puisqu'à mon sens, il est préférable de rester sur une même cohérence narrative du début à la fin).

Pour l'émotion, votre personnage se retrouve dans une situation pour le moins... émotive. Certes celle-ci n'est que fictive, mais votre personnage s'y plonge, et pour m'y plonger en tant que lecteur, il m'aurait fallu tenter de ressentir les émotions qu'une telle situation peut amener. En l'occurrence, cela n'a pas été le cas.

La scène avec Aurike (oups pas Anoul), ne m'apporte pas de "rythme" particulièrement, cela aurait pu être le cas si la scène n'avait pas été aussi décousue (dans le sens où... cela ne suit pas l'arc narratif principal (la guerre) ; cela surgit sans réelle transition).

Après avoir lu votre retour et vos explications, je trouve ce qui m'avait échappé à la lecture, cette intention (je l'avais bien noté en commentaire), qui devait être là qui ne m'avait pas sauté aux yeux.
Et c'est à mon sens, LA clef de votre nouvelle, qu'aucun lecteur n'a perçu jusqu'ici (ce qui nécessiterait quelques ajustements pour que cette dernière soit limpide et éclaire davantage le récit).
Des noms, des doigts, des marionnettes.
Il y a une intelligence, une recherche, quelque chose de très, vraiment très intéressant dans cette manière d'avoir voulu amener le récit.
C'est brillant.
Toutefois, la réalisation patauge un peu, puisqu'elle n'a pas été décelée.
Arf... dommage.

Je relis votre texte avec plus de luminosité et y trouve un bien plus grand charme. Je pense à nouveau qu'il lui manque quelques pistes pour éclairer ce chemin obscurci par cette avalanche de "beaux mots" que vous avez choisis (procédé stylistique que vous assumez et tant mieux), pour faire de ce texte, un écrit des plus satisfaisants.
Encore merci pour le partage et pour le retour.

Contribution du : 02/05/2023 09:38
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Re : Troubles
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Merci Asrya pour vos remarques.
Contrairement à vous, je ne pense pas qu'insister sur la signification des noms donnés puissent avoir beaucoup d'importance, c'est une fioriture selon moi. Que le lecteur ne s'en aperçoive pas ne m'a pas chagriné, je n'ai pas creusé dans ce sens ce que la main pouvait avoir de portée en tant qu'exécutante de la pensée.
Je conçois fort bien que cet aspect-là vous aurait intéressé, d'autant plus que j'ai à l'état de projet d'autres embryons de scenarii fouillant cet aspect-là de la délégation d'action.

Citation :
Or, dans le reste de votre nouvelle, ce dernier ne paraît pas du tout atteint de trouble particulier ;


Je ne peux que redire que je l'ai imaginé en cours d'un traitement qui casse son délire jusqu'à le réduire à un petit jeu quasi enfantin et donc sans conséquences sur sa sécurité ou celle des autres, mise à part, tout de même, celle de l'enfermer dans un monde imaginaire.

Je ne cherche pas à rendre mon intention d'écriture trop évidente, ce qui risquerait de mettre le lecteur sur des rails. Libre à lui d’interpréter les blancs et de combler les flous en fonction de son propre imaginaire si le texte le lui permet, et même si elle ne corrobore pas le mien.

Au plaisir.

Contribution du : 02/05/2023 10:06
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Re : Troubles
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Bonjour Tiramisu et merci pour ton commentaire.
Je n’avais pas envisagé ce que tu évoques, à propos d’un narrateur qui n’est pas pour toi suffisamment dans sa folie. C’est vrai, il n’exprime pas d’affres dans sa pensée, du coup il y a trop de distance avec le lecteur.
Je réfléchis à ça, et me dis que j’ai évité d’aborder directement son angoisse existentielle, pourtant je la considère comme importante.
Mais il me semble que le délire a pour fonction, entre autres, de rendre supportable une réalité brute qui ne l’est pas.
Il fait du bricolage en créant des situations dont il se sort - plus ou moins bien mais quand même – comme l’humiliation qu’il fait vivre à son rival sentimental.
Il colmate les failles par lesquelles pourraient passer de l’émotion brute. Alors certes, le colmatage n’étant pas parfait j’aurais pu laisser de la souffrance s’exprimer...
Merci encore pour tes remarques.


Contribution du : 02/05/2023 10:59
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