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Poésie libre
marcelovic : Modère le travail [concours]
 Publié le 07/10/08  -  5 commentaires  -  1499 caractères  -  26 lectures    Autres textes du même auteur

Le temps qui court n’a plus le temps qu’il perd.


Modère le travail [concours]



Ce texte est une participation au concours n°7 : Au travail ! (informations sur ce concours).




Modère le travail quand il fait bon vivre.
Quand dans les arbres fleuris, les oiseaux chantonnent.
Quand par des vents houleux, tes cheveux dansent.
Quand te sourit le soir avec des dents dorées.
Quand l’heure est à l’amour, modère le travail.

L’heure est à la vie
Aux envies, aux délices.
Partout le temps qui court
N’a plus le temps qu’il perd.

Berce-toi aux tumultes, aux tambours du cœur.
À tes pieds mes galions attendent de faire la guerre.
À tes lèvres frémissent ses milliards de non-dits.
Quand sur nos corps chaque année s’est muée en guillochure,

L’heure était à la vie
Aux caresses, aux soupirs.
Partout le temps qui court
N’a plus le temps qu’il perd.

Modère le travail je suis las d’attendre
Las des vaines promesses qui ont tanné nos rêves
Las de m’être épris de l’ombre de ton ombre
Las d’être à l’ombre quand tu brûles au soleil
Las que nos lèvres plus jamais ne s’effleurent
Las que nos songes se transforment en chimères
Las je pâlis, ce soir il est tant.

L’heure est aux amours.
L’heure est aux couleurs.
Modère le travail
Car partout le temps qui court,
N’a plus le temps qu’il perd.


 
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   nico84   
11/10/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
J'ai apprecié ton poème marcelovic, les répétitions de "ombre" ne me génant pas. Mais, j'aurais aimé plus d'intensité dans les mots. Aprés, je ne maitrise que trés peu cet art mais en tant que lecteur, j'aurais voulu ressentir plus de choses.

"Modére le travail", j'ai compris l'idée mais peut être la forme est à revoir. Peut être sous forme d'histoire, avec le "il" et "elle".

Merci de ta participation et bravo tout de même pour ce poéme.

   FORTUNETTE   
13/10/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai apprécié la répétition sur le temps qui court. En le lisant j'ai eu l'impression d'une course. Tous s'enchaîne très vite, avec une fin qui donne a réfléchir. J'aime bien l'idée générale. Je ne m'y connaît pas trop en poésie, mais j'ai pris plaisir a le lire.

   Bidis   
19/10/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Dans ce texte, j’ai trouvé de vraies perles poétiques comme « Quand te sourit le soir avec des dents dorées » » et des petites choses simples mais charmantes (« L’heure est aux couleurs. »)

Et le temps pris comme personnage qui ne se dépossèderait de lui-même dès qu’il se met à courir, ce n’est pas mal du tout comme thème.

Je me permets une petite critique :
« Las de m’être épris de l’ombre de ton ombre
Las d’être à l’ombre quand tu brûles au soleil »
« l’ombre de ton ombre », depuis Brel est un peu banal. Et trois fois « ombre », c’est un de trop…

   Melenea   
22/10/2008
J'ai aimé le message, la nostalgie qui imprègne le texte. J'aurai aimé plus de force dans le choix des mots et des images. Mais le tout me parle, comme un murmure qui me dirait, travaille, mais profite aussi de la vie...

   David   
25/10/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Marcelovic,

Je crois que "guillochure" désigne un genre d'arabesque, enfin c'est une décoration, sauf qu'arabesque par exemple revient fréquemment en poésie, c'est un joli mot qui désigne une jolie chose alors que "guillochure" est un mot moche, à mon goût, mais qui désigne également une jolie chose.

Il y a une certaine violence dans cette troisième strophe, les "galions" servent à la guerre mais à ramener des trésors aussi, ces guillochures oscille entre la cicatrice et la rivière de diamant.

Le poème semble décrire une douleur, un cruel écartèlement, malgré un effort de modèration justement, d'apaisement comme dans le début du poème, mais elle ressort en de nombreux endroits, il y a ce vers :

"Las je pâlis, ce soir il est tant."

Tant point ! Il est tant quoi ? une confusion avec - il est temps - ça parle d'heures et de durée tout autours, ou alors une façon de dire presque - ce soir il est trop tard - je soupçonne une tension dramatique à ce moment-là, il y a comme un suspens.

Avec un peu d'humour si je peux me permettre, ça pourrait être un poème poignant de femme de marin abandonnée de long mois, et c'est fait avec brio quand même je trouve.


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