Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie néo-classique
bernalot : Rouge [concours]
 Publié le 16/10/07  -  9 commentaires  -  954 caractères  -  91 lectures    Autres textes du même auteur

Et pourtant je l'aime !


Rouge [concours]



Cette poésie est une participation au concours n°2 : Les couleurs (informations sur ce concours).


Muleta déchirée, mortelle faena
Le torero se tord, frémissement d’arène
Les « olé » se sont tus, le picador dégaine
Deux morts sous le soleil, hémorragies grenat


Drapeaux d’un autre temps, du marteau, renégats
Faucille remisée, ouvriers qu’on malmène
Plus de machine-outil, enrayées sont les chaînes
Main d’œuvre aux yeux bridés, rouge made in China


Couleur de la putain, et putain de couleur
Sanguine racoleuse, carmin bleui de peur
Oubli dans le bordeaux, incarnat de la peau


Vulcain rêve d’azur, vermillon de la forge
Se tisse des rémiges, brûle ses oripeaux
S’invente des pinsons, des pies, des noires-gorges



 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Anonyme   
16/10/2007
Sans évaluer le reste, comme cela d'envie, je le dis, ce vers est une petite merveille :

Vulcain rêve d’azur, vermillon de la forge

   Lariviere   
16/10/2007
Effectivement, ce poème est magnifique.
La passion mélée à la couleur et au thème
Un seul mot :
Bravo...

   Bidis   
22/10/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je n'ai pas bien compris et n'aime pas la deuxième strophe, bien que j'applaudisse à "rouge made in China" qui évoque exactement et brutalement la couleur.
Mais l'évocation de la corrida est très forte et très belle.

   clementine   
16/10/2007
Dès la lecture,on est dans l'arène.
Les évocations suscitées par les mots et la couleur rouge comme la vie sont très violentes .Magnifique .

   Anonyme   
16/10/2007
J'ai déccroché après le premier paragraphe, parce qu'en suite la main d'oeuvre chinoise malmenée, et les oiseaux m'ont fait perdre le fil...
Sinon ta description de la corrida du début est "stylée", à part cela ton "putain" sorti de nul part ne me gêne pas personnellement et puis d'ailleurs ne gêne personne en particulier, dingue ? non ?

   Ninjavert   
16/10/2007
J'ai été agréablement surpris par la passion qui se dégage du texte.
Les images sont fortes, à la limite de la violence, mais jamais gratuites. Le vocabulaire est cru, mais dans le ton, et en accord parfait avec le thème et son intensité.

Enfin, le registre des couleurs est bien intégré aux texte, et le sert admirablement.

un texte farouche !

Ninj'

   nico84   
16/10/2007
Je passe derriere les torrero et applaudit en spectateur débutant

   Anonyme   
17/10/2007
Très inspiré et beau.

Un bémol tout de même, pourquoi ce changement de registre au début du permier tercet?

   Anonyme   
19/9/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
L'ensemble de l'écrit ne m'a pas vraiment convaincu, il y a des bonnes choses par-ci, par-là. Je n'ai pas tout à fait senti une vraie cohérence, même si le "rouge" est présent.

Les images sont là, mais pas toujours heureuses, leur formulation estompe peu à peu leur évocation, par des mots pas toujours bien choisis.


Oniris Copyright © 2007-2023