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Vue sur la Méditerranée
marogne : Vue sur la Méditerranée  -  Montparnasse
 Publié le 17/08/09  -  7 commentaires  -  10872 caractères  -  181 lectures    Autres publications du même auteur

Une jambe !

Une jambe qui semblait jaillir des hauts talons qui crépitaient dans l’entrée de la brasserie.

Et puis le galbe de la cuisse que l’on devinait sous les plis de la robe.

Et puis le rire, le rire qui s’écoulait comme le cristal d’une source, et porteur de toute la lascivité de l’orient ; gras sans être vulgaire, juste éraillé, cicatrice laissée par les cigarettes ; son rire qui faisait se retourner tous ceux qui essayaient d’oublier les temps difficiles devant un verre triste.

Et son visage enfin, sous un chapeau farfelu. Le visage qu’il aurait voulu savoir peindre, le visage qu’il peignait dans ses rêves les plus fous, quand il se voyait artiste, adulé, riche, aimé.


Cela faisait presque six mois qu’il était monté à Paris. La victoire du front populaire lui avait fait prendre confiance en l’avenir. Pas qu’il fût particulièrement attiré par la politique, mais l’espoir que cette victoire représentait dans l’esprit du peuple l’avait conduit à croire que pour lui aussi il était possible de percer, de faire reconnaître son talent par le gratin de la capitale. Il en avait assez de jouer les porte-pinceaux, d’aider les peintres reconnus à terminer leurs tableaux, de n’être qu’un artisan alors qu’il se voulait artiste.

Ses parents l’avaient mis en garde quand il avait décidé d’opter pour les beaux-arts. Ce n’était pas une orientation très prisée dans sa famille de boutiquiers. Le travail seul comptait, le vrai travail, pas le barbouillage de toiles. Mais lui ce qu’il voyait dans cette carrière qu’il s’était choisie, c’était le luxe, l’argent, les femmes faciles, et cela, douce ironie, c’était sans doute à cause de ses parents. Ils vendaient du tabac, des cigarettes et des cigares dans le casino Jetée-Promenade, à deux pas de la promenade des Anglais à Nice. Et tous les soirs, quand il allait les aider, il voyait arriver par la passerelle qui menait de la rue à la plate-forme, tout le gotha de la Côte d’Azur. Des millionnaires, des Américains, des artistes, la fine fleur de la politique locale, quelques mafieux, en frac, haut-de-forme, costume d’alpaga, et surtout, traînant avec eux, comme de précieuses esclaves, des femmes toutes plus belles les unes que les autres. On aurait dit qu’ils s’en servaient pour exposer les bijoux, les parures, les robes que l’argent leur permettait d’acheter dans les magasins de la place Masséna ou de la Croisette proche. Et celles-ci, inconscientes, du moins le croyait-il, faisaient comme si leurs maîtres les considéraient vraiment, minaudaient, exhibaient naïvement, lascivement leurs épaules nues, leur décolleté brillant de mille feux, leurs jambes interminables. Et cette lascivité émoustillait sa lubricité et son désir de conquête. Mais il fallait que cela soit facile, facile et rapide. Il fallait qu’il soit artiste.


C’est avec cette volonté farouche qu’il entra aux beaux-arts. Non ce n’était pas Paris, pas encore, mais il lui fallait acquérir les bases. Et il travailla d’arrache-pied, fréquenta les musées de la côte, alla jusqu’à Monte-Carlo, essaya de rencontrer les maîtres qui s’étaient installés dans la vallée du Var, vers Vence, vers Saint-Paul, noircit des centaines de carnets à croquis. Cette activité débordante lui avait fait acquérir une technique solide, reconnue par ses professeurs. Mais le talent n’était pas là. Il manquait l’étincelle du génie. Rien de ce qu’il faisait n’était à jeter, mais on le regardait comme s’il s’agissait d’une tapisserie, d’une décoration, pas d’une œuvre. Il le sentait lui-même. Il n’arrivait pas à y mettre sa volonté, son plaisir, tout ce qu’il ressentait devant les paysages sublimes de sa région. C’était comme si une autre main que la sienne tenait le pinceau, et qu’il regardait, de l’extérieur, la banalité du travail accompli par ce double sans passion.

Il vécut pendant ses années d’études de petits boulots, la famille étant toujours fâchée de son choix. Mais quand il fallut se rendre à l’évidence qu’il ne saurait gagner sa vie avec son art, sa mère convainquit son mari de le laisser revenir dans la boutique du casino.

Malgré la torture que l’envie et la jalousie lui causaient tous les soirs, il ne pouvait se résoudre à ne plus être, au moins pour quelques instants, le témoin du monde qu’il avait rêvé pour lui.


C’est néanmoins grâce à ce modeste emploi qu’il eut la première vraie opportunité de sa carrière. Il avait été décidé de refaire la décoration du grand hall d’entrée. Pour cela on avait fait appel à un artiste peu connu du grand public, mais prometteur, du moins aux yeux du gérant de l’établissement. Et avec un certain culot, Maxime obtint de pouvoir être l’assistant de ce peintre durant les travaux. Travail ingrat, loin de ce qu’il avait souhaité, mais c’était la première fois qu’il pouvait gagner de l’argent avec sa peinture.

Les travaux durèrent plusieurs mois, et une solide amitié se développa entre l’artiste et son assistant. Maxime put améliorer encore sa technique, observer comment donner de la vie à la couleur, participer au choix des nuances, discuter des textures. Il montra à son maître, guère plus âgé que lui, les plus beaux paysages de la Méditerranée. Des collines de Menton, décorées par les fleurs des orangers et la plénitude des citrons, aux calanques de Cassis, là où la mer turquoise vient se mesurer au pourpre des falaises au soleil couchant, du Baou de Saint-Jeannet, dernier sursaut des montagnes, aux sables et aux palaces de Cannes, du village d’Èze aux senteurs délicates, perché sur son rocher comme une sentinelle éternelle, aux palais de Monaco, superbes et méprisants, ce sont des centaines de croquis qu’ils firent en commun, comparant leurs techniques, cherchant à noter le plus infime détail pour leurs futures œuvres.


Mais tout a une fin, et son ami dut repartir dans la capitale. C’était peut-être par pure politesse, mais il l’invita à monter à Paris, l’assurant qu’il pourrait le loger dans sa maison d’Issy-les-Moulineaux. Cette proposition, longuement ressassée, fit son chemin dans son esprit, et il se décida à faire le pas, à tenter l’aventure.

Et ce soir, il était donc à Paris, dans cette brasserie située au cœur du quartier de Montparnasse, là où il savait que les nouveaux artistes venaient côtoyer leurs grands anciens, espérant que cette proximité lui permettrait d’acquérir la touche de génie qui lui manquait.


Et le rire se déversa encore une fois derrière lui, et il imagina, mieux, il vit devant lui la jambe, la courbe des reins, la poitrine qui tressautait, de cette apparition, de la femme qui avait toujours été là, dans son esprit, et qu’il savait être sienne, qu’il voulait sienne, qui serait sienne.


- Hé, mon ami, est-ce que tu ne serais pas en train de rêver par hasard ?

- Pardon ?

- Oui, c’est bien ce que je disais, tu rêves. C’est Sophie, Sophie Descombes, cette fille. Une bien belle jeune femme assurément, mais très courtisée, et, très difficile.

- Tu la connais ?

- Qui ne la connaît pas ? C’est un modèle qui a commencé à travailler pour Vansinski. Tu as dû voir son visage dans des tableaux exposés dans des galeries du carré d’or. Ensuite, elle a été recherchée par tous les peintres du moment pour poser, du moins c’est ce qu’ils disaient, mais c’était surtout pour essayer d’en faire leur maîtresse. La rumeur dit qu’elle n’a pas cédé…

- Et avec qui est-elle maintenant ? Est-ce qu’elle pose toujours ?

- Non. Elle a choisi Arnaud, c’est sans doute le plus célèbre des peintres de notre petite communauté. Mais c’est surtout le plus riche. Et depuis, c’est une grande figure des fêtes du Tout-Paris.

- Est-ce que tu peux me présenter à elle ?

- Tu vas te faire mal, Maxime. Elle est belle, mais je la crois froide et attirée seulement par l’argent et la renommée. Tu n’as encore rien à lui offrir dans ces domaines.

- Ça ne fait rien. Je tiens à faire sa connaissance. S'il te plaît ?

- Eh bien, allons-y.


Sophie et Arnaud s’étaient assis à une table du fond, dans un endroit qui faisait comme un petit salon par rapport à la grande salle de la brasserie. Un petit groupe semblait graviter autour d’eux, riant aux plaisanteries que faisait un petit gros qui ne semblait accepté dans leur groupe que parce qu’il savait les faire rire. L’ami de Maxime fut salué comme une vieille connaissance, et on leur offrit immédiatement de s’asseoir à leur table. Les présentations furent rapides, et la conversation tourna vers le travail qui avait été fait à Nice.


- J’ai vu des photographies du grand hall dans un journal, dit Arnaud, c’est vraiment du bon travail. Mais tu es resté longtemps là-bas, que faisais-tu ?

- J’ai profité de l’occasion pour visiter la région et faire, avec Maxime, le plein de croquis. C’est une région magnifique. Je voyais à chaque nouveau paysage les couleurs se déverser, prendre vie. Il y a là un matériau extraordinaire pour faire des chefs-d’œuvre. Et tout ça, c’est grâce à lui.

- Vous êtes peintre vous aussi ? demanda Sophie.

- Oui, répondit Maxime, mais je n’ai pas encore exposé de toiles. Je suis dans une période de recherche. Je pense qu’il faut réinventer un style, une nouvelle façon de peindre, pour être plus en harmonie avec la période que nous vivons.

- Ne faites pas comme Albert qui gâche son talent en ne faisant que de la décoration. N’est-ce pas Albert ? Quand te mettras-tu au chevalet ?

- Je ne suis pas encore sûr de moi, répondit l’ami de Maxime, j’ai encore besoin d’avoir quelque chose à transmettre, à montrer. Mais je ne dis pas qu’un jour je ne vous soumettrais pas un tableau que j’aurais commis.

- En tout cas, reprit Maxime, avec tous les croquis que nous avons faits ensemble sur la côte, vous avez du matériel.

- Ha, j’adore votre accent, intervint Sophie. Vous êtes de Nice ?

- Oui, je suis né là-bas, et j’y ai fait toutes mes études. Je ne suis à Paris que depuis quelques semaines.

- Et est-ce que l’on peut voir vos toiles, demanda Sophie ?

- Je n’ai encore rien à montrer, malheureusement. Mes premières œuvres sont restées à Nice, mais je veux rompre avec la manière qui était la mienne dans le Sud.

- Il faut faire attention, intervint Arnaud, à ne pas trop conceptualiser la peinture. Vous savez, ce qui compte, c’est de peindre avec passion, c’est d’arriver à faire passer dans la toile son âme, ses espoirs, son émerveillement, ou sa folie. Il faut peindre monsieur, peindre, et ne pas discourir.


Alors que Maxime était sur le point de répondre, toute la troupe se leva pour accueillir Vansinsky. La conversation s’orienta vers la critique des tableaux que proposaient quelques artistes américains, privilégiant les grands aplats géométriques, et se détournant de la manière jugée passéiste des artistes européens. Sophie ne s’intéressa plus à lui de toute la soirée, et personne ne lui proposa de se joindre à eux quand ils décidèrent d’aller dans un club de jazz à Saint-Germain-des-Prés.


 
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   xuanvincent   
18/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Après une lecture rapide, cette histoire m'a fait penser à un récit d'un autre âge, un peu à l'histoire du jeune Rastignac lors de son arrivée à Paris.

L'histoire - sentimentale - pour ce premier épisode m'a plu dans l''ensemble.

Les dialogues m'ont plu moyennement.

Détail :
. "front populaire" : j'écrirais plutôt "Front populaire".

   Anonyme   
18/8/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour Marogne. J'ai lu votre le premier chapitre mais j'avoue avec regret que je me suis un peu ennuyée. Cependant le sujet est intéressant et j'ai aimé la jolie description des calanques. Peut-être que le deuxième chapitre sera un peu plus animé avec la belle Sophie qu'il désire tant... J'ai noté "S'il te plaît" avec un point d'interrogation? ...pas d'exclamation... et "le plus infime détail pour leurs futures oeuvres"... Peut-être au pluriel, je pense qu'il s'imprime de plusieurs détails. Et aussi "Mais tout à une fin"...Ce début de phrase était-elle nécessaire? Ce ne sont que des petites suggestions qui m'ont interpellée. Mais votre récit est fluide et se lit facilement. Au prochain chapitre.

   jaimme   
19/8/2009
Un premier chapitre très mondain. Une belle écriture. Je vais lire la suite.

Quelques remarques anecdotiques. Mais puisque j'y suis:
la lascivité (peu agréable à l'oreille)
l'orient: l'Orient
front populaire: Front populaire (voire parfois Front Populaire)
convainquit (peu agréable): pu convaincre, par exemple

   Anonyme   
19/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime bien, on se plonge facilement dans l'ambiance. Je vais essayer de trouver du temps pour lire la suite, je suis bien intrigué de ce qui va pouvoir se passer.
Mais j'ai accroché sur certains passages, qui ne m'ont pas semblé "naturels" ; je fais le difficile, et je ne serais sans doute pas capable d'en faire autant, mais dans les dialogues notamment il m'a semblé percevoir un manque de fluidité.
J'ai bien aimé cependant la discussion sur l'art à la fin, où le peintre qui peint des toiles et qui, si j'ai bien compris, a fait fortune, est le seul à ne rien avoir à en faire des concepts et des discours.
Le parallèle avec la littérature n'est pas loin d'ailleurs…

   Anonyme   
20/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien
J'adore l'entrée en matière ! Comme premier mot d'un roman "une jambe !", c'est assez saisissant et original.

Bon début en tout cas, écriture assez dense mais pas désagréable du tout. Je vais essayer de rattraper mon retard et de lire la suite pour mettre un commentaire un peu plus abouti un peu plus loin.

   Anonyme   
21/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour marogne

Tout d'abord, l'écriture est belle, le rythme en balancier, impression de partir en voyage, de s'embarquer pour une croisière avec un bon bouquin. Nostalgique, intéressant du fait du parallèle entre écriture et peinture, surtout que le peintre a des choses à dire et sait les transmettre.

mais j'ai relevé des petites choses qui m'ont embêtée :

"... l’argent leur permettait d’acheter dans les magasins de la place Masséna ou de la Croisette proche."... pas si proche de la place Massena la Croisette, même aujourd'hui pour y aller c'est une heure sans l'autoroute. Mais je conçois que ce ne pouvait être la Promenade des Anglais, vu qu'elle n'abrite que des bars, des hôtels et des restaurants. C'est juste le mot "proche" qui me gêne.

J'ai un problème avec l'école des Beaux-Arts, il n'y en a pas à Nice. Donc il est monté à Paris ? Il y a des écoles à Nice, mais elles ne sont pas dénommées ainsi. Mais peut-être y avait-il une école des Beaux Arts à Nice en 1936 ? Quoi qu'il en soit, la suite du texte laisse penser qu'il est à l'école des Beaux-Arts à Nice, puisqu'il en profite pour aller partout sur la côte.
J'aurais bien besoin d'un éclaircissement ici...

"Des collines de Menton... aux calanques de Cassis... du Baou de Saint-Jeannet, dernier sursaut des montagnes, aux sables et aux palaces de Cannes, du village d’Èze..."
J'ai été gênée ici aussi, parce que je me suis demandé ce que venaient faire les calanques de Cassis (Marseille) dans le paysage de l'arrière pays Niçois, ou ses environs. Quitte à les citer, logique, elles sont superbes, je les aurais placées en dernier dans cette liste, puisque très éloignées.

Et est-ce que l’on peut voir vos toiles, demanda Sophie ?
Juste un détail, le point d'interrogation, pour ma part, mal placé.

Une lecture agréable, bien que je n'aie pas aimé l'entame du roman. Oui, c'est une boucle puisqu'on retrouve ladite Sophie, mais cette jambe en entrée en matière... comme le portrait qui suit. Désolée, mais j'ai plus vu dans ce portrait - du fait de la jambe et de la voix éraillée, et le rire "gras" accolé à vulgaire, même pour dire, "gras sans être vulgaire" - une fille légère plus qu'une femme avec laquelle un homme pourra construire sa vie.
(avis très personnel, bien sûr... mais comme ça de prime abord, je pense à Sophie comme à une femme fatale, pas une femme-épouse.

Je relis le début du roman et j'ajoute : Telle qu'est décrite cette jambe : une jambe qui semblait jaillir des hauts talons... (désolée d'insister mais c'est si important l'entrée en matière d'un roman...) dans quelle position est Maxime pour ne voir que cette jambe ? Je n'ai pas fait attention à la suite de la phrase, lors de ma première lecture, mais en lisant : une jambe qui semblait jaillir : j'ai immédiatement pensé : voiture. La fille sort de la voiture, c'est la première chose qu'on voit, dans ce cas. par contre : crépitaient dans l'entrée de la brasserie... à ce moment là ce qu'on perçoit d'une superbe femme entrant dans une pièce, c'est l'allure générale, le maintien, le chapeau, l'aisance. Les jambes, oui, bien sûr, mais après.
(avis très personnel, je répète)

Très bonne continuation. (à suivre)

   Anonyme   
21/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Marogne

Cela fait quelques temps que j'ai lu ton roman et que je me dis qu'un jour il faudrait que je le commente. Voilà c'est pour cette semaine...

D'abord l'entrée commencer par une jambe c'est excellent accrocheur et tout visuel aussi, enfin moi j'ai aimé

Tiens sur la forme je retrouve le reproche que j'ai fait récemment sur ta nouvelle (les subordonnées qui se suivent), je n'avais pas remarqué cela avant, et ici ca me gêne beaucoup moins.
Par contre le Ps qu' m'a un peu heurtée.

Sur le fond:
J'aime beaucoup cette analyse de la motivation de ton héros pour "faire " artiste, avec ça on se doute un peu qu'il ne sera pas un grand. Cela s'oppose d'ailleurs à la vision d'Arnaud tout à la fin.

Bien vu aussi l'apprentissage et bien esquissé le désespoir de l'apprenti. Oui dans ce cas le travail ne suffit pas il faut aussi du talent hélas.

En fait il y a dans ce premier chapitre tous les éléments de l'intrigue qui sont réunis : le couple Sophie Arnaud et le désir, presque la jalousie de Maxime.

Donc un texte que j'ai lu et relu avec plaisir.

Merci

Xrys


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