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L'histoire de Brigitte et celle de Jean-Luc
NICOLE : L'histoire de Brigitte et celle de Jean-Luc  -  L'histoire de Brigitte - Chapitre 14
 Publié le 09/10/09  -  6 commentaires  -  13094 caractères  -  82 lectures    Autres publications du même auteur

Ma nouvelle gynécologue m’a inscrite à un cours de sophrologie pour m’aider à préparer l’accouchement.

Ce sont des séances de groupe auxquelles les futurs parents assistent en couple, ce qui m’a poussée à émettre des réserves au départ. Réserves vite balayées : je ferai équipe avec une autre mère isolée, et s’il n’y en a pas, avec la sage femme qui anime le cours.

D'après la brochure remise lors de l’inscription, la sage-femme s’appelle Dominique Imbert, et elle garantit « un accouchement harmonieux et sans douleur ». Pour parer à toute éventualité j’ai quand même opté pour une péridurale.


J’arrive pour la première séance un peu en avance, selon mon habitude, et j’assiste au plus impressionnant défilé de baleines jamais imaginé par un humoriste.

Elles sont toutes épanouies, à tous les sens imaginables du terme (et même d’autres), et leurs maris affichent tous l’air réjoui de fierté méritante qu’ils arboreraient s’ils venaient de sauver le pays d’un dépeuplement certain.


Il s’avère, comme j’en avais la crainte, que je suis bien la seule à ne pas être flanquée d’un heureux papa. Je me résigne donc à attendre la sage-femme en participant de mon mieux à l’activité qui semble pour l’instant accaparer toute l’attention de mes camarades de jeux : échanger des sourires bienveillants avec les autres heureux futurs parents.

Après cinq épuisantes minutes d’échauffement des zygomatiques, en lieu et place de la sage-femme attendue, nous assistons médusés à l’arrivée d’un pilier de rugby.


- Je me présente, je m’appelle Dominique Imbert, et c’est moi qui vais animer ce groupe de préparation à l’accouchement.


Quand c’est un homme, on dit aussi sage-femme ?

Le cours se passe finalement plutôt bien, et notre « sage-femme », puisqu’il faut bien l’appeler ainsi, s’avère très sympathique.


À l’issue du premier cours, je regagne ma voiture (enfin celle qu’Isa me prête en semaine, puisqu’elle a une voiture de fonction), juste à temps pour voir l’imposant Dominique Imbert s’installer dans la petite Mini garée derrière moi.

Un jour, il faudra que quelqu’un m’explique pourquoi les hommes de grande taille choisissent souvent des voitures trop petites pour eux, alors que les petits ont tendance à opter pour des véhicules plus imposants.


Lui aussi il se dirige vers le centre-ville. Dix minutes plus loin, il me suit toujours, pour finir par se garer dans la même rue que moi. Je le guette du coin de l’œil, intriguée. Il me suit encore et il marche plus vite que moi, normal il est moins alourdi que moi.

Si ça se trouve, c’est un détraqué qui ne drague que les femmes enceintes : une espèce de perversion due à sa profession.

Arrivée à ma porte, il est sur mes talons. Je décide de faire face.


- Pourquoi est-ce que vous me suivez ?

- Pardon, je ne voulais pas vous faire peur, je rentre chez moi.

- Vous habitez dans cet immeuble ?

- Oui, l’appartement du second.

- Alors, vous êtes le papa de Théo et Léa ?

- Vous connaissez mes enfants ?


Vendredi dernier, ils avaient oublié leur trousseau de clefs et quand je suis arrivée je les ai trouvés en train de se chamailler dans le hall d’entrée. Ils ont attendu chez moi jusqu'à ce que leur mère arrive.

Deux enfants très gentils, si différents l’un de l’autre qu’on a du mal à croire qu’ils puissent être frère et sœur : un petit blond avec une bouille ronde constellée de taches de rousseur d’une dizaine d’années, et une fillette brune et longiligne qui peut avoir douze ou treize ans. Théo est aussi rieur et espiègle que sa sœur est sérieuse et pondérée.

Pour différents qu’ils sont, les enfants réussissent tous les deux le prodige de ressembler chacun à sa manière à leurs deux parents. J’essaie d’imaginer le visage qu’aura ma Miléna.


Par la suite, Léa et Théo ont pris l’habitude de venir goûter chez moi en rentrant de l’école, les jours où je ne travaille pas. Ils sont souvent seuls chez eux en attendant le retour de leur père ; et leur mère, qui a accepté depuis le début de l’année une mutation à Zurich, ne rentre que le vendredi soir pour repartir le lundi matin.


Lorsque Dominique ne trouve pas ses enfants à la maison en rentrant, il vient les chercher chez moi. Je lui fais un café et on cause quelques minutes.

Nous nous rendons de menus services : le jour où ma machine à laver a débordé, c’est lui qui est venu extraire la chaussette qui bouchait le système d’évacuation des eaux ; l’après-midi où Théo est rentré de l’école bouillant de fièvre, c’est moi qui ai appelé le médecin et qui me suis procuré les médicaments en attendant qu’il arrive.


Il est un peu paumé lui aussi, et ça nous rapproche.

Ce curieux choix de vivre en semaine l’un à Genève et l’autre à Zurich, ils l’ont envisagé comme une solution d’attente. Dominique pense qu’ils s’étaient déjà éloignés l’un de l ‘autre, même quand ils vivaient encore sous le même toit tout le temps. Le week-end, ils le passent centrés autour des besoins des enfants, et ça leur permet de ne pas avoir à prendre de décision dans l’immédiat.

Sa vie ne lui apporte pas ce dont il avait rêvé, mais il se dit que c’est une bonne solution pour les enfants, et qu’il verra plus tard.

Moi j’ai dit que je m’étais séparée de Jean-Luc parce qu’il ne voulait pas d’un autre enfant. Mensonge par omission caractérisé : c’est la vérité, mais pas toute la vérité. Après tout, Dominique est un homme et il pourrait céder à la tentation d’une solidarité masculine dont je n’ai vraiment pas besoin en ce moment.


J’ai bien tenté de présenter Isa et Alice à Dominique (qu’elles avaient déjà croisé dans l’escalier du temps où Alice occupait mon appartement), mais la mayonnaise n’a pas pris. De son côté, Dominique m’a invitée à dîner un samedi, pour que je fasse la connaissance de son épouse, mais ça n’a pas donné grand-chose non plus.

Alors, nous continuons à nous voir de manière informelle, pendant que ses enfants font leurs devoirs dans la pièce d’à côté ou dans l’appartement du dessus.


Un soir où il s’étonne de n’avoir jamais croisé Jean-Luc, je finis quand même par expliquer à Dominique les circonstances exactes de mon départ.


- Alors il ne sait pas où tu es, ni qu’il va être papa ? Qu’est-ce que tu diras à Miléna quand elle demandera qui est son père ?


Il m’arrive parfois de me poser la question moi aussi, mais pour le moment je ne réussis à trouver aucune réponse satisfaisante. Alors, faute d’arriver à nous dessiner un avenir à Miléna et à moi, je cisèle en orfèvre chaque seconde qui précède sa naissance. Je collectionne des moments de perfection que je mets bout à bout, un peu comme on enfile les perles d’un collier.


La naissance de Miléna est prévue pour le milieu du mois de janvier. Nous sommes le vingt-quatre décembre et j’ai décidé que cette année j’allais m’offrir le luxe absolu d’exaucer un rêve que je fais chaque année depuis que je ne crois plus au Père Noël : me dispenser de la corvée des fêtes de fin d’année. C’est forcément cette année ou jamais, car après la naissance de Miléna, évidemment je fêterai Noël à nouveau.


Donc, cette année, je passe directement à l’année suivante, sans passer par la case dinde aux marrons et cotillons : le bonheur.

Je réussis cette merveille à l’aide de deux mensonges très simples : à Isabelle et Alice, qui voulaient que je les accompagne dans leurs familles respectives, j’ai dit que je passais Noël avec Dominique dans sa famille. À Dominique, j’ai fait le mensonge inverse : un jeu d’enfant !


En fait, je reste à la maison, et je fais exactement ce que j’ai envie de faire depuis toujours en ces circonstances : RIEN, rien de plus que les autres jours.

Je prépare ma soirée avec le plus grand soin. Le choix du bouquin à lire sous la couette me donne beaucoup de fil à retordre. Je peux de temps en temps me tromper dans mes choix littéraires, mais ce soir ça serait du gâchis. La sélection des petits fours salés et sucrés chez mon traiteur favori s’avère plus simple : je me préoccupe juste de les choisir suffisamment petits pour pouvoir être mangés proprement sans nécessiter de couverts.


Ensuite, je patiente dans un café avec mes paquets en attendant l’heure où je peux être certaine que Dominique et sa famille sont bien partis à leur réveillon.

Je rentre vers vingt heures, une fois tout danger écarté. Je range artistiquement mes mignardises sur un joli plateau à côté du lit, et je m’installe bien calée sur une pile d’oreillers, après m’être assurée de la proximité de la télécommande de la chaîne stéréo.


C’est quand j’ai ouvert mon livre que les douleurs sont apparues. Ma première réponse à ce révoltant contretemps a bien été de tenter de minimiser le problème, mais les contractions sont très vite devenues de plus en plus régulières.


Avertissement utile pour ceux qui seraient tentés d’appeler un taxi à Genève un soir de Noël : j’ai essayé, c’est peine perdue, quand ils ne sont pas chez eux en famille, ils sont réservés depuis plusieurs jours. Pour les numéros d’urgence, c’est pire, ils sont complètement débordés. On m’a dit après que c’était le jour de l’année où il y avait le plus de suicides.


L’idée d’accoucher toute seule chez moi alors que je n’ai aucune expérience dans ce domaine m’affole complètement.

Si les informations délivrées par Dominique pendant les cours de sophrologie sont justes, et ça n’est pas le moment d’en douter, les contractions sont suffisamment espacées pour me permettre de me rendre à la clinique par mes propres moyens. Elle n’est qu’à quelques pâtés de maisons, et la voiture est juste en bas de l’immeuble.


Durant toute la durée du trajet, chaque fois que je sens arriver une contraction, j’arrête la voiture jusqu'à ce que ça aille mieux, en déclenchant à chaque fois un concert de klaxon chez les automobilistes qui me suivent. C’est incroyable de voir comme la perspective de louper la bûche peut paniquer certaines personnes.


En arrivant à la clinique, je me gare devant l’entrée des urgences, et tant pis, j’appuie sur mon klaxon jusqu'à ce que quelqu’un arrive.


- Qu’est-ce que c’est que ce vacarme, enfin il y a des gens qui ont besoin de repos ici !


La matrone qui vient de se précipiter sur moi se calme un peu après que je lui ai expliqué mon cas.


- Vous pouvez dire que vous avez mal choisi votre jour : déjà qu’on n’est pas assez nombreux, ça n’arrête pas les admissions !


Moi non plus ce soir ça ne m’arrange pas vraiment.

Elle consent malgré tout à me confier à l’une de ses collègues, laquelle se montre temporairement rassurée d’apprendre que j’ai fait une préinscription dans l’établissement.


- Par contre, vous n’étiez pas prévue pour tout de suite. Je ne suis pas sûre de pouvoir vous donner une chambre individuelle.


Une autre contraction la décide à abréger les formalités administratives pour me faire conduire en salle de travail.


- J’ai réservé une péridurale, s’il vous plaît, allez prévenir un anesthésiste.

- Ce soir on n’a qu’un anesthésiste, et il est occupé avec une césarienne. Si vous voulez, j’irai voir un peu plus tard où il en est.


La mort dans l’âme, je continue donc à l’ancienne, sans autre secours que les quelques souvenirs des cours de Dominique que je peux rassembler. Par le passé on les appelait des « cours d’accouchement sans douleur », plus maintenant, et je sais parfaitement pourquoi.


- Là ça devient très douloureux, ça serait réellement le bon moment pour une anesthésie.

- Non, non, c’est beaucoup trop tard maintenant, vous n’en avez plus pour très longtemps. Allez, vous y êtes presque, encore un peu de courage.


Qu’est-ce que c’était déjà la petite phrase qu’il aimait bien Dominique, que je me rappelle pour la lui faire avaler s’il m’est donné de le revoir : « Si on maîtrise sa respiration, on maîtrise sa douleur »… tout un programme.

Les études pour accéder à la fonction de sage-femme devraient n’être ouvertes qu’aux femmes ayant déjà eu au moins un enfant. Ça éviterait notamment à quelqu’un que j’aimais bien avant cette nuit de débiter impunément un certain nombre d’âneries à une bande d’otaries crédules.


Miléna est née à l’aube du vingt-cinq décembre. Désormais, je fêterai son anniversaire au lieu de fêter Noël. C’est le premier cadeau qu’elle me fait.


Je bénéficie finalement d’une chambre individuelle. Pourtant, je suis convaincue que si ça n’avait pas été le cas, même la pire voisine de chambre n’aurait pu ternir le souvenir de cette première journée de notre vie commune.

J’installe Miléna dans mon lit, contre mon flan, et je la regarde en tenant ses minuscules petits doigts. Je ne fais rien d’autre de toute la journée : je n’arrive pas à détacher les yeux de ma fille, je n’ai jamais rien vu de plus beau. De temps en temps, je promène une main légère sur sa joue à la douceur miraculeuse. J’apprends de la pulpe du doigt la ligne parfaite du nez ou l’ourlé délicat de la bouche.

Mon émerveillement est si profond que je ne ressens pas le besoin de dormir. J’oublie ma fatigue et je ne sais plus que j’ai eu mal il y a seulement quelques heures.


La journée passe dans un éblouissement.


 
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   Anonyme   
9/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour NICOLE

Quid de Jean-Luc, de sa réaction lorsqu'il a reçu la lettre ? Surprenant. En un premier temps, il dit : elle reviendra quand elle se sentira de le faire, dans un second temps, il devrait avoir reçu la lettre d'explications de Brigitte (que contient-elle exactement, on ne sait pas...) et réagir, d'une façon ou d'une autre. Le coup du portable m'avait alertée, pourquoi le laisser sur la table en évidence ? Je m'étais dit, pour qu'il compose le dernier numéro appelé et apprenne l'histoire et ensuite file la chercher. Mais non, Isa est dans la confidence et ne dira rien... mais quand même... je suis étonnée.
Brigitte quitte Jean-Luc alors qu'elle en est à quelques semaines de grossesse, ici on la retrouve huit mois plus tard. Milena naît. Et Jean-Luc ne bouge pas un cil... Je ne l'appréciais déjà pas beaucoup, mais là... ça ne s'arrange pas.
D'un autre côté je me dis que le titre c'est l'histoire de Brigitte et de Jean-Luc, j'imagine donc qu'il ne devrait plus tarder à prendre la parole.
J'attends. Je voulais des surprises, j'en ai mais il manque quand même quelque chose. Les réponses viendront sans doute plus tard.
Quant à ce portable laissé sur la table, je ne cesse d'y penser et de me demander pourquoi elle l'a laissé. Ca doit avoir un sens, mais là, je ne le trouve pas.
Rien à dire sur la peinture faite de ces événements, elle est Brigittienne et très agréable à lire. Ca fait très plaisir de la retrouver telle qu'elle était au début de ce roman, à croire que sa relation et son mariage avec Jean-Luc l'éteignait.
Donc, oui, un chapitre très agréable qui me fait m'interroger sur la suite.
Bonne continuation. Aucune envie de relever les petits détails, toute à ma lecture et surtout à mes interrogations, je ne les aies pas vus.

   jaimme   
9/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Des phrases de tendresse, des phrases comiques. Une histoire qui continue. Et je lis toujours avec plaisir.
Mais j'ai trouvé ce chapitre un peu moins travaillé que d'autres. Moins dense dans la qualité. Difficile à expliquer.
Mais la forme choisie (ou imposée par la publication sur Oniris) donne de petits chapitres où l'on attend beaucoup en peu de caractères. Donc j'attends la suite, tranquillement.

   nico84   
9/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai bien aimé la petite anecdote sur le 25 décembre, un premier cadeau pour elle.

Un accouchement original pontué de réflexions pertinentes, j'ai bien aimé cet épisode. On ne s'ennuie pas durant toute cette partie, grâce à un rythme bien maîtrisé et une intrigue bien ficelée.

Maintenant il va falloir voir l'état d'esprit de Brigitte aprés sa naissance. Peut être va elle se dire qu'il n'y a plus de raisons de se cacher. Et dominique, quel rôle va il jouer ? va il en jouer un d'ailleurs.

Bonne continuation.

   Myriam   
9/10/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
J'aime beaucoup de choses dans ce chapitre: Le réveillon seule, oui!!! La sérénité et l'humour, toujours. L'éblouissement final...
Par contre, je trouve que l'accouchement est, pour le coup, raconté de façon trop calme. J'attendais un changement de rythme, moins de sérénité dans l'écriture justement, moins d'humour et de distance... Le style ne rend pas justice au bouleversement que représente cet évènement...
Ce n'est que mon avis!
Amicalement,
Myriam.

   Anonyme   
23/11/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Hormis une déception de taille: l'accouchement est trop succinct!

J'aime bien ce chapitre par ce qu'il est un tournant un renouveau.

   carbona   
9/8/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Un nouveau personnage, la sage-femme !

Toujours de très bons passages :

"Je me résigne donc à attendre la sage-femme en participant de mon mieux à l’activité qui semble pour l’instant accaparer toute l’attention de mes camarades de jeux : échanger des sourires bienveillants avec les autres heureux futurs parents. "

"J’apprends de la pulpe du doigt la ligne parfaite du nez ou l’ourlé délicat de la bouche". < joli

D'autres plus maladroits :

- "j’assiste au plus impressionnant défilé de baleines jamais imaginé par un humoriste. "

- "il est moins alourdi (que moi)".

Les choses avancent vite, parfois un peu trop, comme l'enchaînement entre le moment où Dominique et Brigitte rentrent dans l'immeuble et le récit des habitudes avec ses enfants.

On est tout de même contrarié pour cette pauvre Brigitte qui n'a pas eu le temps de savourer ses petits fours. Je ne crois pas trop en son inquiétude d'accoucher seule dans l'appart, à défaut de taxi elle pourrait toujours appeler les urgences, non ?

Et je l'approuve quand elle a envie de maudire Dominique et son discours sur l'accouchement sans douleurs. C'est assez réaliste.


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