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Horreur/Épouvante
AimeeHell : Bienvenue chez Paul
 Publié le 07/01/13  -  6 commentaires  -  15258 caractères  -  288 lectures    Autres textes du même auteur

C'est l'histoire d'une jeune femme, de sa grand-mère végétalienne et d'un petit chien nommé Spooky.


Bienvenue chez Paul


Ma grand-mère est une femme extraordinaire. Je sais ce que vous pensez, vous croyez que la vôtre est d’autant plus gentille que la mienne… eh bien pensez ce que vous voulez ! Je ne connais pas de personne plus douce que ma Mamie. Quand j’étais petite, je rêvais de déménager avec elle, loin de mes parents avec qui je ne m’entendais pas très bien. Je m’imaginais habiter dans sa petite maison de campagne, éloignée de tout. Elle est reconnue dans tout le village pour sa bonté, elle veut changer le monde. Qui sait si elle y parvient par de petits gestes au quotidien, par exemple, elle ne mange pas de viande et c’est plutôt surprenant pour une personne de son âge ! Une grand-mère végétalienne, j’en connais pas d’autre que la mienne. La seule viande qu’elle achète au magasin, c’est pour son petit chien Spooky ou devrais-je dire… son ancien petit cabot puisqu’il a bien changé dernièrement… vous comprendrez plus tard. Bien entendu, elle s’assure que ses achats proviennent de fermes locales puisqu’elle n’achète que bio ou équitable. Elle a une grande conscience écologique, ma grand-mère.


Je ne peux pas dire quand exactement sa santé commença à la trahir et à l’abandonner doucement. Depuis toujours c’était ma Mamie et elle n’avait pas d’âge pour moi. À chacune de mes visites, dans un petit village qui fait présentement les manchettes, je me rendais compte que ses sens la quittaient peu à peu. En premier, ce fut sa vue qui se brouilla graduellement, des cataractes. Puis, son ouïe fut parasitée par toutes sortes de sons qui n’étaient audibles que pour elle, de l’acouphène, je crois. Nous arrivions tout de même à communiquer aisément, proches comme nous étions. J’aurais voulu aller la voir davantage, mais mon travail m’empêchait d’avoir beaucoup de moments libres. Dieu sait qu’elle me manquait, ma grand-mère. Comme mes parents m’ont quittée très tôt, elle demeurait ma seule famille. Nous correspondions beaucoup par la poste puisqu’elle refusait de s’acheter de ces « objets technologiques qui détruisent les vrais liens ». Mais un jour, elle ne fut plus capable de tenir un crayon, son arthrite ayant pris le contrôle de ses vieux os. Nos seuls contacts étaient ceux que nous avions quand je passais la voir chez elle.


Je n’ai pas remarqué le changement tout de suite. Les pires catastrophes qui ont touché le monde ont l’habitude d’arriver très vite. La terre tremble, la nature se déchaîne et puis nous comptons les morts. En ce qui concerne cet événement, il se contenta d’arriver sournoisement, s’intégrant peu à peu dans le petit village d’Ortie.


Avril


Je suis allée chez ma grand-mère, c’était pour la fête de Pâques. Le printemps commençait à poindre et la neige fondait sous un soleil encore tiède. Je m’appliquais à marcher convenablement vers la maison. Le chemin de terre, inondé, me compliquait la tâche. Étrangement, le petit Spooky ne vint pas me voir ce jour-là, saleté de bichon. Quand je demandai à ma grand-mère où il était passé, elle me dit qu’il devenait grognon avec les années, et qu’elle avait dû le mettre en punition. Nous avons eu un très beau week-end. Nous avons discuté et cuisiné toutes les deux. Quand je suis repartie, je n’avais toujours pas vu Spooky. En passant devant la remise, tout au fond de la cour, j’entendis les plaintes de l’animal. Je me dis que ma grand-mère n’était peut-être plus en âge de garder un chien.


Juillet


Comme tous les ans, je me gardai un moment pour rendre visite à ma Mamie durant les vacances estivales. J’adorais le village d’Ortie en été. Avec toutes ses fermes, ses jardins, ses petites boutiques. Il semblait que ce village était resté à une époque où il faisait mieux vivre. Quel repos de se retrouver loin du trafic, du travail, des ordinateurs… C’était le 2 juillet, je me mis en route pour un voyage de deux heures que j’anticipais avec pessimisme vu l’absence de climatisation dans ma vieille Honda. C’était une période caniculaire et le ventilateur intégré à mon tableau de bord ne réussissait qu’à m’assécher les yeux et la bouche. Je crevais littéralement de chaleur. En approchant du village, je me dis qu’une crème glacée de chez Paul me ferait le plus grand bien. J’en salivais d’avance, c’était la meilleure crème glacée du monde, faite avec de la vraie crème, provenant de ses vaches lesquelles étaient bien traitées et bien nourries. Par conséquent, elles produisaient un nectar de qualité. Je conduis durant une heure ayant comme seul objectif cette foutue crème glacée. Ma déception fut énorme, comparable à celle d’un enfant, lorsque j’arrivai pour constater que le petit comptoir était fermé. Quelle idée saugrenue, me dis-je, de fermer boutique en une période aussi lucrative. Je me renseignai à madame Rita, la femme de Paul, lui demandant pour quelle raison ils avaient décidé de ne pas ouvrir le bar laitier cette année. Les vaches, me dit-elle, n’étaient pas très productives. Un virus inconnu les privait de leur lait. Par une étrange coïncidence, monsieur Paul non plus ne se sentait pas très bien. Je souhaitai prompt rétablissement à tous les occupants de la ferme, humains comme animaux, et partis rejoindre ma grand-mère. En chemin, je remarquai une des vaches dans le champ. Ses yeux avaient pris un aspect voilé et son pis suintait d’un drôle de liquide de couleur jaunâtre.


Octobre


C’était de plus en plus évident qu’elle vieillissait, ma grand-mère et de la voir ainsi me remplissait d’inquiétude. Quand je suis arrivée à la maison, elle sanglotait seule sur le divan tenant dans ses mains un petit mouchoir ensanglanté. C’était Spooky, disait-elle, qui l’avait mordue. Pourtant, moi je savais que cela était impossible. Aucun doute que le petit chien était mort depuis longtemps, mais ma grand-mère, vieillissante, ne voulait pas se faire à l’idée. J’étais persuadée que le cabot était mort dans la remise et les mouches, ainsi que l’odeur de putréfaction me dissuadaient d’en vérifier. De plus, je ne savais pas comment elle réagirait à l’annonce du décès de son unique compagnon. Je fis donc semblant de croire à son histoire et l’amenai sur le champ au cabinet du médecin du village. Sur la porte, je trouvai une note écrite à la main affichant « Complet ». Depuis que j’étais toute petite, jamais je n’avais vu de tels messages, les habitants du village étaient rarement malades et tous préféraient se passer de médecin lorsque cela était possible. Par contre, par la fenêtre, je vis que la salle d’attente était déserte. Les chaises étaient renversées et le sol couvert d’une substance écœurante, brunâtre. Du sang ? Mais non voyons… Nous fîmes demi-tour et je m’occupai moi-même de soigner ma grand-mère qui répétait sans cesse : « Oh… Pourquoi Spooky ? » Après un grand bol de chili végétarien, nous ne pensions plus à cette histoire et Mamie me laissa gagner au Scrabble, une si gentille femme.


Décembre


C’était le temps des fêtes, le plus beau temps de l’année. Disons… pour les autres. J’avais accumulé, au cours de ma vie, beaucoup de réticence vis-à-vis le temps des fêtes. Peut-être était-ce dû à une dynamique familiale défaillante, mais Noël ne représentait pour moi qu’une façon cruelle de décorer ma solitude avec de jolies ampoules multicolores. J’avais pris une décision. J’allais ramener ma grand-mère avec moi cette année. Je m’étais déjà renseignée sur les démarches à suivre pour vendre sa maison. J’étais un peu nerveuse à l’idée de le lui offrir. Malgré son âge avancé, Mamie était une personne très fière qui désirait plus que tout conserver son autonomie. Je l’admirais beaucoup pour ces raisons, mais mes dernières visites me rendaient à l’évidence qu’elle ne pouvait plus continuer seule. Ne pouvant quitter mon emploi en ville, je ne pouvais que la persuader de déménager ici, avec moi. Je savais à quel point elle était attachée au village d’Ortie, mais il n’y avait aucune autre solution. Chacune d’entre nous était la seule famille de l’autre.


Ce que je vis en arrivant chez ma grand-mère confirma mes plus grandes craintes. La vieille dame était couverte d’ecchymoses et ses avant-bras étaient enrobés de bandages teintés de rouge. Bon Dieu ! Elle s’était encore blessée. Elle ne me permit pas de regarder ses blessures de plus près. Elle insistait sur le fait qu’elle allait bien et qu’elle était sans doute la femme la plus en forme de tout le village à l’heure qu’il était. Après que nous ayons mangé du tofu frit et des tranches de seitan, repas de Noël excentrique, je vous l’accorde, je lui ai parlé de mon offre. Je ne m’attendais pas à une telle réaction ! Ma grand-mère se mit à crier, à me dire qu’il n’en était pas question. Pour ajouter à mon malaise elle insistait sur le fait que quelqu’un devait rester ici pour prendre soin de Spooky, et qu’à part elle, plus personne ne voudrait de lui. Je lui ai alors balancé la vérité à la figure : « Spooky est mort, grand-maman, il pourrit dans la remise et ça sent la merde partout dans le jardin. » J’avoue que j’aurais dû faire preuve de délicatesse, mais comme je vous disais, je hais le temps des fêtes. Ma grand-mère me mit à la porte et je partis, poudrerie dans la figure, maudissant le temps qui nous rendait tous, un jour ou l’autre, complètement fous.


Juillet (ou aujourd’hui)


Ça fait des mois que je n’ai pas vu ma grand-mère et je me sens extrêmement coupable. Je crois que mon orgueil m’a aveuglée trop longtemps. Je n’ai même pas essayé de contacter Mamie depuis Noël passé… Mais non, je ne suis pas si négligente, j’ai pris soin de téléphoner au village, chez madame Rita plus précisément, pour savoir si elle allait bien. Elle est louche madame Rita ces derniers temps. Même si elle m’annonce toujours des nouvelles rassurantes, je ressens de l’angoisse quand je lui parle maintenant. Je ne sais pas vraiment comment l’expliquer, mais on dirait que sa voix a changé. Elle semble toujours essoufflée, comme si elle respirait mal. Et ce rire… je ne l’ai jamais entendue rire comme ça. Malgré tout, je suis contente d’apprendre que ma grand-mère va bien. De plus, les vaches auraient recommencé à fournir du lait. Le seul qui reste malade, c’est monsieur Paul. Entre deux fous rires, Rita me dit qu’il ne sort plus du lit. Je me demande pourquoi elle trouve ça si comique. Honnêtement, tous ces événements me donnent envie d’aller au village d’Ortie. Je pense que Rita perd la boule et je veux vérifier par moi-même le bien-être de ma grand-mère. Je repense aux derniers mois, à mes dernières visites… quelque chose cloche, c’est évident. Tellement évident que cela me saute à la figure. Comment ai-je pu ne rien voir ? Une peur sournoise s’empare de moi. Je dois vite aller retrouver ma grand-mère.


Deux heures plus tard


Je suis calmée maintenant. Je ne sais pas pourquoi j’ai autant paniqué. Ce temps à conduire, la musique dans le tapis et le vent dans les cheveux m’ont fait le plus grand bien. En fait, je suis certaine que je vais simplement arriver, ma grand-mère va m’accueillir et nous nous réconcilierons. Tiens, tiens, le kiosque de monsieur Paul est ouvert cette année. La journée s’annonce tellement bien, pourquoi ne pas en profiter ! Quelques minutes plus tard, je suis un peu refroidie et ce n’est pas à cause de la crème glacée. Madame Rita est complètement différente. Elle, qui est plutôt du genre tirée à quatre épingles, se tient devant moi, les vêtements sales, en lambeaux presque. Ses cheveux sont tellement emmêlés qu’elle ressemble à une chanteuse de reggae. Ses dents sont couvertes de résidus d’anciens repas. Je suis prise de pitié, que se passe-t-il ici ? J’achète quand même, visiblement, le couple manque dangereusement d’argent, je laisse donc un pourboire beaucoup plus que généreux. Mais cette crème glacée… comment la rendent-ils si délicieuse ? Elle est encore meilleure que dans mes souvenirs. Je prends le temps de la savourer tranquillement, sous le soleil. Je sens une sorte de fébrilité qui m’envahit, quelle belle journée ! WOW ! MIAM ! J’en commande une deuxième. Quand elle me voit revenir, madame Rita se met à rire. De petits postillons viennent s’échouer sur mon cornet. Je m’en fiche, cette crème glacée est si bonne et puis, j’ai tellement faim…


Au moment de quitter, j’entends des râlements provenir de la maison de Rita et Paul. Sont-ils en train de faire l’amour ? Je souhaite sincèrement qu’elle se soit brossé les dents. Saisie de curiosité, je m’avance vers la fenêtre. L’homme est couché dans son lit, les draps semblent rouges, mais les rares endroits épargnés, blancs, trahissent la véritable couleur du tissu. Ses jambes sont coupées à la hauteur des genoux. Du moins, « coupées » c’est le mot qui me vient en premier, mais lorsque je vois Rita s’approcher et prendre une bouchée dans la chair sanguinolente, la nature de ses blessures devient évidente. Comme cela est drôle, ses petits moignons qui gigotent ! Je pars d’un fou rire qui m’est inconnu. HA HA ! Pétrifiée, je vois Paul qui gruge les restants de ses bras avec la même ardeur que sa femme. La tête me tourne, puis je vomis.


Quinze minutes plus tard


J’arrive enfin chez ma grand-mère. Je défonce littéralement la petite clôture qui entoure le terrain et j’entre en trombe dans la maison en criant. Cette fois-ci, c’est décidé : je pars avec ma grand-mère qu’elle le veuille ou non. Le village entier devient fou, je crois que je perds la tête moi aussi. Que se passe-t-il ? Il faut partir et vite ! Je crie telle une enragée. Où es-tu grand-maman ? J’entends finalement une faible réponse qui provient de la cour arrière. Je sors dehors, ma grand-mère est agenouillée devant le hangar et elle pleure. « Maintenant c’est vrai qu’il est mort », me dit-elle. Quoi ? Sérieusement, parle-t-elle encore de son défunt chien ? Ce petit… cette appétissante petite bête ? Je m’approche d’elle. L’odeur est terrible. Terrible et invitante. Je m’avance. Il y a bel et bien un animal dans le hangar, mais cela ne peut être Spooky. Cette bête fait au moins cinq fois la taille de l’animal. Son corps est gonflé de grosses cloques et un liquide jaunâtre s’échappe de tous ses orifices. Il a une hache qui lui traverse le front. Je réprime le fou rire que m’inspire l’image de ma grand-mère tuant cette horreur telle une bûcheronne ayant perdu l’esprit. La couleur du pelage du… de la chose coïncide. Mais rien d’autre ne ressemble à Spooky. Entre ses dents, se trouvent deux petits doigts. Ceux de ma grand-mère. Je me retiens de bondir pour saisir ces deux petites gâteries. Ma grand-mère, tenant sa main déchiquetée, me dit doucement : « Ce n’est pas sa faute, il était malade… très, très malade. Il n’était plus le même, mais moi je ne voulais pas l’abandonner. Surtout depuis que les gens du village ont commencé à disparaître et à se comporter de façon si étrange. Je crois que je sais pourquoi moi je ne suis pas malade. Je pense que ce sont les vaches de monsieur Paul qui ont empoisonné toute la ville. Spooky en a mangé, de sa viande… Depuis il essayait sans cesse de me mordre et il était tellement affamé ! Heureusement, que nous ne mangeons pas de viande. N’est-ce pas Caroline ? »


Comme je vous disais, ma grand-mère est une femme extraordinaire. C’est une bonne personne. Je dirais même très bonne. En fait, elle est tout simplement… succulente.


 
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   Anonyme   
18/12/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Un petit conte d'horreur sympathique, je trouve, gore à souhait comme j'aime... Ah, les mangeurs de viande, quelle engeance !
Un truc ne colle pas trop pour moi, c'est le délai entre le dernier Noël où tout est déjà grave et juillet ; au vu de la vitesse à laquelle Caroline a été infectée, je pense que le désastre devrait moins s'étaler, arriver plus vite. Quand le monde se zombifie, les romans montrent une chute en quelques jours, quelques semaines au plus.

   brabant   
7/1/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour AiméeHell,


Votre écriture se lit très agréablement, se "déguste"... "littéralement". Inutile de vous dire que je suis un fan absolu d'horreur/épouvante, ce qui ajoute ici au plaisir que j'ai eu à vous lire.

J'ai deviné assez vite qu'il y avait des relents de cannibalisme derrière cette histoire : trop végétalienne pour être honnête cette mère-grand ! Cannibalisme voire auto-cannibalisme, je m'étais dit qu'elle avait commencé à ingérer son chien, par petits bouts, pour le faire durer ; et qu'elle finirait par se dévorer elle-même... pour changer de la soupe d'Ortie. Lol
En fait c'était le contraire... elle était devenue le garde-manger de Spooky !
Y avait du zombie dans l'air par le truchement des bovines : du lait à la viande il n'y a qu'un pis.

Le plus difficile dans ce type de récit c'est de chuter avec élégance, pauvre grand-mère arthritique qui s'est affalée sans grâce dans une mare de sang ! Bon avec Spooky comme maillon bouc-émissaire c'était pas si mal même s'il se l'est jouée petits doigts sur la fin, faute de mieux !

Mais c'est pas grave, j'aime le sang. A propos, pourriez-vous me filer le numéro de portable de la demoiselle ? Je crois que nous allons bien nous entendre...

Merci à vous !

:)

   Artexflow   
11/1/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
AimeeHell !

Dommage, qu'il n'y ait pas plus de commentaires sur votre texte... Oniriens, réveillez-vous !

Bon je rajoute le mien que je comptais bien ajouter un jour ou l'autre, en effet si vous parcourez le forum vous savez que ça fait un moment que j'ai lu votre texte.

Vous avez sûrement de la chance, parce que je me souviens que le jour où je comptais le commenter, j'avais noté tout un tas de choses !

Du coup vous aurez droit à mon ressenti d'après après lecture, et après une rapide relecture.

C'est bien. C'est plutôt bien écrit, c'est plutôt bien mené, je dois dire que je suis également plutôt fan d'horreur/épouvante, alors ça m'a séduit c'est certain !
J'aime votre idée, contamination par le lait, puis zombies. C'est très bon !

Je dirais oui que le scénario est très bon, allez, peut-être un peu court mais je vais pas vous embêter plus que ça.
La forme, si elle n'est pas mauvaise, gagnerait à être plus typée, plus personnelle, c'est dommage mais pas grave.

En conséquent je note TB -. Vous trouvez ça juste ?

A plus tard ;)

   Anonyme   
21/1/2013
Je ne suis pas une habituée des histoires d'horreur, mais je dois dire que j'ai beaucoup apprécié la votre.
L'écriture est fluide, agréable.

Je m'attendais à ce que l'héroïne ne soit pas contaminée et se retrouve à son retour face à une grand-mère plus si gentille que ça, mais non :)
Voir la transformation de le jeune fille en zombie m'a vraiment plu.
Bref, j'ai beaucoup aimé et je vais me pencher plus sérieusement sur les histoires d'horreur.

   Lobia   
30/1/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je suis très heureuse de ne pas avoir vu qu'il s'agissait de la catégorie "horreur" avant de lire votre nouvelle, la surprise a donc été totale ! Du coup j'ai adoré.
Rien dans l'histoire ne nous prévient que l'on va basculer dans un bain de sang, jusqu'à la fin.
Le suspense fonctionne très bien, il monte progressivement à partir de l'évocation du chien dans la grange.
Tout a été pensé : la grand-mère végétalienne, les vaches qui redonnent du lait et vont transformer cette touriste en zombie après avoir dégusté deux glaces, tout est "cohérent" et on reste accroché à l'histoire.
Bref, c'est une réussite et même si je n'aime pas le genre, je repasserai à l'occasion m'offrir un petit frisson.
Encore !

   Anonyme   
15/5/2013
Commentaire modéré

   Anonyme   
11/10/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je suis une addict des oeuvres dépouvante. J'ai trouvé votre récit très photographique et j'e m'y sentais bien. J'étais dans votre honda surchauffée, dans la petite ville hors du temps et javais envie de cette foutue glace. Je regrette de ne pas avoir rencontré le petit spooky adorable et sautillant que j'aurai plus regretter après. J'aime beaucoup le coté mdr de votre personne, cependant, la scène des dévoreurs m'aurait davantage plus avec des détails clinique bien insoutenables posés en face de votre détachement. Bon, franchement, les pis de la vache qui suintent, bon, pas trop crédible. Mais j'admire votre capacité à produire des nouvelles c'est un temps tellement court! en tout cas, je n'ai plus envie de glace du tout!


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