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Science-fiction
Birdy/Artpentie : Frontières
 Publié le 21/03/09  -  17 commentaires  -  2543 caractères  -  237 lectures    Autres textes du même auteur

J’aime mon métier. Je me lève tous les matins en sachant ce que j’ai à faire.


Frontières


J’aime mon métier. Je me lève tous les matins en sachant ce que j’ai à faire. Cela fait plusieurs générations que la filiation professionnelle assure de la rigueur due à ce poste. J’ai toujours vécu ici, je venais dans cette cabane enfant, regarder mon père travailler, et j’apprenais déjà. Tout comme lui l’avait fait avec son propre père. La cabane était arrivée à peine à cinquante mètres de la maison maintenant. Il y a des photos qui montrent le chemin parcouru. C’est une fierté familiale. Une preuve de la compétence filiale. Mon père, tout comme son père avant lui, avait reçu la médaille de l’Intelligence Patriotique. La plus haute distinction en cours de nos jours pour le service duquel notre famille dépendait. J’espère bien l’avoir un jour aussi.


À peine arrivé à la cabane, j’allume le télétranscripteur, il est relié directement à ma hiérarchie. Ainsi les ordres arrivent sans parasitages administratifs inutiles.

Il y a là des chiffres. Ce sont les coordonnées à mettre à jour. Tous les jours. Et tous les jours, depuis que ma famille a la charge de cette tâche, les coordonnées ont été mises à jour.

Je prends la feuille de calculs et vais à ma table de mesure. Je mesure donc. Il n’y a jamais eu d’erreur.

Jamais.

Mais… j’ai refait dix fois la mesure. Je ne comprends… pas. J’ai un numéro d’appel d’urgence. Mon père l’a fait une fois. C’était pour la rivière. Les calculs nous l’avaient enlevée. Et déjà j’avais entendu la réponse. Et mon père avait fait son travail. Il avait reçu la médaille peu de temps après.

J’appelle.


- Poste 623.

- Bonjour, poste 512, j’ai un problème avec les données du jour. 18 août 2098. Il est 7 h 25. Je demande confirmation.

- Veuillez patienter poste 512.


Je reste suspendu. J’ai mal à la tête. J’attends. Mais je crois déjà connaître la réponse.


- Confirmation des données du jour, 18 août 2098. Il est 7 h 30. Veuillez procéder.


Je n’ai pas eu le temps de ne pas répondre. Je raccroche le téléphone d’urgence. Je vais à la table de mesure, je prends la feuille de calculs. En sortant de la cabane, je regarde la maison. J’ai mal à la tête. Je vais vers le paramétreur et entre la feuille de calculs. J’entends ce bruit que je connais. Ce laser… Je ne me retourne pas. Les chiffres ont été confirmés. Cela fait des générations et des générations… Personne n’a jamais failli… Même pour la rivière… J’ai mal à la tête. Je retourne à l’intérieur, sur le télétranscripteur un message de validation.

« Frontière mise à jour. »

J’ai mal à la tête. Tellement mal…



 
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   estelane   
21/3/2009
Ce texte aurait gagné à être beaucoup plus développé. L'idée est là, intéressante, mais le texte trop court, me laisse sur ma faim.
Bonne continuation Birdy.

   Selenim   
21/3/2009
Alors désolé, mais j'avoue: je ne rien compris à l'intrigue.
Un homme qui fait un travail de mesures de père en fils. une histoire de frontière, de rivière, d'erreur, de mal de tête...
Pas clair du tout.

Le récit est tellement court, qu'il est impossible de développer une intrigue solide.

Le premier paragraphe est maladroit: ces répétitions de père, père et père, pas terrible.

Comme ces autres phrases d'ailleurs:

"Il y a là des chiffres. Ce sont les coordonnées à mettre à jour. Tous les jours. Et tous les jours, depuis que ma famille a la charge de cette tâche, les coordonnées ont été mises à jour."

"Je prends la feuille de calculs et vais à ma table de mesure. Je mesure donc. Il n’y a jamais eu d’erreur.

Je suis persuadé que tu as une intrigue structurée à l'esprit mais il y a beaucoup trop d'ellipses pour que le lecteur lambda, moi en l'occurrence, puisse comprendre ton texte.

Bon courage pour la suite.

Selenim.

   Menvussa   
21/3/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Encore un petit "Homme d'exception" me tromperais-je ?
Je n'aurais pas choisi la catégorie SF, j'y vois plus quelque chose de"fantastique" en fait, une fenêtre ouverte sur la folie. Mais les apparences sont parfois trompeuses.
Toujours est-il que si c'est de la SF, on manque, à mon sens, de repères.

Du coup, ça me ferait penser à une nouvelle, lue il y longtemps, où des équipes de techniciens déménagent en permanence "l'environnement" d'une seconde à l'autre, je ne sais plus de qui elle est.

La cabane qui se rapproche de la maison, pourquoi ? Ça semble important mais c'est éludé par la suite. Cette mission remplie de père en fils est un argument pour le côté SF, quoique, une forme de folie génétiquement transmissible pourrait être envisagée...

Ce temps passé pour modifier une donnée "temporelle" donne à penser qu'il est lui, hors du temps autrement, pas plausible, à moins que folie.

Le mal de crâne me fait pencher pour "la folie"

Bref pas facile à s'y retrouver. C'est très court et du coup, manquant de précision, ça me laisse sur ma faim d'une fin plus convaincante. Mais j'aime l'idée.

   Anonyme   
21/3/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Oula il y a à priori une superbe idée mais qui n'est pas du tout développée. Et c'est vraiment dommage.

On ne sait rien sur le monde, à peine sur le métier de l'auteur.

C'est dommage car le style est fluide, bon même, il faut juste enrichir le fond.

Bon courage.

   xuanvincent   
21/3/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Il y a là il m'a semblé le début d'une nouvelle, d'un récit plus long...
En effet, à peine le lecteur commence à entrevoir ce monde futuriste que l'histoire s'est déjà achevée.

Comme Kaos, j'ai apprécié l'idée du récit mais ai regretté qu'elle ne soit pas davantage développée.

Le début du récit m'a fait penser plutôt à un univers proche de notre époque, et par la suite excepté le mystère planant sur cette histoire, sur le plan technologique il m'a semblé que ce récit aurait presque pu se passé à notre époque.

Le contraste entre le lieu (une cabane, ce lieu m'a plutôt évoqué une époque du passé) et l'époque (le futur) a retenu mon attention. Mais au final il m'a paru intéressant.

L'écriture, simple (sans être pour autant trop simple à mon goût), aux phrases souvent courtes, m'a plu dans l'ensemble. Pas vraiment de tournures plus élaborées (de descriptions poétiques par exemple) dans ce texte mais dans cette nouvelle cela ne m'a gênée.

La fin est bien mystérieuse....

   Anonyme   
21/3/2009
 a aimé ce texte 
Pas
Ouaip, pareil que les autres :
Il y a un certain potentiel - et même un potentiel certain - mais pas suffisamment exploité.

Bien sûr, on peut balancer un truc complet en 2.500 signes. Mais alors, il faut élaguer et terriblement condenser. Pas évident...

Allez, courage, Birdy ! :-)

   marimay   
22/3/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour birdy,
Par votre nouvelle, on entre dans un monde futuriste étrange où une frontière se déplace, frontière qui semble matérialisée par une cabane.
Et je reste aussi sur ma faim car je ne comprends pas. Pourquoi la frontière bouge-t-elle ? Qu'est ce qui la fait bouger ?
Votre idée est très intéressante et c'est dommage que vous ne l'ayez pas davantage développée. Mais ça, c'est encore possible !

   widjet   
22/3/2009
 a aimé ce texte 
Pas
Je rejoins les commentaire sur le manque d'approfondissement et surtout ce vocabulaire répétitif ("père", "jour", "mal de tête", "table de mesure"...) et une écriture bafouilleuse et (volontairement ?) robotisée ( Je vais à la table de mesure, je prends la feuille de calculs, Je regarde la maison. J’ai mal à la tête )

Il semble que le lecteur ait été oublié en route.

Hé non, l'écriture n'est pas un exercice facile...

Widjet

   Ninjavert   
24/3/2009
 a aimé ce texte 
Pas
Pas grand chose à ajouter aux précedents avis...

L'idée m'a plu aussi, ça fait suffisamment SF à mon goût. Pas forcément SF très morderne, mais SF quand même.

L'absurdité du travail du narrateur, l'ambiance bizarre (à laquelle contribue l'écriture, donc pas forcément volontaire, mais ça fonctionne)...

Mais plusieurs choses m'ont chiffoné : c'est court, en effet. Sans faire 40.000 signes, il aurait fallu étoffer un peu pour qu'on accroche : laisser passer deux / trois jours durant lesquels on aurait vu l'absurdité du travail du héros, redessinant la "frontière" : ici un arbe. là une colline. Par là un rocher... jusqu'au jour où, crac, c'est sa maison. Avec on le suppose à l'intérieur, sa famille.

C'est absurde, c'est délirant, c'est fou. Mais c'est pour ça que ça peut fonctionner. Encore faut-il l'amener de façon un peu plus crédible.

Ensuite, le terme de "Frontière" m'a paru inapproprié. Une frontière par définition, est un concept humain, un trait imaginaire séparant (en général) deux territoires.
Ici, la frontière se matérialise physiquement par une modification du paysage, de l'environnement.
Pourquoi pas, après tout, on peut décider d'adapter l'environnement à la frontière, mais dans ce cas j'aurai aimé savoir pourquoi. Ou que ce soit rendu encore plus absurde, plus fou, si tu ne voulais pas en dire la raison. Qu'on revienne par exemple le lendemain, à la frontière de la veille (et que pourtant ça ne le gêne pas plus que ça, d'avoir détruit sa maison : la Frontière passe avant tout le reste)

Et l'écriture, comme l'ont dit les autres, est encore laborieuse. Ca accroche la lecture, on butte sur les mots. La fluidité est comme la rivière de l'histoire : elle a disparue :) Il faudrait harmoniser un peu le tout, supprimer les répétitions, rendre l'ensemble moins mécanique. (ou alors travailler le côté mécanique, qui peut servir le personnage du narrateur, mais qui là fait trop brouillon).

Ce texte mériterait à mon sens d'être retravaillé, il y a un réel potentiel derrière cette intrigue, avec une chute forte, violente. Mais trop de choses font qu'ici, sous cette forme, ça ne fonctionne pas.

Bon courage en tout cas et merci !

Ninj'

   Nongag   
24/3/2009
J'ajoute ma voix aux commentaires déjà formulés. Répétition, histoire insuffisamment développée... Beaucoup de commentaires ont déjà formulé ce que je voulais dire.

Désolé.

   David   
27/3/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour Birdy,

Frontières et mal au crâne, et le héros qui espère son I.P. dans un monde qui rétrécie, à en croire la cabane, mais ce mal de tête ferait penser à un autre étau, alors que sa vie est sans soucis : "Je me lève tous les matins en sachant ce que j’ai à faire.", je me demande s'il s'agit d'un humain...

Un peu d'angoisse, d'ambiance j'ai trouvé, un peu trop de liberté au lecteur sans doute, on va pas faire tout le boulot non plus, mais pour de la science fiction, c'est une pente que j'aime bien.

   Jedediah   
29/3/2009
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Tout comme la plupart des lecteurs précédents, je ne suis pas certain d'avoir saisi toute l'histoire...

L'idée de frontière mobile m'a paru intéressante, mais telle qu'elle est présentée ici, je me suis vite retrouvé dans la confusion la plus totale. Pour quelles raisons redéfinir chaque jour le tracé des frontières ?
Pourquoi recevoir une médaille si ce n'est pas le personnage (en l'occurrence son père) qui met à jour les coordonnées ?

C'est dommage, car malgré quelques répétitions, le texte est plutôt bien écrit, et l'ambiance SF est bien présente.

   solidane   
2/4/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Et bien je vais m'éloigner de beaucoup d'avis. Bien parce que justement ce texte est loin de me livrer tout ses secrets et je reste sur ma faim, c'est parfois très agréable. C'est court comme une interpellation. D'une écriture simple et aisée. Je n'en dirai pas plus.

   Anonyme   
22/4/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Il y a dans ces courtes lignes matière pour l'imagination. Cet individu, seul et de toute évidence obsessionnel est intriguant, mais il aurait pu l'être bien plus encore avec plus de développement.

   florilange   
8/7/2009
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Bonjour Birdy,
Il faudrait détailler pourquoi sa famille a été chargée de ce poste (qui se trouve où?); comment, quand & pourquoi son grand-père puis son père l'ont abandonné? Ensuite, ils mesurent quoi, exactement? Qu'est-ce que cela a de compliqué? Il aime son métier : pourquoi? Pourquoi attribue-t-on la fameuse médaille? Pourquoi a-t-il mal à la tête par moments? Est-ce parce qu'il a fait 1 erreur? Parce qu'on va lui supprimer son poste? Parce que la frontière a bougé? Parce qu'il devient fou?
J'ai l'air bête de poser ces questions mais je crois que le texte devrait répondre à ces questions, pour que le lecteur s'y retrouve, c'est ce qui fait l'agrément d'1 lecture. Désolée.
Amicalement,
Florilange.

   littlej   
17/12/2009
 a aimé ce texte 
Pas
Voilà un texte bien énigmatique !

L'intrigue laisse les questions les plus essentielles en suspens. D'habitude, le mystère me séduit, mais là... c'est abuser ! Trop de mystère tue le mystère.

(Par contre, l'écriture n'est pas mauvaise)

Bien sûr, il est toujours difficile de savoir si le lecteur va s'y retrouver dans notre récit. D'où la difficulté d'être auteur : il est nécessaire de se mettre constamment dans la tête du lecteur.

A revoir.

j

   Donaldo75   
14/11/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai beaucoup aimé ce texte; je remercie David de l'avoir fait remonter à la surface via le fil d'Arsinor. En réalité, la sobriété du style soutient le suspense et j'aurais été déçu si la fin n'avait pas été du même tonneau. Il y a de l'elliptique et non de l'hermétisme ou un manque de développement dans cette nouvelle. J'oserais la comparaison avec les peintures non figuratives telles celles de Mark Rothko ou de Robert Indiana peu riches en détail et dont l'impact vient justement de cette sobre exposition de ce que notre cerveau tente d'interpréter. Et moi, j'aime bien quand on ne m'explique pas tout dans une nouvelle, surtout quand elle est aussi courte. Je pense que nous homo sapiens avons assez évolué pour se passer d'explications quand nous lisons un écrit de fiction. Après, si l'auteur souhaite donner sa version du pourquoi et du comment il a réalisé sa nouvelle, c'est un autre sujet mais ici je me suis bien retrouvé dans ce style, ce genre, cette narration et surtout cette fin.

Bravo !


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