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Policier/Noir/Thriller
liryc : Le citoyen
 Publié le 20/03/09  -  19 commentaires  -  4638 caractères  -  188 lectures    Autres textes du même auteur

Il s'est levé. Il a enfilé sa veste.
Il n'aurait pas dû.


Le citoyen


Je me suis levé. J'ai enfilé ma veste.

Un rai de lumière grise traversa le rideau de la fenêtre.

Je suis descendu.


Il y avait sur le trottoir pas mal de passants à cause de l'heure de pointe. Ça défilait aussi en tous sens dans la rue, avec beaucoup de bruit. J'ai traversé et me suis dirigé par là. Vers l'enseigne « supermarché » qui clignotait avec sa somme de promesses payantes.


Je suis entré, me suis dirigé vers les rayons où se trouvaient les outils. J'ai pris une manivelle bleue et un cric rouge.

Je n'avais pas un cent en poche. Juste mon jeans, ma veste, un polo et mes baskets. Le troc n'était pas prévu ici. Comme nulle part.

Alors je me suis dirigé vers la sortie.

On m'a arrêté.

Puis appelé le gérant du magasin :


- Il a essayé de se tirer sans payer !

- C’est faux, dis-je, j'ai simplement exécuté les instructions.

- Qu'est-ce qu'il raconte ?


On ne pouvait comprendre.

Le gérant, convaincu, réclamait son dû. Je restais impassible. Il m'a insulté aussi.

Je voulais partir, c'est tout, avec mes outils.

Il a insisté.

Le coup est parti tout seul.

Le gérant s'est écroulé, inerte.

Plus personne n'a réagi.


Je suis sorti.


J’ai démonté alors avec mes outils les roues de la berline grise garée sur mon passage. Je ne connaissais pas son propriétaire. C'était juste à cause de cette marque. Un hurlement de sirènes traversa l’avenue. Ce n’était pas pour moi. J’ai alors jeté les outils dans une poubelle publique. C’était plus prudent. Avant de prendre la direction de la plage.


Trois dames en bikini se sont levées, s’approchant puis se collant à moi. Je les ai repoussées. L'une d'elles se montra plus déterminée, se frottant à moi.


Je n'ai pas compris. Que me voulait-elle ?


Je l'ai regardée fixement. Sans dire un mot.

Elle en a visiblement saisi le sens. Puisqu’elle s'est alors remaquillée, avant de s’éloigner.

Elle aussi.


Tout paraissait redevenu calme.


L'horloge de la gare indiquait 8 heures.


C’est à ce moment que j'ai croisé cet individu.

Pas de chance.

Il se tenait comme ça. Avec un air hautain.

Méprisant, en plus. En tout point semblable au directeur d’école qui nous avait jadis tant terrorisés.

Oui, je m'en suis tout de suite fait une idée. À sa tête.

Comme un con.

Je suis allé à sa rencontre et je l'ai provoqué, bousculé.

Il s'est fâché. Plus dédaigneux que jamais.


Je ne m’étais pas trompé.


J'ai sorti l'arme.

Un révolver PYTHON 357 MAGNUM.

Un beau joujou : brillant, indiscutable, catégorique.

Je lui ai envoyé le calmant. Le type s'est couché.

Ça lui donnait un air détendu je trouve.

Un air beaucoup plus sympathique en tous les cas.

Je lui ai offert l’arme. Il n’a pas dit merci.


La troisième fille de la plage est alors revenue.

Que me voulait-elle encore ?


C’était son mari.


Je lui ai présenté des excuses. Par principe. Sans plus.

Elle me regarde et dit :


- Non, c'est moi qui vous remercie.

- … ?


Comme toujours, je ne faisais qu'obéir aux instructions.


Quand elle a recommencé à me susurrer des mots inaudibles, toute reconnaissante je crois, je lui ai dit :


- Ça suffit maintenant !


Elle ne voulait pas m’écouter.

Alors je suis sorti en claquant la porte : j'avais autre chose à faire que de l'écouter.


C'est à cet instant précis qu'on m'a tiré dessus.

Une balle dans le dos. Les lâches !

J'ai eu le temps de me voir m'écrouler.

C’en était terminé de moi...


Jusqu’à la prochaine partie.


GAME OVER

s'afficha en plein écran.


- Alors, tu les fais tes devoirs ? demande maman.

- Oui maman, une minute s'il te plaît.


Théo revient de cette escapade quotidienne en déposant la télécommande de sa console de jeu.


Circuler et agir librement dans l'écran sous les traits d'un adulte sans foi ni loi l'avait captivé dès les premiers instants, lors de la démo de ce jeu au magasin de ses parents ; adrénaline et violence extrême s’y retrouvent immanquablement. Fidèles au rendez-vous.

On lui a offert ce jeu pour son neuvième anniversaire malgré l’interdiction pour les mineurs.


« De nos jours la vie est un combat, il n'y a pas de place pour les perdants. Autant en faire un prédateur, un gagnant, le plus tôt possible. C'est pour son bien », rétorquent ses parents à la question : « Est-ce bien de son âge ? »

Madame est caissière et Monsieur est gérant, tous deux dans un grand magasin.


Pour d'autres parents, rien ne vaut les activités en famille, entre amis, ou autour d'un jeu de société qui fonde les principes de la solidarité, de l'égalité des chances et de bien d'autres valeurs humanistes.


 
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   Anonyme   
20/3/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Hmmm

J'ai apprécié le langage assez simple et presqu'enfantin pour le premier demi.
J'ai apprécié qu'on ait l'impression que c'est écrit par un gosse de neuf ans.

Par contre, dans la seconde partie qui devient de la narration extérieure, j'aurais aimé un langage différent. J'aurais apprécié un peu plus de froideur, un peu moins de moralisme.
Pour moi la dernière paire de lignes peut disparaitre. ça casse le ton, ça fait la leçon, alors qu'on en a pas besoin.
comme quand on recrache un morceau de viande en faisant la grimace... et qu'on dit : euh c'est pas bon.
Visiblement c'est dommage.

Je pense vraiment que la seconde partie narration en Il doit être retravaillée pour clasher avec la première.

Sinon, j'ai vraiment aimé la première partie, du coup la seconde m'a fait douter. est-ce que l'utilisation du langage est volontaire?
Je me pose des questions.

Dans le doute, je suis mon ressenti.

Merci.

   Menvussa   
20/3/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Dès le début, j'ai du mal à rentrer dans la peau de ce personnage, normal, il n'en a pas. Il est téléguidé. Après coup, je me dis que le rythme et l'écriture rendent bien compte de cet état de fait. Mais cela rend la lecture un peu déplaisante. Cela me fait penser à quelque vieux films, je crois que c'était de Chabrol, où l'ambiance est rendue pénible soit par une voix off monocorde soit par la banalité sans relief de certaines scènes.

La chute est peut-être un peu trop moralisatrice, un peu trop appuyée et le Game Over m'a fait l'effet d'une farce, d'un truc un peu facile.

   Selenim   
20/3/2009
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Plusieurs éléments ne fonctionnent pas dans ce texte.

La première partie est plutôt réussit, Le narrateur ayant neuf ans rend crédible l'écriture simpliste.

Deuxième partie:
On change de narrateur mais le style n'évolue pas. On ne voit pas rupture.

Pas de morale, au secours!
Surtout quand elle est si réductrice et manichéenne.

   Nobello   
20/3/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bien vu, pour cette première partie qui interroge sur ton objectif : qu'y a-t-il derrière cette "déshumanité" sans fièvre ?
Comme d'autres, moins convaincu par la fin, moins empreinte d'une personnalité marquée. Si je n'ai rien contre les morales sous-tendues, j'aime qu'il faille faire preuve d'un peu de discernement pour les distinguer, ça aide à la communion...
Parce que c'est vrai, tu sais : vu du lecteur moyen, cette façon presque "scolaire" de préciser ta légitime indignation passerait facilement pour un doute quant à ses capacités intellectuelles...

   Anonyme   
20/3/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Deux gros regrets, un pour la forme, un pour le fond...

Bien vu d'avoir centré ici

GAME OVER
s'afficha en plein écran.

Mais en gras et en gros ça en aurait jeté, voire en plus en couleur... Ensuite le s'afficha, inutile, on le sait... Ne pas prendre trop le lecteur par la main, lui laisser un peu de place, c'est pas mal non plus...

Le fond je le trouve hyper moralisateur, et aussi preneur de mains...

J'aurais préféré une deuxième partie traitant d'une famille moins ou non télé et anti jeux-vidéos... juste montrer sans juger... Ce fonds m'ennuie profondément...

Reste que c'est bien écrit globalement

   Flupke   
21/3/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour Lyric,

S'afficha en plein écran. (à supprimer, ça amoindrit un peu l'impact de la chute)
Demande maman – inutile vu la réponse qui suit. On sait que c'est elle qui a parlé.
Pareil pour le côté moralisateur. C'est mieux de présenter de manière plus neutre et de laisser le lectorat se faire sa propre opinion.
Ta nouvelle aurait été plus sobre si elle s'était arrêtée après console de jeu.
Mais là aussi, il est important de bien ciseler la dernière phrase. Ma suggestion (en supprimant le participe présent):
Théo émerge de son escapade et éteint sa console de jeu.

Bon cette nouvelle m'a plu. Je me suis bien fait avoir et je n'ai pas du tout deviné la fin. À la deuxième lecture, j'ai trouvé des trucs qui auraient dû me mettre sur la voie. Les femmes qui viennent se frotter à lui. Je ne boude pas mon plaisir.
Théo est un prénom très bien trouvé dans le contexte de cette nouvelle. Chaque joueur est un dieu dans son univers virtuel. Pas omnipotent, mais presque.

Bravo et bonne continuation sur Oniris,
Amicalement,
Flupke

   solidane   
22/3/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai aimé parce que l'incongruité de l'enchaînement des scènes dans la première partie est une vraie qualité. Ensuite, parce que la deuxième partie m'était inattendue. Bref ça a fonctionné sur moi. Après, un regard plus intense sur la narration amènerait peut-être d'autres commentaires, mais là j'ai vraiment envie de rester sur cette impression positive ; il n'y aura donc pas de seconde lecture.

   Jedediah   
22/3/2009
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Je n'ai pas accroché, désolé.
J'ai été soulagé de constater que le langage enfantin et la narration simpliste de la première partie du texte étaient volontaires, mais la seconde partie ne contraste pas assez avec la première, et c'est dommage.

Le "GAME OVER" en majuscules est bien vu.

Mais trop peu d'éléments laissent suggérer qu'il s'agit au départ d'un jeu vidéo, car, sans en révéler trop, le monde virtuel aurait ici pu être mieux décrit.
Le personnage paraît se comporter de manière froide et cruelle comme dans nombre de jeux, mais l'environnement "graphique" aurait lui aussi pu être développé.

Penser que des parents puissent laisser jouer leur bambin à ce genre de jeux pour des raisons aussi tordues me glace d'horreur...

   Tchollos   
23/3/2009
Je suis partagé. Le texte est perfectible, pas de doute, sur la forme comme sur le fond mais j'ai quand même apprécié ma lecture, ce qui démontre que vous tenez quelque chose.

La première partie est plus réussie. Nerveuse, simple, étrange, très drôle, parfaitement cohérente avec la révélation (un gosse qui joue : game over, j'aime bcp). Le seconde partie me semble lourde et inutile, avec une morale qui tombe comme un bloc de béton, paf.

Les phrases sont simples et pourtant parfois un peu compliquées au niveau de la construction (place des compléments etc.).

ex : "Il y avait sur le trottoir pas mal de passants à cause de l'heure de pointe. Ça défilait aussi en tous sens dans la rue, avec beaucoup de bruit. J'ai traversé et me suis dirigé par là. Vers l'enseigne « supermarché » qui clignotait avec sa somme de promesses payantes."

On pourrait sans doute alléger cette phrase et la rendre un peu plus "sonore". C'est juste une sensation personnelle, accentué par le fait que les autres phrases sont très brèves.

Je trouve que c'est un texte qui mériterait d'être un peu retravaillé. Vous tenez une bonne idée, et vous avez largement l'imagination et les moyens d'en faire un petit bijou de surprise.

   Nongag   
24/3/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
C'était une idée originale, avec une critique sociologique intéressante. La première partie, déconcertante, trouve son sens dans le Game over qui surprend et redonne de l'intérêt au lecteur. Elle pourrait être encore plus percutante : je trouve l’écriture inégale, quelques exemples:
« …clignotait avec sa somme de promesses payantes. » Pas très joli comme façon de dire.
« On ne pouvait comprendre. » Qui ne pouvait comprendre quoi? Pas clair.
« Je l'ai regardée fixement. Sans dire un mot.
Elle en a visiblement saisi le sens. Puisqu’elle s'est alors remaquillée, avant de s’éloigner. » Je comprends que c’est un enfant de 9 ans dans un monde d’adulte, mais ce n’est pas parce qu’il ne comprend rien que nous devons être dans la même situation comme lecteur.
Dommage que la finale tombe dans le moralisme à tout crin. L'histoire doit comporter son "message", sa morale sans qu'on ait besoin de la formuler comme telle. Sinon, l'effet est tellement lourd que ça enlève tout plaisir. Fait confiance au lecteur, donne-lui les informations sur ce qui se passe dans ton récit et il décidera de ce qu'il veut en penser.

Bonne continuation, tu as de bonnes idées.

   widjet   
25/3/2009
 a aimé ce texte 
Pas
Bon, je vais pas tourner autour du pot. Pas grand-chose à dire ni à retenir de cette histoire à l’écriture très perfectible et à la morale naïve.
A la décharge de l’auteur, le sujet a été souvent abordé (pas seulement sur Oniris) .

Pourtant, je suis certain qu’on peut encore surprendre avec ce thème de la dépendance aux jeux vidéos et aux effets secondaires parfois très violents

Message pour l’auteur : ne te décourage pas et si tu veux lire un texte dans le genre, celui Shooter de Victhis devrait te plaire

W

   Anonyme   
15/5/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je découvre tes textes, et je dois dire que j'aime ton style.
On peut dire ce que l'on veut sur la forme, on reconnaît ta patte.
On peut toujours discuter la morale, moi je salue la manière dont tu as construit ton histoire.

   victhis0   
26/6/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
c'est toujours amusant de lire un texte d'un inconnu qui a eu la même idée : c'est un peu comme si on rendait une copie à un exam avec sujet imposé!
donc, ton citoyen et mon shooter ont sûrement quelques rafales à échanger, on va les laisser s'entre tuer.
pour ce qui est de mon point de vue : c'était pas mal jusqu'au retour à la réalité, tout à fait inutile, manichéen en diable et moraliste à deux sous...Pourquoi???
le lecteur est capable de se forger sa propre conclusion, c'est même à çà que ça sert un bon texte = à pousuivre seul le raisonnement de l'auteur. Si tu fais le job à la plce du lecteur, ben tu le frustres ou au pire tu le prends pour un con.
J'aurais mis bien- sans la fin (quelques racourcis que je n'ai aps compris, notamment l'usage des outils ?)...

   Bidis   
7/9/2009
Comme d'autres, j'aurais trouvé épatant que le texte se termine avec Game Over et la maman qui s'inquiète des devoirs ce qui situe le personnage de l'enfant et explique le style un peu minimaliste du début. Dont j'appréciais de toute façon énormément le surréalisme.
Difficile de donner une évaluation, parce que je déteste la fin.
Au sujet du surréalisme et pour ceux qui lisent ce commentaire : allez faire un tour sur le site de Liryc du côté des dessins BD. Pour ma part, j'ai A-DO-RE...

   calouet   
16/10/2009
 a aimé ce texte 
Pas ↑
La première partie, sans doute largement perfectible, tient la route grâce au GAME OVER, qui vient d'un coup excuser la simplification extrême des péripéties du narrateur.
La seconde en revanche, est beaucoup plus discutable, tant sur la forme - empesée - que sur le fond - une morale à deux balles, un poncif étalé en guise de conclusion.

Dommage, l'idée était bonne.

   leon   
15/11/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Je lui ai envoyé le calmant. Le type s'est couché.
Ça lui donnait un air détendu je trouve.
Un air beaucoup plus sympathique en tous les cas.

ça, c'est sympa ! J'ai bien aimé toute la première partie et je n'ai pas vu venir la chûte : la morale de la deuxième partie, je suis d'accord avec d'autres pour dire que l'on peut s'en passer.

Sinon, c'est court et ça pète : enfin je veux dire que c'est bien enlevé. Donc, je reste fidèle à mes goûts en notant ce texte, qui me rappelle un peu l'écriture de Kaos.

   LEVENARD   
15/11/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Quel gâchis que la dernière partie du texte...
Pourquoi cette morale à deux balles ?
Tout le début est OK, j'avoue que je n'ai pas pensé au jeu video avant qu'on me l'annonce : l'écriture était donc efficace.
Cet espèce de "road movie" d'un type à la déglingue, agissant sans motif, c'était tout à fait bon, ça réveillait bien la curiosité, on est déçu de finir dans cette impasse surexposée...

   in-flight   
27/9/2014
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
GTA?
J'ai tout de suite pensé à ce jeu vidéo au moment "game over".

Le passage du pont de vue interne au point de vue omniscient n'est pas très heureux.

Et la fin clairement "donneuse de leçon", trop manichéenne: dommage.

   carbona   
5/8/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Je lis et au fur et à mesure je me dis qu'il y a vraiment des passages invraisemblables. Comment l'homme peut-il s'enfuir du magasin sans qu'on l'en empêche après avoir "défoncé" le gérant, comment peut-il ensuite prendre le temps de démonter une voiture devant le magasin ? Et puis ces femmes qui viennent à lui, aguicheuses ?

Et alors arrive la chute que je trouve très bien et qui explique tout ce qui me laissait perplexe auparavant. Je repense à tout ce que je viens de lire et trouve que le côté improbable et surréaliste de l'enchaînement des évènements colle parfaitement à ce qu'on peut voir dans un jeu vidéo. Je visualise même à présent les personnages du jeu. Tout fonctionne.

En revanche, je n'accroche pas avec la dernière partie du texte. Je trouve que l'explication donnée (pourquoi l'enfant possède une console de jeu) n'apporte rien au texte et au contraire nous sort de l'ambiance que vous aviez bien réussi à créer.

Je n'apprécie pas non plus les deux dernières phrases (la morale), je ne la juge pas utile, ça dénature le genre du texte je trouve.

Je m'arrêterais 'à la chute que je remanierais avec un peu plus de subtilité en gardant peut-être "jusqu'à la prochaine partie" "game over" et en signifiant que l'enfant éteint sa console de jeu comme vous l'avez fait sans fournir davantage d'explications.

Au lecteur ensuite de gamberger !


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