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Sentimental/Romanesque
bluejam : Open bar
 Publié le 05/06/10  -  13 commentaires  -  5570 caractères  -  123 lectures    Autres textes du même auteur

L'oubli est ce qu'il y a de plus difficile.


Open bar


Il avait tout retourné dans son crâne. Tout. Les secondes des heures avec elle. Le Big Bang. La bise d’hiver sur ses joues transies. Le débarquement du 6 juin 1944. Les secondes précédant le Big Bang. Les tu-me-manques, tu-me-manques. Ses larmes taries sous le soleil de juillet. L’Inquisition espagnole. Les graviers souillés de la Tamise. Tout. Il avait tout retourné. C’était les tranchées dans son crâne. C’était Verdun dans son âme.


- Tu sais que j’aimerais t’oublier ?


Voilà ce qu’il lui avait dit en l’emmenant à l’écart de la piste de danse. Les années quatre-vingts résonnaient partout sous l’immense toile tendue au milieu du parc. Ambiance Casimir sur le dance floor. L’île aux enfants assaillie par une horde d’adultes nostalgiques. La résistance s’organisait face à cette offensive passéiste. Les insoumis avaient établi leur QG autour de l’open bar, dilapidant les munitions alcoolisées disponibles afin de vaincre leur morosité.

Ils s’assirent sur deux des coussins pourpres jetés pêle-mêle sur le sol en lino imitation wengé. Une pénombre bienveillante les enveloppait. Il distinguait à peine son visage. Les basses grondaient jusqu’à eux à travers le sol.

Elle n’avait pas vraiment réagi. Fidèle à son habitude. Elle avait rétorqué par une pirouette. Sa spécialité le hors sujet. Elle éludait avec classe. Toujours. Le sourire égrillard, ses yeux vert amande discrètement levés vers le ciel, suspendus quelque part entre l’exaspération et la séduction.

Un silence tourbillonna entre eux. Une poignée de secondes, une éternité fugace. La vie en apesanteur.

Il aimerait l’oublier.

Il y avait une certaine sagesse dans l’oubli, cet acte clairvoyant de la reddition. Il faudrait apprendre à mieux oublier. Effacer les souvenirs, gommer tous les instants enrobés de mélancolie soyeuse dans lesquels on s’empêtrait jour après jour, sans plus très bien savoir quoi en faire. Un peu emprunté, un peu gauche. Recouvrir l’innocence originelle, source de crédulité bienveillante indispensable pour affronter le quotidien illusoire. Ignorer encore, pour quelques instants, que l’on allait souffrir. Savourer la possibilité d'un avenir. Ressusciter du passé, accoucher du futur.

Il ne savait pas quoi dire. Si ses paroles l’avaient laissée impassible, il ne voyait pas ce qu’il aurait pu ajouter. Alors il ne dit rien. Il était plutôt partisan du ne-rien-dire quand on avait justement rien à dire. C’était une vertu admirable de pouvoir se taire en de telles circonstances. Peu de gens pouvaient prétendre la posséder.

Elle évoqua l’ambiance réussie de la soirée, la décoration paillette, les lumières bigarrées, le buffet Fauchon somptueux et le DJ apparemment célèbre. Il assurait non ? Il n’en savait rien. Il n’avait pas vraiment prêté attention à la musique. De toute façon, on pouvait difficilement ne pas assurer en enfilant des tubes âgés de plus de vingt ans et que tout le monde connaissait par cœur, non ?

Il aimerait oublier.

Les balades impromptues autour du canal étriqué, l’eau limpide corrodée par la mélasse verdâtre. Le dédale des anciens abattoirs réhabilités, les façades de briques rouge sang, les énormes poulies de fer forgé saillantes comme des flèches. Les pauses à mi-chemin sur le banc, celui dissimulé derrière le lilas blanc luxuriant. Ses paroles passionnées, son regard posé sur lui comme un dompteur apaisant son félin. Leurs pas langoureux, leurs corps unis.

Il chaparda une coupe de champagne à un serveur passant par là et l’avala cul sec. Pas mauvais. Enfin, pour une soirée open bar, il était plutôt savoureux. D’habitude, dans ce genre de réception, la qualité du breuvage pétillant oscillait plutôt entre celle d’un crémant douteux et d’un mousseux amer.

Il aimerait oublier.

Sa longue chevelure mordorée, onctueuse et dense comme les cumulus de printemps. La mèche libertine ondoyant sur sa joue. Le cérémonial du bain nocturne, la mousse lactescente sur sa poitrine, le shampoing minutieux, ses cheveux mouillés, la senteur fleurie de sa peau encore humide.

Dehors, un feu d’artifice éclata. La terrasse fut rapidement bondée de monde. Des hauteurs du parc ils apercevaient la Seine assoupie, l’île Seguin en friche. Au loin, derrière les fumigènes évanescents, la tour Eiffel s’illumina quelques instants.

Oublier les rêves à l’aube, les paroles d’une chanson célèbre, le nom sur un visage familier, l’anniversaire de son mariage.

Il aimerait tant.

Boire de nouveau à ses lèvres comme les esclaves s’abreuvaient à la gourde de leur maître. Fourvoyer ses songes à travers les nuits barbares. Anéantir ses secrets indicibles. Torturer ses désirs captifs. Et de son cœur faire rapine.

Il aperçut un type rôder autour d’eux, d’un air faussement désinvolte. Il reconnut son nouveau copain, enfin le dernier en date, ou plutôt celui du moment. Il ne savait plus comment les désigner tellement il en avait vu défiler. Bref, celui-ci, c’était le petit black malingre à la démarche claudicante. Facile à distinguer. Elle ne cessait de s’entourer de types qui affectaient de l’aimer. Cette ténacité dans le fiasco sentimental le déconcertait.

Toutes les autres femmes qui avaient traversé sa vie n’avaient été que des palliatifs à sa solitude, des passades sexuelles, des alibis sociaux pour rassurer ses contemporains. Avec elle, il avait frôlé le paradis.

Il se leva et libéra la jeune femme. Sans jalousie. Apathique, un peu. Compassionnel, sans doute.

Il traversa la piste de danse pour rejoindre l’open bar, résolu à découvrir le nom de ce champagne si harmonieux.

Il aimerait tant l’oublier.


 
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   florilange   
28/5/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Cette nouvelle n'est pas mauvaise, le fond est intéressant. Mais comme ce texte est ennuyeux. Le style non plus n'est pas mauvais mais il est plat. Il n'en ressort que ceci : "Boire de nouveau à ses lèvres comme les esclaves s’abreuvaient à la gourde de leur maître. Fourvoyer ses songes à travers les nuits barbares. Anéantir ses secrets indicibles. Torturer ses désirs captifs. Et de son cœur faire rapine."

   placebo   
1/6/2010
 a aimé ce texte 
Pas ↑
une impression étrange : un choix des mots intéressant, on sent une volonté de l'auteur de bien faire et à côté, des fautes d'orthographe, et un style parfois lourd.
c'est notamment le cas dans le début. je ne vois pas de fautes à proprement parler, mais certains éléments me sembles bancals, comme ''C’était les tranchées dans son crâne. C’était Verdun dans son âme.''

l'histoire ne m'a pas vraiment passionné, malgré une certaine recherche narrative (images, réflexion rapide sur l'oubli, passion amoureuse, révélations sur la femme...). le personnage veut oublier, mais ses souvenirs manquent de force selon moi, j'ai l'impression qu'il en est détaché. peut être que le style est en cause ici.

''Toutes les autres femmes qui avaient traversées sa vie n’avaient été que des palliatifs à sa solitude, des passades sexuelles, des alibis sociaux pour rassurer ses contemporains. Avec elle, il avait frôlé le paradis. Il se leva et libéra la jeune femme. Sans jalousie. ''
Je prends cet exemple. malgré les mots, j'ai du mal à ressentir la passion, peut être que les images sont plus clichés. pour moi, il ne veut pas oublier, parce que ses souvenirs ne lui font pas suffisamment mal pour qu'il en souffre, la jalousie pourrait justement être ce moteur, mais il n'est pas jaloux. donc, pas possessif. il prend et il laisse partir. il voit cette femme s'en aller, merveilleux souvenir, pourquoi oublier ? (et l'alcool est peut être trop peu utilisé)

voilà, c'est ce qui m'a dérangé principalement. peut être qu'en fait la dimension psychologique dépasse celle que j'offre ici, et dans ce cas je suis ouvert aux explications (mon pseudo, au cas où le texte ne sera pas publié, est placebo), mais en attendant, pour moi ce n'est pas convaincant.

bonne continuation.

   LeopoldPartisan   
2/6/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Aujourd'hui, j'ai lu deux nouvelles dans la catégorie sentimentale/romanesque, celle-ci bien sûr et une autre vraiment à ch... Dès lors dès les premières lignes de cette lecture, j'ai compris ce que j'aimais vraiment dazns celle-ci. La densité du texte et du propos; le décor et l'ambiance qui sont de véritables acteur de cette petite tranche de vie. Le vocabulaire recherché et précis je n'en veux pour preuve "palliatifs à sa solitude", "alibis sociaux pour rassurer ses contemporains".
Il y a du Philippe Djian dans ce texte du Dennisd Lehane.
Et puis ce leitmotif répété jusqu'à l'indigestion "il aimerait tant l'oublier".

Ma phrase préférée toute à la Boris Bergman pour Alain Bashung : "C’était les tranchées dans son crâne. C’était Verdun dans son âme."

   Anonyme   
2/6/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Texte joliment écrit. Chaque ligne marque la nostalgie, une nostalgie douce. De jolies phrases aussi : "C’était les tranchées dans son crâne. C’était Verdun dans son âme."
Le ressenti du narrateur peut nous toucher par son côté résigné à la perdre, à cette volonté de l'oublier. Et ceci dans un texte assez court.
Mais on reste un peu en surface, on a du mal à comprendre l'attachement pour cette femme qui est peu présentée.C'est dommage.

   Anonyme   
5/6/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime ce style, des phrases courtes curieusement, me semble-t-il, en opposition avec le sujet. Des métaphores intéressantes comme « Fourvoyer ses songes à travers les nuits barbare », etc...

On reste en surface et j'apprécie car ce survol est en adéquation avec le comportement amoureux des deux protagonistes ; elle qui s'entoure de types qui font semblant de l'aimer, lui qui est amoureux mais également volage. Et puis cette rythmique, un peu comme un refrain : « Il aimerait oublier. ».

   brabant   
5/6/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour bluejam,

Un style comme je les aime. Je suis resté scotché au texte d' "open bar". Pas si open que cela puisqu'on y tourne plutôt en rond comme dans le bocal du même acabit: "Il traversa la piste de danse pour rejoindre l'open bar". La mouche y ferre le maquereau aussi bien que le bar. Pas d"échappatoire dans ce local torturé torturant. J'y suis entré comme j'entre rarement dans une narration. Vous avez l'art de camper une atmosphère. Tout se tient, et baigne du début à la fin. Ouverte sur sa fermeture. Le moulinet a empêché le fil de casser. Les personnages baignent dans le décor et le décor épouse les personnages, le tout enveloppant le lecteur, devenant partie intégrante, un peu voyeur, un peu témoin, beaucoup complice, paticipant passif mais parfaitement intégré, acquiesçant ou faisant la moue. Je n'ai rien rien trouvé de dissonnant. Osmose. Subtilité et osmose.
Je suis en parfaite adéquation ((harmonieuse pas seulement mathématique)) avec votre perception du monde, et votre rendu.
Mystère/Suspense bien entretenu même si le dénouement reste convenu, seul bémol. Eh ! oui ! il l'aime. Mais non ! il ne la quittera pas. Pauvre sphinx à tête d'amor condamné à se brûler pour son éternité à la lampe/ampoule-élixir de vie qui éclaire sa nuit.

Merci pour ce bon, très bon moment !

   Chiffon   
5/6/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Plusieurs chose à dire.
- un vrai talent d'écriture, encore quelques imprécisions (ex : "Il y avait une certaine sagesse dans l’oubli, cet acte clairvoyant de la reddition. + suite". Le passé pour cette vérité générale passe bizarrement)
- Justement cette présence du narrateur : dans les petites remarques, dans le premier paragraphe, etc.. Ca nous sort de l'intrigue et de l'empathie qu'on peut avoir pour le personnage.
- L'histoire en elle-même nous embarque rapidement, puis nous délaisse au profit de l'inaction a partir du milieu de la nouvelle. Pas vraiment de tension ni de chute.
- Le terme de "black" ne passe pas vraiment dans un texte littéraire, je préfèrerais "noir", ou pour ne choquer personne en restant dans l'euphémisme "homme à la peau ébène" ou n'importe quoi d'autre que "black" de plus ou moins allégorique.

Mes préconisations : conserver ce style, cette qualité d'écriture (elle à l'air naturelle, ça devrait pas être trop difficile); limiter les intervention du narrateur, ou les mettre plus dans la tête et le discours des personnages de façon crédible; Ne pas avoir peur des mots et penser à ce qui peut tenir le lecteur à l'affût.
Chiffon

   Anonyme   
5/6/2010
Je m'en fous de la date et du lieu et des circonstances. Toutefois ce fond historique à peine abordé est délicieux. Il laisse entrevoir les possibles d'une résistance qui va bien à ces j'aimerais ou ces j'aimerais vouloir mais je ne veux pas. C'est le texte aux résistances multiples, au premier paragraphe si accrocheur. Ici j'ai aimé l'amour et cette écriture qui n'appartient qu'à toi, concise, légèrement poétique, anglaise. Voilà, quand je te lis j'ai l'impression de parcourir les lignes d'un auteur anglais qui oscille entre retenue et originalité.

Des perles à n'en plus finir :

"Un silence tourbillonna entre eux. Une poignée de secondes, une éternité fugace. La vie en apesanteur."


"Sa longue chevelure mordorée, onctueuse et dense comme les cumulus de printemps. La mèche libertine ondoyant sur sa joue. Le cérémonial du bain nocturne, la mousse lactescente sur sa poitrine, le shampoing minutieux, ses cheveux mouillés, la senteur fleurie de sa peau encore humide."

"Toutes les autres femmes qui avaient traversé sa vie n’avaient été que des palliatifs à sa solitude, des passades sexuelles, des alibis sociaux pour rassurer ses contemporains. Avec elle, il avait frôlé le paradis."

Précision de l'écriture, douceur, alternance, de l'amour, plein, ce serait gâcher d'oublier.

"Boire de nouveau à ses lèvres comme les esclaves s’abreuvaient à la gourde de leur maître. Fourvoyer ses songes à travers les nuits barbares. Anéantir ses secrets indicibles. Torturer ses désirs captifs. Et de son cœur faire rapine."

   Selenim   
6/6/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Un texte décousu qui possède par moment un charme certain.

Arrivé à la fin j'ai pensé "écriture automatique". Le récit est un peu foutoir, mal canalisé ; les idées arrivent sans détonateur et pètent finalement pas si fort que ça.

Il y a quelques phrases plutôt bien tournées par moment, mais noyées dans la masse ça tombe à plat.

Des réflexions, des descriptions, des micro actions, et on recommence. L'intrigue fait la sieste pendant ce temps.

Un style, c'est sur. Pour l'histoire et les sensations il faudra repasser.

Selenim

   Anonyme   
8/6/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai aimé ce texte;
Sans trop pouvoir l'expliquer, et pardon si mon commentaire risque de ne pas se montrer constructif en relevant les + et les -, je souhaitais juste témoigner de mon interet pour le style proposé, comme par exemple dans le passage suivant :

"Les balades impromptues autour du canal étriqué, l’eau limpide corrodée par la mélasse verdâtre. Le dédale des anciens abattoirs réhabilités, les façades de briques rouge sang, les énormes poulies de fer forgé saillantes comme des flèches. Les pauses à mi-chemin sur le banc, celui dissimulé derrière le lilas blanc luxuriant. Ses paroles passionnées, son regard posé sur lui comme un dompteur apaisant son félin. Leurs pas langoureux, leurs corps unis."

C'est efficace; Ca me parle et c'est juste cela l'essentiel;
J'ai hâte de pouvoir vous relire, avec ce style et cette forme mis au service d'un fond plus prononcé.

merci pour ce bon moment.

   Anonyme   
15/6/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ouh là mais c'est que c'est beau ça !
L'instant est capté avec talent je trouve, tout y est pour moi (ou presque n'exagérons pas) j'aime bien la lucidité sur cette tendance du "revival" années 80, applicable à beaucoup d'effets de mode du moment finalement, j'aime bien aussi le "partisan du ne rien dire quand on a justement rien à dire" et d'autres...
Enfin tout ça pour dire que finalement autour de presque rien, vous avez trouvé le moyen de dire beaucoup, et de dire assez profond je trouve.
Cela dénote d'un style ou d'une tendance à creuser, qui si elle était exploitée sur un long texte et autour d'une histoire, plus que d'un "moment" pourrait être vraiment vraiment bien.
A voir, à suivre donc ? mais merci.

   alifanfaron   
15/6/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un texte très poétique sans lourdeurs, ni mièvreries. Quelles formules géniales. Le tout succinct. Il n'y a que le tout début qui me laisse un peu perplexe. Une aiguille dans une botte de foin.

   marogne   
23/6/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Courte description d'un moment qui aurait pu être quelque chose de fort, mais qui est devenu si terne une fois raconté. Quel contraste entre la vie pétillante de la jeune fille, et la passivité du jeune homme si bien retranscrite par le texte qui aligne poncifs et renoncements. In fine on l'a comprends la demoiselle...

Sur le style j'avoue avoir été un peu gêné par ces phrases sans verbe que l'on accole, sans doute un peu trop, ça donne l'impression d'être un mécanisme appliqué. Les envolées poétiques me semblent aussi un peu trop "fortes", ou plutôt appuyées pour rendre effectivement l'effet recherché, à moins que cette recherche soit celle du pastiche.

Donc un avis assez mitigé...


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