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Réalisme/Historique
Fattorius : L'Examen
 Publié le 04/12/07  -  5 commentaires  -  16892 caractères  -  10 lectures    Autres textes du même auteur

Nouvelle nouvelle à la manière de Michel Butor.


L'Examen


Vous n’avez pas le cœur léger quand vous entrez dans la salle de classe empuantie n° 1.14, et l’odeur manque vous faire dégorger le triple scotch que vous avez bu grâce à la complaisante bienveillance de Maryvonne du café du coin. Maintenant, c’est lundi, vous avez un examen de philosophie, vous n’avez absolument rien préparé durant le week-end, si ce n’est un petit paquet d’aide-mémoire : en effet, ce fut une fin de semaine chargée par la fête cantonale bien assaisonnée d’alcool et de femmes des Sociétés de Jeunesse.


Vous cherchez des yeux les bonnes places. Comble de malchance, elles sont occupées par vos camarades. Ce sera difficile d’échapper aux regards de glace brûlants de Bernard von der Weid, professeur de philosophie pas toujours bienveillant. En désespoir de cause, vous vous asseyez au premier rang de la colonne de droite, à gauche. Dans le fond, vos collègues préparent une feuille, en y mettant leur nom et des marges, comme le maître l’a fortement conseillé. Vous tentez de faire de même, mais un obstacle de taille s’oppose à vos projets : vous n’avez pas de papier, et selon les principes aristotéliciens qui affluent dans les méandres circonvolutifs de votre cerveau, vous vous rappelez qu’on ne peut modifier un être qui n’existe pas. C’est pourquoi vous vous décidez à fouiller dans le pupitre. Chance, la locataire légitime a ce qu’il vous faut, donc vous puisez. Puis vous opérez sur la feuille les modifications graphiques nécessaires.


Au moment même où vous terminez ces manutentions, von der Weid, l’auteur de « Le son du cor au fond des bois » – étude sur le romantisme allemand en philosophie - entre dans la classe. Il vous rappelle, à tous qu’il aimerait bien qu’on se lève et qu’on salue quand il entre, et qu’il tient à ce petit rite. Vous ne lui dites rien, mais n’en pensez pas moins quand il poursuit son discours sur les marges, dont tout le monde connaît le texte mieux qu’un Ave Maria. Vous le voyez s’asseoir à son bureau, vous l’entendez vous inviter à vous asseoir. Vous sentez l’odeur de bouc de cette damnée classe, elle vous prend à la gorge, démolissant votre odorat à petits coups de corne répétés. Vous trouvez vos aide-mémoire dans votre plumier, où vous les avez glissés avant de venir au collège. Vous voilà donc rassuré : enfin quelque chose de bon en ce jour pourri. Ce matin, vous vous êtes planté lamentablement en mathématiques, et vous avez reçu en retour, des mains de Maximilien Corboz le sévère, une dissertation dont la note avoisinait dangereusement le zéro absolu.


Vous en êtes là de vos pensées quand le professeur prend son petit papier, où il a écrit, en même temps qu’il pondait un article pour La Liberté après son dîner, les quelques questions de l’examen. Il prononce lentement l’énoncé de la première :


- Expliquez le matérialisme de Karl Marx et ses implications.


Votre oreille enregistre le message, et votre stylo à bille glisse doucement en traçant le texte dicté. À peine avez-vous terminé que déjà, les mots de la deuxième question font vibrer l’air ambiant :


- Expliquez l’athéisme selon Nietzsche.


Von der Weid ajoute, impénétrable, que c’est tout. Puis il va s’asseoir, et prend un ouvrage dans sa serviette. Vous avez le temps de voir qu’il s’agit du « Matin des Magiciens » de Pauwels et Bergier. Quand vous le voyez s’embourber gentiment dans sa lecture, vous bondissez sur vos papiers. Vous vous souvenez : vous les aviez faits entre onze heures et demie de dimanche soir et minuit dix du lundi matin, avec quelques gin tonic et quelques whisky coca dans le nez. Vous aviez passé la journée sur un petit nuage éthylique, et vous commenciez à revenir assez brutalement sur Terre, en ressentant les effets de vos excès. Tout cela vous rappelle Anne, c’est jolie petite fille que vous aviez rencontrée le samedi, et à qui vous aviez fait l’amour dans un coin sombre du Marché Couvert entre deux canettes de bière. Elle était bien, Anne, avec ses boucles blondes, ses vêtements noirs et ses sous-vêtements blancs, et ses yeux noirs. Vous vous remémorez encore le Glenfiddich que vous aviez dû boire avant d’oser lui demander si elle voulait bien danser avec vous ce slow dont vous avez oublié le titre, avant de partir à corps perdu dans l’ennuyeux étalage de prose que vous allez recopier bêtement. Vous commencez à noircir le papier en pensant à autre chose, au verre que vous boirez dès quatre heures et quart, après les cours, avec Cécile, que vous avez connue dimanche après-midi au loto de la jeunesse. Vous vous dites que vous irez, votre main dans la sienne, au Big Ben Pub, et là-bas, vous boirez tous les deux un gin-fizz. Puis vous lui ferez l’amour, à elle aussi, comme jamais on n’aura fait l’amour.


Vous continuez à recopier consciencieusement ce que vous avez noté sur le feuillet bleu ciel que vous tenez entre vos doigts tremblants. À ce moment, le spécialiste du romantisme allemand qui vous enseigne la philosophie lève la tête, et votre tête se lève aussi. Vous l’apercevez qui vous regarde de façon insistante. Vous vous dites que vous êtes fait. Vous marquez déjà dommage sur cet examen quand Bernard von der Weid se replonge dans sa lecture. Vous vous dites que le professeur refuse de voir la réalité en face,


vous pensez fugitivement à la politique de l’autruche,


et vous vous remettez à la copie, un peu soulagé. Dix secondes plus tard, alors que vous écrivez le texte concernant le matérialisme marxiste opposé à l’idéalisme hégélien, vous entendez le professeur qui se lève de son bureau. Vous vous dites qu’il ne faut surtout pas qu’il voie que vous êtes en train de faire quelque chose d’absolument illégal. Von der Weid passe entre la rangée de pupitres près de la fenêtre et celle du centre. Vous êtes assis du côté de la paroi, près de la porte, et vous soufflez donc. Vous continuez votre travail méticuleux de copie. Vous vous remettez à penser au week-end des Sociétés de Jeunesse, à ce samedi matin où vous partîtes, à jeun et le cœur léger, pour travailler avec vos collègues. À dix heures du matin, vous serviez des bières pression aux rares clients qui s’annonçaient. À midi, vous étiez descendu chez Toni manger une pizza Vivaldi. Vous y aviez laissé tout votre argent de poche. Vous vous souvenez qu’elle était passablement immonde, cette pizza, avec son goût insistant de vin blanc. Avec ces nourritures terrestres, vous aviez bu, comme on boit un sportif poire Williams, un verre de Dôle de Salquenen que le patron avait daigné vous servir. Ensuite, vous étiez allé relever vos compagnons qui travaillaient pendant que vous faisiez la pause de midi. C’est alors que vous aviez sorti la bouteille de Teacher’s de votre poche de veston droite, et la bouteille de Stolitchnaya de votre veston gauche. Vous vous étiez mis à mélanger…


Von der Weid revient sur ses pas, observateur. Vous le voyez s’asseoir à sa table et replonger dans sa lecture, chercher un bloc-notes dans sa sacoche, et y inscrire quelques mots de cette écriture ronde que vous lui connaissez. Vous repensez aux textes qu’il a écrits au tableau durant les leçons précédentes, fantômes de poudre blanche que vous considériez comme de la dernière idiotie. Vous attaquez la copie du texte de la deuxième question quand Monsieur Corday, le directeur des études, entre sans bruit dans la classe. Vous voyez votre vie défiler dans votre esprit ; vous assistez d’abord au jour où vous étiez allé vous faire vacciner contre la variole, accompagné de votre mère ; ce jour-là fut une épreuve pour vous. Puis votre âme vous passe la diapositive du visage bouffi de Noël Rimaz, le directeur, avec sa cravate marine à pois blancs. Vous voyez encore le corbillard qui emporta votre grand-père au cimetière, le lendemain du jour de vos cinq ans.


Charles Corday s’assied à côté de vous. Alors vous vous sentez défaillir. Comment, vous demandez-vous, allez-vous continuer votre discret ouvrage ? Vous avez l’impression que le Christ lui-même, cloué sur le crucifix accroché à la paroi blanche derrière le professeur, vous considère avec un regard de reproche.


Corday guigne, par-dessus votre épaule, la page noircie sur le recto et le tiers du verso par les réponses que vous avez puisées sur les feuillets bleus. Vous le questionnez des yeux, inquiet. Il vous regarde avec un grand sourire approbateur et note quelques hiéroglyphes sur son grand cahier Clairefontaine à carreaux bleus et roses. Vous lui enviez la propriété du Meisterstück de Mont-Blanc qu’il utilise pour ce faire et, profitant de ce qu’il a le dos tourné, vous écrivez vite quelques mots sur l’éternel retour nietzschéen.


Mais vous apercevez von der Weid qui vient vers vous. Vous l’apercevez un peu tard ; il se met à vous regarder au travers de ses lunettes à double foyer. Vous essayez de paraître naturel, tout en sachant que c’est absolument impossible. Vous cherchez à sauver les apparences. Vous vous remettez à penser à Cécile, cette aimable petite garce que vous allez revoir d’ici peu,


à qui vous allez narrer vos déboires philosophiques autour de l’examen que vous êtes en train de faire,


car cette fois, à votre avis, c’est vraiment fini. Mais l’écrivain de « Le son du cor au fond des bois » s’éloigne sans réagir davantage. Vous le voyez, une fois de plus, retourner à sa lecture enrichissante. Il rouvre son livre, pose la carte postale, achetée à Lourdes avec l’argent du contribuable, et se remet à lire en silence. Dans son coin, Corday n’a rien vu de tout cela. Il prend toujours des notes dans son Clairefontaine, et vous vous dites qu’il est sûrement en train d’écrire le roman de sa vie. En un certain sens, vous n’avez pas tort : vous lisez, par-dessus son épaule, le vers unique qu’il a écrit :


Ma vie a son secret, mon âme à ses mystères


Puis vous observez le directeur des études, qui semble jauger son œuvre littéraire avec un bonheur niais qui se lit à travers ses verres progressifs phototropes. C’est en voyant cet air imbu de soi-même sur le visage de votre voisin que vous vous mettez à penser à Zénobe, l’idiot qui hante le quartier où vous habitez avec ses théories philosophiques à quatre sous. Vous vous souvenez que depuis plus de trois siècles, c’est le premier être qui ait remis en cause la théorie de la gravitation universelle. C’est ce qui vous fait rapidement dériver, à la manière d’un bateau ivre, vers les pensées noires satellites de l’examen de physique que vous aurez le lendemain, et dont l’auteur sera naturellement l’incomparable Gilbert Ménétrier. Vous vous dites qu’il va encore vous poser des questions pas possibles sur les applications pratiques de l’électrostatique et de la mécanique quantique. Mais votre conscience fait taire ces pensées : il faut réfléchir à l’examen de philosophie. C’est ce que vous faites : vous écrivez, dans un accès spasmodique, les quelques lignes qu’il vous reste, et dans lesquelles vous exposez la théorie du surhomme. Vous vous souvenez que le professeur vous l’avait expliquée en quatrième vitesse, à la fin de l’heure de philosophie précédente, de telle sorte que vous n’avez rien compris, de même que vos camarades qui grattent rageusement leur papier quadrillé quatre millimètres avec leur plume à réservoir. Mais avec vos petits mémos bleus, vous dites-vous, il n’est nul besoin de comprendre, puisque le feuillet porte le texte d’une théorie dont vous savez que vous n’entendrez plus parler au cours de votre existence.


Voilà, vous venez de terminer le travail de copiste que vous vous êtes dévolu. Vous déposez votre stylo Caran d’Ache et regardez votre montre, une montre que vous aviez achetée en Allemagne de l’Est, du type de celles de l’Armée rouge. Fidèle au poste, elle claironne quatorze heures cinquante-huit. Diable, vous avez vite fait, vous dites-vous. Vous vous renversez sur votre chaise, sous l’œil à la fois inquisiteur et amusé de Monsieur Corday, et vous souriez en repensant au week-end historique que vous aviez passé. Vous vous remémorez le loto, ce loto où vous aviez rencontré Cécile, cette jeune fille si aimable avec ses cheveux bruns et ses yeux bleus. Une fois de plus, vous repensez au verre que vous boirez avec elle au Big Ben Pub dans une heure, si Dieu le veut bien. Avec elle, vous sentez déjà que l’aventure débouchera sur quelque chose de sérieux, pas comme avec Anne, qui fut certes une ravissante conquête pour une nuit, mais qui, à votre avis, ne valait pas la peine qu’on s’y attardât. Après avoir pensé à ces filles,


vous vous remettez à cogiter sur la sinistre cuite que vous aviez prise durant la fin de la semaine dernière. Le mélange entre Teacher’s et Stolitchnaya ne suffisant plus, à votre avis, à vous soutenir, vous aviez décidé d’y adjoindre du Blue Curaçao, histoire de donner de la couleur, comme vous l’aviez dit à Clémence, votre distinguée acolyte au bar. Puis, après deux verres, comme le bleu ne vous satisfaisait plus, vous aviez adjoint de l’orangeade Henniez à la mixture teintée comme l’Abrégé du Dictionnaire grec-français A. Bailly – oui, vous aviez pensé cela – pour obtenir un vert gazon modulé du plus bel effet. Votre collègue vous avait fait remarquer que les nuances écologistes de votre T-shirt rappelaient celles de votre mixture. Là, vous l’aviez giflée, en lui demandant de vous laisser en paix. Elle était alors partie pleurer doucement dans un coin du bar ;


vous vous dites alors que vous devriez lui faire des excuses. Vous lui direz que vous étiez complètement bourré, et que vous teniez debout sur vos deux jambes par la force de l’habitude. Elle râlera un moment contre ces espèces de salauds, phallocrates au possible, qui se croient tout permis et ne sont là que pour baiser. Vous lui ferez remarquer incidemment que cela ne lui déplaît pas. Alors, elle se décidera à vous excuser, et vous l’embrasserez.


Bernard von der Weid informe la classe qu’il reste encore une dizaine de minutes avant que la sonnerie ne marque la fin de l’heure et de l’examen. Monsieur Corday met son Meisterstück en poche, prend son Clairefontaine sous le bras et quitte la salle. Alors votre esprit dérive sur le rapport de lecture que vous allez devoir présenter à Maximilien Corboz sur un ouvrage peu connu que vous aviez écrit vous-même et publié à compte d’auteur chez un obscur éditeur régional. Vous aurez cinq pages à tirer sur ce sujet, mais vous vous sentez inspiré pour ce faire. C’est pourquoi vous décidez de le rédiger ce soir, après que vous aurez gentiment congédié Cécile. Ce programme, vous l’abandonnez assez vite en vous disant que vous déjeunerez certainement avec elle le lendemain, après avoir passé la nuit dans son corps dont vous vous plaisez à imaginer la chaleur douce.


Vous voyez Bernard von der Weid se lever, ce qui, par une série de rapprochements d’idées assez complexes, vous fait penser aux votations du week-end. Vous vous dites qu’il y a vraiment des fous en Suisse, et que c’est d’eux que risque de venir le drame du refus, du non. Ce non résonne dans votre tête pendant un moment,


prend le timbre de la voix d’Anne-Claire, qui vous a refusé un slow samedi soir, sous prétexte que vous aviez bu. Vous vous dites encore que c’était une fieffée pétasse, ce qui vous mène à réfléchir à son passé :


C’est la fille unique du patron d’une multinationale de la machine à écrire, Scabelli ; c’était une petite gosse de riche, fantasque, vêtue de façon toujours très soignée ; vous croyez vous souvenir qu’elle ne buvait jamais d’alcool. Elle jouait du piano, et allait bientôt passer un examen pour obtenir son certificat d’amateur. Vous la trouvez parfois franchement lassante avec ses sonates de Beethoven et ses nocturnes de Chopin, alors que vos goûts vont plus naturellement vers Depeche Mode, Deep Purple et d’autres interprètes du même tonneau. Mais dans le fond, vous ne la détestez pas, et vous croyez pouvoir affirmer qu’elle vous le rend bien.


C’est noyé dans l’acide butyrique de ces pensées misérables que vous vous sentez quasiment réveillé par la sonnerie de ce gong dont le son vous dégoûtait, dégoûte et dégoûtera encore tant que vous arpenterez les couloirs ternes de ce collège. Vous entendez le professeur dire à sa classe qu’il faut rendre les examens. Vous jetez un dernier coup d’œil à votre examen, le jugez bon. Puis vous lisez les graffitis sur le pupitre. Il y a écrit : « Imogène, t’es qu’une pute. » La lecture de cette prose naïve et définitive vous fait sourire. Vous vous levez, prenez votre feuille et allez la remettre à votre professeur de philosophie. Vous entendez la moquette qui crie doucement sous vos pieds. Bernard von der Weid vous remercie. Vous le quittez en traînant les pieds, rejoignez votre pupitre. Vous rassemblez votre petit matériel et quittez cette salle de classe empuantie avec un soulagement non dissimulé. Dehors, quelques petits enfants attendent avec impatience de pouvoir entrer…


 
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   studyvox   
5/12/2007
On est tenu en haleine jusqu'à la fin de l'épreuve.
Les sueurs froides du potache sont bien rendues.
J'ai bien aimé, tout en restant sur ma faim, à cause de l'absence d'un dénouement inattendu.
C'est peut-être prévu, avec une suite, le jour de la correction de l'examen de philo!

   Fattorius   
5/12/2007
@Studyvox: vous allez me donner des idées... Merci pour le commentaire!

   victhis0   
10/12/2007
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Beau style. Un peu trop de redites autour du même sujet (l'alcool et les filles à gogo) qui, grâce à un vocabulaire varié, ne viennent pas plomber la lecture. J'ai bien aimé l'immersion totale dans cette ambiance particulière et on suit avec un plaisir nonchalant les divagations de notre étudiant. Dommage qu'aucune chute ne viennent conclure ce "devoir"...

   Bidis   
1/1/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
J'ai trouvé cela un peu long mais, autrement, on est avec le héros, en plein examen et c'est distrayant. Et, ma foi, fort bien écrit...
Je n'ai pas compris le final, "les petits enfants" qui attendent d'entrer. Il s'agissait tout de même d'un grand adolescent, non ? Ou alors c'est une "chute" dont la subtilité m'échappe.

   Fattorius   
21/8/2008
@Bidis: effectivement, l'affaire des "petits enfants" est un "idiotisme" lié au lycée auquel je pensais - qui s'assortissait d'un collège, qui occupait les mêmes locaux. On avait donc des gamins de 12/13 ans qui pouvaient côtoyer des post-ados de 19 ans (tel mon narrateur). Voilà toute l'explication... mais le fait que celle-ci soit nécessaire démontre une petite insuffisance du texte. Je l'avais écrit, à l'origine, pour un public au courant de cette situation...


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