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Science-fiction
Flupke : Are you Bono (U2) ?
 Publié le 09/10/08  -  14 commentaires  -  9589 caractères  -  72 lectures    Autres textes du même auteur

Elle est fan de U2. Elle admire les combats égalitaires de Bono.
Je dédie cette nouvelle de science-fiction à ma charmante épouse.


Are you Bono (U2) ?


« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ».

(Article premier - Déclaration universelle des droits de l'homme)


[START INTRODUCTION] J’ajoute cette introduction en vitesse, avant la déconnexion des électrodes, juste après avoir terminé ma nouvelle, car ce texte peut vous paraître étrange de prime abord. Sachez qu’il a été rédigé en quelques minutes, le dimanche 7 avril 2030, lors d’une expérience scientifique internationale. Comme le recommande le protocole de transparence scientifique de 2028, la session a été retransmise en direct, sur l’internet.


Ayant brillamment réussi certains tests de concentration, j’ai eu l’opportunité de me porter volontaire afin de tester un nouveau système informatique. Une couronne d’électrodes posée sur ma tête a pu extraire les pensées de mon cerveau. Un logiciel extrêmement sophistiqué les a retranscrites, alors que j’imaginais la nouvelle ci-dessous, basée sur des faits réels. J’ai bien sûr choisi un thème familier afin de fluidifier le processus créatif. Plus besoin d’appuyer sur les touches d’un clavier. Je trouvais cette extraction de pensées très pratique, car souffrant de démangeaisons fréquentes provoquées par mes vêtements neufs, j’ai pu me gratter sans interrompre mon écriture (et puisque j’avais les mains libres, j’en ai profité pour déguster un fruit jaunâtre que j’ai épluché très rapidement). Malgré les nombreux scientifiques présents lors de l’expérience, j’ai pu me concentrer correctement et il y a eu très peu d’interférences. Le nom des protagonistes de l’histoire a bien sûr été modifié. J’ai également jugé utile de décaler les contextes temporels et géographiques d’une part, afin d’éviter de froisser toute susceptibilité et d’autre part, pour rappeler si possible, une vérité éternelle : l’histoire enseigne que l’histoire n’enseigne rien du tout. [END INTRODUCTION]


[START NARRATION] La scène que j’ai choisi d’imaginer pour vous se déroule dans un espace en plein air, entouré de fils de fer barbelés, en 2043, à Zurich, une petite ville suisse située à 8360 kilomètres au nord de Johannesburg.


L’estomac de Sylvia la torturait. Elle avait terriblement faim et il fallait qu’elle mange. Son organisme avait besoin de nourriture afin de pouvoir continuer à allaiter correctement son nourrisson. Elle éprouvait la nécessité de s'alimenter à tout prix pour dissiper les sensations de vertige qui l'incommodaient. Quand elle marchait, elle portait les mains aux tempes pour se ressaisir, mais elle ressentait une immense fatigue dans les cuisses. Rester debout la fatiguait, alors, elle s’asseyait fréquemment. Elle leva les yeux vers le ciel et se sentit abandonnée. Il y aurait de l'orage aujourd'hui, car le ciel était d'un rouge sombre.


Les geôliers ne distribueraient pas de repas avant ce soir. De toute manière, ils se souciaient peu de Sylvia. À la dernière visite médicale, quand elle était descendue de la balance, l’Überprüfer en blouse blanche avait noté 42 kilos sur son registre, sans sourciller. Comme si c’était tout à fait normal. Et puis, il avait dit « Suivant ! ». Pour lui, Sylvia était juste une prisonnière parmi tant d’autres. Innocente de tout crime. Enfin, la prostitution n’est pas considérée comme un crime, quand même ? Pour sa défense, il faut dire qu’elle ne se prostituait pas pour de l’argent, mais simplement pour de la nourriture. Parce qu’elle avait faim.


Elle se dirigea vers Günther. Elle l’avait repéré de loin, en train de mastiquer. Oh mon Dieu ! Avait-il déjà terminé sa collation ? Elle l’aborda doucement, sans faire de mouvement brusque, pour qu’il ne se méprenne pas sur ses intentions. Elle allait devoir encore une fois ravaler sa dignité pour se nourrir, car elle avait de la chance : Günther n’avait pas fini son repas. Elle s’approcha assez près de lui afin qu’il lève les yeux vers elle. Une fois que le contact visuel fut établi, elle regarda la nourriture, puis replongea un regard suppliant dans les yeux de Günther. Il baissa les yeux sur la région pubienne de Sylvia, sourit et verrouilla solidement son regard de manière attentive, expectative, dans les yeux humides de Sylvia, afin de conclure le marché. Elle poussa un soupir de soulagement, elle allait enfin pouvoir manger. Bientôt. Très bientôt. Elle fut prête très rapidement. Elle était déjà allongée à même la terre, sur le dos, les cuisses écartées, le sexe offert. Aucune équivoque possible. Et, apparemment, aucune trace de dignité non plus. Mais c’était pour la bonne cause. Pour se sustenter, pour éteindre ce feu qui lui brûlait l’estomac, pour que son corps souillé puisse continuer à produire du lait pour allaiter son fils. Pour la vie.


Günther ne s’embarrassa pas de préliminaires et la pénétra brutalement en affichant un large sourire de satisfaction sur son visage. Ainsi, ils ne furent plus deux, mais une seule chair. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il ne resta pas très longtemps en elle et dès qu’il eut fini il s’éloigna de quelques mètres. D’autres prisonniers, aux alentours, continuèrent de vaquer à leurs occupations, indifférents à la banalité de la scène, car Sylvia n’était pas la seule dans le coin à offrir les plaisirs de son corps en échange d’une fin de repas. Elles agissaient presque toutes ainsi. Dans cet espace confiné, c’était devenu une routine, une norme.


Sylvia se releva, fonça directement s’asseoir à la place qu’occupait Günther et engloutit avidement les maigres restes du repas. Il lui faudrait encore patienter quelques minutes avant que la sensation de faim disparaisse. Maintenant, elle se sentait mieux. Elle prit son nourrisson dans les bras et au moment où elle allait l’allaiter, vous interrompez ma narration pour vous exclamer avec un accent étranger :


- Mais enfin, vous dites que votre histoire est basée sur des faits réels. Je ne peux pas croire qu’en 43, dans des camps de concentration, toutes les femmes se soient ainsi prost…


[ILLEGAL OPERATION] [FILE NOT FOUND] [CONTINUE NARRATION] J’interromps aussitôt votre interruption, en levant le bras comme convenu, afin de permettre à Sylvia de mettre le mamelon de son sein dans la bouche de son petit. Voilà, il commence à téter. [END NARRATION]


[OPEN DIALOG] C’est important pour clore mon histoire sur un tableau positif et aussi parce que j’aime bien terminer ce que j’ai commencé. Puis, je vous réponds : « Ne jugez pas selon l'apparence, mais jugez selon un juste jugement : c’est vous-même qui dressez un parallèle entre les barbelés autour du zoo de Zurich et les barbelés autour des camps de concentration, entre les femelles de la fosse des chimpanzés bonobo et les femelles homo sapiens. C’est votre manière de percevoir les réalités objectivement relatées dans cette nouvelle, en fonction des préjugés en vigueur sur la planète des hommes, concernant la privation de liberté et de dignité !!! En toute véracité, je vous l'annonce, le chimpanzé bonobo, ou tout simplement le bono comme les appellent les scientifiques qui ont la manie de tout abréger quand ils communiquent entre eux, est le singe qui se rapproche le plus de l’homme, d’un point de vue évolutif. Le bono manifeste son émotion par de nombreuses expressions faciales, il sourit également lors de la découverte d’un objet nouveau ou en copulant. Les bonos sont si proches des êtres humains, qu’ils copulent face à face (coït ventro-ventral), contrairement à la plupart des autres espèces. Ils pratiquent aussi la sexualité orale, le baiser avec la langue. Certains scientifiques disent que par leur anatomie, leurs mœurs amoureuses, leur intelligence sociale, les bonobos rappellent plutôt les australopithèques, ces ancêtres présumés de l'humanité. Sans pour autant prétendre à une pureté génétique égale au modèle aryen de soi-disant perfection, tel qu’il a été défini au siècle dernier par un grand chef de tribu. Les femelles bonos s’offrent très fréquemment aux mâles en échange de nourriture, ou simplement pour apaiser des tensions ou éviter des conflits. Leur copulation dure une quinzaine de secondes et la femelle allaite sa progéniture pendant quatre ans. Quant à la prostitution, elle est arrivée tardivement, sur le plan de l’évolution comportementale des primates, et n’est, contrairement à une idée reçue, que le deuxième plus vieux métier. C'est pourquoi je vous le dis, la plus ancienne profession du monde a toujours été celle de chef de tribu. Que cela soit chez les humains ou chez les animaux. Même si cette fonction a toujours été très proche du deuxième plus vieux métier du monde. Enfin, je veux dire en rang, dans l’ordre chronologique ».


Un sentiment de rassurante quiétude vous envahit quand vous réalisez que ma parabole concernait mes compagnons de captivité et non vos frères humains, et, après un soupir de soulagement, vous répondez avec un léger accent que je devine anglo-saxon :


{- Ah bon d’accord. Cela est mieux ! Si le privation du liberté et du dignité c’est pour la singe bono, c’est moins grave alors.}


Je verrouille solidement mon regard serein dans vos yeux écarquillés afin de sonder les profondeurs de votre âme et, grâce au logiciel ultrasophistiqué, je vous réponds directement en anglais sur le grand écran mural :


- Homo sapiens of little logic, how can you know about that ? Are you bono, you too ?*



[NO REACTION] [CLOSE DIALOG]


________________________


*« Homo sapiens de peu de logique, comment pouvez-vous savoir cela ? Êtes-vous bono, vous aussi ? »


 
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   widjet   
9/10/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Derrière l'aspect drolatique et intéractif de cette histoire se cache bien sûr une réflexion philosophique assez vraie et profonde. L'aiteur prend plaisir à taquiner et à duper son lecteur (jusque dans son titre). Original et toujours aussi bien écrit. En revanche, mettre de la science fiction dedans n'apporte à mon sens pas grand chose, finalement.

Flupke n'en finit pas de surprendre.

Widjet

   Menvussa   
9/10/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Voila un très bono texte écrit par un grand sage... singe... (rayer la mention inutile). On peut supposer que les scientifiques sont encore humains mais pour combien de temps, le Bono fait preuve de philosophie, ce qui n'est pas si fréquent chez l'humain.
J'ai trouvé parfois le texte un peu chargé mais je mets cela sur le compte du super Extracteur de Pensés, (juger selon un juste jugement) me semble un peu redondant, faudrait voir à corriger deux ou trois "bugs".

Il m'a bien plu ton texte, c'est un bon sujet, bien traité.

   victhis0   
9/10/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
chouette...Une manière très originale, un véritable humour malin (comme un singe) et un magnifique chausse-trappe dans lequel j'ai plongé sans hésitation.
Pas de faute ni beaucoup à redire...Allez : j'ai trouvé la définition des bonobos un poil longuette. Mais c'est du chipot, comme çà, presque par mesquinerie

   Bidis   
29/10/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Voilà qui est bien du Flupke très bon cru et me console de « L’ultime gifle », dont seule la chute magistrale m’avait parue digne de cet auteur. (Je n'ai pas mis de commentaire à ce texte-là étant donné qu'il été porté aux nues par un grand nombre d'Oniriens et que je suis courageuse mais pas suicidaire...)
Ici, j’avais deviné la chute bien avant la fin, mais toute cette petite histoire sans prétention, bien écrite et pleine d'humour, m’a divertie agréablement, en m'apportant aussi quelques informations nouvelles.

   David   
10/11/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Flupke,

Comment ? Ce n'est pas conteur d'histoire à dormir debout le plus vieux métier du monde ?

Si j'ai bien compris, la morale de l'histoire c'est que le scientifique ait été plus choqué par un éventuel sujet à polémique non voulu lors d'une expérience que par les faits narrés proprement dit de famine et de rapport avilissant ?

Il fait métier d'interpretter et d'analyser et il est victime de ses préjugés.

Je me demandais s'il y avait des indices dans la première partie sur le fait qu'il s'agissent d'animaux au lieu d'humains, notamment avec "Überprüfer" qui ressemble au jargon des grades allemands comme dans les récits sur la guerre. La traduction automatique rend mal elle donne - réviseur - mais c'est peut être le terme en cours dans les zoos de Zurich ?

   marogne   
27/11/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Etonnant ! comme Flupke arrive à associer un fond tout à fait pertinent, ou du moins, pour ne froisser personne, à exprimer des opinions de manière claire tout en nous proposant des textes plaisants à lire, et d’une grande tenue. Il nous démontre, après « L’ultime gifle » que l’on peut « parler » de choses graves sans faire de chichis.

Un satisfecit aussi pour la forme choisie pour cette nouvelle, autant sur la présentation du texte que sur sa composition logique.

Châpeau.

Et puis pour une fois que je comprends un jeu de mots : le titre…. Même si je ne l’ai compris que quand je me suis mis à écrire le commentaire….

   Pistodrake   
25/1/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Beaucoup aimé, la surprise fut totale a la fin, la morale est intéressante même si le scientifique est plutôt bête, il discute avec un bonobo capable de lui présenter une parabole de la condition en captivité de ses congénères comme proche d'humains en camps de concentration et il voit comme normal que la situation inacceptable pour un être humain le soit pour un singe de la même race que le conteur?

Ensuite et je cherche vraiment la petite bête, brouiller un peu les pistes était certainement nécessaire mais un poids de 42kg pour une femelle bonobo est plutôt au dessus de la moyenne.
Par contre on aurait pu penser que c'est Sylvia qui pense qu'elle a pour sa défense le fait qu'elle se prostitue pour de la nourriture et non de l'argent, mais c'est le narrateur, ce qui brouille astucieusement et logiquement les pistes.

A rajouter que je n'ai pu chercher la petite bête que parce que ce texte est très bien écrit et agréable a lire ^^.

Pour moi la science-fiction est utile car permet encore un peu plus d'ambiguïté sur l'identité du narrateur, du coup il est expliqué la présence de la mention que les noms des protagonistes a été modifié, qui aurait été inutile pour une fiction parlant d'humains, mais utile pour faire croire que c'en est.

   Faolan   
7/2/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Connaissant un peu ton style je me disais bien qu'il devait y avoir anguille sous roche ! C'est encore une fois joliment écrit et qui plus est, de manière intelligente.

Bravo.

   Anonyme   
15/2/2009
L'écriture est échevelée, ma course pour attraper tes mots l'est tout autant.
Je crois que les auteurs de SF ou de Fantaisie devraient écrire en trois mille et quelques, parce que 2043 c'est tellement proche que ça fait peur.
J'ai relu et j'ai trouvé ce qui a fait que j'ai déraillé en cours de route. Tu connais la Suisse, moi je n'y ai jamais mis les pieds. Par conséquent j'ignore qu'il y a un zoo cerné de fils de fer barbelés là-bas et ne pouvais faire aucun rapprochement entre celui-ci et un camp de concentration, d'ailleurs... présenté comme ça, le corollaire entre les deux est dérangeant mais bon...
Ce que je veux dire, c'est que le zoo dans cette histoire tombe un peu comme un cheveu dans la soupe alors qu'en fait, la nouvelle est assise dessus.
L'équation entre chef de tribu et plus vieux métier du monde m'a fait sourire.
Je crois que la fin, la dernière phrase en tout cas est trop policée.
Mais ce n'est que mon avis...

   Anonyme   
15/2/2009
Au temps pour moi, à la lecture du commentaire de Pistodrake, je me rends compte que je n'ai strictement rien compris au texte et que j'aurais mieux fait de me taire.

   Margone_Muse   
2/5/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J’adore la structure de ce texte, tout s’enchaine à merveille.

Pour l’intro, pas mal de choses m’ont fait sourire (on comprend après pourquoi le narrateur souffre de démangeaisons, lol) et j’ai trouvé l’écriture vive et fluide.

Après « start narration », je souris déjà un peu moins et ça me casse le moral… Je me dis « oups, on change de registre » mais bon, en bonne lectrice docile :), je m’adapte et suis d’un œil attentif un bout du quotidien de la petite Sylvia.
Comme ça reste toujours bien écrit, je m’adapte en douceur et ça passe tout seul (ce dont je doutais fortement quelques lignes plus haut). Bravo pour ça déjà, surtout avec le sujet abordé…

« Ainsi, ils ne furent plus deux, mais une seule chair. »
Cette phrase, par contre, est bien mal venue je trouve. On pourrait la trouver dans « Titanic » si on relatait la petite scène de voiture entre Jack et Rose (ben oui, je me souviens même des noms, mdr) pour prendre un exemple que tout le monde connait ; mais pas dans cette situation, surtout pas. Il n’y pas « fusion des esprits » là, et le Günther, il peut aller aussi profond qu’il veut (charmant n’est-ce pas ? *contrite*), ils seront toujours 1 + 1, chacun dans sa bulle.
Enfin, j’écris 8 lignes là-dessus mais bon, la phrase a vraiment retenu mon attention (dans le mauvais sens).

Et dans la partie dialogue, je comprends que le narrateur est un bonobo, et que Sylvia et Günther sont des bonobos et que je suis complètement à l’ouest.
L’auteur a très bien réussi son coup, et j’ai rien vu venir. Comme quoi, et c’est sans doute un des buts de cette nouvelle, on a l’esprit bien conditionné par notre environnement et notre Histoire tout de même… :)

C’est du beau travail, Flupke, rondement mené.
L’idée est originale et parfaitement bien exploitée.

Je retiens cette phrase, en bien ce coup-ci ;) : « L’histoire enseigne que l’histoire n’enseigne rien du tout. »
Une réflexion sage et malheureusement souvent véridique…

Merci pour ce texte, j’ai passé un bon moment,
M&M’s

   Anonyme   
11/9/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Flupke,

Curieux texte :-)
Ecriture remarquablement fluide, plaisante et précise. Un réel plaisir à lire.
Mais...
Beaucoup de choses en opposition avec la charmante dédicace à la non moins charmante épouse ( ce qui ne signifie rien, bien sûr :-))
Aussi...
Peut-être eût-il fallu éviter le "fruit jaunâtre" qui "vend la mèche" un peu trop tôt, au moins dans un récit à suspense comme celui-ci :-)
Surtout...
Anthropomorphisme un peu poussé, c'est dommage. Manque d'étrangeté ou de "décalages" ( au pluriel ) dans les schémas de pensée. Je doute fort que la prostitution soit une idée simiesque ( sans allusion aucune au comique Sim, bien entendu :-)). J'ai d'ailleurs adoré lire que le plus vieux métier du monde ait été "chef" :-)
Et puis, mais pas grave du tout...
Ce n'est pas de la SF, sauf dans les datations.
En bref, j'ai full aimé, juste quick comme il faut, avec de jolies formules, très ( trop ? ) humaines.
Comme j'ai tout lu en souriant, sans m'ennuyer sur un seul mot, je vous dis bravo :-)

   Taice   
24/12/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Ca y est! J'ai compris ce texte... après avoir lu tous les commentaires et relu l'histoire une deuxième fois! Il faut avouer que c'est ambitieux et malin mais bigre: il faut s'accrocher! A la première lecture, on est totalement largué. Alors oui, c'est intéressant, la chute est bonne, l'humour sophistiqué/tordu pas déplaisant, mais on a l'impression que tout est fait pour que le lecteur fasse un maximum d'efforts pour s'approprier le texte, ce qui peut d'emblée en exclure certains. Ce côté volontairement ardu ne me semble pas nécessaire. On pourrait raconter la même histoire de façon plus évidente, l'émotion et la "démonstration" en serait bien plus fortes. Mais comme disaient les shadoks: "Pourquoi faire simple alors qu'on peut faire compliqué?" Ceci dit, c'est une bonne chose de lire de temps en temps des textes qui stimulent les neurones endormies.

   kullab   
25/12/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'arrive un peu après la bataille mais bon...
Superbe texte, j'ai adoré, c'est drôle et très bien écrit... J'ai dévoré ce texte sans voir le temps passer.
Merci mister Flukpe


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