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Humour/Détente
Jagger : While my guitar gently weeps
 Publié le 21/11/10  -  18 commentaires  -  6665 caractères  -  113 lectures    Autres textes du même auteur

Ah, les hommes…


While my guitar gently weeps


Ça y est, enfin ! Ça faisait longtemps que cette guitare m’avait tapé dans l’œil dans la vitrine du magasin. Tu penses, une Gretsch ! Elle est magnifique. En la voyant, l’autre jour, j’ai versé une larme sur le trottoir. Identique à celle de George Harrison. Si ça se trouve, il y a une part de son âme dans celle-là. Oh oui, je la sens à travers le coffre. « Here comes the sun tudududu… » Avec un truc pareil, pas moyen de jouer à côté. C’est presque un crime de la laisser dans une vitrine prendre la poussière.


Bon, c’est pas tout, maintenant il faudrait voir pour apprendre à en faire, ouais mon gars. Ça m’obligera à m’y mettre sérieusement. Et puis c’était une affaire en or : soldée moitié prix. Une oc-ca-se. Du coup, le vendeur m’a proposé de prendre du lourd, pour l’ampli. C’est vrai, on n’y pense jamais. Pourtant une guitare sans ampli, c’est comme une femme sans poitrine ; c’est marrant un moment, mais quand t’es avec en public, t’as l’air d’un con.


Un bon vieux Marshall à lampes hyper oldschool. Je savais même pas qu’ils en fabriquaient encore. Mille watts de pur bonheur. Y faut bien, du rock à moins de cent décibels, c’est plus du rock.


Ce mec au magasin était sympa, c’est grâce à lui si j’ai acheté un pied de support. J’imaginais pas que ce machin pouvait coûter autant cher. Mais bon, ça fait un objet de déco dément, avec la gratte posée dessus.


C’est Lisa qui va être contente. Sortir avec un musico, elles en rêvent toutes. Elle pourra crâner devant ses copines de boulot, les emmener aux concerts pour les faire crever de jalousie. Groupie officielle du leader-chanteur-guitariste du nouveau groupe que tout le monde s’arrache. Il me faudra quand même un mois ou deux afin de maîtriser les bases, mais après j’enchaîne direct en formant mon groupe avec les potes. Je les motive à s’y mettre et dans six mois, on travaille nos premières compos. Il est jamais trop tard pour commencer la musique, et puis le rock c’est un état d’esprit. Quand on l’a, le reste suit tout seul. On va leur montrer à ces petits jeunots ce que c’est que la « vraie » musique. Ouais, c’est Lisa qui va être aux anges.


***


J’la comprends pas, des fois. Qu’est-ce qui lui prend à s’énerver comme ça ? C’est vrai quoi, elle en profitera aussi de ma guitare, quand je jouerai comme Jimmy Page. Pourquoi est-ce qu’elle me traite d’égoïste ? Et qu’est-ce qu’elle me parle du lave-linge à changer ? Ça peut pas attendre ? Là, je lui parle d’un rêve et elle me répond chiffon. Elle pige que dalle. Ça n’a pas de prix ce que j’entreprends. Parfois, je me dis qu’on n’est pas dans le même trip.


Je suis en train de prendre enfin ma vie en main. Cet instrument, c’est le symbole de ma liberté. Pour peu, je le sentirais vibrer entre mes mains. Alors son appareil ménager, elle peut se l’acheter toute seule ! Moi je vais changer la face du monde avec mes riffs de dingue. Quand je serai célèbre, je lui en offrirai cinq de ces saloperies d’appareils. Et de la qualité. Comme ça elle pourra faire sa lessive dans de super conditions et elle sera enfin contente.


Quoique, avec les femmes, on sait jamais…


***


Allez, premier test, je la passe autour du cou. Ouais, sensation agréable… Je me demande de quoi j’ai l’air avec ? Bon je vais aller me mater un peu dans le miroir de la salle de bain.


Ah ouais, ça présente ! Prends la pose, pour voir. Comme Angus Young, ouais classe.


J’y pense, je dois avoir mon vieux blouson de cuir, de l’époque où je voulais m’acheter une Harley. Y doit être quelque part…


***


Putain, ça présente comme ça ! On dirait Keith Richards. Avec les lunettes de soleil, ça me finit. Oh yeah, j’étais fait pour ça. J’ai plus de charisme que Jim Morrison et Sid Vicious réunis. Je pensais que les franges ça ferait trop, mais non, c’est la touche qui tue. Faut que je travaille mes attitudes à fond, c’est le quatre-vingts pour cent du boulot. Après, plus qu’à mettre des notes dessus.


Encore quelques poses et je vais dans la chambre gratter deux, trois accords.


***


Allez, on y va. Alors… Ce bout de câble, il entre dans la guitare et celui-là, il doit entrer quelque part dans le caisson. Ah ouais là. Voilà !


J’allume l’ampli et plus qu’à faire sonner ces cordes.


***


Mouais… ça sonne pas trop comme les Guns N' Roses. Essayons une note toute seule, pour voir. J’appuie le doigt bien sur la case, je pince la corde. Voiiilà. Ah, y a déjà du progrès. Une note de maîtrisée. Encore quatre ou cinq et ça va devenir du lourd. Comment ça va déjà « Smoke on the water » ?


***


Bon, ça manque de punch, quand même. Heureusement que le vendeur m’a proposé de prendre directement un lot de pédales d’effet, faut bien ça. On voit qu’il s’y connaît, le gars. Alors, un peu de disto, pour faire comme Hendrix. Petits branchements…


Ok, je maîtrise pas les réglages, mais c’est déjà pas mal. Ça manque encore de décibels. On va augmenter tout ça. Je dois plus pouvoir m’entendre penser.


AH OUAIS, COMME ÇA C’EST MIEUX. JE VAIS ME FAIRE UNE SÉRIE D’ACCORDS BIEN PUNK À PLEIN TUBE, COMME ÇA, JE POUSSE UN PEU LA GUITARE POUR VOIR CE QU’ELLE VAUT. SI JE CHANTE PAR-DESSUS, ÇA VA ÊTRE UNE TUERIE.


***


BOOOOORNN IN THE USAAAAA, YEAH. OUHA. BORN IN THE USAAAA !


HELTER SKELTER TINDINDINDIN HELTER SKELTER…


I DID IT MYYYYYYYYYY WAAAYYYYYYYYYYYYEAH !


***


ÇA ALORS ! L’AMPLI EST COUPÉ ET J’AI TOUJOURS DU SON DANS LES OREILLES ??? JE VAIS PEUT-ÊTRE STOPPER UN COUP, HISTOIRE DE RETROUVER MA CAPACITÉ AUDITIVE. FAUT QUE LES TYMPANS SE FASSENT PETIT À PETIT.


TIENS, QU’EST-CE QU’ELLE FAIT LÀ, LISA ? AH, J’ENTENDS PAS CE QU’ELLE ME DIT. BEN, VU SA TÊTE, C’EST PEUT-ÊTRE MIEUX AINSI. OULÀLÀ, ELLE EST VÉNÈRE ! ELLE DEVIENT TOUTE ROUGE. JE SAIS PAS QUEL EST LE PROBLÈME, MAIS JE SENS QUE ÇA VA ENCORE ME RETOMBER DESSUS.


***


Bon, c’était chaud. Il a fallu m’amener d’urgence à l’hôpital pour cause de lésion de la membrane interne de l’oreille ou une connerie de ce genre. En tout cas, les voisins et Lisa m’ont bien fait comprendre que ma carrière devait s’arrêter là.


Je me demande combien de talentueux rockeurs ont vu leur rêve stoppé ainsi ?


Slash ne devait pas avoir de voisin. Ni de copine, d’ailleurs.


Mais bon, finalement, la guitare c’est plus dur qu’il ne semble. Je vais la laisser quelque temps de côté. Le monde n’est pas encore prêt. Mes tympans non plus, d’ailleurs. Encore deux semaines à mettre ces gouttes… Heureusement que c’est un chouette objet de déco cette gratte, quand même.



 
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   Anonyme   
8/11/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
"On n’est pas dans le même trip." Ouais, bon, un peu si, quand même. Bien aimé le ton déjanté qui m'a arraché un ou deux sourires (il faut bien commencer). Non, je plaisante... Mais l'humour, "c’est plus dur qu’il ne semble." Ceci étant, comme je n'ai aucune culture rock.

   doianM   
9/11/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Lui, Lisa et la guitare.

L'humour recherché ressort de la naïveté du narrateur qui cède à une ancienne tentation, se procurer une guitare et devenir un GRAND de la musique.
La célébrité passe par un apprentissage couronné par un abandon et des soins à l'hôpital.
Lisa est sceptique, voire opposée à l'idéal de notre "guitariste".

Un peu sentier battu, léger avec un final prévisible.
Pour faire mieux il aurait fallu inventer davantage.

Bonne continuation

   Flupke   
11/11/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

Texte assez sympa sur un mec un peu la masse, bien qu'il soit politiquement correct de vouloir rêver.

Bien aimé la chute logique mais inattendue avec les tympans bousillés. Majuscules utiles pour montrer l'intensité du son parlé (ou pensé).

Je retrouve un peu mes folies de jeunesse, mes engouements, matos de pro, livres chers, qui restent sur une étagère à attraper la poussière. Une ode sympathique à toutes ces promesses impulsives que l'on se fait à la va-vite. J'ai souri vers la fin. Texte distrayant. Merci pour ce bon moment de lecture.

Bonne continuation.

   Anonyme   
13/11/2010
 a aimé ce texte 
Pas
La surdité à cause d'un ampli? Je n'y crois pas et cet illogisme casse tout le récit malheureusement. Pour le reste une écriture correcte, qui se laisse lire facilement, il y a de bons passages, notamment celui du retour à la maison.
Quelques phrases maladroites: "le charisme de Sid Vicious..." moins charismatique y 'a pas...:)

   Anonyme   
21/11/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,

J'ai bien aimé le ton outrancier de cette nouvelle, cet adulte resté ado, dont on comprend combien son arrivée dans le magasin a réjoui le vendeur.
"Faut que je travaille mes attitudes à fond, c’est le quatre-vingts pour cent du boulot. Après, plus qu’à mettre des notes dessus." "On dirait Keith Richards. Avec les lunettes de soleil, ça me finit": ça m'a bien fait rire.

Après, il aurait fallu vous renseigner un tantinet sur les traumatismes sonores ! Ce n'est pas le tympan qui est atteint, mais l'oreille interne (sauf si une bombe explose pas loin). Avec la puissance de l'ampli, je pense qu'une surdité telle que vous la décrivez est rare... mais des acouphènes et des vertiges, oui oui (parole de scout !). D'ailleurs, vous parlez des acouphènes.

Dommage, mais je me suis bien amusée tout de même.

   Mistinguette   
21/11/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Les (certains) hommes sont vraiment de grands enfants !
Bien sûr ici le trait est forcé ; quoique…

Perso, j’ai adoré ce texte qui m’a souvent fait sourire.
Je l’avais lu plusieurs fois en EL et ne voyais rien de constructif à dire. En le relisant une nouvelle fois aujourd’hui je ne suis guère plus avancée alors je vais relever quelques passages qui m’ont particulièrement amusée :

« Pourtant une guitare sans ampli, c’est comme une femme sans poitrine ; c’est marrant un moment, mais quand t’es avec en public, t’as l’air d’un con. »
Là, j’ai éclaté de rire (alors qu’en fait, j’aurais dû pleurer ;-))

J’ai aimé le passage où le narateur se fait son film sur le supposé rêve de toutes les femmes de sortir avec un musico.

Bien aimé les phrases suivantes :
« Mais bon, ça fait un objet de déco dément, avec la gratte posée dessus. »
« Il me faudra quand même un mois ou deux afin de maîtriser les bases… »
« Quoique, avec les femmes, on sait jamais… »
« J’y pense, je dois avoir mon vieux blouson de cuir, de l’époque où je voulais m’acheter une Harley. »

Et puis mon passage préféré : celui où le narateur délire au sujet du lave-linge. Je soupçonne l’auteur d’avoir consulté une femme pour l’écrire…

Sinon, même si ça n’a pas une énorme importance, je me suis demandé quel âge avait ce grand enfant. 30 – 40 ans, plus ?

J’ai trouvé la fin très sympa. C’est vrai que c’est un bel objet de déco la guitare. J’en ai une depuis des années alors que je n’ai jamais su jouer (mal) que « Jeux interdits ». Il faudrait peut-être que je songe à m’acheter un pied de support pour la mettre en valeur ;-)

Un grand MERCI pour cette lecture.

   alifanfaron   
22/11/2010
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Hum hum. Je ne trouve pas un grand intérêt à ce texte. Il n'apporte rien de neuf, n'explore rien de nouveau sur ce cliché surfait. Même traité avec humour, ironie et autodérision. Le style, très parlé, l'est peut-être trop, au final.

Les accumulations de noms de guitariste, bien que connus, sont très lourdes à la longue. Il aurait mieux fallu, il me semble, se limiter à une ou deux et les exploiter davantage. Là, ça ressemble à une justification du texte. Mais peut-être est-ce le but du personnage que de chercher à nous/se convaincre qu'il a le droit de se mettre à la grat'...?

Après dans le détail :
La répétition du "ça présente" en 5 lignes est difficile.
Le "autant cher" l'est aussi.
"ça représente le quatre-vingts pour cent du boulot" ("le" en trop, non?)
"Quoique, avec les femmes, on sait jamais…" est un peu gratuit.

Voilà. Une prochaine fois peut-être.

PS (Edit): "Pourtant une guitare sans ampli, c’est comme une femme sans poitrine ; c’est marrant un moment, mais quand t’es avec en public, t’as l’air d’un con" m'a fait bien rire.

   caillouq   
21/11/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bon, oui, on a tous entendu des variations sur ce thème-là, mais cette historiette se laisse bien lire, la gentille condescendance du narrateur envers la mystérieuse planète femme est tout à fait convaincante, et j'ai franchement ri au moment des capitales. Alors oui, effectivement, on pourrait avoir envie de plus de recherche au niveau de l'écriture rrrrrock n'roll, ou de plus d'originalité ou de plus d'anecdotes, par exemple sur Sylvie, pour lui donner un peu plus de chair (encore qu'elle doit avoir ce qu'il faut, vu la première considération sur l'ampli ...), d'un peu plus d'idiosyncrasie :-) ... Pour que ce texte devienne autre chose qu'une gentille histoire qui risque de s'oublier un peu vite. Mais ce n'était peut-être pas du tout dans les intentions de l'auteur ; il y a des jours où on a juste envie de faire léger, d'offrir un plaisir sans prise de texte, pardon, de tête, à ceux qui tomberont dessus, et basta.
Alors dans ce cas, merci.

   LeopoldPartisan   
22/11/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Cela se laisse lire, c'est amusant... Perso pour pas connaître les problèmes du narrateur avec ma batterie qui finalement prend encore plus de place que sa guitare et son ampli, j'ai épousé une chanteuse. Et résultat bien que jeune quinquagénaire, je joue encore tous les jours.
L'ampli qui déchire les tympans, là c'est dangereux de faire croire aux lecteurs qu'un truc pareil est possible. Je vois d'ici des pères et des mères empêcher la création de leurs enfants parce que c'était écrit sur ONIRIS.
La seule histoire un peu trach à ce propos est l'anecdote qui est arrivé à l'un des premiers bassiste avec qui j'ai joué. Suite à un faux contact le son de sa basse ne sortait de l'ampli, un bon gros HH à lampes et à deux caisses des années 70. Il testait donc l'oreille collé au baffle, augmentant le volume pour finalement le pousser au maximum autant à l'ampli qu'à la basse... Silence hormis un léger chuitement. Un membre du groupe est entré dans la pièce et à vu qu'un jack n'était pas bien enfoncé à l'arrière de la colonne. Mon copain à l'avant qui testait toujours a recu tout dans l'oreille. C'était comme un violent coup de poing dans la tête. Résultat un léger recul du tympan et une légère perte auditive. Il existe actuellement d'excellents bouchons pour les musiciens.

   Dark_Nolas   
22/11/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

Tout d'abord les impressions générales :
- le sujet, s'il est classique, touche probablement un grand nombre de gens, en particulier tous ceux qui se sentent artistes mais qui cherchent encore leur moyen d'expression (...)
- le ton et le personnage sont un bon moyen d'entrer en matière mais je trouve qu'il manque un peu d'évolution. Une fois le gâchis réalisé, le personnage reste sur son idée de guitare mais en tant que déco, mais, tout comme il l'a fait de la Harley, je le verrai bien déjà passer à autre chose ou, au contraire, commencer à réaliser la vanité de son attitude.

Bref, un moment agréable mais qui reste trop prévisible, trop statique.

Un détail :
- "ce machin pouvait coûter autant cher", plutôt "si cher", non ?

Bonne continuation,
Nolas

   marogne   
30/11/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Trébuché au deuxième paragraphe sur la comparaison femme-objet et sur le commentaire sur les femmes “sans poitrine”. C’est vrai, ça existe ceux qui font ce genre de commentaires, et il se peut même qu’ils le pensent vraiment, mais …. En tout cas, ça ne peut pas faire rire.

Au fait, les unités, quand leur nom provient d’un nom propre, prennent une majuscule et pas de marque du pluriel…

Ce que je retiens de ce texte, c’est surtout l’essai de réalisation du rêve, le coup de tête de l’achat, l’essai et … la fin en objet de déco. Image du monde de consommation dans lequel on vit, cette parabole pourrait s’appliquer à beaucoup d’objets, retro ou high-tech… Le ton employé, même si je n’y ai pas trouvé trop d’humour (mais ça c’est une infirmité personnelle), permet une lecture agréable sans prise de tête.

Au fait qu’est-ce que ça veut dire « elle est vénère » ?

   styx   
2/12/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
J'aime les styles simples. Mais il faut alors une histoire béton ou un humour terrible. J'ai pas accroché. C'est peut être que je ne suis pas assez rock and roll ...

   Anonyme   
16/12/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Alors moi j'ai beaucoup aimé, j'en demande pas d'avantage à une histoire courte. Il y a ici vraiment beaucoup de beaux sentiments, une langue assez belle et actuelle qui emprunte ses manières à l'anglais, un titre comme le titre d'une chanson. Je voudrais encore lire cet auteur.

   widjet   
16/12/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Sympatoche à l’image du gars un peu immature, mais pas méchant, du genre « J’me voyais déjà en haut de l’affiche ». Bon, ça ne casse pas trois pattes à un canard ce texte (surtout niveau écriture, mais bon c’est davantage du parlé que de l’écrit et finalement ça colle au personnage et on pardonnera certaines constructions bancales).

Les tentatives (trop rares, hélas) de faire de l’humour tombent un peu à l’eau (« c’est comme une femme sans poitrine ; c’est marrant un moment, mais quand t’es avec en public, t’as l’air d’un con », c'est pas drôle car pas approprié), mais c’est suffisamment rythmé et court pour que l’ennui ne pointe pas son museau. C'est déjà, ça. Et puis ça sent presque le vécu, cette petite tranche de vie musicale.

Sympathique, je vous dis. Le titre en anglais, en revanche, ne s’imposait pas et donne une certaine prétention que le texte et l’auteur lui n’a pas.

J'attends le prochain opus que j'espère plus consistant.

W

PS : pour Marogne : Vener = énervé en langage verlan (à l'envers)

   Coline-Dé   
3/1/2011
Après s'être essayé avec une Grestch, l'auteur s'est acheté un Mont-Blanc, c'est ça ? C'est décoratif aussi et ça prend moins de place. Et même : c'est moins cher ! On peut aussi travailler ses attitudes pour les passages télé ( Houellebecq, Beigbeder, y'a où prendre !) Et surtout : les femmes n'y voient généralement pas d'inconvénient.
Enfin... ça dépend. Si elles ont de la poitrine ou non.

   Pascal31   
29/5/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Un texte plutôt sympathique et qui se lit facilement. J'ai souri plusieurs fois, parfois jaune devant certaines allusions (comparaison "femme sans poitrine, guitare sans ampli" par exemple). Mais le ton colle parfaitement au personnage (je ne sais pas pourquoi, j'avais Michel Blanc en tête -version "viens chez moi j'habite chez une copine"- tout le long du récit).
Après, ça pêche parfois au niveau de l'écriture, sur un texte aussi court, ça se voit forcément, et le titre aurait pu être mieux trouvé... Il n'empêche que c'est un récit que j'ai pris plaisir à lire.

   Anonyme   
6/3/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Cette courte nouvelle est divertissante. le personnage est moderne et idéaliste, ce qui contribue à le rendre aussi attachant qu'agaçant.Je n'aimerai pas être à la place de Lisa. On voit bien que le héros préfère l'idée en elle-même d'avoir une guitare que de vraiment la pratiquer. Cela ne le rend que plus risible.
Le style d'écriture est bien adapté au sujet, ce qui contribue à le rendre attractif.
Une chose cependant:"autant cher" ne se dit pas. "aussi" aurait été mieux.
Bonne continuation!

   andadia   
6/3/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Belle mise en situation de ce gars un peu agaçant, l'histoire en elle même et la chute sont sans surprise, mais le texte se lit aisément sans temps mort. Le côté beauf est réaliste, mais le côté vendeur qui a trouvé son pigeon est un peu de trop je pense et faire perdre un peu de crédibilité au final. Petite incohérence à la fin car je pense qu'un tympan percé doit être douloureux, hors là !
Quelques sourires bienvenus permettent de donner à ce texte un côté agréable.


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