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Fantastique/Merveilleux
karine : Le sultan vagabond (Partie 1)
 Publié le 26/06/07  -  7 commentaires  -  12634 caractères  -  150 lectures    Autres textes du même auteur

Un jeune sultan imbu de sa personne et passablement mal élevé par son vizir perd son royaume à la suite d'une partie d'un jeu inconnu . Il ne pourra récupérer son trône que s'il arrive à gagner une partie. Hors de son palais, il découvre un monde hostile, inconnu et fait des rencontres surprenantes. Arrivera-t-il à survivre dehors ?


Le sultan vagabond (Partie 1)


Le sultan vagabond


Chap I : Où l'on visite un pays exotique. Où l'on rencontre un homme peu recommandable. Comment le sultan Hassan Del'Rais perdit son royaume. Le début du grand voyage.


On dit que le vent raconte de belles histoires à qui sait les écouter. Un vieil homme que je rencontrais un jour sur un banc public m'apprit que les vents de son pays étaient parmi les plus bavards et rapportaient des légendes oubliées de siècles en siècles à ceux qui désiraient les entendre.


- Mes ancêtres étaient de ceux-là, me dit le vieillard. C'est ainsi que nos histoires n'ont pas disparu en plus de mille ans.

- Ah bon ? m'enquis-je poliment, en me demandant si le pauvre homme avait bien toute sa tête.

- Vous ne me croyez pas, n'est-ce pas ?

- Euh... Oui... Bien sûr... répondis-je poliment.

- Laissez-moi vous raconter une des histoires que le Sirocco a rapportées à mon ancêtre, alors.

- Le sirocco ?

- C'était il y a bien longtemps, à l'intérieur des terres, entre les actuelles frontières irakiennes et iraniennes... En ce temps-là, un petit royaume se dressait là et portait le nom de Darshaï. C'était le plus bel endroit que l'on puisse imaginer. Vu de l'extérieur, il n'était que pierrailles, mais en s'aventurant un peu, on se rendait compte que les hommes avaient gagné en bien des endroits la lutte contre le désert : au bout d'une plaine désertique s'étendaient soudain des prairies luxuriantes, des jardins odorants emplis de roses et de jasmin et des villes somptueuses, trésors d'architecture inégalés. C'était une contrée merveilleuse où il était difficile de démêler les merveilles liées aux hommes et celles liées à la magie.

- À la magie ? répétai-je, incrédule.

- Mais oui, me dit le vieil homme d'un air sévère. En ces temps-là, la magie était très pratiquée, notamment par des mages et même des rois... Ceux-ci pouvaient lire l'avenir dans les étoiles et modifier le présent...

- Les rois mages...

- En effet... Où en étais-je ? Ils modifiaient le présent...

- Oui, et ils étaient d'une grande sagesse...

- C'était une terre dangereuse où on n'était pas à l'abri des brigands, des invasions ou des djinns...

- Des djinns ?!

- Évidemment ! rétorqua l'homme un peu excédé. Pourriez-vous me laisser poursuivre ?

- Je vous en prie...

- En ce temps-là, le royaume du Darshaï était dirigé depuis dix ans par le sultan Hassan Del'Raïs. Ce dernier aurait pu être un excellent roi... s'il n'avait été élevé par le grand vizir à la mort de son père. À dix-neuf ans, grâce aux excellents conseils de cet homme cupide et ambitieux, il accumulait les erreurs et voyait ses défauts augmenter de jour en jour...


*****


- Vizir, vous paraissez contrarié ?


Dans le somptueux jardin du palais, Hassan écarta une brassée de lilas pour rejoindre son vizir, confident, père adoptif et unique ami sur un banc de pierre.


- Oui, Votre Majesté. Ce misérable a encore frappé.


Le visage du sultan se crispa de colère :


- Encore ? Qu'a-t-il pris cette fois ?

- Une énorme émeraude de votre trésor.


Le jeune monarque rougit de colère :


- Comment est-ce possible ? La salle n'est-elle donc pas gardée ?

- Oui, mais les gardes se sont endormis. Ce voleur les a drogués. Il est très habile.

- Faites-les fouetter jusqu'au sang ! Et promettez une récompense de huit cent mille piastres à qui me livrera ce voleur mort ou vif !

- Ce sera difficile, majesté. Le peuple lui est très attaché... Et vous déteste.

- Pourquoi ? Ce n'est qu'un voleur ?

- Il leur donne une partie de ce qu'il vous vole... Et les gens vous tiennent pour responsable de la disette qui sévit dehors.

- Ils mangent avec mon trésor et m'accusent de les affamer ? s'indigna le jeune homme.

- Ils vous reprochent d'avoir augmenté les taxes.

- Il le fallait pour maintenir la bonne marche du palais. C'était d'ailleurs votre idée.

- Certes, et elle nous a permis de renflouer le trésor royal...

- Que ce misérable pille sans vergogne... D'autres nouvelles ?

- Une promesse de mariage vient d'arriver.


Hassan ne put cacher une grimace :


- Déjà ? Je n'aime pas cette idée de m'encombrer d'une femme. C'est geignard, délicat, exigeant... Est-ce vraiment nécessaire ?

- Ça l'est. Les Arianides menacent nos frontières. Une alliance est plus que souhaitable. De plus, la mariée apportera une dot conséquente en pièces d'or et en pierres précieuses...


Le regard d'Hassan, jusqu'alors éteint par l'ennui brilla soudain de convoitise :


- Combien ?


Le vizir eut un grand sourire :


- À la bonne heure : je vous reconnais bien là ! Mille fois son poids. Et elle est très belle, m'a-t-on dit !


Le prince éclata de rire :


- Pour une somme pareille, je pourrais épouser un dromadaire sans problème ! Je veux que mon mariage soit le plus beau qui n’ait jamais été célébré au Darshaï.

- Votre peuple ne pourra pas payer plus !

- Quand on veut, on peut. Arrêtez ceux qui ne voudront pas. Les autres se débrouilleront. Ces paresseux doivent être stimulés. Ce n'est pas une malheureuse pièce qui va faire la différence ! Venez mon ami, allons disputer une partie de djongs.

- Majesté, vous n'êtes pas sérieux ! Votre passion pour le jeu vous perdra.

- Allons, ce n'est pas une partie qui changera quelque chose à ma vie !


La suite devait lui prouver le contraire.


******


Le garde regarda avec méfiance le vagabond entre deux âges qui le dévisageait avec aplomb.


- Je voudrais voir le sultan, dit l'étrange personnage vêtu d'une sorte de tunique multicolore si délavée qu'il paraissait impossible d'en deviner la couleur d'origine.


Le garde eut un regard mauvais :


- Le sultan ne reçoit pas les pouilleux de ton espèce, disparais !


L'inconnu sourit, peu effrayé :


- Vraiment ? On m'a pourtant dit qu'il s'ennuyait et qu'il recherchait de nouveaux jeux... Je viens lui en proposer un... qui n'existe pas encore. Le plus prenant, le plus excitant de tous les divertissements... Le plus intelligent, aussi... Nul doute que ton maître te sera reconnaissant de m'avoir mené jusqu'à lui... Et furieux si, par hasard, il apprend que tu lui as fait rater l'occasion de sa vie de ne plus jamais s'ennuyer... Comme ton collègue qui a refusé la porte à un amuseur la semaine dernière... La brûlure du fouet s'est-elle un peu atténuée ?


Le garde blêmit et ne répondit pas :


- C'est bon, passe ! grogna-t-il. Mais ne viens pas te plaindre si le maître te punit sévèrement : il est très difficile à satisfaire et prompt à distribuer les sanctions.


L'homme sourit plus largement et parut réunir ses guenilles pour franchir plus dignement le seuil :


- Ne t'inquiète pas pour moi, dit-il. Je ne risque rien.


*****


Le sultan, paresseusement vautré dans de magnifiques coussins moelleux cousus dans la soie la plus fine, regardait avec ennui un trio de danseuses lorsque l'homme entra. Le jeune monarque leva un sourcil indigné et la cour émit un murmure de protestation.


- Que fait cet homme, ici ? gronda le jeune homme. Les aumônes sont données le matin, à la sortie du palais !

- Je ne viens pas pour demander de l'argent, majesté, sourit l'homme, mais pour t'apporter quelque chose.

- Que pourrais-tu m'apporter ? demanda le roi, méprisant.

- Un jeu qui saura te distraire et où tu ne pourras pas gagner.

- Rien ne saurait me distraire et je gagne à n'importe quel jeu.

- Et si tu ne gagnes pas à celui-ci ?

- C'est ridicule. Mais si je ne gagnais pas, je te donnerais ce que tu voudras.

- Le promets-tu ?


Le jeune sultan rougit de colère :


- Comment oses-tu ? Tu mériterais que je te fasse arracher la langue pour outrage ! Le sultan n'a qu'une parole.

- Alors, tu t'engages devant la reine des djinns ?


Un murmure parcourut la cour : qu'est-ce qu'un traité magique venait faire dans cette histoire ? On n'usait jamais de pareil moyen pour des futilités pareilles ! Le sultan était partagé : furieux contre cet impudent qui mettait sa parole en doute et curieux de découvrir ce mystérieux divertissement.


- C'est bon, je jure. Alors ?


L'homme sortit un grand damier de bois alternant de pâles cases de pins et de sombres cases d'ébène. Il ouvrit un petit tiroir et en sortit de petites figurines de bois de deux couleurs. Le sultan le regardait faire, un peu déçu :


- C'est tout ? demanda-t-il. Je m'attendais à quelque chose de plus spectaculaire !

- Un peu de patience, mon roi, ce jeu n'est pas d'accès immédiat. Il faut d'abord en apprivoiser les règles.

- Comment ?

- Laisse-moi t'expliquer : voici les pièces. Tu as le cavalier, la tour, la dame et le sultan, les pions et le fou. Chacun se déplace d'une manière différente qu'il faut retenir.

- Comment cela ?

- La tour se déplace en diagonale...


Après un quart d'heure d'explication, le roi, conquis, avait oublié sa cour et jouait avec délectation... Et ne cessait de perdre. L'inquiétude de ce qu'allait lui demander le vieillard gâchait cependant un peu son plaisir.


Une heure plus tard, il se prépara à prendre congé.


- Tu m'as bien diverti, dit-il. Que veux-tu en récompense ?

- Du riz.

- Du riz ? Tu pourrais me demander de l'or, des diamants... s'étonna le roi.

- Non, je ne veux que du riz. Un grain sur la première case de mon damier, le double sur la deuxième, encore le double sur la troisième...

- Tu es stupide ! dit le sultan. C'est bien peu. Mais je l'ai juré et tu seras récompensé comme tu le souhaites.


Les serviteurs apportèrent deux sacs de riz et commencèrent à remplir le damier. Les deux sacs furent bientôt vides. Il fallut aller en chercher dix autres... Et encore dix... Le roi blêmit en comprenant qu'il n'avait pas fait une si bonne affaire. Le vizir, près de lui, commençait à avoir des sueurs froides.


- Arrêtez cela, majesté ! Tant qu'il en est encore temps !

- Je ne peux pas, rétorqua le roi, affolé, la reine des djinns ne l'admettrait pas !


Bientôt les greniers furent vides et il fallut aller dans d'autres villes... Le calvaire du roi ne cessait de se prolonger sur des jours, des semaines... Et toujours, il espérait que ce maudit damier finisse par se remplir. Lorsqu'il n'y eut plus de blé, les autres réserves alimentaires y passèrent, puis les richesses du sultan,ses vêtements, son palais et enfin... son royaume. Lorsque le pauvre monarque n'eut plus rien, six mois s'étaient écoulés et le damier était toujours incomplet.


- Je crois que nous pouvons nous arrêter là, dit le vagabond et le nouveau sultan du pays.


Son malheureux débiteur baissa la tête.


- Je peux te garder à mon service si tu le souhaites...


Le sultan redressa la tête, piqué.


- Tu ne m'as pas pris ma dignité, vieil homme, c'est tout ce qui me reste. Je partirai.


Le vagabond eut un sourire :


- Je n'en attendais pas moins de ta part. Ton courage me plaît. Mais le meilleur gagne.


Le jeune monarque releva la tête, furieux.


- Je ne savais pas jouer, c'est tout ! Que tu m'aies battu ne signifie pas que tu sois le meilleur !


Le vieil homme sourit :


- Le crois-tu vraiment ? Alors, faisons un marché : pars de par le monde et si tu parviens à revenir ici un jour et à me battre, je te rendrai ton royaume.


Le coeur de jeune sultan battit d'un espoir fou :


- Peux-tu le jurer devant la reine des djinns ?

- Oui, je te le jure devant elle. Maintenant, pars et méfie-toi, ton peuple te hait.


Hassan allait partir lorsqu’une idée le retint :


- Juste un indice... Tu me dois bien ça !

- Dis toujours...

- D'où vient ce jeu ?

- Un lion un jour me l'a appris au fond de sa tanière. Et pourtant,il ne savait pas jouer.

- Que me racontes-tu là ? Un lion ? Et comment aurait-il pu t'apprendre quelque chose s'il ne la connaissait pas lui-même ?


Le nouveau sultan eut un sourire énigmatique :


- Va à présent et veille à ne pas te faire reconnaître : ton peuple te hait et aurait tôt fait de te lyncher !

- Il est un peu tard pour se soucier de mon sort, répliqua sèchement l'ex-monarque.

- Je te souhaite une bonne chance.


Le jeune monarque Hassan Del Raïs se détourna et quitta la salle du trône en évitant les regards moqueurs ou apitoyés de sa cour. Il ravala ses larmes et sa colère contre lui-même et franchit les portes qui le séparaient de la ville pour la première fois de sa vie. Le coeur serré, il se demanda de quoi serait fait son avenir. Il ne pouvait pas, même dans ses rêves les plus fous, imaginer ce qui allait lui arriver dans ce monde inconnu. Sa deuxième vie commençait. Il ignorait que de nombreuses autres suivraient.


 
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   martin   
26/6/2007
Le titre me plait et je vais le lire mais ca va prendre du temps, Karine.

   karine   
27/6/2007
Ceci est la première nouvelle que je poste et je ne sais pas trop quelles sont ses qualités (s'il y en a) et ses défauts. Alors n'hésitez pas à poster un commentaire . Cela m'aidera beaucoup à savoir si je dois la continuer, l'améliorer ou la reprendre complètement. Merci.

   martin   
28/6/2007
mon commentaire est celui.

ce jeu dans lequel joue le sultant,
c'est un jeu d'échec.

comme le sultant s'est fait battre
par un autre m'sieur.

le sultan à dû sortir de son palais
pour voyager et trouver une idée
pour revenir dans son palais et
battre ce monsieur au jeux d'échec.

quand vas-tu envoyé la suite de cette
histoire qui me plait Karine.

Parce ce que j'ai visité ton site internet
et dis-moi les photos de la femme c'est
toi où quelqu'un d'autre.

à toi de me répondre sur le site d'oniris.

Martin.

   Anonyme   
30/6/2007
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
L'histoir du jeu d'échecs et des grains de riz est très connue. Ce conte à une parenté certaine avec ceux des mille et une nuits. Je pense que les deuxième et le troisième paragraphes devraient être complètement remaniés. La proposition du mariage et le vol de l'émeraude arrivent comme un cheveu sur la soupe et sont inutiles au déroulement de l'histoire à moins qu'il trouve une utilité dans la seconde partie, mais telle que les choses se déroulent pour le sultan c'est peu probable (en ce qui concerne le mariage). Le voleur de l'émeraude à des allures de Robin des bois, l'idée certes est intéressante, mais devrait être mieux exposée. Ceci est un point de vue sur le texte qui n'engage que moi

   oxoyoz   
5/7/2007
 a aimé ce texte 
Bien
La manière dont le titre résume le chapitre m'a beaucoup fait penser à Candide de Voltaire. Est ce que comme lui tu dévoiles d'entrer ce qui se passera pour qu'on se focalise la "morale" de l'histoire ? Ton texte fait vraiment conte philosophique.

Bon effectivement le coup de l'échiquier est connu, mais l'intertextualité étant, on ne peut pas faire uniquement de l'originale. Personnellement je trouve le passage où l'on parle du voleur et du mariage importante. Elle montre les mauvais coté du sultan. C'est un peu trop caricaturale mais ça justifie la "punition qui s'en suit.

Par contre le dialogue d'introduction entre le narrateur et le vieil homme m'a déçu dans la forme. L'idée est sympa, mais les réactions font un peu cliché.

Et juste un petit truc, ce ne serait pas le fou qui se déplace en diagonale ?

   Maëlle   
9/11/2007
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Une légende des milles et une nuit (et je crois, pour cette partie du moins, avoir déjà lu le conte... et les conte sont fait pour être interprété), revue avec un ton un peu bande dessinée... il n'y a pas que la référence à Iznogood, la ponctuation, les dialogue, les punitions des gardes appartiennent au même registre.

A mon avis, une louche de loufoquerie aurait amélioré le tout, tel quel.

Ca manque (beaucoup) de relecture, le riz qui se transforme en blé, par exemple, c'est impardonnable.

Mais on a envie de lire la suite.... ce qui est trés bon signe.

   Bidis   
14/11/2007
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Je trouve ce texte bien écrit et décevant.

Quand je lis : "En ces temps-là, la magie était très pratiquée, notamment par des mages et même des rois... Ceux-ci pouvaient lire l'avenir dans les étoiles et modifier le présent..." je me dis : tiens, c'est vrai cela, qu'est-ce que c'étaient des "rois mages"? Je vais sur Google et là j'apprends que les trois mages de la Bible ont été un moment donné appelé rois. Et c'est tout.
« Selon la tradition néo-testamentaire (saint Paul, Hébreux), les 3 mages représentent l'état idéal auquel l'être humain peut accéder pour réaliser son plus haut niveau de compétence: Roi, prêtre, prophète »
Si je n'avais pas été consulter Internet, je serais restée avec l'idée qu'il y a eu dans l'histoire des rois mages, des rois qui pratiquaient la magie...

Quand il est question du jeu avec lequel le roi ne s’ennuiera plus jamais, ma curiosité est excitée et donc, comme je crois avoir appris qu’il y avait des rois qui pratiquaient la magie et que je vais connaître un nouveau jeu fort amusant, à ce moment là rien ne m’aurait fait lâcher cette lecture.

Bon, évidemment, ce sont les échecs... Rien de nouveau sous le soleil !
C'est alors qu'arrive la légende de l’échiquier et des grains de blé (et non de riz !) archi connue et déjà très bien racontée d’autre part…

Pour moi, l’auteur a d’indéniables dons d’écriture. Mais il vaut mieux essayer d’extraire une mauvaise histoire de sa propre imagination que de mettre le lecteur sur de fausses pistes (rois mages) et de lui raconter une histoire qui l’a fasciné en son temps.


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