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Humour/Détente
leon : La vie louche
 Publié le 04/07/09  -  19 commentaires  -  8059 caractères  -  112 lectures    Autres textes du même auteur

Monsieur Meuhmeuh mène une vie louche sous des dehors respectables : dans son entourage, on meurt plus que de raison...


La vie louche


La lettre était adressée au procureur général du département, avec des salutations distinguées :


« Cher Monsieur le Procureur,


Je vous dis cher alors que vous ne m'êtes pas cher mais ainsi, je respecte l'usage, peut-être, de même que je m'efforce de respecter l'emploi élégant du subjonctif. Si vous ne m'êtes pas cher, ça n'est sûrement pas que je vous prenne pour un voyou, mais tout simplement que je n'ai encore jamais eu l'occasion de m'en remettre à vous, et ce encore moins de manière anonyme.


Quant à moi, je ne suis plus si sûr de compter, comme vous, parmi les honnêtes gens depuis plusieurs années et tout d'abord, cela vient de ce que j'habite depuis ce temps une ville louche : Beuzin, pour être plus précis. Et secundo, dans cette ville louche, je crois bien que je mène une vie louche elle-même, bien que mes plus proches voisins ne se rendent compte de rien : c'est normal, ils sont morts depuis longtemps.


Enfin justement, c'est très lié à ma vie louche, toutes ces disparitions dans mon entourage et dans mon voisinage. Tout le monde meurt autour de moi, de vieillesse, d'accident ou de maladie, à tel point que j'ai fini par émettre l'idée saugrenue que ces décès m'étaient imputables.


J'ai ainsi perdu mes parents, mes deux sœurs et mes trois frères, mes quatre fils et puis leur mère, ainsi que tous mes cousins et tous je les ai suivis jusqu'au cimetière. Et chaque fois, en me rappelant bien, il me revenait que j'avais souhaité leur mort en mon for intérieur, quelques temps avant leur disparition. Et ça a été la même chose pour mes voisins...


Aussi, pour tenter l'expérience et finalement peut-être le Diable ou la mort elle-même, je m'en vais vous souhaiter bien méchamment une mauvaise santé pour les quelques mois qui viennent. De cette manière j'entends aussi bien vérifier l'influence néfaste que j'ai sur la vie d'autrui que de signaler mon existence à vos services, pour des raisons de fair-play.


Espérant que vous ne m'en voudrez pas trop d'avoir abusé de votre temps si précieux, je ne vous souhaite donc pas une bonne continuation mais vous adresse néanmoins, toujours pour l'usage, mes salutations les plus distinguées. »



Le procureur Bontramp détestait les lettres anonymes : elles représentaient en général, selon lui, l'expression de la plus grande bassesse et bien évidemment, du moindre courage.

C'est pour cette raison, d'ailleurs, qu'il se préoccupait de les ouvrir lui-même, une fois par semaine et le lundi matin dès la première heure : ça aiguisait sa mauvaise humeur pour les audiences des jours à venir.


Sa secrétaire émérite, mademoiselle Goundrah, originaire d'Inde, comme le disait très bien son nom, lui en voulait un peu de ce que monsieur le procureur se réserve le privilège de plonger dans toute cette fange, et, de temps à autre, elle en détournait une pour son plaisir personnel, ce qui mettait le procureur Bontramp en rage :


- Comment cela, vous n'aviez pas vu que ce courrier était anonyme ! Vous vous fichez de moi ! Ça se voit toujours sur l'adresse...

- Je vous assure Monsieur le Procureur, je n'ai pas fait exprès.


Et elle croisait les mains sur sa poitrine en mêlant une litanie de son pays avec d'étranges sanglots gobés : ça coupait immédiatement la chique au procureur.


Mais ce jour-là, tous s'accordent à dire qu'il aurait mieux valu que cette lettre aille au panier. La seule réaction du procureur Bontramp fut :


- Non mais quel culot celui-là : me déranger pour une affaire aussi stupide ! En plus, voilà qu'il fait de l'esprit avec sa vie louche dans sa ville louche ! Quel âne : moi aussi, je lui souhaite une mauvaise santé...


Mais trois mois plus tard, celui qu'on appelait monsieur Meuhmeuh et qui n'avait pas daigné signer ce courrier soi-disant ridicule, vivait encore, alors que Bontramp était emporté vers l'au-delà par un cancer du foie foudroyant. Quand il apprit cette mort, Meuhmeuh fut en même temps rassuré et puis effrayé : rassuré de constater qu'il ne débloquait pas lorsqu'il pensait avoir une influence néfaste sur le destin des gens, pour peu qu'il se décide à le vouloir, et effrayé par cet étrange pouvoir qui faisait de lui un complice de la mort elle-même.


Monsieur Meuhmeuh habitait un petit pavillon de banlieue, à Beuzin, la ville louche, au milieu d'une poignée de HLM, ce qui lui déplaisait énormément : c'est-à-dire, pour être plus exact, qu'il adorait son pavillon et détestait les HLM voisins. Fort de son succès avec le procureur, qu'il avait appris par les journaux, il décida de souhaiter l'écroulement des immeubles les plus proches de chez lui.


Évidemment, le résultat ne se fit pas attendre et un Airbus A310 en détresse vint prendre de plein fouet les trois HLM qui dénaturaient la vue offerte par la fenêtre de sa cuisine : ça fit une terrible explosion, trois ou quatre cents morts, mais au moins, on rasa les immeubles pour faire un mémorial aux victimes, nettement plus discret et très bien intégré dans le paysage.

Et en allant à la boulangerie chercher son pain, la boulangère, qui avait peut-être un sixième sens, lui disait régulièrement, en désignant le mémorial du nez :


- N'est-ce pas qu'ils n'ont pas eu de chance, tous ces gens-là, Monsieur Meuhmeuh !?!


À quoi, énigmatique et plein de sens pratique, monsieur Meuhmeuh répondait invariablement :


- Allez savoir, ils avaient peut-être fait quelque chose au Bon Dieu !?!


Mais depuis la destruction des barres d'immeubles devant chez lui, monsieur Meuhmeuh s'ennuyait, car le quartier était devenu bien calme, trop calme même : il ne pouvait plus souhaiter un accident à ces adolescents qui naguère, faisaient ronfler et grogner jusqu'au délire leurs mobylettes à l'échappement libre. Il ne pouvait plus prédire du malheur à toute cette marmaille hurlante qui déferlait devant chez lui pour se rendre à l'école ou au supermarché. Non, décidément, il ne restait que ce mausolée de béton rustaud, que quelques officiels venaient fleurir chaque année, et qui ne faisait aucun bruit, lui.


Meuhmeuh s'ennuya si bien qu'un jour, alors qu'il était devant sa télévision à regarder un train à grande vitesse, il se demanda ce qui arriverait s'il en venait à souhaiter à ce qu'il déraille, comme ça, pour voir : rien ne se passa immédiatement et il alla se coucher. Le lendemain, toutefois, il fut satisfait de voir qu'une petite catastrophe ferroviaire faisait la une des journaux et assurément, s'il n'était pas la mort elle-même, il était bien son bras droit !


Mais cette fois-ci, monsieur Meuhmeuh était allé un peu trop loin en souhaitant la mort de victimes innocentes, sans que cela ne lui rapporte le moindre bénéfice ou soulagement dans son existence personnelle. Or, monsieur Meuhmeuh était chrétien et doué d'une mauvaise conscience, comme tout bon chrétien qui se respecte, et il ne put s'empêcher de se vouloir être puni pour tout ce mal qu'il avait causé : il tomba alors malade d'un cancer de la prostate.


Quelle fin affreuse fut la sienne, quand son cancer se généralisa : évidemment, comme il souffrait, il envoyait au diable tous ses médecins et tous ses infirmiers, qui passaient allègrement l'arme à gauche. Ça finit par se voir et on fit le rapprochement avec la lettre envoyée au procureur, que la petite secrétaire, madame Goundrah, avait conservée.


Finalement, une équipe de citadins armés jusqu'aux dents donna l'assaut à l'hôpital et ils l'emmenèrent pour le lyncher après un réverbère, comme le poète De Nerval.

Avant d'être pendu, alors qu'on le menait le long des rues, il gueulait :


- Ah, Beuzin, ville louche !

J'ai eu la vie louche...

Pire que celle d'une mouche.


Et quand l'un ou l'autre l'interrogeait pour savoir pourquoi il avait commis ces horreurs passées, il gueulait encore à qui voulait l'entendre :


- Ma femme est morte : je n'ai plus rien à prouver !!!


Ainsi, s'il est des vies pleines de drames, celle de monsieur Meuhmeuh en fut certainement une. Était-il un monstre ? Pas sûr ! Est-ce qu’on ne se fait pas tous un peu crever les uns les autres ?


 
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   solidane   
4/7/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Le contraste entre un thème superbe et une écriture ou un récit un peu décevant, expliquent mont évaluation. L'humour est là à tous les coins de ligne, mais ça manque de souffle. Il me semble que toute la base est bonne mais demandeait à êtr retravaillée. Le propos me semble être "humour" pur, alors il faut le libérer. Parfois un thème soujacent peut expliquer une traitement différent, mais je n'en ai pas vu là.

   Manuel   
4/7/2009
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↓
Pas vraiment réussi à entrer dans le récit. A commencer par le nom du jeteur de sorts qui ne fait pas trés sérieux: Meumeuh.
C'est au ras des paquerettes ainsi que les jeux de phrases : vie louche etc...
Désolé ! vraiment désolé

   Anonyme   
4/7/2009
 a aimé ce texte 
Bien
C'est difficile de commenter un texte comme celui-ci. D'un côté j'aime beaucoup le thème, l'idée et l'analyse de celle-ci. D'un autre je n'accroche pas trop à ton humour, mais ça c'est une chose difficile à partager...

J'aime bien le côté décalé, un peu de Marcel Aymé je trouve. Mais il manque un petit quelque chose de vraiment absurde pour atteindre la drôlerie suprême.

Un texte correct donc, mais pas assez "loufoque".

   Anonyme   
4/7/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Idée sympa, traitement correct, sans plus.

J'ai plutôt apprécié l'humour personnellement, mais je regrette que cette fin soit aussi ... plate, prévisible. Je m'attendais à une chute plus surprenante.

Pour ce qui est de la forme, quelques phrases trop longues, maladroites, mais dans l'ensemble c'est fluide, sans pour autant être accrocheur.

Bonne continuation.

   florilange   
5/7/2009
 a aimé ce texte 
Pas
J'attendais qqchose, je ne sais quoi, peut-être 1 chute. Je n'en ai pas vu. Ce n'est pas mal rédigé mais, selon moi, ce n'est pas fini.

Désolée, leon, je suis déçue & n'apprécie pas. Peut-être 1 prochaine fois.

Florilange.

   widjet   
6/7/2009
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Voilà un texte qui n’a strictement rien à dire. Il est court, décousu mais m’a semblé interminable (il est sans rythme).

Un type, sans raison apparente (en tout cas aucun motif n’est donné ou même suggéré par l’auteur), souhaite la mort à tout le monde. Pourquoi, pas. Pourtant, les évènements (la mort des personnes) se suivent sans qu’aucune explication (sur le phénomène ou les motivations) ne soit fournie. Parti de rien (ou de si peu), l’histoire ne va nulle part. On suit l’histoire qui est sans surprise, d’une monotonie spectaculaire pour s’achever dans la confusion (« ma femme est morte : je n’ai plus rien à prouver »…je ne comprends pas où l’assassin veut en venir).

L’auteur a beau remplir son récit (l’écriture est basique, mais pas mauvaise en soi), celui-ci restera creux jusqu’à la fin.

Rare sont les textes qui ne présentent aucun intérêt.

C’est sans doute la seule singularité de celui-ci.

Rien de personnel Léon, mais là, franchement je n'ai pas aimé.

Widjet

   Anonyme   
6/7/2009
 a aimé ce texte 
Pas
je suis désolée mais je n'ai pas été convaincue.

trôp court, trop survollé, le style un rien poussif et l'histoire sans réel intérêt.
Pourtant au début on se dit qu'il va se passer des choses et on continue à lire... puis on se demande un peu pourquoi.

Je pense que l'auteur aurait pu souligner le caractère de son héros un peu plus, qu'il aurait pu renforcer l'impact psychologique...

Soit, le traitement n'est pas des plus réussis et la nouvelle n'a pas marché sur moi.
Désolée.

   leon   
6/7/2009
Devant l'afflux de commentaires négatifs, auxquels je ne peux pas répondre par MP, j'ai ouvert un sujet de discussion sur le forum pourvous faire part de ma réaction :

http://www.oniris.be/forum/a-propos-de-la-vie-louche-descendue-en-fleche-t7615s0.html#forumpost87196

   Anonyme   
6/7/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Perso, j'ai bien aimé l'humour, le décalé (super propre sur lui et qui en plus a de la morale)...
Je regrette un peu la structure de la nouvelle qui manque un peu de liant, on passe un peu rapidement les étapes, me semble-t-il.

Il reste un ton ironique que j'aime... j'aurais aimé que cette nouvelle soit plus "travaillée" mais cet humour, j'adhère !

   Anonyme   
6/7/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'ai eu du plaisir à lire cette nouvelle, dont certains détails m'a fait sourire.
L'idée est très bonne mais j'eusse voulu la chute plus surprenante.
Et puis, quelle idée sotte et grenue d'appeler cet anti-héros "Meuhmeuh". La vache! C'est louche!

   brabant   
7/7/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour Leon, intrigué, je suis allé lire ta nouvelle après être passé sur le forum. Je l'ai trouvée très bien amorcée, me demandant comment tu allais accentuer l'abomination de Meuhmeuh. C'est vrai que tu donnes dans l'humour noir style Charlie Hebdo, Hari kiri dans le temps. Le cancer (foie, prostate), l'A310 et le mémorial, ça fait peur ! Tu aurais pu mettre le carré blanc ! J'ai ri à plusieurs reprises, grincé des dents à d'autres. Ton texte ne démérite pas. Après cette mini-polémique résolue de main de maitre par Salamandre sois certain que tu as déjà un lecteur pour ta prochaine production.
Banzaï !

   Selenim   
7/7/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Un texte difficile qui n'arrive pas à s'unifier. On oscille entre la lettre au procureur, le conte et le récit absurde. J'ai eu du mal à trouver un fil conducteur entre ces trois parties.

L'écriture en elle même m'a paru honnête malgré quelques phrases lourdes. Ma plus grosse réserve se pointe sur une structure vraiment perfectible. j'ai eu comme l'impression que l'auteur s'est laissé guider par son écriture sans trop savoir ce qu'il y avait au bout du chemin.

Je suis d'autant plus déçu que j'attendais plus de l'auteur qui avait su me charmer avec ses MMO et son inventaire

Selenim

   Menvussa   
8/7/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Le style ne m'a pas vraiment emballé. Ça se lit facilement mais cela ne pas donné l'impression d'être très travaillé. Ceci étant, c'est une impression.

J'ai bien aimé : "J'ai ainsi perdu mes parents, mes deux sœurs et mes trois frères, mes quatre fils et puis leur mère,..." Cette énumération fait un peu comptine et m'a également fait penser à une chanson.

Sinon, le thème est intéressant, insuffisamment exploité à mon goût. Bon, j'ai vu et revu : la grande menace avec Lino Ventura et Marlon Brando, alors c'est sûr, l'intrigue me semble bien ténue. mais je ne pense pas que l'auteur ait voulu faire une nouvelle à suspens, je pencherais plutôt pour un petit conte moralisateur : Est-ce qu’on ne se fait pas tous un peu crever les uns les autres ?.

C'est un peu dommage, je la trouve un peu parachutée cette morale.

   Anonyme   
10/7/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
On reste un peu sur sa faim ; dommage car le début du récit est trés bon...Donc on est forcément frustré !

   NICOLE   
11/7/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
La seconde partie n'est pas à la hauteur de la lettre qui sert d'entrée en matiére, et le mot de la fin me semble trop trivial par rapport au reste du texte (ex : "creuver"), qui lui est plutôt bien tourné.
Je suis un peu déçue, et pourtant le postulat de base était séduisant.

   calouet   
13/7/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
J'avoue etreallé lire parce que j'aiparcouru les quelques posts du forum dédié à ce texte, sur lequel j'irai ensuite dire un mot.

Pour "la vie louche", je suis (très) partagé. D'un côté j'ai bien aimé le style, d'une façon générale, mais de l'autre j'ai la plus grande frustration sur le fond. J'ai comme l'impression que la "morale" de fin n'est là que pour faire comme si, pour laisser croire que l'on va quelque part avec un texte comme celui-ci... Bref je ne vois aucun objectif, aucune idée réelle, si ce n'est le plaisir de raconter l'histoire d'un gars qui tue les gens par la volonté. C'est dommage, car je crois vraiment qu'avec un peu de corps, ça m'aurait beaucoup plu. Ou alors faut la jouer à la Vian, partir loin et fort, mais n'est pas Vian qui veut.

   marogne   
19/7/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Une écriture limpide que l’on a plaisir à lire. Bien sur j’ai été un peu freiné par le nom du héros, mais bon, il fallait aller jusqu’au bout, et cela, in fine, a été plutôt agréable. J’ai trouvé néanmoins l’amoncèlement de décès un peu exagéré, mais, avec le ton de l’ensemble, cela a contribué à un détachement bienvenu qui relève l’ensemble. J’ai pensé à ce film d’un réalisateur/acteur belge, « c’est arrivé près de chez vous » de Poelverde (que je n’ai pas vu en entier d’ailleurs).

Par contre, encore une fois l’aspect moralisateur de la fin m’a semblé inutile et diminuant la qualité de l’ensemble. Dommage.

   Flupke   
20/7/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour Léon,
Bien aimé le souhait d’écroulement des HLM en conjonction avec l’airbus (qui m’a fait sourire), autrement je suis déçu par la fin. La chute se veut-elle moralisatrice ?
En tout cas cela m’aura permis de vérifier sur wiki qu’effectivement De Nerval appartient au club très sélect des pendus retrouvés avec leur chapeaux sur la tête.
C’est bien écrit, même si le thème est classique, mais je pense qu’avec une fin plus originale et percutante, le texte serait bien amélioré.
Amicalement,

Flupke

   monlokiana   
10/8/2011
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↑
J’avais hâte de voir la fin.
Ce texte est court (mais en le lisant, on a l’impression de courir un marathon), le style pas trop accrocheur. C’est tronqué.
Je n’ai pas senti une seule fois le coté humour/détente de cette nouvelle. Même pas un soulèvement de joues. C’est ennuyeux, on en oublie de se détendre à la fin.
Quel est l’intérêt de ce texte. Ça manque de sel, c’est trop mou. Ça manque de rythme. Et parfois on se perd même à comprendre.
J’ai détesté le mot « louche » qui revenait à chaque fois…
La lettre ? Trop banale, même si j’ai bien apprécié le premier paragraphe. Si l’auteur faisait de la musique, ce serait inécoutable.
Bref, j’ai détesté ce texte, que l’auteur m’excuse. Mais j’aime bien tirer un intérêt des textes que je prends le temps de bien lire…


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