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Aventure/Epopée
Maherpa : Errance d'un guerrier
 Publié le 30/09/10  -  12 commentaires  -  10754 caractères  -  201 lectures    Autres textes du même auteur

Ahô est le meilleur guerrier du royaume Adja. Seule sa bravoure au combat a permis la victoire lors du siège de Kanna, au cours duquel il a tué en duel le roi ennemi. Or, au lieu de la récompense tant espérée, il est obligé de fuir son pays afin de rester en vie. Une errance commence.


Errance d'un guerrier


Ahô était le meilleur guerrier d’Adjabomé, une des nombreuses Cités-États de l’ouest azanien passant leur temps à se jalouser et à se combattre sans pitié. Sous un soleil ardent, son ombre vacillait au rythme de sa marche dans la savane aux hautes herbes jaunies par la rigueur d’une saison exceptionnellement sèche. Même la pointe de sa lance, tenue par une main sans fermeté, ne laissait qu’un faible sillon sur un sol dur comme le fer. Les yeux brillants et sa peau sombre constellée de sueur de fatigue, le guerrier secoua la tête car les souvenirs de son infortune accompagnaient le moindre de ses pas. Ils refusaient leur départ dans le passé et l’oubli.


***


Quelques semaines plus tôt, au son des oliphants et des dogbâs, les puissants tambours de guerre, Ahô était monté, avec l’armée adjae, à l’assaut de Kanna.

Conformément à la stratégie du Gan, chef du corps expéditionnaire, l’offensive fut lancée à l’aube. Au terme d’un vaste mouvement d’encerclement, la soldatesque d’Adjabomé avait escaladé les murailles, tué les sentinelles et envahi la cité encore endormie. Elle n’avait presque pas rencontré de résistance.

Pourtant, devant le palais de l’Ahossou de Kanna, une opposition plus forte s’était dressée face aux Adjas. D’après les anciens chants des griots, les Kpovis ou les fils de la panthère, gardes royaux, ignoraient le sommeil et la peur. Comme des damnés, les Adjas avaient chargé en hurlant face à la férocité des assaillants. Les Kpovis avaient justifié cette réputation de dévouement absolu, en supportant contre leurs écus le premier choc. Mieux, à plusieurs reprises, l’élan des envahisseurs s’était brisé contre la muraille de boucliers et de lances, dressée par les prétoriens.

Trois heures durant, les assauts des Adjas furent repoussés, leurs clameurs de guerre accompagnant le chant lugubre des flammes qui submergeaient les cases et les temples.


Les pertes subies commençant à affecter le moral des assaillants, Bossou, le Gan des Adjas s’était apprêté à faire sonner le repli. À cet instant, une transe s’était emparée d’Ahô. Avec un long sabre manié à deux mains, il n’avait pas hésité à foncer dans la masse compacte des boucliers. La ligne de défense plia sous l’impact de son attaque. Ahô avait frappé de gauche à droite, ses bras musculeux se contractant sous l’effort comme les anneaux du boa en pleine strangulation. Un premier écu en peau d’éléphant était tombé, avec son porteur au crâne trépané par sa lame. Il s’était engouffré en premier dans la brèche, se frayant un mortel chemin autour de lui. Son action avait eu pour effet de redonner confiance à l’armée d’invasion. Elle s’était engouffrée dans la brèche à la suite de son champion. Au terme d’un combat acharné, les lignes de défense des Kpovis furent coupées en deux et encerclées par une manœuvre de revers. Pas un seul défenseur du palais n’avait rendu les armes. Sautant par-dessus les cadavres, les Adjas avaient investi le palais.

Des cours intérieures aux terrasses, la curée avait continué de plus belle. Dans la fournaise de l’incendie qui dévorait le palais, la furie aveugle d’Ahô avait redoublé. Sans faiblir, sa lance et son sabre avaient éventré serviteurs, épouses royales ou esclaves demandant grâce. Les deux derniers gardes qui lui barraient l’accès à la salle d’audience furent abattus par le sabre du guerrier. Sur un tabouret en ivoire, soutenu par quatre crânes de rois vaincus, un colosse d’ébène aux traits impassibles l’avait toisé. Aux pieds de l’Ahossou, gisait le corps décapité de son devin :


- Je déteste les incompétents, avait dit le roi à l’adresse du trépassé.


Puis à l’attention du spectre écarlate qui avançait, sabre et lance brandis :


- Sale anato4 ! Je suis l’Ahossou ! Seul un roi peut me défier ! Prends garde, ma mort sera ta défaite.


Ahô n’avait pas daigné répondre à l’insulte. Sa lance avait parlé pour lui. En un souffle, elle avait franchi l’espace qui séparait le roi du guerrier Adja. L’arme de jet avait transpercé le fragile Kenté5 de l’Ahossou au niveau du cœur, arrachant son dernier souffle de vie. Même dans la mort, le souverain avait gardé une pose hiératique et des traits inexpressifs. Ahô s’était approché de la dépouille. D’un mouvement sec, il avait arraché du cou du défunt un pendentif en forme de disque. Fasciné par son éclat doré, le soudard n’était pas parvenu à détacher son regard de la tête de panthère stylisée, sculptée dans un entrelacs de symboles ésotériques. Il dissimula son butin sous sa tunique de combat. Un large sourire, le dernier, avait illuminé son regard.


***


Loin de le réconforter, le souvenir de cet exploit suscita en lui plus de tristesse, ses pas se retrouvèrent alourdis autant par la fatigue que par le chagrin.


***


Le retour des vainqueurs à Adjabomé avait été triomphal. Une joie de courte durée pour Ahô. Au cours des cérémonies sacrificielles organisées par le Dada6, le titre de Gan lui avait échappé au profit d’un protégé du Kpoussou7. Ce jour de triomphe resta dans sa mémoire comme le début insidieux de son errance. Quelque temps après, Ahô avait perçu dans le regard de son épouse les premières lueurs d’angoisse. Au fil des jours, l’inquiétude de sa femme et de ses compagnons d’armes laissa la place à une vive hostilité, stimulée par la peur. Pourtant, son miroir de bronze se contentait de lui renvoyer le reflet de son visage cuivré et anguleux. Les chuchotements, qui bruissaient à son passage dans les rues d’Adjabomé ou à la caserne, devinrent des clameurs sous l’emprise de la terreur qu’il inspirait. À la force du sabre et de la lance, Ahô avait quitté la ville. Affronter les animaux féroces de la savane était préférable à une exécution sommaire. Une dernière fois, il avait prouvé par la maîtrise des armes et le triomphe de sa volonté qu’il demeurait le meilleur guerrier Adja.


***


Sa fuite durait depuis des mois. Ahô évitait les villes bâties sur les plateaux, les villages, car il inspirait toujours dégoût et effroi. Même les Madigos8, habitués à tuer, rançonner les voyageurs empruntant les routes et pistes peu sûres de l’Azanie de l’Ouest, le fuyaient. En raison de ce rejet unanime, il avait renoncé à s’engager dans l’armée du royaume côtier de Boukanan ou dans celle de sa rivale, la puissante Confédération akwamue. Sa force et son habileté à la chasse lui permettaient de survivre dans la savane où, fait étrange, les grands prédateurs semblaient le tolérer, tout en se maintenant à l’écart. Cette situation lui permettait de reprendre des forces à l’ombre d’un des rares bouquets d’arbres.

Folie et mort. Ahô savait qu’elles deviendraient ses éternelles compagnes. Toutefois, le banni n’était pas pressé d’honorer leurs invitations. Armes à portée de main, le dos contre un baobab, il somnolait :


- À Mi-Ganbi, un ancêtre lèvera le voile.


Cette voix ramena Ahô dans le monde sensible. Il sauta sur ses pieds. Tous ses sens étaient en alerte. En dehors du souffle chaud de l’Harmattan, un silence de façade s’étendait sur la grande plaine. Un signe. Délire ou pas, Ahô était heureux car l’espoir renaissait en lui. Il rassembla ses armes. Sur l’heure, il prit la direction de Mi-Ganbi. En cheminant vers sa nouvelle destination, il secoua sa tête tressée. Naguère, le Dada d’Adjabomé l’aurait chargé d’intercepter des captifs évadés avant qu’ils n’atteignent l’immense lac de Kouéno où était édifiée Mi-Ganbi, la cité rebelle. Aujourd’hui, il tentait de la rejoindre comme un vulgaire fugitif.

Ahô marcha pendant des heures, d’une foulée redevenue alerte. Progressivement, la savane se retira pour laisser place à une forêt : un enchevêtrement de lianes tortueuses, d’herbes géantes et d’arbres de grande taille. Avec prudence, le guerrier s’engagea dans ce labyrinthe végétal. Il était un homme des plaines, pas un forestier. Ses oreilles perçurent le murmure caractéristique d’une eau libre de ses mouvements. Trouver la rivière fut un jeu d’enfant pour Ahô, il suffisait de suivre ce serpentin d’argent dans ce gigantesque dôme de verdure, daignant laisser filtrer quelques rayons de lumière obliques.

Deux jours plus tard, Ahô sortit de la forêt. Il se retrouva devant un immense lac. Ses yeux transpercèrent la muraille de brume qui en couvrait la surface, pour apercevoir dans le lointain les premières maisons sur pilotis. Une voix proche et familière, l’appela :


- Ahô, viens avec moi.


Pourtant, la rive était vide de toute présence. À l’exception d’un crocodile blanc de taille adulte aux yeux écarlates. Sans animosité apparente. D’instinct, l’Adja leva sa lance :


- Grimpe sur mon dos, on ne va pas y passer la journée ! lui dit sèchement l’animal.


Un ancêtre, pensa Ahô. Il était las d’errer. Résigné, il prit place sur l’échine du crocodile qui le transporta au cœur de Mi-Ganbi, le déposa sur un îlot. Devant un temple, l’attendait un homme bâti comme un lutteur du Sunugal, porteur d’un pagne de lin aussi blanc que sa peau. La couleur des ancêtres après leur mort :


- Bienvenue à Mi-Ganbi, lui dit l’Albinos aux cheveux paille tressés, je suis Kigéri, souverain et Grand-Maître des Eaux.

- Quel est le mystère que tu veux me révéler ?

- Ta vraie nature, regarde l’eau pure de cette calebasse.


Ahô prit le récipient. Épouvanté par le reflet renvoyé par l’eau, il la jeta loin de lui. Le guerrier tremblait :


- La férocité de la panthère noire, la perfidie du serpent, la puissance du buffle, la rapidité du guépard ! C’étaient tes qualités de guerrier Adja. Quand tu as porté impunément un togbé nugbo, le pendentif de transparence réservé aux rois, les hommes t’ont vu sous ton véritable aspect, ta vraie personnalité n’était plus un secret pour eux. Tes qualités sont devenues une monstruosité insupportable à regarder.

- Ce bijou me revenait de droit ! C’est la loi de la guerre

- Il t’a infligé une punition pour tous tes crimes commis au service de la mégalomanie de ton roi. Il a révélé la Bête Immonde derrière ta façade humaine.

- Toi, tu ne me crains pas !

- Un initié qui a reçu la Lumière sait percer le voile des apparences !

- Serai-je toujours un monstre aux yeux des autres ?

- Si tu continues dans la voie de l’iniquité et de la puissance, oui !

- Que faire ?

- Te mettre au service de ceux que les Adjas ont persécuté ! Les habitants de Mi-Ganbi verront en toi leur champion. Le togbé nugbo sera ton emblème.

- Et les Adjas ?

- Tu seras le pire ennemi de ton peuple ! Là, je ne peux rien contre la vengeance de l’Ahoussou de Kanna.


Piège ou rédemption d’une vie consacrée jusque là aux tueries et aux saccages. Ahô n’avait plus le choix. Il accepta de se mettre au service de Mi-Ganbi, la cité des bannis.



 
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   doianM   
14/9/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une nouvelle agréable à lire.
Bonne écriture, efficace, accompagnant par sa vigueur les moments forts.
Une seule remarque: ce texte semble un fragment, sa place serait dans l'ensemble dont il devrait faire partie.
Et où il gagnera davantage d'éclat.

   jaimme   
21/9/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai beaucoup, beaucoup, aimé l'écriture. Un très beau style. Du Conan africain, mieux écrit que par Robert E. Howard!
J'ai eu l'impression de lire un fragment de quelque chose. J'encourage vivement l'auteur à nous faire lire le reste.
Attention à ne pas perdre le lecteur avec trop de noms propres à la fois. Attention aussi au placement des virgules, et aux majuscules.
Je n'ai buté que sur un seul mot que j'ai trouvé hors registre: "mégalomanie". Le reste, tout le reste, est harmonieux. Bravo.
Mon appréciation n'est pas plus haute car il manque une vraie histoire, complète.
Vivement la suite!
Merci.

   florilange   
26/9/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Dans l'ensemble, une nouvelle agréable à lire. On aimerait aussi lire la suite des aventures de ce guerrier car il n'est pas possible qu'elles s'arrêtent là.
Le style est bon, il suit parfaitement l'action, les descriptions sont assez réalistes pour nous faire imaginer le cadre de cette action, sans nous ennuyer.
Merci de cette lecture.

   Lunastrelle   
27/9/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une nouvelle bien écrite, et qui m'a aspirée en son sein presque tout de suite. Cela me fait penser un peu au voyage que fait Kirikou, par l'esprit.
Vu comme elle se termine, elle peut laisser présager une suite, ou pas. L'ouverture à la chute est assez bien menée. Le mot "mégalomanie" m'a un peu gênée dans le contexte, ce n'est pas un terme que l'on rencontrerait dans la bouche d'un sorcier comme Kigéri, après je peux me tromper...

   ANIMAL   
27/9/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
J'ai bien aimé cette aventure guerrière pleine de péripéties et de magie. L'écriture est enthousiaste, ce qui la rend visuelle.

Je n'avais pas compris au début pourquoi on rejetait tout à coup Ahô, car c'est son "spasme de furie", comme dans la mythologie celtique, qui permet à son peuple de décrocher la victoire.

Puis tout s'éclaire : il a quitté son rôle et son rang, il a volé à l'Ahossou un symbole de roi qui ne lui revenait pas. Et les puissances le lui font payer. C'est insidieux et sa punition est celle de devenir comme ceux qu'il a jadis pourchassés : un banni.

Voilà un retournement qui me plaît : il faut régler son addition un jour. Ahô s'en sort plutôt bien au final.

Merci pour cette histoire exotique pleine de rebondissements, dont on peut tirer réflexion.

   Anonyme   
27/9/2010
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Bonjour,

je ne suis pas sûr que mon avis soit très pertinent pour le coup. Je ne suis pas un habitué de ce genre de lecture, qui me semble plus destiné à un jeune public. Mais dans ce cas, il faudrait simplifier, me semble-t-il, et alléger car le phrasé est souvent lourd et empesé. J'avoue avoir eu un peu de mal à suivre avec tous ces mots inconnus. Mais peut-être est-ce simplement une question générationnelle.

Pour être plus constructif, je vous conseillerai de revoir la concordance des temps, certains passages au plus-que-parfait abritent des passé simple qui me semblent sujets à caution. Pas convaincu non plus par la construction, notamment la façon d'amener le premier flash-back que je trouve assez maladroite.

On décèle cependant une ambiance, un monde qui mériterait sns doute une exploration moins simpliste. Ce court récit me donne l'impression d'être un fragment d'une histoire plus complexe, il est donc difficile de juger de la qualité de ce seul morceau. Mais peut-être suis-je totalement dans l'erreur.

La morale de l'histoire me laisse un peu perplexe. On peut donc être un monstre de cruauté dès lors qu'on oeuvre dans le "bon camp" ?

Bonne continuation,
Jphil.

   Jagger   
30/9/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
J'ai aimé lire ce texte, il m'a tenu en haleine tout du long.

Certaines tournures de phrase me semblent un peu bancales, mais le vocabulaire est travaillé et ça se sent.

Moi j'attends la suite, car pour moi c'est sûr, quelque chose viens après, non?

Beaucoup de nom propre inventé qui donne une impression de dépaysement pas désagréable, mais attention de ne pas en abuser, sinon il devient compliqué pour le lecteur de se faire une "carte" mentale du monde qui semble fort intéressant.

Beaucoup d'imagination et de bonne volonté dans ce texte.

Merci Maherpa.

   alpy   
1/10/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour Maherpa,

La forme est travaillée, on le sent, et se lit aisément.

Concernant le fond, je suis moins convaincu :

L'histoire est plate et le récit trop linéaire. Il n'y a pas grand chose qui se passe et les péripéties du protagoniste sont peu développées.

Il y a un abus d'usage de noms complexes qui ne sont pas repris par la suite, ce qui complique la compréhension du texte.

Il me semble plus le début d'un roman d'aventures qu'une nouvelle complète et finie. C'est peut-être le cas ? Ce serait une bonne nouvelle :)

Bon continuation,

Alpy

   LeopoldPartisan   
21/12/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
L'on sent à la lecture qu'il y a derrière les lignes de front, tout un univers mûrement réfléchi. Peut être même trop car je m'y suis un rien perdu. C'est aussi un genre que je ne lis plus guère depuis bien longtemps. Mais le style et la passion font que l'on se prends au jeu. une réussite donc

   Leandrath   
16/2/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Concis, bien rythmé et visiblement réfléchi. Et surtout, pour une fois je comprends que ça figure dans la rubrique "Aventure épopée". J'ai effectivement senti souffler une brise épique sur ces quelques lignes. Je ne note pas "tres bien" pcq il y a quelques petits croche-pieds dans le style, faut bien trouver qqch a dire. Bref une bonne surprise, merci.

   Anonyme   
2/3/2011
J'ai adoré ! Le style d'écriture étant agréable ainsi que l'histoire. Bien sur le tout est très simple, mais cela reste une nouvelle, et une bonne nouvelle. Une histoire plus approfondie, un roman peut être, comme l'ont proposé certains commentateurs serait vraiment génial.

Le passage avec le crocodile albinos est pas mal, il reflète le côté violent du héros, qui sans réfléchir lève sa lance. La rencontre avec Kigéri lui montre ce qu'il est devenu, et le tout n'est pas exempt de spiritualité.

   Anonyme   
18/4/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai beaucoup aimé ce texte. Je suis même admirative devant votre manière de parvenir à utiliser des mots inconnus pour les noms de tribus, les armes et fonctions des personnages sans que cela ne gène la lecture. Il n'y a pas besoin de longues explications, le sens se devine clairement au fil des phrases.
La fin est ironique mais aussi intelligente bien qu'attendue.
Je retiens de cette nouvelle une impression de voyage lointain et aussi et surtout ces trois phrases :"Folie et mort. Ahô savait qu’elles deviendraient ses éternelles compagnes. Toutefois, le banni n’était pas pressé d’honorer leurs invitations." que j'ai beaucoup apprécié pour leur justesse dans ce contexte.


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