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Policier/Noir/Thriller
Palimpseste : Et tout le reste, c'est du yoyo…
 Publié le 16/10/12  -  12 commentaires  -  6606 caractères  -  191 lectures    Autres textes du même auteur

Comment ai-je pu imaginer me séparer de ma femme, alors qu'elle vient ainsi me sauver au péril de sa propre vie ?


Et tout le reste, c'est du yoyo…


Je n'ai que l'ambition d'une mort peu douloureuse mais bien lucide,

et tout le reste, c'est du yoyo…


Ces deux phrases signées Destouches Céline me reviennent en mémoire quand j'émerge de la souffrance. Mon agonie s'annonce peut-être lucide, mais assurément douloureuse et très incertaine quant à sa durée.


On trouvera que le moment est mal choisi pour se souvenir des paroles d'un écrivain aussi infréquentable que Louis-Ferdinand Céline… Certes… Et je confesse que j'aimerais avoir mieux à faire, comme me débattre, lutter pour conserver un peu du sang qui s'écoule de mes multiples blessures, ou chasser le froid que je sens m'envahir peu à peu.


Mais voilà ma situation : en équilibre au sein d'un fourré d'aubépines et d'ajoncs, suspendu au-dessus d'une falaise où parvient assez distinctement le bruit des vagues, une vingtaine de mètres plus bas. J'ai tenté deux ou trois mouvements tout à l'heure, mais rien ne m'assure vraiment à la paroi, sinon quelques racines et l'enchevêtrement des branches. Rassemblant mes souvenirs de mécanique, j'estime que la répartition de mon poids sur l'ensemble du buisson peut me retenir encore quelques dizaines de minutes, peut-être même une heure ou deux.


Si on ne vient pas me chercher rapidement, je ne survivrai pas longtemps : soit je me vide par les mille plaies dont je suis couvert, soit je glisse et m'écrase sur les rochers.


Ces perspectives me laissent toutefois un peu indifférent, tellement mon corps brisé par la chute souffre d'être griffé, piqué, pénétré de dards innombrables… Je pense avoir en plus une jambe brisée, une épaule complètement luxée et un os pointu émerge de mon avant-bras.


L'image du Christ vient me visiter, avec sa couronne d'épines… Est-ce la similarité du supplice ou la proximité de la mort qui l'amène ainsi ? Mon moral baisse d'un cran.


Cette vision est fugace et mes pensées reviennent à Céline.


Pas à celui de tout à l'heure, mais à ma femme dont c'est le prénom.


Nous étions en train de tenter de nous rabibocher durant ce week-end de la dernière chance. Voilà des mois que notre couple part en vrille. Nous sommes partis conscients de vivre la dernière occasion de nous raccommoder pour éviter une probable séparation.


Notre dernière dispute a été d'une balourdise sans nom, initiée par une vague histoire de remboursement d'impôts retardé à cause de papiers mal remplis. « Il faut toujours que tu t'y reprennes à deux fois ! » ai-je craché avec hargne en lisant le courrier de l'administration retournant le formulaire incriminé.


Ma stupide goutte a fait déborder son vase : elle est partie dans les aigus comme jamais et j'ai cru que toute la vaisselle y passerait.


Je me suis pourtant excusé assez rapidement de cette formule débile, totalement injuste et, autant le dire, carrément insultante. Ça n'a pas calmé la colère de ma femme, alors j'ai lâchement fait le dos rond en attendant qu'elle se lasse de crier. Dès qu'elle est passée aux larmes, j'ai été tranquille.


Le lendemain, un vendredi, j'ai voulu me faire pardonner en proposant à Céline de partir randonner en Bretagne. Elle a fini par accepter. Munis de vêtements légers pour un week-end qui s'annonce très beau, nous avons pris la voiture en direction de la côte sauvage.


Un étroit sentier côtier y longe la mer sur plusieurs centaines de kilomètres. Il permet de s'extraire du monde entre une nature rude et un chapelet de ports colorés. J'ai réservé un hôtel et, par tact, ai demandé des lits jumeaux : en cas de coup de grisou dans le ménage, nous ne serons pas obligés de dormir ensemble.


C'est con de repenser à tout ça alors que je suis au bord de la tombe !


Je m'accroche à l'idée qu'il est déjà miraculeux d'être encore en vie.


Murés chacun dans notre silence, nous cheminions depuis déjà trois bonnes heures quand je me suis penché pour admirer le ressac au pied de la falaise sur laquelle nous progressions. Mon pied m'a manqué, j'ai probablement dérapé sur des gravillons, ou bien eu une faiblesse dans le genou…


Toujours est-il que la falaise a défilé à une vitesse vertigineuse tandis que le granit acéré déchirait ma peau et rompait mes os.


Après peut-être trente mètres à râper l'à-pic, un buisson d'aubépine m'a retenu à la façon d'un bouquet d'hameçons.


Je suis éreinté de douleurs, mais dois pourtant tenir bon pour survivre.


J'essaye de prévenir Céline de ma posture critique en l'appelant, mais mes cris manquent de force. Les arbustes m'engloutissent tout contre la falaise et elle ne me voit sans doute pas. Toutefois, comme je ne suis pas fracassé en bas, elle doit me savoir suspendu entre les deux. Par chance, elle a un téléphone portable et peut alerter les secours.


Rester éveillé me demande de plus en plus d'efforts. Ma conscience trébuche sans cesse dans d'effrayantes syncopes dont j'émerge aussitôt avec la peur panique d'un geste incontrôlé et mortel.


Le craquement d'une branche près de ma tête me fait ouvrir les yeux. Le bruit change du discret sifflement de la brise qui me berce depuis ma chute.


Céline, tout près, descend le mur de granit précautionneusement à mains nues, comme dans les courses de montagnes de sa jeunesse.


La voir s'approcher me procure un sursaut d'énergie inouï et salvateur : je suis sauvé !


Son arrivée à mes côtés a raison de mes engourdissements. Avec elle près de moi, je me sens d'attaque pour attendre les secours aussi longtemps qu'il faudra.


Quelques minutes lui suffisent pour arriver à ma hauteur. Je lui souris faiblement, incapable de prononcer la moindre parole. Comment ai-je pu penser me séparer d'une femme qui vient me soutenir au péril de sa vie ?


Quelle douceur dans sa main qu'elle passe sur mon visage !


Elle s'approche de mon oreille et je crois bien entendre : « Tu avais raison une fois de plus : je dois toujours m'y reprendre à deux fois ! »


Un mouvement sec rompt mon équilibre précaire. Cette fois-ci, rien ne m'arrêtera…


Le sourire triomphant sur les lèvres de ma femme me fait tout comprendre.


Je n'ai que l'ambition d'une mort peu douloureuse mais bien lucide,

et tout le reste, c'est du yoyo…


J'aurais préféré une mort moins lucide : elle était déjà bien assez douloureuse comme ça.


Sacrés Céline !



____________________________________________________________________________

La citation est extraite d'une lettre de Céline à Mauriac, dont le texte commenté par P. Assouline est disponible à :

http://passouline.blog.lemonde.fr/2009/10/04/une-lettre-de-celine-a-mauriac/


 
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   Anonyme   
2/10/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Ah tiens, je ne m'attendais pas à la chute... ou alors je m'y attendais mais subliminalement, en me disant que, quand même, elle était pas aussi vache la bonne femme ! Ben si.
Je trouve quand même qu'il lui en faut peu pour se changer en meurtrière ! Ou alors, il faudrait un autre motif, que le mari narrateur ne connaîtrait pas mais qu'il dévoilerait involontairement au lecteur ; parce que, dans le texte, l'acte de l'épouse me paraît quand même un peu trop arbitraire, pas crédible à mon avis.

Sinon, pour moi l'ensemble est plutôt bien ficelé.

   Pascal31   
5/10/2012
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
J'ai eu toutes les peines du monde à finir ce court récit : la faute à un manque de crédibilité limite énervant.
On peut tout imaginer, dans une nouvelle, tout écrire, même des histoires de monstre ou de martiens. Le plus important, ce qu'il ne faut jamais oublier, c'est d'être crédible : il faut faire avaler ses couleuvres au lecteur, coûte que coûte.
Or, ici, dès les premières lignes, on se retrouve avec un bonhomme qui vient de chuter d'une falaise, dont les blessures sont multiples (avec des os qui lui sortent du corps !), et le gars, il ne trouve rien de mieux que de penser à une citation de Céline et de pérorer de manière froide et posée sur ses dernières semaines de disputes conjugales !
L'apothéose est probablement atteinte lorsqu'on apprend ce qui a engendré le courroux ultime de l'épouse : une insulte suprême, un affront insurmontable, cette cinglante répartie qui plongerait quiconque dans un gouffre de rage : "Il faut toujours que tu t'y reprennes à deux fois".
Bref, je force le trait pour bien souligner ce qui ne colle vraiment pas ici : rien ne sonne juste, et surtout pas cet acte de "bravoure" final de l'épouse bafouée qui, au péril de sa vie, va descendre d'une falaise pour achever un époux déjà à moitié mort...
Désolé mais pour moi, l'essai est raté.

   macaron   
9/10/2012
 a aimé ce texte 
Un peu
Très court, sans grand intérêt, loin de LF Céline. Cette petite intrigue se laisse lire et c'est tout. Le parallèle avec la "citation" est un peu léger pour apporter une véritable originalité. Un peu plus de corps, de profondeur!

   brabant   
16/10/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Palimpseste,


Fracassant ! Quelle idée aussi que d'épouser une femme qui s'appelle Céline !...

Merci pour la citation (que je m'apprêtais à fracasser elle-aussi soit dit entre toi et moi) et merci aussi de l'avoir rendue immédiatement à son auteur, ce qui m'a évité de me fracasser à mon tour (com genre : si une mort est lucide elle est forcément douloureuse... et patati et patatras !). Du coup : TB ! Rien que pour avoir cité la citation ! Et aussi un peu parce que c'est bien fait hein. Bien fait pour moi (qui ai quand même deviné qu'il y avait anguille sous roche). Bienfait pour le méchant mari !... et bienfait/bien fait pour Céline.

lol

Bon, souperais bien d'une fricassée moi. Merci ! M'en vais me poster au bas de la falaise... pour peu qu'il il y ait eu du thym et du laurier sur la déclivité et du persil ou du cresson au bas de l'à-pic, elle sera déjà parfumée...

   aldenor   
17/10/2012
 a aimé ce texte 
Bien
J’ai aimé cette idée du héros suspendu sur une falaise et laissant balader sa pensée. La qualité de l’écriture. La chute. N’empêche que j’ai ressenti un certain malaise.
On aimerait avoir moins de sympathie pour le héros. Qu’il ne réalise pas sa « balourdise » et sa stupidité. Qu’il trouve ses paroles et actions tout à fait légitimes. Qu’il ne se sente pas réconforté par la présence de sa femme auprès de lui sur la falaise.
On comprendrait mieux alors le geste de sa femme, ça dissiperait le malaise et gagnerait en drôlerie.

   Blacksad   
17/10/2012
 a aimé ce texte 
Un peu
Sur l'opposition entre la position plus que délicate (et probablement très douloureuse) de la victime et son discours intérieur très cérébral, on peut adopter deux positions : soit renoncer à la suite de la lecture pour cause d'incrédibilité, soit poursuivre en se disant que cette opposition est voulue par l'auteur (d'ailleur le narrateur en est conscient lui-même et l'expose en début de texte, ce qui est à mon avis une façon qu'à l'auteur de dire à son lecteur qu'ile st bien conscient du truc.
Donc j'ai choisi de continuer à lire.

Ca se laisse lire, c'est un fait. Et ça, c'est plutôt bien =). Mais le style est classique, rien de percutant. Tout ne peut pas être toujours transcendant et j'aime les styles simples, donc pas de souci.
Malheureusement, la fin m'est apparue téléphonée. La dispute, le gars qui espère s'en sortir grâce à sa femme et elle qui finalement l'achève... Intrigue assez mince qui heureusement n'est pas délayée plus que nécessaire (heureusement les paragraphes sont courts et légers)

Bref, pas mauvais mais pas super non plus... Le seul truc qui a retenu vraiment positivement mon attention c'est le "je dois m'y reprendre à deux fois". Trait d'humour noir qui introduit un peu de profondeur dans le texte en laissant supposer que la première glissade n'est pas totalement innocente.

Les références à Céline, le rapprochement hasardeux entre le prénom de l'une et le nom de l'autre et l'histoire du yoyo m'ont en revanche laissé totalement froid.

   alvinabec   
17/10/2012
 a aimé ce texte 
Un peu
Palimpseste bonsoir,
Une première critique: ça tient plus du synopsis que d'une nouvelle réellement écrite, trop court, trop vite, on ne sait même pas où en sont les rapports entre Céline et son Bardamu de Julot.
Alors, bien sûr, on peut ensuite tout imaginer sur la descente musclée du Mimile vers les bas-fonds océaniques...mais là ça devient de l'imaginaire de bonhomme qui se permet de combler, de façon outrecuidante, les vides du scénario. Dommage!
Que n'accompagnez-vous votre lecteur sur les roches coupantes aussi bien que dans les méandres neuronaux de votre héros? Parce que là, y'a matière, sans doute aucun!
A vous lire...

   Anonyme   
22/10/2012
Les problèmes de couple : un bon sujet, très contemporain, mais trop peu développé à mon goût. La brièveté du temps dédié au soliloque du narrateur en mauvaise posture est censée légitimer ce manque de développement. Ce procédé m’a semblé un peu facile. En outre, j'ai dû lire le texte deux fois pour comprendre que l'épouse se vengeait à mort d'une phrase aussi bégnine. Il eût fallu plus d’étapes entre la dispute et le meurtre avec préméditation (et sadisme). Cette chute aurait pu avantageusement être l'occasion d'une remise en question du couple.

   AntoineJ   
1/11/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
fun !
on sent la chute (sans jeu de mot). Simple, basique, bien écrit. Une idée de base, un développement, une mise en forme.
du bon travail, plaisant et agréable.
Manque tout de même de quelques grains de folies, de quelques touches de poésies, que quelques grammes d'humour, bref d'humanité pour que ce soit parfait.

   MissLiltitch   
21/11/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Un texte qui se lit, et c'est bien.

Je me suis amusée de voir les réaction d'incrédulité devant la "fragilité" du motif : 'Il faut toujours que tu t'y reprennes à deux fois' terrible commentaire masculin, soulignant la faiblesse de la libido et l'intimité mal vécue, terrible 'toujours' qui revient à répétition quand on se met à haïr quelqu'un, comme le marteau sur le pieu, sur le clou, là où cela fait mal. Une phrase qui résume bien une vie de couple minable et pleine de mauvais sentiments, une haine déjà dite et redite, destructive, harcelante, contre laquelle il n'existe souvent que le suicide... Ici, la phrase est reprise, la dernière à avoir été dite, pour résumer le motif du crime.

Le déroulement de ses pensée à elle est suggéré par les siennes à lui, on se doute que son insatisfaction à lui fait écho à celle de l'épouse meurtrière.
Donc rien à dire de ce côté, point d'incohérence, il faut ignorer le harcèlement pour le croire.

L'état de demi-conscience, la douleur poussée à son maximum aussi permet une prise de distance avec l'objet de la douleur. Rien d'incohérent là non plus dans la pensée qui divague autour d'un sujet autour duquel elle coagule.

Peut-être y a-t-il un certain manque; pas de développement, l'essentiel est dit là, plus même sûrement, mais peut-être de sens, ou d'émotion. Cela se lit bien, on a du plaisir à comprendre le jeu de mot sur la nécessaire reprise à deux fois.

Mais peut-être que ce jeu de mot aurait du rester un mot d'esprit, qu'il n'arrive pas à suffire à une nouvelle, aussi courte soit-elle. Ou bien l'évolution différente des sentiments depuis l'approche de la femme vers lui demandait plus de recherche, l'expression mentale n'envisageant aucune réciprocité, dans un fatal et égoiste aveuglement, alors qu'elle, on le comprend, a quitté le monde des émotions pour l'acte (je l'ai compris lorsqu'il a précisé nus pieds).
Je crois que j'aurais aimé que soient tissés sur cette toile un peu plus de fils de soie, de la culpabilité, peut-être, de la surprise, de la peur, cela se lit peut-être un tout petit peu trop bien.

J'ai aimé cette lecture, j'ai aimé les références, ce que dit Céline des rapports humains donne une idée de l'objectif de l'auteur, il éclaire par avance l'aspect certainement nauséeux d'une relation pourrissante, mal perçue par l'homme qui va mourir, qui n'a à aucun moment envisagé que sa femme pouvait être responsable de sa mort. Cette écart entre les pensées sans lucidité de l'homme et la réalité trop manifeste du comportement de sa femme gagnerait sans doute à être plus clairement évoquée, mise en relief.

Bon maintenant, monsieur l'auteur, au travail, moi, je ne sais pas écrire de nouvelles... j'espère seulement vous avoir donné des pistes de réflexion pour enrichir un beau texte qui m'a plu...En espérant avoir respecté ce talent que je vous connais.

lil

Comme les vagues se dirigeant effrontément vers les falaises acérées,
Ainsi nos minutes se hâtent-elles vers leur fin;
Chacune prenant la place de celle qui l'a précédée,
En un travail successif, toutes vont affronter leur destin.

Traduction (maladroite) de Shakespeare
sonnet 60

   bakus   
16/12/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai bien aimé, c'est court, efficace. Ca se lit bien et la chute m'a un peu pris de court parce que ca se lit bien. J'etais dans la tete du narrateur jusqu'au bout, bien pris dans le fil du récit. Un petit défaut : ca manque un peu de corps, l'histoire efficace telle quelle pourrait etre étoffée.

   carbona   
5/8/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Je trouve la description de l'agonie du narrateur un peu insistante, répétitive. En effet certains passages concernant l'état du personnage n'ajoutent rien au récit. J'ai eu envie de les survoler.

Je commence à être intéressée quand le narrateur explique la situation conflictuelle avec son épouse, alors je m'immerge dans l'histoire à ce moment-là mais je devine trop vite la chute.

De ce fait, je lis le reste du récit sans conviction, sans y croire mais j'apprécie cependant cette phrase émise par l'épouse avant de jeter son compagnon dans le vide : « Tu avais raison une fois de plus : je dois toujours m'y reprendre à deux fois ! » qui apparaît ici avec justesse et me fait sourire.

Une bonne idée qui mériterait d'être retravaillée en réduisant les passages sur l'état du narrateur et en ménageant plus de suspense pour une chute efficace !


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