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Fantastique/Merveilleux
plume : La fourmilière
 Publié le 24/12/07  -  2 commentaires  -  2705 caractères  -  15 lectures    Autres textes du même auteur

Conversation devant une fourmilière...


La fourmilière


- Qu’elles sont belles, tu ne trouves pas ?


- Pour moi ce ne sont que de vulgaires insectes…


- C’est bien plus que ça, voyons, c’est une micro-société ! Elles sont intelligentes !


- Oh ! N’exagérons rien, elles sont organisées, je suis d’accord, mais de là à dire qu’elles pensent…


- Oui… Bon tu as raison, mais tout de même elles ont quelque chose que les autres espèces n’ont pas, je trouve…


- Oui je vois ce que tu veux dire, leur évolution - bien qu’étant toujours à un certain état primitif – a été fulgurante par rapport à ces Arachnoïdiennes qu’on a pu observer dans le labo de Kano.


- Oui, donc tu es bien de mon avis ce sont, en quelque sorte, des êtres d’une qualité supérieure…


- Ha Ha Ha ! Tu perds la boule mon cher Zinzolin ! NOUS sommes des êtres de qualité supérieure, ces bestioles, elles, sont incapables de préserver leur écosystème ! Regarde-les s’affairer en tous sens sans même savoir le fondement de leur existence, je suis prêt à parier qu’elles ne savent même pas d’où elles proviennent…


- Nos ancêtres non plus n’ont pas su tout de suite à quoi nous étions destinés, mon cher Zœrsel ! Ne l’oublie pas et laisse-leur donc le temps d’apprendre à se civiliser et à penser !


- Zinzolin, mon cher ami je suis désolé mais ce travail ne te rapportera même pas la moyenne obligatoire pour prétendre à un poste au grand sénat…


- Et pourquoi cela ?


- Tes bestioles n’ont aucune chance de survivre assez longtemps pour aspirer à une évolution digne de ce nom ! Et en voici la preuve !


- Ah ! Pourquoi as-tu fait ça ? Tu viens d’écraser la moitié de la population de ma pauvre création…


- Mais regarde donc comme elles sont pitoyables, elles paniquent et grouillent dans tous les sens, elles pleurent en nous implorant comme des « dieux »… Comment les appelles-tu déjà ?


- Hu… Humains…


- Pouah, vermine que tout cela, cesse de pleurer et mets donc un terme à leurs vains espoirs. Brûle-les, écrase-les, extermine-les ! Elles ne doivent pas vivre ! Elles ne sont pas capables d'amour ni même de raison, elles détruisent toute la source de provisions que tu as mise à disposition... Elles me dégoûtent !


- Oui… Tu as sans doute raison, mais, je ne sais pourquoi, je me suis attaché à ces petites choses…


- Comment peux-tu t'attacher à elles, elles sont immondes, tu ne les as même pas dotées d'un physique que l'on pourrait qualifier d'avantageux... Elles sont roses, fragiles, dépendantes et insouciantes...


- Tu... Tu as raison, elles sont ignobles, moi, leur père, j'ai été aveuglé par l'amour que j'ai osé, bien malgré moi, leur porter... Elles me manqueront…


... SHPLAFF...


- Passe-moi la poubelle, veux-tu... Merci.



 
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   jensairien   
8/1/2008
Bon tant pis pour tes fourmis « roses » c’est vrai qu’elles sont très moches et tant mieux pour les « chocolats » qui apparemment sont passées entre les mailles du filet… (pour une fois)

   Maëlle   
13/4/2008
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Moui... Je me doutais bien qu'il ne devait y avoir un deuxième niveau de lecture, donc j'attendais le tournant. Peut-être une peu trop pour ne pas avoir été déçue, a vrai dire.

Et le n'ai pas trouvé non plus l'écriture impeccable nécessaire pour les textes très court. Donc, au final, je trouve l'ensemble assez banal. Sauf les prénom des conspirateurs.


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