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Sentimental/Romanesque
RogerX : Journal d'une sainte putain unijambiste
 Publié le 01/10/12  -  15 commentaires  -  8936 caractères  -  207 lectures    Autres textes du même auteur

Après l'échec commercial du remake de La fureur du dragon, Nora Miao, actrice de kung-fu devant l'éternel, décide de se couper une jambe ferroviairement… Une nouvelle carrière lui tend les bras : fille de joie.


Journal d'une sainte putain unijambiste


Nora Miao se faisait appeler Yang-Yang dans l’intimité de la piaule que Raymond lui sous-louait. Raymond était un enculé de la Légion étrangère. Con comme ses pieds et il chaussait du 49, c’est dire le niveau. Il aurait certainement vendu sa traînée de génitrice si elle ne s’était pas déjà elle-même mise en sous-location à son enculé de paternel. C’est lui qui avait eu la brillante idée de faire de son rejeton une ordure de bidasse aux ordres de n’importe quoi et prêt à décaniller n’importe qui pour la Patrie. Fermons la parenthèse sur la vermine et les cafards… sans oublier toutefois de dire que ce fils de chienne de Raymond aurait très bien pu sous-louer sa fissure anale à son dégénéré de frangin, si ce dernier n’avait pas fini dans la cloche lui-même prêt à se faire ramoner la boîte à Benco pour se payer son crédit à la consommation version crack et Subutex (mex). Qu’ils aillent crever dans « les eaux glacées du calcul égoïste ». Parenthèse fermée.

Au 13ème étage sans ascenseur ni système de téléportation sans fil, les libidineux, les pervers psychopathes et les cinéphiles du 7ème district de Macao n’avaient pas d’autre choix que de se cogner les 466 marches qui les mèneraient tout droit au 7ème ciel pour peu qu’on puisse comptabiliser les ciels. Et au cas où il y en aurait au moins un de ciel dans cet enfer sale et gluant qui puait la pisse de clébards et la fiente de pigeons. Mutilés. Tous des mutilés : à commencer par l’ancienne actrice de kung-fu reconvertie dans le tapin grand luxe au 13ème d’un squat borgne et sans issue du quartier malais de Macao ; les clients plus tordus qu’un régiment de flicards en train de partouser avec des matons ; et les clebs galeux et les piafs vérolés sans bec ni faux ongles. Ici-bas, c’était l’holocauste accessible pour tous. Pas besoin de chouraver les économies dans la tirelire de tes chiards pour t’offrir le tour de magie de la disparition du serpent dans la fente de celle de Nora. Tu payais pas l’entrée. Le chiatique c’était surtout les escaliers à se farcir et à compter à voix haute. Elle voulait qu’on les compte et personne ne savait pourquoi. À croire qu’elle flippait puissant que le monde ne s’écroulât sous nos pas. Sous le poids de la culpabilité de ces raclures de bidet qui venaient des quatre coins de cette planète sans nom pour se payer un bout d’histoire du cinéma hongkongais. La technique consistait à additionner tous les cliquetis que prononçait sa jambe de bois à chaque foutue marche gravie. CLING… 66 CLING… 69. Un peu le même bruit que faisaient les éperons de John Wayne quand il était d’attaque pour dégommer du Peau-Rouge en promotion. Purification de la Patrie, tout doit disparaître. Quand on entendait seulement le bruit sec et métallique des éperons du shérif, c’est que le metteur en scène avait jugé bon de faire un silence pour faire monter le climax dans sa tragédie façon cow-boy sans les toges à la grecque : on aurait droit à un morceau de bravoure US, et pour le savourer pleinement fallait faire gaffe aux petits détails. Les éperons. Ici, le décompte de la montée des marches cadencé par la jambe de bois de Nora. Les CLING CLING qu’on pouvait entendre à Macao de la 1ère à la 466ème marche n’auguraient pas d’une quelconque scène de western nazifiant où le père Wayne irait sauver la veuve et l’orphelin en butant tranquilou pilou des indigènes. Ici-bas, c’était en fait l’orpheline qu’on allait se taper sans dire bonjour à la veuve ni même au revoir aux Apaches. Oui, Nora Miao était orpheline depuis son plus jeune âge. Veuve aussi elle l’était depuis son plus jeune âge. Bruce Lee ayant été son seul et unique amour chimique de sa vie de labeur. Mais sans avoir jamais fait le trottoir pour l’État devant le maire, ou pour la curetaille devant le tenancier de la pagode du quartier. Jamais mariée donc mais l’amour est morte.

Le petit Dragon était rindo depuis des lustres et les films de castagne ne faisaient plus guère recette, même dans les ciné-clubs underground. Le zéph avait soufflé en direction des grosses prods jap où ça dégainait du katana en veux-tu en voilà en plein Tokyo ou en bas du mont Fu-Manchu. Dorénavant, « Everybody was kung-fu fighting » c’était has been comme le disaient si bien les péquenauds. Nora avait complètement raté son retour dans le remake nazebrock de Fist of Fury avec Jackie Chan. Sa conscience professionnelle, son sens de l’honneur et sa passion morbide pour les passages à niveau lui avaient fait perdre sa jambe gauche. Coupée net par le train de banlieue de 10 h 33. Elle pensait que retourner sur les plateaux de la Shaw Brothers avec une canne en moins aurait fait d’elle la rock star des freaks de Hong Kong. Elle était à côté de la plaque bien comme il faut et se carrait le majeur jusqu’au moignon. Personne ne sait comment elle en est venue à vendre ses charmes, moignon inclus. Sans doute Raymond en savait quelque chose. Certain que ce fils de rien n’a pas été du genre à lui faire remonter la pente et les 466 marches non plus.

Une fois arrivée dans la chambre sans clim, sans fenêtre et sans lit à baldaquin, elle me fit signe poliment de m’allonger puis elle enleva sa jambe de pirate délicatement et avec pudeur, en poussant un grognement de Morlock que l’indulgence nous inciterait à qualifier de soupir. Je crois que sa prothèse lui en faisait voir. De l’enlever, de la remettre et rien que de la regarder. Le bourrin qui avait réalisé ce chef-d’œuvre grotesque avait sculpté la guibole non pas dans du plastique ou du bois d’apparence normale lisse et solide, non, ce salopard avait répondu présent à l’appel d’offre et façonné une jambe de bois en bois de cageot et palette. Entre la vision de la cagette à légumes et le numéro que je m’apprêtais à lui faire jouer tout ça pour pas un flèche, la magnificence du Capital en prenait un coup. Nora Miao se faisait sucer le sang et la couenne par les calculs égoïstes. Elle subissait sans mot dire la malédiction du caractère fétiche de son corps tronqué. Et de sa marchandisation. Reste qu’elle pouvait encore lever le poing en attendant la révolution. Ou en attendant de se le faire arracher. On l’avait forcée à naître, comme nous tous. Et chacun d’entre nous essayait de tirer son épingle du jeu quitte à la foutre dans l’œil de Nora Miao.

Après un strip-tease digne d’un bêtisier du sport où elle avait bien failli se casser la gueule sur le carrelage, Yang-Yang s’évertuait à me donner du plaisir et ça fonctionnait plutôt pas mal malgré son équilibre précaire à trois pattes. Elle criait mollement comme pour me faire croire au point G. J’oublierai jamais les larmes perlant sur ses joues creusées par les fins de mois qui n’en finissaient plus de finir. Moi aussi, j’avais eu ma revanche sur Nora Miao. Faire la chose avec cette n’a-qu’une-jambe ne m’avait pas coûté un bras ni un dollar. Bon marché, le principe voulait que la clientèle écrive ses impressions sur la qualité de la prestation. Une sorte de livre d’or plutôt lugubre où s’étalaient en toutes lettres dans toutes les langues l’innocence perdue de Nora croisée avec le catalogue long comme une autoroute de tous les vices ayant mariné dans le poison des dogmes judéo-chrétiens. Cet avorton de saint Paul avait fait don à l’humanité de son aversion toute particulière pour les femmes et de son mépris généralisé pour la baise et l’amour de la baise dans toute sa splendeur. Les prostituées comme Nora en payaient le prix fort. La morale des esclaves la condamnait à sucer des bites même dans l’au-delà pendant ce temps que les communiants, les baptisés, les circoncis et les hommes mariés lui faisaient faire les pires dégueulasseries dès que leur dieu avait le dos tourné. C’était pas le journal d’une femme de chambre et ça n’avait rien à voir ni de près ni de loin avec le charme discret de la bourgeoisie ; après presque vingt pigetons à faire des passes à la chaîne, son journal intime collectivisé était pas loin de ressembler au Petit Larousse illustré. Les racontars des clients remplaçaient les exploits des généraux et autres criminels de guerre qui s’étaient « distingués » dans l’Histoire. Les dictionnaires immortalisaient la lie de l’humanité, ce journal répertoriait comme une main courante les putasseries qu’on imposait à cet obscur objet du désir qu’était Nora Miao. Quand elle eut fini ce qu’elle avait à faire, elle se rhabilla sans attendre que je la demande en mariage puis me donna quelques directives quant à l’atelier d’écriture qui m’attendait.

« Nora, ne t’arrête pas en si bon chemin. Ton journal pas très intime te servira peut-être à monnayer un air moins irrespirable une fois arrivée de l’autre côté du Styx. Si cet espoir est le tien, sache que ta damnation nous libère toutes. Ta peine me réjouit et me fait oublier quelques instants, ô paix divine, que quelqu’un quelque part se réjouit de la mienne. »


Éliane le 15/08/2007


 
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   caillouq   
12/9/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
J'aime beaucoup ce style très déjanté et très maîtrisé à la fois. Le côté "où est-ce que ça va aller ?", l'impression d'assister en direct à un trip sous acide. Du coup, bercé par la poésie de cette langue, je dois avouer n'avoir pas tout saisi à la progression dramatique. Le dernier paragraphe est plus sobre, moins jubilatoire et m'a mis mal à l'aise. J'aierais être sûr des intentions de l'auteur.
Et je n'ai absolument rien compris à la fin. Que symbolise ce "journal intime collectivisé" ? Quel est le sens de tout ça ? (bon, on n'est pas non plus obligé de mettre du sens, non plus.)

Je suis resté coit devant les deux dernières phrases, limite absconses, même si en se concentrant très fort il est possible de leur imaginer un sens.
Bref, j'aime beaucoup, ya de la voix, mais ça serait sympa de ménager un minimum le lecteur.

   Palimpseste   
1/10/2012
 a aimé ce texte 
Un peu
le choix de la catégorie "Sentimental/Romanesque" me laisse pantois: ça pourrait plutôt être du laboniris.

J'ai pas aimé, mais ça ne veut pas dire que c'est mauvais. Simplement que je n'accroche pas au style. Si le texte avait été deux fois plus long, je ne serais même pas allé jusqu'au bout.

Par contre, il y a d'indéniables qualités dans ce texte. C'est plutôt bien écrit, pour peu qu'on aime le style vulgaire. L'histoire également est bien et l'idée de base plutôt originale.

En moins trash, j'aurais bien aimé, mais je n'aime pas lire des salmigondis aux relents de poubelle... C'est mon opinion, mais c'est typiquement le genre de texte qui peut trouver un public: certains aiment beaucoup !

[Edit du 1er octobre après mon commentaire fait en EL plusieurs jours plus tôt: Misumena qui trouve que ce texte est "du Won Kar Waï revu par Celine", ça veut bien dire que ce texte peut trouver un vrai public et que ma note mitigée n'est qu'une vue très personnelle, à relativiser]

   Anonyme   
1/10/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J’aime les auteurs qui se lâchent. Et si en plus, dans ce désordre apparent, je distingue un beau style, et ben je suis comblé.

Je ne résiste pas à des vannes comme :
- « Con comme ses pieds et il chaussait du 49, c’est dire le niveau ». ou
- « Et chacun d’entre nous essayait de tirer son épingle du jeu quitte à la foutre dans l’œil de Nora Miao. »
Je passe sur les centaines d’autres…

Mais je n’oublie pas la force du style :

- « Elle subissait sans mot dire la malédiction du caractère fétiche de son corps tronqué. Et de sa marchandisation. Reste qu’elle pouvait encore lever le poing en attendant la révolution. Ou en attendant de se le faire arracher. On l’avait forcée à naître, comme nous tous. »

Pas de fioriture, pas d’enfumage. Un style écru, plein d’impuretés naturelles.
Ça fait vraiment du bien.
Par contre, dans un roman, il faudrait laisser le lecteur respirer un peu.

A n’en pas douter, un auteur de très bon niveau.

Cordialement
Ludi

   Pimpette   
1/10/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'en pleure!

je ne peux pas montrer ça à mes parents, bien entendu!

Et c'est bien écrit bien qu'un peu lourd en langage hors norme...comme dit LF Céline:'on ne peut pas écrire une page entièrement en argot'

le livre d'or de la Dame est une merveilleuse trouvaille!

Quel plaisir de rire en lisant!

   Anonyme   
1/10/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime beaucoup. Oui, c'est vulgaire, c'est cru, le lexique est spécialisé, mais... qu'est-ce que c'est bien écrit ! (dommage pour "sache que ta damnation nous libère à toutes" - libérer à, connais pas). Il y a la longueur qu'il faut, ni plus, ni moins, et la fin me plaît : j'ai l'impression qu'elle s'ouvre vers une autre nouvelle, vers un narrateur que j'aimerais retrouver plus tard, dans une autre nouvelle.

Ce texte pourrait être "In the Mood for Love" version "Mort à crédit". Wong kar Wai revu par Céline, pour moi, c'est un compliment.

Misumena

   David   
1/10/2012
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Bonjour RogerX,

La langue est drôle mais c'est un peu court, c'est presque de la taille d'un sketch. C'est intense quand même et chaque mot porte, mais je ne sais pas si ça m'inciterait à lire plus loin si c'était présenté dans un recueil par exemple.

C'est aussi un peu confus, peut-être par mon manque de connaissance de l'argot, j'ai l'impression que le client ne paie pas la prostitué, et je ne comprend pas pourquoi.

"Le petit Dragon était rindo"

Pas compris, ça ressemble a du verlan de rien ?

"sache que ta damnation nous libère à toutes"

à toutes quoi ?

En tout cas une atmosphère certaine se dégage du texte, elle donne un air de reporter free lance au narrateur, avec une lucidité un peu cynique de façade car l'écriture reste bien teintée d'idéalisme, même visiblement déçu, j'ai trouvé.

   Anonyme   
1/10/2012
Bonjour RogerX. Un texte court, une écriture crue mais j'en ai vu d'autres, une histoire plausible qui ne me déplait pas… De plus, dans le passage qui suit, « Raymond était un enculé de la Légion étrangère. Con comme ses pieds et il chaussait du 49, c’est dire le niveau. Il aurait certainement vendu sa traînée de génitrice si elle ne s’était pas déjà elle-même mise en sous-location à son enculé de paternel. C’est lui qui avait eu la brillante idée de faire de son rejeton une ordure de bidasse aux ordres de n’importe quoi et prêt à décaniller n’importe qui pour la Patrie. Fermons la parenthèse sur la vermine et les cafards… », vous mettez en exergue la Légion Etrangère en particulier et le bidasse en général, ces hommes de l’ombre dont, en général, on ne parle qu’à leur retour d’Afghanistan en body-bag … Merci pour eux ! Toutefois, quand bien même le présent ex légionnaire ne m’est pas du tout sympathique, je n’aurais pas pour ma part fait l’amalgame avec l’institution militaire dans son ensemble… Ca me semble un poil réducteur !
Oui, je sais, la sacro-sainte liberté d’expression ! Gardons-nous quand même d’en faire mésusage !

   macaron   
1/10/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Plutôt bien aimé cette"hagiographie". Votre entame, déconcertante, peut tromper le lecteur sur la valeur de ce texte qui s'avère par la suite très intéressant. La langue concentrée, pressée pour en sortir le fiel de notre condition humaine est jubilatoire dans la dénonciation, grave dans la vision pessimiste de nos égoismes. Votre "Marie-madeleine" avec son évangile et l'obligation de compter les marches jusqu'au ciel: une idée amusante. La dernière phrase ne laisse aucun espoir; un petit moment de déprime?

   Charivari   
1/10/2012
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Salut RogerX. J'ai eu l'impression de lire du Audiard en version X. "con comme ses pieds et il chaussiat du 49", les 466 marches qui mènent au 7ème ciel, veuve depuis son plus jeune âge, les fins de mois qui n’en finissent plus de finir... Tout ça c'est très très fort, à pisser de rire.

Ceci étant dit, on remarquera que je cite surtout le début, je trouve que ça s'essouffle au bout d'un moment, c'est très bavard, voire baveux, et ça peut lasser sur la longueur. D'autant que l'histoire, il n'y en a comme qui dirait pas. Et la fin tombe comme un cheveu sur la soupe...

Je ne sais pas, moi, elle aurait pu se trouver un client fabriquant de prothèse ou tomber amoureuse d'un catcheur manchot, un truc du genre, ça m'aurait suffi.

pS : j'ai aussi apprécié le clin d'oeil cinématographique à Buñuel et consort.

   Anonyme   
1/10/2012
 a aimé ce texte 
Pas ↓
Et ?

C'est sur il y a une assez jolie maîtrise de l'argot, mais franchement ça ne sert pas à faire une bonne histoire.

Parce que là il n'y a pas d'histoire, au mieux une succession de faits en rapport les uns avec les autres, mais qui ne m'ont pas maintenu en alerte, ni même en haleine.
Bref, c'est ennuyeux un peu comme une fin de dimanche aprem', ou comme un mercredi en retenue.

   brabant   
1/10/2012
 a aimé ce texte 
Vraiment pas ↓
Bonjour RogerX,


Bon, sais pas si on a le droit de s'indigner...
Si ! Si !
Alors je fais mon petit Stéphane Hessel : Qu'est-ce que c'est que ce putain de texte de merde ? ! Comment ça, il était poli, lui, dans l'indignation, Stéphane Hessel ? ! Eh bien, lisez le texte, vous verrez que mon indignation, c'est de l'eau de rose.
Putassier !
(le texte hein ! N'allez pas vous méprendre)

Re-Bon, c'est pas d'tout ça, j'ai pas tout compris, moi. Qui c'est cette "Eliane... 2007" qui signe ? On m'a raconté une histoire de gouine (hé ! j'ai rien contre les gouines hein ! Chacun fait son lit comme il veut se coucher) ? Re-Alors, y a quelque chose qui ne va pas, une gouine ça sait bien que le point G ça n'existe pas ! Y a qu'les mecs pour croire à ça ! C'est une histoire de fric pour vendre des manuels. Une arnaque, rien de plus.

Re-Re-Bon, j'ai pas envie de relire tout ce merdier. Je vais aller voir ce que les autres en ont dit. Z'avaient peut-être des pelles pour dégager le passage, hé ! je parle de l'escalier ! pas du ''ramonage de cheminée'' ! Qu'est-ce que vous avez cru ? Ho ! Confondez pas ! Je prends ça chez Anna O, moi, et chez Breuer et Freud et Irving D Yalom, pas chez Jackie Chan, hein !
J'ai lu tous les coms (sauf celui de MonsieurG... euh ! Pardon... F, qui a tapé le sien pendant que je tapais le mien), je suis resté coït comme beaucoup. Vite ! Par pitié ! Un seau d'eau froide pour me sortir de là !

lol

   marogne   
1/10/2012
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Je trébuche souvent sur le vocabulaire, maitre Widjet pourrait en témoigner, mais ici j'ai fini à l'hôpital, et j'ai peur d'avoir perdu les deux jambes.

Effectivement, il faut les connaitre tous ces mots, et les placer dans la bouche du créateur est un acte de courage par rapport à la solution simple qui aurait été de les faire dire par un des personnages de l'histoire. Mais au delà des mots?

Un certain courage aussi de commencer par une attaque aussi féroce sur ceux que l'on envoie se faire tuer pour nous assurer quelque confort et nous permettre d'avoir bonne conscience, soit en prenant pour nous ce qu'ils font, soit en montrant tout le dégout qu'ils nous inspirent. Oui, beaucoup de courage, car ce n'est pas quelque chose de facile et de donné à tout le monde de faire preuve d'autant d'originalité.

   Pepito   
4/10/2012
Bonjour RogerX,

Forme: quel régal ! Un délice ! Par contre la présentation est un vrai étouffe-crétin, surtout su ordi.
Bon, pour la boite à Benco je pardonne le plagiat... voir turbine à chocolat ?

"Ta peine me réjouit" il y est, ou c'est moi qui l'invente ?

Fond: bon, ben là... on peut pas tout avoir.

Vraiment réconfortant, comme texte. Pour du secouage de cocotier Onirien c'est une vraie tornade, à en perdre ses noix.

A vous relire.

Pepito (un fan)

   Fortesque   
7/10/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour la claque ! Bon, j'avais pas tout compris la première fois mais à la seconde lecture j'étais content d'avoir tendu l'autre joue. Faut le mériter ce texte ! Et après avoir fait le plein de grâce, je relativise le full kick littéraire qui vient de me tordre le bide, çà fait mal « mais çà fait du bien ! ».
Du coup, je sais maintenant que j'adore prendre des torgnoles quand elles sont de cette trempe-là.

Mais de quoi on parle au juste ? L'histoire ? Mince ! C'est un prétexte pour nous déclarer une bonne guerre, et çà marche. Et les missiles qu'on t'envoie dans la tronche, alors là ! Si on ne peut plus écrire toute une page en argot, faut brûler tous les livres en langues étrangères !

Nora Miao, je t'aime ! Miaouw ! Ma petite chatte unijambiste. Au fait, c'est vraiment gratuit la passe ?

   Fanch   
9/10/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

J'y ai trouvé, pour ma part, une ambiance qui me rappelle Manchette mais en un peu trop "dense" en terme de descriptions, d'image, etc. pour mon goût, comme si l'auteur voulait un peu "en faire toujours plus"
néammoins, bien tourné et bien écrit...


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