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Sentimental/Romanesque
Vilmon : Chasse hivernale
 Publié le 12/01/24  -  4 commentaires  -  12645 caractères  -  56 lectures    Autres textes du même auteur

L'hiver se prolonge, c'est la famine, Ujaraki chasse pour la survie de sa tribu inuite.


Chasse hivernale


L’hiver est long, le printemps tarde et la tribu d’Ujaraki souffre de famine. Les réserves de caribou sont épuisées, ils n’ont plus rien à manger et il n’y a pas eu de redoux bien que le parcours du soleil dans le ciel annonce des périodes de clarté plus longue à venir. Afin de survivre à la rude saison, Ujaraki s’est porté volontaire pour chasser le phoque, prêt à affronter le froid mordant pour aider son clan. Un type de chasse qui se prête mieux au début du printemps lorsque la glace des banquises fond. Il se crée des fissures créant des ouvertures permettant aux phoques de respirer. Sans fonte des glaces, il faut la casser ce qui est un travail ardu lorsqu’elle est épaisse.

Ujaraki n’est pas le meilleur pourvoyeur de sa tribu, mais après que Turuktu s’était proposé, il n’avait guère le choix. Il veut impressionner le chaman pour gagner sa faveur en vue de demander sa fille pour femme. Turuktu est le meilleur chasseur de toutes les familles et son regard se tourne souvent vers Inukta, la fille du chaman. Le père d’Ujaraki, tué lors d’une traque à l’ours blanc il y a deux ans, avait une excellente relation avec le chaman, ils s’étaient promis une union entre leurs enfants. Cependant, les prouesses et les succès de Turuktu mettent à mal cette entente.

Malgré tout, Ujaraki persiste à croire qu’il la mérite. Ilinuktu, sa sœur, lui a conseillé à plusieurs occasions de laisser tomber, lui confiant qu’elle avait vu Inukta et Turuktu se sourire l’un et l’autre. Il s’obstine comme toujours, fidèle à son nom qui signifie « être pierre » en inuktitut. Sa tribu lui a attribué ce nom lors de son rite de passage pour devenir un homme. Il est parfois si buté que rien ne peut obliquer sa pensée, comme le roc. Croyant sa cause juste et noble, il poursuit son incursion sur la banquise dans le froid glacial et le souffle du vent. Son traîneau avance en grinçant sur la neige dure, tiré par sa meute de chiens. Il s’approche d’une série de monticules qui pourraient indiquer la présence de fissures dans la glace et alors, de possibles endroits où les phoques reviennent à la surface pour respirer.

Ujaraki crie, ses chiens obéissent, son traîneau s’immobilise non loin du premier monticule. Il plante le frein, calme la meute en les flattant et observe le ciel avec soucis. La course du soleil est près de son zénith, bas au-dessus de l’horizon, son retour au camp risque de se faire à la noirceur. Il soupire et fouille parmi les fourrures sur le traîneau et y retire un harpon et une hache. Il fait quelques pas sur la neige, perçant son épaisse couverture avec la longue pointe. Il recherche un endroit où la neige compressée se relâche, lui indiquant un possible puits de respiration. Il marche sur une bonne distance en piquant à tous les deux pas autour de lui. Sans succès, il n'y parvient pas et préfère considérer une autre méthode plutôt que de chercher un autre emplacement, il se fait tard.

Il s’approche de son traîneau, laisse ses outils et détache l’un de ses chiens, Utu. D’une plus petite corpulence que ses confrères, il le favorise, car il possède un flair supérieur aux autres. Fixant une longe de cuir à son cou, il se relève, lui tape doucement l’épaule et lui ordonne de chercher pendant qu’il reprend son harpon et sa hache. Utu jappe de joie et s’élance en trottant sur la banquise, fouillant la surface de temps à autre avec son museau. Ujaraki le suit sur une grande distance en longeant les monticules blancs. Puis, Utu s’arrête et remue profondément la neige avec ses pattes antérieures. Ujaraki l’écarte en le flattant et en le félicitant à basse voix. Le chien, connaissant la suite, s’éloigne de quelques pas et s’étend sur la neige en poussant un bâillement, son travail est terminé.

Ujaraki plante son harpon près de lui, s’agenouille et dégage la neige à grands coups de hache. Après une coudée de profondeur, l’eau l’éclabousse sous l’impact de ses coups, il y a bien un puits de respiration. Avec entrain, il poursuit à l’élargir jusqu’à ce qu’il soit satisfait et il en retire les glaçons. Il dépose sa hache non loin de lui, reprend son harpon et déroule la corde fixée près de sa pointe. Il se dresse, se positionne un pas vers l'arrière pour éviter que l'animal ne le voie, campe bien ses pieds, saisit la corde d’une main, détend sa poigne sur le harpon et l'élève, son bras prêt à le lancer vers le trou. Il conserve sa posture et attend qu’un phoque se présente dans l’ouverture pour reprendre son souffle. Il murmure un chant pour Sedna, la déesse de la mer, pour qu’elle lui vienne en aide afin qu’un phoque s’offre à lui pour sauver sa tribu de la famine.

Il patiente pendant un long moment, il voit son ombre s’étirer sur la banquise, il n’ose pas quitter ses yeux du trou. Soudain, des vaguelettes se forment à la surface couverte de grésil, des bulles d’air l’agitent, un museau apparaît, ouvrant ses narines. D’un geste rapide, Ujaraki s’élance, la pointe du harpon se loge profondément dans le cou de l’animal et s’y fige. Il laisse aller un peu sa poigne pendant un court moment pour fatiguer sa proie. Puis de toutes ses forces, il tire sur la corde en s’élançant vers l’arrière. Il échoue le phoque sur la banquise, enroule la longe à son bras, saisit sa hache et assomme mortellement l'animal. Essoufflé par l’effort abrupt et instantané à fournir, il prend une pause pendant qu’Utu jappe en gambadant autour de la prise. Très fier de sa prouesse, Ujaraki se relève, s’approche et lui passe la longe au travers des naseaux. Il enroule le reste à son épaule et remorque le phoque vers le traîneau en remerciant d’un chant la déesse Sedna.

Parmi les jappements excités des chiens, il installe l'animal sur le plateau du traîneau, le fixe solidement avec des cordages de cuir et range ses outils. Il attelle Utu à la meute, se redresse et observe le ciel. Le soleil se couche à l’horizon, sans nuages, la nuit sera froide. Une bourrasque lui confirme le changement de météo, le vent s’intensifie, emportant avec lui la neige poudreuse. Ujaraki comprend qu’il doit partir dans l’immédiat pour éviter le pire, le retour sera pénible dans l’éventualité que le vent soit de face. Il dégage le frein, crie le départ et donne quelques poussées pour aider les chiens à tirer la lourde charge. La meute prend son allure, il pose ses pieds sur les skis du traîneau, le propulse d'un coup de pied à l'occasion et leur lance des cris d’encouragement. Parfois, il quitte les skis, court un moment près de l'attelage pour corriger leur direction. Le soleil disparaît à l’horizon, les bourrasques soulèvent de longues nuées de flocons qui lui cachent la vue. Entre celles-ci, il aperçoit les étoiles, il s’oriente et se conforte, il est sur la bonne route.

La nuit s’installe et il sait qu’il lui reste encore beaucoup de distance à parcourir, mais le succès de sa chasse le revigore. Pendant un moment qu’il court aux côtés des chiens pour se réchauffer, le ciel s’embrase d’aurores boréales, un rideau de raies lumineuses qui valse dans la nuit étoilée, l’agrémentant de vert et de jaune étincelant. Ujaraki s’arrête quelques secondes et l’observe bouche bée, il y perçoit un très bon présage. Il rejoint son traîneau, reprend place sur les skis et remercie les dieux en leur murmurant un chant. Ses pensées se tournent vers Inukta, il imagine son sourire lorsqu’il se présentera au camp avec sa prise. Il se voit aux côtés du chaman qui le félicite devant toute la tribu et qui lui accorde la main de sa fille.


***


Le campement est en effervescence à son arrivée. Fatigué et frigorifié, Ujaraki éprouve un regain d'énergie en les entendant. Il procède à pied aux côtés de son traîneau pendant que sa tribu l’accueille chaleureusement et que les chiens jappent. Très fier, il exhibe sa prise et reçoit des félicitations. Mais il y perçoit une certaine retenue ou un regard fuyant de leur part. Il sent qu’ils sont sincères de le retrouver sain et sauf avec, de plus, une belle prise pour subvenir à la tribu. Pourtant, leurs paroles cachent quelque chose afin de l’épargner ou pour lui témoigner de la sympathie. Il remarque un rassemblement près de l’abri du chaman et s’y approche. À quelques pas du regroupement, il est frappé par une scène qui le fige sur place. Le chaman, sa fille à ses côtés, entame un chant vigoureux de bénédiction, dirigeant ses gestes vers Turuktu, dressé avec fierté devant tous. Il aperçoit le regard d'adoration qu’Inukta adresse vers son rival, sa cause est perdue. Un homme près de lui, heureux de le revoir, lui annonce que Turuktu est revenu au campement avec deux phoques bien gras, sauvant la tribu de sa misère. Ce dernier, ne comprenant pas le désarroi sur le visage d’Ujaraki, lui promet qu’il aura sa juste part, comme tous les autres.

Amer et déçu, Ujaraki rejoint son traîneau en se frayant un chemin au travers des gens heureux. Il sent qu’il avance à contre-courant, comme le saumon qui s’élance dans les cascades pour retourner à la source de la rivière. En quoi tout ceci lui serait bénéfique ? se demande-t-il. Qu’en est-il du bon présage que le ciel lui avait envoyé ? Il défait les liens qui retiennent le phoque à son traîneau, saisit la longe et se dirige vers son abri. Sur sa route, des gens étonnés le félicitent pour sa prise puis restent silencieux en entrevoyant son front plissé de rage. Il se présente à l’entrée de sa demeure, y perçoit trois silhouettes qui s’écartent pour le laisser passer. La tête tournée vers le sol, il distingue sa mère et sa sœur, il n’arrive pas à reconnaître la troisième, obnubilé par sa défaite. Il les entend le suivre en chuchotant avec entrain, il croit y déceler la fierté, le soulagement et la joie. D’une humeur maussade, replié sur lui-même, il ne comprend pas leur discours, lâche la longe en laissant le phoque au milieu de la place. Il retire son parka en maugréant et s’assoit sur son lit en évitant leurs regards.

Pendant que sa mère dépèce avec adresse sa prise, sa sœur s’approche de lui avec l’autre personne. Ilinuktu excelle toujours à le tirer de ses périodes colériques en le faisant rire. Mais cette fois-ci, Ujaraki se jure qu’elle n’y arrivera pas, la honte est trop grande, sa défaite trop lourde à porter, rien ne pourra lui arracher un sourire. Elle lui touche affectueusement le genou en s’assoyant près de lui, le cajolant de mots doux en lui témoignant toute sa fierté d’avoir un grand frère si courageux et habile à la chasse. Leur défunt père serait digne d’avoir un tel fils, ajoute-t-elle, la tribu est honorée de le compter parmi eux. Ses paroles le touchent profondément et dégivrent son cœur, mais il s’entête à demeurer ancré dans sa colère et sa déception. Sa mère entame un chant pour prier et remercier Sedna, laissant couler un peu d’eau sur la tête, l’abdomen et la queue du phoque. Une bénédiction pour rendre grâce à l’esprit de ce phoque qui s’est offert pour les sauver de la famine.

Ujaraki élève la tête pour observer sa mère rendre hommage et il est ébloui. Il se demande qui est la jeune et belle fille près de sa sœur. Cette dernière apercevant l’étonnement sur son visage, lui présente sa plus proche amie, Iktulu, de la famille voisine. Ujaraki observe avec attention cette jolie fille alors qu’elle témoigne son admiration pour son courage et sa force de caractère. Il remarque la façon dont ses yeux le regardent, la mélodie de sa voix, la manière dont le haut de son nez forme un pli attendrissant lorsqu’elle sourit, il est subjugué. Comment a-t-il pu l'ignorer auparavant ? se demande-t-il. Il se remémore leurs jeux d'enfance, les fois qu'il lui a tiré les cheveux ou caché sa poupée, les chants de gorge en duo avec sa sœur, son adresse à gratter et tendre les peaux, l'aisance avec laquelle elle pêche le saumon, sa ténacité et sa délicatesse. Voilà plusieurs années qu’elle se trouve près d’eux, sous son regard. Il réalise qu’il ne l’a jamais vraiment vue, il n’avait d’yeux que pour Inukta. Et cette dernière lui semble d’une beauté si dérisoire comparée à celle qui se trouve devant lui.

Ujaraki leur raconte : la méthode utilisée pour capturer le phoque, l'incursion en traîneau faite loin des zones de chasse habituelles afin d’augmenter ses chances de succès, le froid glacial et les bourrasques de neige qu'il a affrontés, sa fierté pour son chien Utu qui l’a aidé, son adresse d’avoir réussi du premier coup et son retour dans la nuit. Il termine en regardant Iktulu dans les yeux en lui décrivant les aurores boréales qu’il a vues dans le ciel étoilé, signes d’un bon présage. Et il lui demande si elle veut être sa femme, ce qu’elle accepte aussitôt avec joie.


 
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   Cox   
12/1/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
J’ai aimé la partie de chasse polaire, qui est pour moi la force du récit ; c’est dépaysageant, ça fait voyager. C’est raconté simplement, sans détour, dans le genre Hemingway.

On suppose que vous ne connaissez pas la culture inuite de première main (il y a trop peu de ces petits détails qui sonnent vrai dans le récit pour supposer que vous ayez passé du temps dans ces régions). C’est toujours un gros risque d’écrire sur un sujet réel dont on ne connaît pas grand-chose. Mais dans l’ensemble, on est tout de même immergé dans ce paysage sans doute imaginé de toute pièce. Je ne relève pas d’incongruités majeures qui me sortent du récit.

Du côté négatif, le héros m’apparait presque comme un anti-héros, et je ne pense pas que ça soit voulu. Dès le début, il est décrit comme quelqu’un de très obstiné. Il en tire même son nom, et il fait une fixation sur la fille du Chaman. Or la fille en question semble être amoureuse d’un autre. Qu’importe, Ujaraki s’obstine parce qu’« il la mérite ». Pourquoi ? Parce que ses parents ont décidé d’un mariage arrangé.
Aucune passion ne transparait pour la fille du shaman; la seule chose que l’on lit ici c’est une affaire de « mérite » et d’obsession sociale pour Urujaki. Il m’apparait donc comme le parvenu qui refuse de laisser à la jeune fille la liberté de l’amour, et s’obsède à faire valoir son privilège social. Un conte traditionnel se placerait du point de vue de son rival, l’amant qui a charmé la belle par sa valeur et qui doit s’opposer au carcan social de ce mariage forcé. Cette vision est encore renforcée a la fin, lorsqu’Urujaki, résolument battu, se rabat immédiatement sur la première donzelle qu’il voit -littéralement. (Et qu’il avait d'ailleurs royalement ignorée jusqu’ici). Bref, sans vouloir être trop dur avec le pauvre Urujaki, tout récemment cocufié, il m’apparait quand même comme un sacré con.

J’ai été étonné qu’Urujaki s’estime satisfait d’un seul phoque, et qu’il s’imagine qu’il puisse nourrir une tribu entière avec un seul animal d’environ 80kgs. J’ai tiqué aussi lorsqu’il remorque le phoque « par les naseaux ». Les phoques n’ont-ils pas un tout petit nez ?
La scène ou il attend, debout, lance á la main, qu’un phoque miraculeux se pointe m’a paru un peu surréaliste. Je doute que ce soit vraiment une description correcte de la technique de pêche utilisée par les inuits de l’époque. Il pourrait attendre longtemps dans sa pose de statue grecque…

Il y a quelques maladresses de style, quelques lourdeurs. Je relèverai quelques exemples non-exhaustifs :
- « sans fonte des glaces, il faut la casser, ce qui est un travail ardu lorsqu’elle est épaisse ». La phrase, assez plate dans sa construction et son sens, m’a paru être une lapalissade (elle enfonce des portes ouvertes, comme cette parenthese, qui ne fait que répéter ce que "lapalissade" exprimait déja en un seul mot).
- « il n’ose pas quitter ses yeux du trou » -> quitter le trou des yeux
- « essoufflé par l’effort abrupt et instantané à fournir » -> virez le « à fournir », et faites un choix entre "abrupt" et "instatane" qui sont redondants. C’est un petit détail simple, mais votre texte est constellé de formulations comme celle-ci, alourdies par des mots inutiles. Vous gagneriez énormément en fluidité et en dynamisme si vous épuriez.
- Autre exemple : « dans l’éventualité que le vent soit de face » -> si le vent est de face. Ça se lit beaucoup plus facilement (je trouve)
- L’image du saumon, qui m’a paru comique dans ce moment qui se veut dramatique.
Dans l’ensemble, je trouve que l’écriture pourrait être largement améliorée, tant dans le style que dans la façon dont les personnages sont développés. Mais j’ai malgré tout pris du plaisir à suivre la chasse dans ces contrées exotiques !

   jeanphi   
12/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour,

Derrière des airs innocents et une écriture concrète, l'histoire tire sur la corde sensible avec un délectable pragmatisme.
Je lis un très beau récit, qui nous rappelle à travers la difficulté de cette civilisation polaire, l'effort méritoire dont peut dépendre la survie du groupe, la vie constituée exclusivement d'essentiel, la nature des rapports tribaux sous leur aspect hiérarchisé, affectif et familial. Autant de visions dont il nous est impossible de rattacher une expérience de vécu et auxquelles le lecteur s'identifie pourtant avec passion, tant ces visions translatent une projection de l'infinie comédie humaine.
Nous sommes transportés en plein cœur d'une société traditionnelle inuit, et nous nous retrouvons à pêcher le phoque avec votre personnage.
Je ne me prononcerai pas sur le style très droit et très descriptif qui ne laisse la place à aucun à côté. Le respect que m'inspire l'ensemble fond/forme, comme un exemple d'abnégation à exister, suffit pour accepter ce choix d'auteur sans creuser.

   Vilmon   
12/1/2024
Bonjour, merci pour vos commentaires.
Il me faut en rectifier certains.
Voici un lien pour les remerciements et quelques explications à propos de la chasse au phoques traditionnelle.
ICI
Vilmon

   dowvid   
13/1/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Pas mal, mais une fin un peu trop facile à mon goût. Arlequin... 8-)
L'écriture est bien, sauf à certains endroits qui m'ont déséquilibré : "...quitter ses yeux du trou..." quitter le trou des yeux, me semble plus juste
"...ils sont sincères de le retrouver sain et sauf..." sincères de quoi ? d'être heureux ? d'être étonnés ?
Et je ne crois pas qu'un innuit puisse regarder les aurores "bouche-bée", habitués qu'ils y sont.
Mais en général j'ai apprécié.
Mais j'ai l'impression que l'auteur connaît peu le caractère des innuits. Peu romantiques, plutôt pratiques. Ils ne parlent pas de leurs émotions, comme chante Desjardins :"Ils naissent avec une flèche plantée dans l'cou, et quand ils parlent, ça leur fait mal.. tiré de Elsie, une magnifique chanson".
Ma blonde a travaillé plus d'un an à Kujuuak, et les traîneaux ont été remplacés par des motoneiges.
Et la glace se fait de plus en plus rare, merci les changements climatiques...
Mais disons que c'est une histoire du passé... 8-)
Globalement, j'ai apprécié malgré mes commentaires un peu tâtillons


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