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jeanphi
10/9/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Bonjour Vilmon,
C'est une superbe nouvelle, douce et cruelle. Une sorte de comptine de forme allégorique, dont j'ignore si elle doit être décortiquée sous l'angle œdipien ou encore au regard des légendes scandinaves... Une histoire courte et cependant très complète, suggestive et universelle qui justifie l'usage de l'anglais. Peut-être quelques éléments factuels pourraient-ils être modifiés afin de labeliser si j'ose dire, cet aspect universel, encore que, comme ça de mémoire, je ne vois pas lesquels. J'ai également beaucoup apprécié l'incipit, très habité, empreint d'une tonalité intimiste, dont la longueur sert bien l'introduction de ce récit fatidique aux apparences naïves. |
papipoete
12/9/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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bonjour Vilmon
Ce bébé à qui le père tend son pouce, qu'elle suce comme un biberon ( je l'ai tant fait avec mon bébé ), qui grandit prend des formes et affriole garçons et bientôt hommes, me fait peur à la façon d'un inceste qui pourrait se profiler... et puis non, finalement jusqu'au dernier souffle de ce papa adoré, Emmylou le chérira au point de l'accompagner, dans la mort tel Quasimodo pour son Esmeralda. NB tout au long de cette ascension, jusque vers l'âge adulte, on se demande si ce père ne va pas devenir " l'aigle noir " face cet " angel Emmylou ". Est-ce le voeu de l'auteur, de laisser planer cette lancinante ambiance ? malgré son côté Vampire cruel, qui se repaît de ses amants, on ne parvient pas à haïr cette " monstrous angel " Le final qui marie pour l'éternité, le père et l'enfant dans la mort, put rajouter quelques mots ; combien de jours, de nuits lui fallut-elle pour rendre l'âme, se vidant de tout ce sang qu'elle prit à son père durant ces décennies ? PS j'avais oublié de dire, que j'aimais beaucoup les couplets de la berceuse " blue, blue, are your eyes so blue ? " sur lesquels, je fredonnai un air... |
Malitorne
13/9/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Ce n’est pas la joie les commentaires en ce moment, de pire en pire. Comme le Désert des Tartares, on attend mais on ne voit rien venir. À se questionner sur la pertinence de proposer ses écrits...
Bref, pour revenir à votre texte, c’est une histoire de vampire originale, plutôt captivante. On se demande comment la jeune fille va évoluer. Mais c’est là justement où ça devient décevant. De manière logique sa soif de sang aurait dû augmenter avec l’âge, or elle continue de se contenter de peu. La maturité n’entraîne pas d’appétit croissant, il y a là une incohérence. Il aurait été de bon ton de faire plus gore et d'amener le récit sur un terrain dramatique, tragique, en l’état il reste trop gentil. C’est comme le final, qu’elle absorbe en totalité son père mourant, par amour, pour le conserver en elle, aurait été bien plus fort que cette espèce de tire-larme. Un bémol aussi sur le poème en anglais, inutile. J’ai toujours du mal avec les textes qui abusent de la langue de Shakespeare, elle nous envahit déjà suffisamment. À part ces critiques, globalement j'ai été emporté par l'idée. |
poldutor
14/9/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Vilmon
Pas vraiment fan de nouvelles, j'ai cependant lu la vôtre par curiosité d'abord, puis avec plaisir. J'ai bien aimé cette histoire d'amour paternel entre ce père et cette fille vampire, qui comme tout vampire ne vieillit pas tant qu'il peut s'alimenter de sang, mais son amour pour son père reste entier et sa vie s'achève en même temps que lui. C'est bien écrit, les différentes étapes de la vie de cette femme sont bien étagées, et les berceuses sont très douces, j'ai même pu traduire celles qui étaient en anglais ! Bravo pour ce texte. poldutor |
Vilmon
15/9/2024
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Cleamolettre
23/9/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour,
Très joli texte ! Malgré l'aspect vampire, il fait un peu le même effet que la berceuse du papa à son ange : il berce, est doux et apaisant. Sans doute parce qu'il parle d'un amour que je connais bien en tant que femme et ancienne petite fille : celui d'un père et de sa fille. Bon, je ne lui ai jamais aspiré le sang ni ne l'ai mordu :) J'aime bien cette idée de l'amour qui s'incarne dans la prise d'un peu de sang, que ce soit celui du père ou des hommes rencontrés dans sa vie, ce qui est clair c'est qu'elle n'aime vraiment que les hommes, ni sa mère, ni des amies filles ! C'est un parti pris, je le regrette un peu mais comme tout tourne autour du papa et que c'est lui qui venait la consoler, je peux le concevoir. Donc voilà, j'ai bien aimé l'idée, le texte, et la lecture. Mon bémol sera pour la double berceuse, en anglais et en français, les couplets ne disent pas vraiment la même chose dans les deux langues donc il n'y a pas redondance, mais je les trouve plus jolis en anglais, et pourtant... j'aurai pas parié dessus ! |