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Policier/Noir/Thriller
VinceB : Le prix de la vie
 Publié le 17/12/14  -  14 commentaires  -  6573 caractères  -  228 lectures    Autres textes du même auteur

– Alors c’est vous qu’on appelle le flic ?
– Oui, c’est comme ça qu’on m’appelle.
– C’est parce que vous avez été flic ?
– C’est ça…


Le prix de la vie


La nuit froide et humide ne laisse filtrer que la lointaine rumeur de la circulation, pas un chat aux alentours, pas un bruit. La petite pièce est flanquée à l’entrée d’un immense entrepôt désaffecté à l’écart de la ville. Assis de l’autre côté d’un vieux bureau métallique, l’homme me dévisage. Pour seul éclairage, une vieille lampe dont l’abat-jour est tourné vers moi sans toutefois m’éblouir.

La surface du bureau est vide, à l’exception d’une enveloppe posée devant moi. De l’autre côté les deux mains de l’homme, énormes, velues, posées tranquillement sur la table.


– Alors c’est vous qu’on appelle le flic ?

– Oui, c’est comme ça qu’on m’appelle.

– C’est parce que vous avez été flic ?

– C’est ça…


Il me fait un signe de tête vers l’enveloppe. Tranquillement je me penche pour la saisir et je l’ouvre. Elle contient une photo correctement imprimée. Visage de trois quarts face, les traits soulignés par des ombres nettes. Pas de maquillage, pas de cheveux barrant le visage, l’identification ne posera pas de problème. Brune, la trentaine, type méditerranéen, très belle. Je le regarde sans rien dire.


– Ça vous pose un problème ?


C’est toujours les mêmes questions. Une des rares choses qui me fasse sourire dans ces circonstances.


– Aucun problème. Les problèmes je les élimine. C’est mon job et c’est un bon job.


Il voit mon sourire et relâche sa tension dans un gros rire qui se veut complice.


– Un bon job ?

– Oui, il y a toujours beaucoup de problèmes, c’est bon pour les affaires... ce genre d’affaires.


Il rit encore, mais sur un ton moins gai. Il essaie de plaisanter.


– Alors vous êtes un homme heureux !

– D’une certaine manière, on peut dire ça. Je rends des services à des gens qui ont des problèmes. Je règle leurs problèmes et ils me paient bien.


Il redevient sérieux. L’argent c’est sérieux. C’est la seule chose vraiment importante pour eux. La vie est moins importante, elle ne vaut que s’ils ont besoin de la protéger ou de la supprimer.


– Trente mille.


Je ne réponds rien et laisse le silence s’installer.


– C’est bien votre tarif ?


Trente mille, le prix d’une bagnole de cave… Pour le prix d’un trois pièces de banlieue on peut décimer toute une famille. C’est ça le prix de la vie dans ce milieu.


– Ce n’est pas le cas habituel, le tarif ne s’applique pas.

– Qu’est-ce que c’est cette connerie ! crache-t-il agressif.

– Cent mille, c’est mon tarif pour les civils.

– Quoi civils ?

– Ceux qui ne sont pas comme vous et moi, ceux qui n’ont pas de flingue, qui ne trafiquent pas de la came, qui ne transforment pas en esclave des femmes achetées une poignée d’euros dans un bidonville d’Afrique.


Il a un rire mauvais.


– Tu veux dire les caves. Pourquoi ça serait plus cher, au contraire c’est plus facile, il n’y a pas de risques !

– Parce que j’ai une mémoire et que le matin, quand je me rase, je vois leurs visages derrière mon miroir. Les ordures, les pourris, les dealers, ceux-là je les regarde dans les yeux, ça ne me fait rien, mais ceux qui n’ont rien demandé, qui ne gênent personne, ceux que j’aurais dû protéger, qui étaient là au mauvais moment au mauvais endroit quand je faisais de mauvais choix, ils me hantent.

– C’est quoi ces conneries, t’as des principes, t’as oublié que t’es qu’un flingueur, un mec qui dézingue pour du blé et tu essayes de m’avoir avec tes beaux sentiments, tu me prends pour une tarlouze, pauvre con !

– Pourquoi la descendre, pourquoi ne pas seulement lui faire peur ?

– Hé Ducon, te mêle pas de ça. Ça te regarde pas, c’est pas elle la cliente, c’est son mec et on veut lui donner une bonne leçon en liquidant sa poule, genre dernier averto pour qu’il comprenne bien le message. Tu piges ?

– Oui je comprends qu’il suffirait de lui faire peur.

– C’est déjà fait, le mec croit à sa bonne étoile, qu’il est plus malin que tout le monde, qu’il nous aura avant qu’on l’ait descendu.

– S’il tient à la fille, il suffit qu’elle ait peur et elle saura le faire changer d’avis.

– Il en a rien à péter de la fille.

– Vous avez essayé ? En plus, pour ce genre de services, je vous fais un prix d’amis parce que vous m’êtes très sympathique et trente mille me conviennent parfaitement.

– Trente mille, tu la buttes ou tu dégages ! Quoi ? Ça te fait marrer ce que je dis !

– Non, cela me fait juste penser que c’est un bon job. On me paie pour éliminer une femme afin de faire peur à un homme qui peut-être ensuite va me payer pour se venger.


L’homme s’apprête à répliquer avec fureur, mais je vois son expression changer, les traits encore contractés par la colère, la bouche ouverte, il s’est figé. Il vient de comprendre que quelque chose ne va pas.

Malgré la pénombre je le vois blêmir, son masque de colère se transforme. De froncés, les sourcils se sont relevés au-dessus d’une paire d’yeux désormais grands ouverts, un signe incontestable de peur physique. Dans ce tableau de stupeur, il fait une erreur en ne reprenant pas tout de suite la conversation. L’immobilité et le silence qu’il m’offre me permettent de percevoir immédiatement le très lent mouvement que ses deux grosses mains ont amorcé vers ses genoux.


– Gardez vos mains sur la table, lui dis-je sèchement.

– Vous êtes fou, je ne suis pas seul…

– On est toujours seul dans les derniers instants de sa vie, dis-je d’un ton léger.

– Je vais appeler mes gardes du corps, ils vont…

– Faites donc, vous êtes chez vous, inutile d’attendre mon autorisation. Au fait ils s’appellent comment ? On n’a pas vraiment eu de temps de causer.


Il est livide maintenant, l’effroi s’étale sur son visage, il ne va pas tarder à devenir arrangeant ou à exprimer des regrets. J’ai horreur de ça ; ce manque de dignité de ceux habitués à voler l’existence des autres et qui le moment venu se décomposent comme des animaux fous de terreur, comme les victimes ordinaires dont ils se délectent des supplications. Il faut faire vite maintenant. Il déglutit.


– D’acc… d’accord pour cent mille, non… d’accord pour lui faire peur, trente mille c’est…


Il suspend sa phrase en voyant le canon du pistolet monter vers son front. Un instant de silence.


– Mauvaise réponse, rien d’autre à ajouter… monsieur ?


Le temps pour qu’une goutte de sueur perle le long de son nez puis le bruit mat du coup de feu étouffé par le silencieux. La plaie entre les deux sourcils, bien dessinée, peu sanglante, l’expression figée. Il s’effondre lourdement sur la table.


Les choses vont et viennent… on prend des habitudes de taulier et un jour, on ne sait comment, le client… c’est vous.


 
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   Asrya   
20/11/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Une nouvelle bien menée qui repose sur le rythme dynamique des dialogues.
Des dialogues bienfaits qui entraînent le lecteur jusqu'à la chute - dont on voit pointer le bout du nez petit à petit.
Je ne me suis pas vraiment arrêté sur la formulation des phrases, j'ai juste tiqué sur l'une d'entre elles :

" De froncés, les sourcils se sont relevés"
--> ce ne doit pas être la meilleure expression ; un peu trop capillotracté.

Je ne sais pas vraiment quoi ajouter, j'ai pris plaisir à vous lire, c'est ce que je retiendrai.
Peut-être que davantage de ressenti, de réflexion de la part du tueur professionnel aurait pu être intéressant ; plus de profondeur. Mais cela n'aurait plus été le même récit.

Merci pour le partage,
A bientôt.

   Anonyme   
24/11/2014
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
"C’est quoi ces conneries, t’as des principes, t’as oublié que t’es qu’un flingueur" : je dois dire que je suis plutôt d'accord avec le taulier ! Bon, heureusement avec la chute, je peux me dire que le petit discours du gars qui ne veut pas se faire hanter par les yeux dans la glace n'est que du baratin (ce que le convenu de l'expression m'inciterait à penser), mais je reste assez désagréablement sur l'impression que le message global du texte c'est "ouais, tuer les ordures ça va".
Je ne suis pas d'accord, mais enfin c'est mon problème.

Sinon le dialogue m'a paru assez vif et bien mené, mais selon moi le texte s'étire exagérément à partir du basculement
"L’homme s’apprête à répliquer avec fureur, mais je vois son expression changer"
J'ai le sentiment que, dans le désir de prolonger le suspense, vous l'avez fait retomber comme un soufflé ; ça doit se servir juste à l'heure, ces plats-là...

   Anonyme   
17/12/2014
 a aimé ce texte 
Bien
C'est enlevé, alerte, limite festif.
La lecture est agréable.

La subtilité est dans les motivations morales de l'ancien flic. Il a été un mauvais flic. Il dit "je faisais de mauvais choix". On peut penser à un ripoux. Il dit "ceux que j’aurais dû protéger".

Nous aurions donc là un flic repenti. On a l'habitude des truands repentis, pas des flics.

Il reste un flou. Un loup ? Dans les histoires comme celle-ci, il arrive que l'ancien flic trucide les voyous parce qu'il a la haine de ne pas avoir pu le faire pendant le service à cause des lois (votées par les démocrates, bien sûr, trop mous, trop droitdelhommistes) qui protègent les méchants. Est-ce le cas ici ? Avons-nous là un justicier (républicain ?) qui voit la vie en noir en blanc, qui trouve la justice trop lente et trop laxiste ? Ou juste un homme armé qui veut se faire du fric ? Pas net. Peut-être les deux.

L'intérêt, ici, est le renversement de situation, plutôt bien mené.

   Acratopege   
17/12/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
La "nuit froide et humide","l'immense entrepôt désaffecté" et le "vieux bureau métallique" de la première phrase m'ont fait craindre un excès d'adjectifs et de lieux presque communs, mais j'ai bien aimé votre histoire, en même temps haletante et humoristique, avec des dialogues tendus qui sonnent vrai. J'ai seulement regretté d'avoir deviné trop tôt la chute, qui est pourtant bien amenée. Merci pour ce bon moment de lecture.

   Anonyme   
17/12/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour VinceB,

C’est propre, net, sans bavure, mais rien d’original non plus. Le mec qui fait du sale boulot en voulant garder la conscience propre… Ouais… Bof ! C’est du polar genre du rififi chez Oui-Oui.^^

Ce sont les dialogues qui m’ont ouvert les voies du plaisir à vous lire. Bien faits, percutants, et avec le brin d'humour qui m'est indispensable, ils ont mené l’action sans temps mort.

La chute m’a surprise mi-figue mi-raisin. Je ne l’ai pas vue franchement arriver à cause du malencontreux détour par une ligne sur les sourcils froncés, confuse et plutôt maladroite dans sa construction.
Du coup le plaisir a pris du plomb dans l’aile.

L’intro m’avait donné l'espoir d’une lecture enlevée, cependant je suis restée sur ma faim.

Un petit moment de lecture agréable tout de même !

Merci pour le partage

   Pepito   
17/12/2014
Forme : bonne écriture.
pour chipoter :
"La nuit froide et humide ne laisse filtrer que la lointaine rumeur de la circulation" rapport entre "froid et humide"/"bruit" > curieux
"pas un chat aux alentours, pas un bruit." ? ils sont "dans" la pièce
"La petite pièce est flanquée à l’entrée d’un immense entrepôt" c'est l’entrepôt (le plus gros) qui est "flanqué" d'une petite pièce
"l’effroi s’étale sur son visage," le mot "étale" m'a fait tiquer "crispe, déforme,..." peut-être...
de menus détails...

Fond : "Les problèmes je les élimine....et c’est un bon job." là c'est sûr, on a affaire à un vrai méchant, je dirais... américain très héro ;=)
Les dialogues sont bons, même si le "gentil méchant" parle un peu trop...
La pirouette client/victime est bonne, le rythme aussi.
J'ai bien aimé, mais vous ne vendrez pas le scénario à Hollywood... ils l'ont déjà. ;=)

Pepito

   in-flight   
17/12/2014
 a aimé ce texte 
Bien
"On me paie pour éliminer une femme afin de faire peur à un homme qui peut-être ensuite va me payer pour se venger." --> j'imagine qu'il y a une déontologie dans le milieu des tueurs à gages qui veut que le client ne peut devenir victime par la suite. Et si tel n'est pas le cas, le tueur doit se garder de faire ce genre de remarques.

J'ai également tiqué sur "De froncés, les sourcils..."

"Au fait ils s’appellent comment ? On n’a pas vraiment eu de temps de causer."--> petite coquille : "on n'a pas vraiment eu LE temps de causer."
Cette réplique sonne un peu caricaturale je trouve: C'est THE héros par excellence, le type sûr de lui qui sait qu'il ne peut rien lui arriver, une sorte de Nicky Larson (référence de trentenaire ;-). Du coup cette réplique engage la chute d'une façon évidente: le narrateur va s'en sortir, l'autre pas.

J'aime bien la dernière phrase qui laisse supposer qu'un tueur peut lui aussi avoir besoin d'une protection: la boucle est bouclée. On voit alors que le narrateur a conscience de sa vulnérabilité (en cela ma deuxième remarque est à tempérer). Et la façon dont il le dit fait de lui un être fataliste donc un professionnel.

   Anonyme   
21/12/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
Je veux bien laisser un commentaire parce que j'ai lu l'histoire mais je me rends compte que je n'ai pas grand chose à dire. La faute sans doute à un manque de densité de ce court dialogue, bien écrit au demeurant. C'est propre, net et sans bavure mais ça ne va pas beaucoup laisser de traces dans ma mémoire. Le thème reste en effet assez commun, l'ambiance peu développée et le retournement final ne peut rattraper ces lacunes. J'aurais apprécié que ce soit plus étoffé, que l'angoisse dégouline comme une "nuit froide et humide".

   AntoineJ   
21/12/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour

Sympa de petit texte ...
on sent l'ambiance noir et blanc, cigares et whisky
le jeu du plus pourri que moi tu meurs m'a bien amusé
peut être mettre un peu plus de noir autour pour augmenter le contraste et rendre plus gluant
mais bon le côté sourire malgré tout du ton léger est très bien
bon petit moment de lecture, propre et net (on suppose qu'il nettoie bien son bureau après ..)

   Anonyme   
2/1/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Comment définir mon ressenti après cette lecture?
Bonne question!
Je me suis senti transporté dans la pièce, protégé par le sang-froid du tueur, à l'abri des deux énormes mains velues qui se dirige vers les genoux de l'homme.
J'ai été accroché directement par le rythme et par les dialogues.
Très beau texte.

   Anonyme   
26/1/2015
Bonjour VinceB

J'ai bien aimé ce texte, mais des petits détails ont gêné ma lecture.

"une vieille lampe dont l’abat-jour est tourné vers moi sans toutefois m’éblouir" : vers moi n'est pas joli d'autant qu'ensuite je lis : "à l’exception d’une enveloppe posée devant moi" et enfin, juste après il y a la répétition de poser.

"Aucun problème. Les problèmes je les élimine." : à mon avis, en supprimant "problème" après aucun on obtenait quelque chose de plus percutant.

"ll voit mon sourire et relâche sa tension dans un gros rire qui se veut complice." : j'aurais articulé la phrase autrement de façon à me débarrasser de "il voit."
"sa tension" : en règle général, il est conseillé d'éviter les pronoms personnels.

"Oui, il y a toujours beaucoup de problèmes" : problème commence à faire répétition.
Juste après :
"Je rends des services à des gens qui ont des problèmes. Je règle leurs problèmes et ils me paient bien."

"crache-t-il agressif." impression qu'il manque une virgule.
"Quoi civils ?" idem

"je vois leurs visages derrière mon miroir." : derrière, pas dans ?
"j'ai une mémoire" : pas de la ?
"C’est quoi ces conneries, t’as des principes," : pas de point d'interrogation derrière conneries, il me manque un peu.
"Quoi ? Ça te fait marrer ce que je dis !" ; j'aurais mieux senti un second point d'interrogation.

"L’homme s’apprête à répliquer avec fureur," : j'aurais mieux vu : Furieux, l'homme s'apprête à répliquer.
"son masque de colère se transforme." : pas terrible
"dans ce tableau de stupeur" : idem

"dis-je d’un ton léger." amener le ton léger autrement, parce qu'il succède à un lui dis-je.

"Mauvaise réponse, rien d’autre à ajouter… monsieur ?" : peut-être faudrait-il un point après réponse

"La plaie entre les deux sourcils" : ce ne serait pas plutôt un trou ?

En fait il ne s'agit que d'assaisonnement, tout le reste y est.
Un bon moment de lecture
Au plaisir de vous suivre

   Bidis   
26/1/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
L’histoire n’est pas terriblement originale mais je la trouve fort bien écrite et cette lecture m’a plu.
Les dialogues sonnent justes et la description de la femme sur la photo est simple et efficace.

   carbona   
4/8/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un texte très vivant qui happe le lecteur. Vous avez su créer une ambiance.

J'ai dû relire le basculement, je n'ai pas saisi de suite que l'homme changeait de visage car le tueur le menaçait, j'ai d'abord cru à une attaque cardiaque ou quelque chose de ce genre mais je pense que c'était d'ailleurs là votre intention, de créer le suspense.

J'ai relu la fin plusieurs fois, peut-être par manque de familiarité de ma part avec ce genre de texte. Je ne suis d'ailleurs pas certaine d'avoir vraiment compris (notamment cette notion de clients)...

Merci pour cette lecture !

   jeanmarcel   
27/8/2015
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime car c'est volontairement parodique, une parodie nuancée par le sérieux de la situation et des dialogues parfois grandiloquents ( si les tueurs avaient des états d'âme ça se saurait ) mais très efficaces pour maintenir l'intérêt du récit. Je trouve la nouvelle un peu courte, le plaisir de lecture est coupé beaucoup trop tôt. Pourquoi ne pas glisser quelques flashbacks sur des missions du tueur ? ou sur ses rapports avec ses victimes ? Je pense que VinceB en a " sous le pied" , comme on dit, et qu'il peut s'attaquer à un véritable mini-polar, il en a largement les moyens.


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