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Poésie en prose
Aenema : Parachutée
 Publié le 26/05/12  -  7 commentaires  -  1301 caractères  -  159 lectures    Autres textes du même auteur

Difficile à présenter… Jeux de sons, sombre, contemporain avec hommage aux poètes symbolistes…


Parachutée



Il faut se pardonner, il faut se… parachuter en enfance en enfer en infini de fractales
esseulées… puis il faut se ramasser… se laisser là, ou pas !
En enfer, peut-être, le sable noir nous avale et on respire enfin… en enfin en enfer
peut-être on respire enfin comme un enfant qui s'enfante, en enfer, du moins… comme
une fanfare qui s'enfouit…

Mon enfant, mon jumeau, mon jumeau, jumelage des chairs et de sang de guerres et
de sens… Dans tous les sens et du sol au plafond parfois au parfois du sol au parfois
il y aura tes larmes nos corps dépeuplés… dépeuplés… déguisés déshabillés
esseulés… toujours.

Une silhouette entraperçue dans mes draps qui n'était pas moi. Ni toi. Une silhouette qui
se téléporte… L'ombre de moi-même, l'ambre de la reine, comme une agonie qui n'en
finit plus avec sous le ventre des tortues, sous la tente des tortures un soleil noir qui
brille sale…

Sous la voûte des tortures, l'étoffe des corps qui bâille sale, qui branloire pérenne.
L'étoffe usée des corps qui s'éloigne. Jute de chair et de sens, dans tous les soirs,
des cendres. Cendres et ce fut ton sang unilatéralement et dans tous les sangs
criés… dans tous les encriers, qui gribouillent ton nom d'astre…


 
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   Anonyme   
26/5/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Écrit dans le style des stances. j'ai dû relire plusieurs fois, le sens m'échappe un peu, mais ce n'est pas gênant, je me suis laissée transporter par les sons. La lecture à haute voix sert beaucoup cette prose.
Si j'ai moins aimé le deuxième paragraphe, moins impactant au niveau des sonorités (entre "au plafond" et "au parfois", peut-être manque-t-il un peu de ponctuation). Les sonorités de la première partie et de la dernière sont cependant envoûtantes, par le sens aussi, et dramatiques mais sans sensiblerie.
j'ai vraiment apprécié l'intégralité des autres.
Une atmosphère étrange qui fascine.

   brabant   
26/5/2012
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Aenema,


Vous jouez beaucoup de l'écriture automatique et des associations de sons dans ce texte. Le résultat est plutôt satisfaisant et semble déboucher sur un côté assez intimiste qui reste à déchiffrer, peut-être le côté symboliste de votre ouvrage ?

Le problème avec ces techniques c'est qu'il est tentant de se laisser porter par elles au détriment parfois de l'unicité du sens, et de perdre ainsi la cohérence du discours.

Bon je dois reconnaître que vous ne vous en sortez pas trop mal. (lol)

La tonalité générale est sombre : l'enfer, les larmes, le noir, le sale, les cendres ; mais l'ombre se confond complaisamment avec l'ambre, il y a donc une certaine délectation dans cette agonie, exaltée dans la dernière strophe. Une véritable étude serait trop longue à faire, mais c'est bien l'impression sonore qui compte non ?... avec quelques bonnes images;, la puissance de certaines métaphores.

En fait tout est dit ou presque, judicieusement, dans votre exergue.

p s : La "branloire pérenne", clin d'oeil à Montaigne a fait monter mon évaluation de B à TB car tout cela est quand même sacrément sous-tendu. Lol.

   Anonyme   
26/5/2012
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
bonjour

c'est le genre de poésie qui me laisse froid, juste un jeu d'assonance qui ne semble pas vouloir dire grand chose et désolé de n'y trouver aucun symbole auquel me raccrocher ni de sens caché, rien qui ne vaille d'être réellement remarqué.

   Anonyme   
26/5/2012
Bonjour Aenema... Chaque matin que Dieu fait, après le café- tartines beurrées, comme certains ouvrent leur quotidien, "j'ouvre" Oniris pour mon poème matinal, en fait aujourd'hui le votre.
Parfois je vibre, ou mieux je déguste, ou bien parfois je doute et je relis mais toujours je découvre... Parfois j'évalue, parfois non comme ça sera le cas pour votre Parachutée...
Franchement, je n'y ai rien compris mais, rassurez-vous, je suis coutumier du fait. Pas compris le sens général mais appris la signification de "branloire pérenne" et ne serait-ce que pour cet apport à ma culture personnelle je tenais tout simplement à vous remercier. Merci et bonne journée...

   Anonyme   
27/5/2012
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour Aenema,

Souvent, dans un poème, on cherche un sens qui nous aurait échappé, pour mieux pénétrer l'univers du poète.
D'autres fois on cherche un non-sens qu'on aurait compris et qui nous permettrait d'en sortir, pour respirer un bon coup. Et là, j'ai vraiment besoin d'air.

Je connais un tout petit peu les poètes symbolistes, de Baudelaire à Paul Valéry, en passant par Mallarmé, et je ne vois pas trop qui mérite cet hommage empoisonné. Peut-être que j'en ai oublié quelques uns plus proches de vous.

A tout symbolisme pend un trousseau de clés, et sans clé on ne peut pas démarrer. Le poète est libre, le commentateur aussi (enfin j'espère).
Souvent le poète ne veut rien expliquer, parce qu'il craint que son explication ne soit plus mal notée que son texte. Parce qu'il a peur que le commentateur ne dise : "Tout ça pour ça?".
Je vous envie d'avoir ces beaux yeux kaléidoscopiques sur le monde.

Symbolisme
Sein bol isthme
Quand tu nous tiens
Lucifer fait feu face aux faons

Je sais que nous, on se comprend.

Cordialement
Ludi

   David   
31/5/2012
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Aenema,

Le "qui branloire pérenne." m'a fait rire, dans le bon sens du terme, par rapport au non-sens parsemé de ce qui précède, c'est plutôt pas très linéaire avec les répétitions, les jeux de sons, ce mots de "pérenne" fait penser à ce qu'on appelle un "élément de langage" bien que ce soit sans doute plus large que de simplement sortir un mot du chapeau. Enfin pour moi ça dirait qu'une expression écrite plus claire n'est pas garante d'une intention plus évidente, et c'est un ressort qui me plait parfois en prose. C'est rythmé avec des nuances sinon, assez singulier à mon goût.

   Anonyme   
17/7/2016
 a aimé ce texte 
Pas
J'ai fait plusieurs lectures de votre écrit, et je n'ai rien compris malgré ma bonne volonté, tentative du côté des commentaires, pas davantage d'éclaircissement me convenant, je suis dans le flou le plus total.

Je ne vais pas insister, car rien je pense que rien n'y fera, je n'ai pas vraiment trouvé à un moment quelconque, un moyen bien banal d'apprécier cet écrit, il m'est hermétique en sa totalité, fond comme forme. La formalisation de cette phrase, constitue à brouiller encore plus ma compréhension, je pense tenir un semblant d'idée, et voilà patatras, tout s'écroule, je m'aperçois enfin de compte, si je puis me permettre cette expression "je vais la brasse coulée".


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