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Poésie en prose
Agueev : Doutes
 Publié le 13/11/11  -  8 commentaires  -  692 caractères  -  239 lectures    Autres textes du même auteur

Voici un petit texte, très personnel, sur ce que l'on peut ressentir à la fin d'une histoire d'amour quand on s'endort aux côtés de celle qu'on aime encore. Malgré tout...


Doutes



Libère-toi de cette douleur inconnue qui ronge lentement les entrailles de ton âme,
liquide acide qui se distille comme un virus.
La peur saigne, les cris que je ne peux entendre épouvantent ton regard - et ton cœur tremble.

Quand descend la lune arrogante, la complainte de la nuit berce l’insomnie de mes sentiments.
Regard vers le néant, les murs blancs de notre chambre, lumière tamisée et ocre, allongée sous le plafond infini de l’inconscient.

Tu pleures dans le silence coupable, une larme, puis une autre, glissent comme le désespoir de nos gestes tendres, écorchés par les épines aiguisées de tes doutes.

Une question de solitude.


 
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   placebo   
3/11/2011
 a aimé ce texte 
Pas
Un texte qui me laisse dubitatif.

J'ai trouvé qu'un certain nombre d'adjectifs et d'adverbes n'apportaient pas grand chose : coupable à silence, aiguisées à épine, lentement à ronge. Ça me donne l'impression que l'auteur en fait un peu trop.
Les "qui/que/quand" du début butent un peu.
"tamisée et ocre" accomplit de jolis hiatus.
L'annonce "texte très personnel" me laisse dubitatif. Je repense à widjet, qui affirme qu'un auteur proposant un texte veut avant tout être lu. Est-ce le souhait de l'auteur, ici ?

"une question de solitude" ouvre beaucoup de possibilités. Je regrette de n'avoir rien ressenti à la lecture du texte, il y avait matière à faire et cette fin en est un exemple.

Bonne continuation,
placebo

   wancyrs   
7/11/2011
 a aimé ce texte 
Un peu
Le titre ne colle pas bien au sujet traité, le doute, selon moi, n'est pas description d'une situation, il est état d'esprit. Ici je vois une harangue, une incitation à reprendre sa vie en main, et nul trace de doute sauf dans cette affirmation :

"...écorchés par les épines aiguisées de tes doutes."

Et je ne vois pas ce que le dernier vers apporte de plus au reste du texte, il aurait pu supprimer sans que cela n’entache la beauté du reste, parce que là il vient faire diversion... finalement, doute ou solitude ?

   Anonyme   
10/11/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Il y a de belles choses dans cette poésie et de très belles métaphores:
les entrailles de ton âme, la peur saigne, l'insomnie de mes sentiments, la lune arrogante, le plafond infini de l'inconscient, pleurer dans le silence coupable, les épines aiguisées des doutes.

La seule chose que je déplore c'est la forme. Je le verrais mieux en prose poétique. Un arrangement en vers plus courts donnerait un impact différent pour le lecteur, il me semble. Exemple:
Libère-toi
Cette douleur inconnue,
liquide acide qui se distille comme un virus,
ronge lentement les entrailles de ton âme.

Je ne t'entends pas
Les cris épouvantent ton regard,
La peur saigne
ton coeur tremble.

Le dernier vers ne s'impose pas. J'aurais terminé à doutes.

Enfin c'est ma propre vision de ce texte que j'aime beaucoup.

   Charivari   
13/11/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour.
Désolé, je n'ai pas aimé.
" liquide acide qui se distille comme un virus. La peur saigne, les cris que je ne peux entendre épouvantent ton regard", très franchement, je n'ai pas eu l'impression que le narrateur est couché à côté de son amante, mais à côté d'un zombi ou d'un macchabée.

Les images sont très forcées, exagérées, certaines sont intéressantes, comme "allongée sous le plafond infini de l’inconscient", mais je trouve que le thème du texte n'est pas vraiment cerné. Cela manque de finesse, de nuances, d'émotion.

   sdbs   
13/11/2011
 a aimé ce texte 
Un peu
Le texte dégage une certaine émotion, mais il y a parfois de la lourdeur et des mots en trop, comme dans "ronge lentement" ou "épines aiguisées". Le quatrième vers ("Quand descend la lune...") me paraît assez pompeux.
Il y a cependant de belles idées : "entrailles de ton âme", "plafond infini de l'inconscient".
Vous auriez pu développer le thème de la solitude, ou bien le laisser tomber, car à vrai dire on voit mal ce qu'il vient faire là.

   melancolique   
13/11/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour Agueev,

J'ai aimé certaines parties de cette poésie, comme "allongée sous le plafond infini de l’inconscient"
Pourtant je regrette n'avoir rien ressenti, aucune émotion particulière ne s'était dégagé du texte.

Bonne continuation.

   brabant   
13/11/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour Aguuev,


Il est terrible ce texte et je suppose qu'il a dû être très délicat à écrire.
Il faut d'ailleurs oser l'écrire.

C'est le regard masculin sur la fin d'un amour où il semble que, par lâcheté, l'homme ne s'en aille pas.

Y a-t-il quelque chose de pire que la pitié ?

Le regard masculin me semble ici bien condescendant.

Quel est le comportement attribué à la femme?
"... les cris... épouvantent ton regard - et ton coeur tremble./
Tu pleures... une larme, puis une autre, glissent... les épines aiguisées de tes doutes."

Il est vrai qu'une femme aime différemment d'un homme. Je crois. Et tout à son avantage. Il n'y a pas de veulerie chez elle. Quand elle donne.

Mais ici elle m'apparaît comme une victime sacrificielle. Me pardonnerez-vous si je dis : comme une agnelle apeurée qui bêle !


Je serais curieux de lire un tel texte rédigé par une femme, d'avoir l'autre point de vue. Cela pourrait être édifiant.
Et peut-être pas très flatteur pour l'homme ! La femme étant présentée ici comme geignarde... Le regard porté n'est-il pas d'une certaine manière méprisant ? Si oui, il deviendrait méprisable, macho. Lol, je pose des questions hein... Je sais, votre personnage fait son possible pour éviter cela, enfin je le crois, pour tout dire je ne sais pas...

Je ne crois pas qu'un tel texte existe sur Oniris (ni ailleurs d'ailleurs). Mesdames ! A vos plumes ! Chatouillez donc l'ego du mâle !...

   Anonyme   
14/12/2017
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Deuxième texte de vous, vous cultivez le paradoxe ...

Vous donnez une portée "démesurée", en faisant des associations
surprenantes : les entrailles de ton âme - liquide acide sui se distille comme un virus - la peur saigne, à cette situation, d'ailleurs pas facile de savoir ce qu'il en est vraiment. Le titre "Doutes" n'aide en rien.

L'évocation de cet épisode de vie me semble bien troublé, et c'est
encore plus troublant et embrouillant pour le lecteur,, qui n'a ni les tenants, ni les aboutissants.

Ce texte dégage une certaine froideur, qui apporte comme une sorte de ressenti indifférent.


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