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Poésie libre
Agueev : Solitaire plaisir
 Publié le 12/10/11  -  9 commentaires  -  784 caractères  -  316 lectures    Autres textes du même auteur

Le titre me semble explicite.
Bonne lecture et doux rêves.


Solitaire plaisir



Sournoise et cruelle plante au parfum bleu,
qui danse sans honte dans la légèreté pourpre des lieux.

Un œil timide ricane doucement dans un coin sombre,
touché par la grâce,
suivant le mouvement de la flamme et la mort de ses ombres.

La joie unique et libre de l’étincelle qui s’échappe, les cris de son souffle qui s’accélère dans l’hésitante lumière d’une nuit irréelle.

Le soleil posé sur le sol d’or, et la transparence de son sommeil éclaire une main blanche et humide :
une sainte au goût salé de pluie qui s’évapore.

Doux rêve et joie sans image, le cœur ivre de milliers de visages,
leurs yeux clos posés sur un sourire infini.

Un simple plaisir qui tranche les douceurs de la nuit.


 
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   Anonyme   
29/9/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Vous abusez des adjectifs avant le nom : "Solitaire plaisir", "cruelle plante", "l’hésitante lumière", "le sol d’or". Pourquoi autant d'inversions ?
En fait j'ai l'impression que pour nous servir ce plaisir coupable vous l'enrobez de tournures excessivement poétiques :"les cris de son souffle qui s’accélère dans l’hésitante lumière d’une nuit irréelle". Un peu moins d'emphases n'aurait pas desservi cet acte naturel.
Il se dégage malgré tout beaucoup de grâce dans cette poésie qui hésite entre retenue et passion. Nous sommes ici subtilement dans une fausse pudeur.

   Charivari   
4/10/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un bon texte, à mon avis.

Le ton est parfait pour ce sujet qui frise la provoc : une certaine retenue, de la voluptuosité, de l'esthétisme pour ce que les mauvaises langues (sans mauvais jeux de mots) qualifient de sale. Un soupçon de surréalisme très bien dosé (Un œil timide ricane / la pluie qui s'évapore), et une évocation subtile des cinq sens. Par contre, je trouve que l'inversion des adjectifs-noms (hésitante lumière, solitaire plaisir), ça ne rend pas plus poétique votre texte, ça fait juste un peu pompeux (sans mauvais jeu de mots là aussi)

   Lunar-K   
6/10/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Beaucoup de pudeur et de retenue pour évoquer (juste évoquer) ce plaisir solitaire et bien souvent "coupable". Rien de bien explicite (à part le titre, comme vous le soulignez vous-même), juste quelques images/métaphores vraiment bien fichues et poétiques. J'ai beaucoup aimé, notamment : "une sainte au goût salé de pluie qui s’évapore" ou encore : "le cœur ivre de milliers de visages".

Par contre, les rimes (souvent internes) m'ont davantage dérangé. Je trouve qu'elles viennent rompre le naturel du texte de par leur trop grande facilité, tout particulièrement avec : "sombre/ombres", "image/visages" et "infini/nuit".

De même, certaines inversions ne sont pas du plus bel effet. A nouveau, elles donnent une tournure artificielle à l'ensemble, ce que je trouve assez regrettable au vu de la retenue suggérée par les différentes images et expressions. Elles brisent un peu ce "rêve" (fantasme ?) que vous tentez de nous communiquer avec une certaine réussite s'il n'y avait ces artifices (rimes et inversions, donc).

Mais, sinon, ce texte me plaît bien. De très belles images et un langage tout en pudeur pour poétiser cet acte presque tabou. Vraiment dommage que cette "volupté" qui parvient quelques fois à s'installer soit ainsi empêchée par certaines expressions et figures de style assez pesantes.

   brabant   
12/10/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Agueev,


Ecoutez... ou plutôt vu le style... Oyez... : Ben , dit comme ça, on s'y met tout de suite. :))


Blason qui donne à la masturbation ses lettres de noblesse. Aboli le temps où il fallait montrer cette main que l'on ne pouvait cacher sous le drap des internats, religieux et autres. D'où l'expression " Montrer patte blanche ".


Combat où vous avez vaincu les jésuites tout en les célébrant. Vous savez, le fameux " Cinq contre un ! "


Merci à vous !

   Anonyme   
13/10/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
J'apprécie assez dans l'ensemble...
Je suis pas fan de "pourpre les lieux" c'est assez dur à l'oreille et je trouve l'expression ratée.
Si je peux me permettre il faudrait clairement se détacher de la rime. Enfin, je peux comprendre la poésie libre avec une rime par accident, soit, ça arrive et puis des fois ça coule bien avec une rime, mais deux paragraphes rimés ou plus sur du libre ça fait beaucoup de rimes pour moi surtout compte tenu de la qualité des rimes...

J'aime la phrase isolée "la joie..." pour les assonances assez bien réussies, d'ailleurs à l'oreille c'est joli, je regrette juste "unique et libre" "unique, libre," m'aurait laissé un meilleur goût!

La strophe suivante casse le rythme dans l'amorce, y a un souci avec la main blanche et humide, en fait on dirait que les qualificatifs doivent aller par deux... mais non hein c'est pas forcé, c'est même plus fort quand un mot arrive à qualifier complètement... d'ailleurs ça se reproduit ensuite, strophe suivant, trop de et je pense pour que le "et" garde un réel sens... enfin à mon goût!

Image/visage, la rime interne est un rien maladroite, le sourire infini ne veut pas dire grand chose en matière d'image (à moins que ça ne me corresponde à la cravate mexicaine) et est assez raté au niveau sonorités.

J'aime le dernier vers.

Bref, pour faire concis, je trouve que ça manque un chouilla de naturel, que quelques ajustements au niveau de choix des mots : moins de "et", réflexion sur la rime à adapter"... je suis pas sure d'avoir lu un vrai poème libre, mais l'idée est vraiment bonne, y a de l'idée.

   wancyrs   
14/10/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Tant de choses sont dites dans le texte, mais l'essence même de ce solitaire plaisir est juste effleuré, comme si on voulais que le lecteur se fabrique des images afin de savoir ce qu'est ce plaisir solitaire... souffle qui s'accélère, main blanche et humide, goût salé sont des indices très révélateurs...

   Agueev   
18/10/2011
Commentaire modéré

   placebo   
23/10/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'avoue qu'après avoir lu l'indication en résumé, je me suis arrêté sur chaque phrase pour imaginer et visualiser un peu. Ben c'est pas mal.

- le parfum "bleu" m'a laissé entrevoir pas mal de chose mais je reste perplexe. késako ? je redoute un peu que la couleur ne soit là que pour le son. Edit : ah non, ça pourrait faire partie d'un autre plaisir solitaire en fait.
- le "pourpre" est à peine "drapé" ^^ en tout cas ça donne une certaine ambiance
- "La joie unique et libre de l’étincelle qui s’échappe, les cris de son souffle qui s’accélère dans l’hésitante lumière d’une nuit irréelle. " j'ai trouvé la phrase un peu lourde. unique et libre sont vraiment appropriés, mais c'est bizarre de les coller. la fin ne me plait pas vraiment.
- "sourire infini" je pense que le mot "doux" irait à merveille, comme il est juste au-dessus, peut-être trouver un moyen de faire un "renvoi" ou une "résonnance", je sais pas.

Pas mal d'expressions que j'ai aimé. Très "arabesque" pour moi.

Bonne continuation,
placebo

J'ai lu que les autres commentateurs pointaient les inversions et les rimes internes. Alors…
- sombre/ombre ne me dérange pas trop, vu la vitesse à laquelle je lis le truc ^^. L'infini un peu plus, mais comme j'aimerais vous voir le changer…
- sur les inversions, je relisais, le poème commence par "sournois" et finit par "simple", marrant :) plus sérieusement, les inversions de la première phrase ne me dérangent pas, d'abord parce que ça accompagne bien les volutes.

Oui, je reprends les mots d'estelle : ça va dans la bonne direction et il y a du boulot. Mais le résultat que j'ai lu m'a fait voyager un peu et pour moi ça mérite le très bien.

   David   
26/10/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour Agueev,

C'est assez nébuleux, j'ai pensé à la flamme d'une bougie ou bien à une allumette qu'on ferait craquer, j'ai pensé aux visages que l'on peut imaginer dans un jeu d'ombre aussi pour plusieurs passages :

"Un œil timide ricane doucement dans un coin sombre"

"Doux rêve et joie sans image, le cœur ivre de milliers de visages,
leurs yeux clos posés sur un sourire infini."

Pour celui-là :

"Le soleil posé sur le sol d’or"

Je la trouve trop lumineuse, soleil sur or, c'est plutôt éblouissant alors que l'atmosphère semble pleine d'ombres et dans la nuit.

Cette atmosphère est évanescente, c'est son jeu de ne pas cerner précisément, mais j'aurais bien aimé qu'elle aille un peu plus loin, qu'elle change de registre, mais c'est léger comme cela.

   Anonyme   
10/6/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
L'on ne peut pas dire que vous facilitez la tâche au lecteur, je me perds un peu dans le labyrinthe nébuleux de vos mots déroutants.

Vous avez l'art et la manière de dire, vous provoquez l'imagination de celui qui vous lit.

Votre incipit ne m'a pas donné la clef pour mieux saisir votre insaisissable phrasé, pas plus que votre titre d'ailleurs. Je reste un peu dans le flou. C'est un texte étrangement curieux ...

Pour la forme, il y a un petit peu trop de "qui" (5), de "et" (6).


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