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Poésie libre
Airjai : Monsieur Valentin
 Publié le 24/03/24  -  6 commentaires  -  701 caractères  -  140 lectures    Autres textes du même auteur

Février et les autres…


Monsieur Valentin



Pourquoi Monsieur ? Pourquoi ?…
À notre dernier rendez-vous
Vos baisers dites-vous les plus fous
Ignorant mes deux joues tendues vers vous
Ont-ils préféré venir se lover dans mon cou ?

Pourquoi Madame ? Pourquoi ?…
Mais tout simplement étant de vous devenus fous
Préféraient-ils la chaleur d’un endroit aussi doux
Qui les mettait à l’abri d’une funeste bise
Les préférant glaçons plutôt que tendres bises.

Se faisant tutoyant
De plus près votre cœur
Voulaient-ils aussi de mon penchant
Qu’il en ressente l’ardeur.

Les lèvres Madame enfantant les baisers
Ne sont-elles pas prémices du joli verbe AIMER ?


 
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   Jemabi   
9/3/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Voilà un poème tout en délicatesse, très agréable à lire. J'aime beaucoup cette construction en forme de dialogue libertin proche du marivaudage, et aussi la chute, qui vient clore en beauté ce ton très XVIIIème siècle. Poésie libre, certes, mais qui doit une grande partie de son charme à ses nombreuses rimes, qui participent au ravissement. Un jeu de séduction à l'ancienne, auquel aucune femme ne saurait résister.

   papipoete   
13/3/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
libre
" oh, monsieur !
oh, madame ! "
que faisons-nous là ! mes baisers, les vôtres dans mon cou... divines prémices d'un amour fou ?
NB à vous lire, regretter de ne pas avoir été Vous, quand la timidité me paralysait, que ni ma voix ni ma bouche n'osaient !
et ce tutoiement non galvaudé, mais offert tel doux présent sert ces lignes d'un ton si charmant.
Tout est joli à travers vos lignes, et ce cou...
papipoète

   Ornicar   
16/3/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
J'aime pas la Saint-Valentin.
Vrai de vrai. Alors, quand j'ai vu le titre ("Monsieur Valentin") et l'exergue ("Février et les autres")... J'ai bien failli passé mon chemin, direct. Et puis, après avoir lu votre poème, mon à priori (très) dévaforable s'est subitement évanoui.

La première pensée qui m'est venue, fut celle-ci : il est décidément des vouvoiements pleins de talents, de grâce, autrement plus sensuels et enclins à de tendres proximités que le tutoiement le plus familier réservé au plus proche de nos proches. Du familier à la familiarité, le pas est parfois si vite franchi.

Certes, l'argument est bien mince et futile : un baiser qui ne s'est pas posé sur la joue mais dans le cou et c'est tout. Or le ton est désuet, presque précieux et l'esprit est au jeu : jeux avec les limites de la bienséance, faux questionnements, jeux sonores à base de répétitions, assonnances, et allitérations, en "V" notamment dans la strophe 1. Une certaine élégance dans l'usage de la langue est de mise. L'ensemble reste plaisant et léger d'un bout à l'autre, et l'on se prend presque à regretter de ne pas en maîtriser les codes.
Au final, il me plaît bien ce "monsieur Valentin", même si je n'ai pas changé de point de vue : je n'aime toujours pas la Saint-Valentin.

   Robot   
24/3/2024
La lecture des deux quintains m'a enchanté.
Dommage que la suite ne ressort pas à la hauteur de ces deux paragraphes.
Je regrette que ce final vienne clore un peu naïvement les bonnes trouvailles et l'écriture primesautière du début.

Et je trouve le passage ci-dessous un peu lourd
Voulaient-ils aussi de mon penchant
Qu’il en ressente l’ardeur."

D'où mon appréciation mitigée que je place ici pour marquer la nuance de ma lecture.
Aboutie et j'aime bien pour la première partie.
Perfectible et j'aime un peu pour le final.

   Cristale   
25/3/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour,
J'aime bien cette poésie courtoise, et même je m'en délecte.
Les vers sont simples, le propos d'une grande élégance...ça sent quand même un peu la suprématie masculine en matière de séduction mais à l'époque on ne s'encombrait pas de tels détails ^^.
Les deux vers concluant le poème sont ravissants.

   Chlo   
26/3/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Un très bel échange courtois, tout en finesse et en légèreté, qui n'est pas sans me rappeler le verbe amoureux du Cyrano de Rostand. Le parallélisme des deux quintils traduisent le face à face amoureux avec une jolie virtuosité, et le choix du discours direct donne un dynamisme très agréable à l'ensemble.

Je suis plus réservée sur l'envoi final, et notamment sur l'utilisation des majuscules sur le verbe "AIMER" qui me semble alourdir inutilement un poème dont la grâce tient selon moi principalement à sa légèreté, presque évanescente.

Merci pour ce partage, un beau moment de lecture !


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