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Poésie libre
Airjai : Quêteux en quête…
 Publié le 23/03/23  -  8 commentaires  -  572 caractères  -  169 lectures    Autres textes du même auteur

L'éternelle recherche…


Quêteux en quête…



Lacé
j’ai mon soulier
pour mettre
pied devant.

Bien godillé
l’instant d’après
le cœur
chantant
quérant
la fleur
de jouvencelle
par les chemins
j’allais.

Amour !
Amour !

Dans quel feuillu
te caches-tu ?

Ne me fuis pas
ma chaste et belle
laisse-moi
de tes plis
m’approcher
faire de toi
ma Damoiselle…

Car
pour toi
ainsi botté
soleil
et lune
en besace

Mille lieues ai traversées.


 
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   Miguel   
11/3/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Un côté "vieux français" qui donne un petit tour précieux et touchant au poème. On est dans l'amour courtois des troubadours. Il y a une rythmique légère et des sonorités mélodieuses. J'aime beaucoup, entre autres choses, le "Laisse-moi ... faire de toi ma demoiselle"; à l'heure où on ne parle que de "femmes sous emprise", en voilà une à qui est reconnu son libre arbitre, sa capacité de choisir; c'est plus valorisant pour le sexe (pardon : pour le genre) féminin.

   Jemabi   
12/3/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Beaucoup de charme se dégage de ce poème grâce à l'utilisation d'un français suranné qui le situe d'emblée dans une ambiance moyenâgeuse. C'est aussi de cette façon ancienne de s'exprimer (à la façon de Villon) que naît une poésie fraîche et enlevée, très agréable à lire, en accord avec le cœur plein d'insouciance de ce bon bougre, simplement amoureux de l'amour, qui n'en est qu'au début de sa quête. Espérons qu'il ne soit pas trop déçu.

   Anonyme   
23/3/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
J'aime bien ce rythme sautillant de votre poème, et l'apparence d'archaïsme donné par des tournures inversées (les tout premiers mots par exemple) ou des « marqueurs » surannés, les lieues, la jouvencelle, etc.

Rien de nouveau, absolument rien, sous le soleil, une ambiance guillerette à la Trenet, un vers de fin qui parle à demi-mots, souriant, d'épreuves surmontées… Des valeurs sûres et sympathiques. On ne va pas tous les jours réinventer la roue.

   papipoete   
23/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
bonjour Airjai
" lacé, j'ai mon soulier... " put me faire sursauter, et puis non ; cette variante lexicale au contraire tombe fort-à propos et en ces termes désuets, nous suivons ce quêteux en quête de coquette, sur ce chemin en goguette, et gageons sous son vocabulaire charmeur, que le héros n'usera guère ses bottes avant de faire d'une damoiselle, heureuse conquête...
NB du tendre et un fétu coquin, dans ce poème qu'une joyeuse ritournelle put accompagner !
Et rêver que tout " quêteur " en mal d'amourette, arpente les chemins en chantant " où es-tu jolie damoiselle ? où te caches-tu ? voudrais-tu avec moi faire quelque promenade, et plus si affinité ? "
Un texte semblant si simple, mais non point simplet, qui met en joie ; à moi, ce poème me plaît !
la seconde strophe particulièrement...

   Marite   
24/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
C'est avec le sourire que je termine la lecture de ce poème inattendu, enfin par rapport aux publications habituelles dans le genre. C'est délicat, léger, tendre aussi et c'est bien réconfortant.

   Geigei   
24/3/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Du médiéval encore frais.

Je n'ai pas compris le mot "godillé" qui appartient aux lexiques de la mer ou de la neige.
Peut-être un sens d'outre-Atlantique, ayant trait avec le "godillot" qui vient d'être lacé. Ou un jeu de mots.

"le cœur chantant" : un petit côté Sœur Sourire qui m'a attendri.

J'ai lu une comptine amusante.
1000 lieues font quand même presque 5000 kilomètres !

   Cyrill   
25/3/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Salut Airjai,

Le parti pris d’un langage assez suranné m’a plu dans ce poème qui n’a pourtant rien des formes anciennes.
J’ai trouvé le titre amusant, le poème, par ses vers ultra courts, joueur et sautillant. Le vocabulaire a quelque séduction, je serais étonné que la belle, qui elle est d’un autre âge assumée, ne se laisse pas émouvoir par cette approche originale.
Qu’en retiendrai-je sinon la distraction d’un moment ? Peu mais la poésie est également faite de cela. Le thème de la belle qui fuit le « quêteux » n’a rien de nouveau, autant donc la prendre sous un angle autre. Mais vous n’avez touché qu’à la forme, le fond, lui, n’est pas vraiment créateur.

Merci pour le partage.

   Yavanna   
31/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Un moment de plaisir... j'ai presque entendu ce texte chanté, sur un fond de guitare et moustache, avec la voix de cailloux blancs de Brassens :-)

C'est guilleret, ça sautille comme un écureuil, c'est délicieusement suranné en même temps, comme un joli objet du passé posé en plein soleil pour qu'on le redécouvre.

"Soleil et lune en besace"... joli :-)

Merci beaucoup pour ce partage.


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